Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Douze jours après sa nomination au Conseil de ministre du 10 novembre dernier, le nouveau Directeur général de la documentation et de l’immigration (DGDI), le Lieutenant-Colonel, Vincent de Paul Katoua Soumanga a officiellement pris ses fonctions ce 22 novembre, au cours d’une cérémonie de passation de charges présidée par le ministre de l’Intérieur, Lambert Matha.

Le Lieutenant-Colonel Katoua Soumanga, qui succède au général de division Célestin Embinga, titulaire de ce poste depuis 2014, est un pur produit de la  DGDI. Il a été enrôlé dans la police en 1990 et a successivement occupé les postes de Directeur des antennes et directeur de la documentation intérieure et extérieure. Avant sa promotion, il assumait les fonctions de Conseiller chargé de l’Emi-immigration, chef de l’antenne extérieure de la DGDI à l’ambassade du Gabon au Congo Brazzaville.

La tâche qui attend le nouveau patron de la DGDI est pressante et urgente. Toutes choses qui ont amené  le ministre de l’Intérieur, Lambert Matha dans son allocution de circonstance, à avertir au nouveau DGDI qu’il n’aura pas d’état de grâce. Car, il lui incombera de poursuivre le développement des antennes extérieures, l’achèvement des travaux des nouveaux locaux dédiés aux services des passeports, des visas et des titres de séjours ainsi que les réformes des services  de l’Emi-immigration et du centre national des rétentions administratives. «Vous devez donc faire preuve, dans l’exercice de vos nouvelles fonctions de discernement, d’anticipation, de disponibilité et surtout de loyauté envers les institutions et envers vos supérieurs hiérarchiques », a également conseillé le ministre au nouveau promu.

Et de rappeler que : « La direction générale de la Documentation et de l’immigration constitue un des services publics les plus importants et, surtout, les plus sensibles de l’ensemble de notre administration.» C’est cette administration qui est chargée de la gestion du flux migratoire, des contrôles aux frontières aérienne, terrestre et maritime ainsi que de la surveillance du territoire.

Dans ce cadre, elle est sans cesse soumise à une pression importante, notamment dans le contexte actuel marqué par la recrudescence des menaces et risques multiformes allant du grand banditisme transfrontalier au terrorisme, a indiqué M. Matha listant une partie des missions de ce service, connu par le citoyen lambda comme le plus grand service de renseignement du pays.

Avant de prendre officiellement ses fonctions, Lambert Matha a salué le travail colossal effectué par le général Célestin Embinga en trois ans d’exercice à la tête de la DGDI. « Celle-ci a connu des transformations majeures tant sur le plan de l’organisation des services que sur le plan des infrastructures », a reconnu le ministre. «Ces dernières années, de nombreux usagers (…) ont noté une nette amélioration de la qualité des prestations, notamment en ce qui concerne la délivrance des passeports et des titres de séjour pour lesquels les temps d’attente au moment de l’établissement et de la délivrance ont considérablement diminué », a dit le ministre qui a également noté une nette fiabilité des documents délivrés par la DGDI.

Synclair Owona 

Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, est arrivé le 22 novembre à Malabo, en Guinée équatoriale où il prendra part aux côtés de ses pairs au quatrième Sommet Afrique – Monde arabe qui s’ouvre ce jour sur le thème « Ensemble pour le développement durable et la coopération économique ».

Organe politique suprême du partenariat entre l’Afrique et le Monde arabe, ce quatrième Sommet devrait aboutir à l’adoption de la Déclaration de Malabo, d’un plan d’action conjoint 2017-2019 à trois composantes politique, économique et social et à l’adoption d’une Déclaration sur la Palestine et des résolutions du 4ème Sommet Afrique-Monde arabe de Malabo.

Engagé dans un processus de diversification de son économie, et de modernisation de ses infrastructures pour accompagner le développement local et favoriser l’investissement, le Gabon aspire à renforcer ses relations de coopération avec les Etats arabes à travers des partenariats fructueux et stratégiques.

Le sommet afro-arabe se tient régulièrement tous les trois ans pour évaluer les étapes franchies dans le cadre de la coopération entre les deux régions. Il se tient pour la première fois en Afrique après le Caire en 1977, Syrte en 2010 et Koweit city en 2013.

S.A

Du 23 au 25 novembre prochain, le Conseil gabonais des chargeurs (C.G.C) tient sa 7e réunion annuelle des mandataires à Libreville, indique la presse locale.

Placée sous le haut patronage du ministre des Transports et de la Logistique Flavienne Mfoumou Ondo, cette 7e réunion annuelle des mandataires (RAM) aura pour thème « Le C.G.C et la place du mandataire dans le Plan d’orientation stratégique 2016-2021 ».

Selon le Directeur général du CGC, Liliane Nadège Ngari (photo) « Le thème choisi pour cette 7ème RAM préfigure de la volonté manifeste de la direction générale d’impliquer encore d’avantage son réseau de mandataires dans la matérialisation de ses ambitions. Ambitions contenues dans son Plan d’Orientation Stratégique 2016-2021 », a-t-elle indiqué.

Pour la bonne gouverne, le Plan d’orientation stratégique 2016-2021 du Conseil gabonais des chargeurs constitue le support sur lequel la direction générale souhaite matérialiser sa vision de devenir une structure de référence sur le plan national et international dans les secteurs du commerce international et du transport de marchandises.

De manière rotative, la Réunion annuelle des mandataires se tient chaque année, entre le Gabon et un pays désigné parmi les différents lieux de résidence des mandataires. Elle constitue l’occasion, pour le C.G.C et ses partenaires de traiter de toutes les questions en rapport avec l’environnement du commerce international en général, et du transport de fret à destination du Gabon en particulier.

Synclair Owona

Sous l’égide du Club Afrique Développement (CAD) et de l’Union gabonaise de banque, une conférence portant sur l’investissement et le commerce extérieur au Gabon se tiendra à Libreville, le 25 novembre prochain.

Selon les organisateurs, cet évènement fait partie du plan d’actions 2016 du Club et se tient dans le cadre du cycle de ses rencontres. Il verra la participation du ministre gabonais de la Promotion des investissements privés, du Commerce, du Tourisme et de l’Industrie, Madeleine Berre ainsi que de plusieurs dirigeants d’entreprises et institutions publiques et privées du pays. On signale dans ce cadre, la présence de plusieurs intervenants dont, le directeur général de l’Agence nationale et de la promotion des investissements (ANPI), les directeurs généraux des impôts, d’OLAM/GSEZ, de l’Union gabonaise des banques, le DGA AWB en charge de la BTG, les responsables CAD du groupe AWB ainsi que celui du commerce extérieur de l’UGB.

Pour rappel, le CAD est une initiative du groupe Attijariwafa bank lancée en mai dernier. Il constitue une plateforme de services à forte valeur ajoutée, un initiateur de débats et de rencontres d'affaires au service des dirigeants d'entreprises et décideurs africains ainsi qu'une force de propositions pour une meilleure intégration africaine et un bon environnement des affaires en Afrique.

Son objectif est de faciliter les échanges régionaux et d’initier des débats relatifs à la coopération Sud-Sud. Il s’inscrit enfin dans un état d’esprit de croissance solidaire et une vision humaniste du développement économique.

Synclair Owona  

En vue de promouvoir la politique nationale d’employabilité des jeunes et de renforcer sa responsabilité sociétale en tant qu’entreprise citoyenne, la Société d’électricité et d’eau du Gabon (Seeg) a procédé il y a quelques jours à Libreville à la signature d’une convention de partenariat avec le ministère du Travail et l’Académie de Paris. 

Ce partenariat public/privé permet aux trois entités d’unir leurs forces et leurs moyens, afin de satisfaire les besoins des entreprises en compétences et de développer les offres de formation dans les métiers complexes de l’eau, de l’électricité et de la relation clientèle. L’accord signé vise également la mise en place au Centre des métiers Jean Violas de Libreville, d’un système de certification conforme à la réglementation en vigueur, qui devrait déboucher, au terme des cursus, sur des formations diplômantes reconnues par l’Etat.

Trois enseignements seront dispensée par la Seeg au cours de l'année scolaire 2016/2017, à savoir la filière des chargés de clientèle, des électriciens de réseau et des plombiers de réseau.

Dans le cadre de l’alternance de la formation en entreprise des apprenants, la Seeg s’engage à faciliter les stages dans les entreprises publiques ou privées aux apprenants du Centre.

S.A

Ahmad Allam-Mi, le Secrétaraire général (SG) de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) annonce qu’une session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Ceeac se tiendra à Libreville, au Gabon, le 30 novembre 2016.

Placée sous l’égide du chef de l’Etat gabonais Ali Bongo, président en exercice de ladite Conférence, cette session extraordinaire sera consacrée, selon Ahmad Allam-Mi, à l’examen de la situation politique et sécuritaire en Afrique centrale.

Ce conclave de haut niveau à Libreville était, pour dire le moins, prévisible car début novembre, le SG de la Ceeac avait déjà réuni à Libreville, les chefs de missions diplomatiques, les représentants des organismes internationaux et les amis de l’institution communautaire installés au Gabon, dans le cadre d’un déjeuner de travail. Les sujets abordés au cours de ce déjeuner avaient essentiellement porté sur les questions de paix et de sécurité en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, au Burundi et à la lutte contre Boko Haram.

Pour ces différents cas, l’appel à un soutien toujours plus accru aux efforts de paix déjà engagés par la Ceeac et la communauté internationale avait été lancé par Ahmad Allam-Mi à ses hôtes.

Les questions des processus électoraux en Afrique centrale, dans les pays en situation postélectorale (Burundi, Congo, RCA, Tchad et Gabon) et dans ceux qui préparent les élections comme en République démocratique du Congo, avaient été aussi évoquées avec en toile de fond la préoccupation majeure du Secrétariat général de la Ceeac à maintenir stabilité dans la sous-région.

Sylvain Andzongo

L’annonce est du vice-Premier ministre en charge de l’Urbanisme, de l’Habitat social et du Logement, Bruno Ben Moubamba, le 18 novembre dernier, et s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement, en vue de combler le déficit en la matière et de doter chaque Gabonais d’un logement décent.

En dépit du manque d’informations précises sur la matérialisation de cette initiative, Bruno Ben Moubamba s’est toutefois voulu rassurant dans ses propos. « J’ai le plaisir de vous annoncer que nous allons lancer en 2017 un programme de construction des logements sociaux », a-t-il déclaré.

Pour le vice-Premier ministre, « tous les Gabonais auront l’opportunité de se loger décemment grâce à ce projet ». De plus, a-t-il indiqué, chaque citoyen aura la possibilité d’acquérir une parcelle. Pour ce faire, l’Etat mettra en place des instruments pour faciliter l’acquisition d’un terrain.

De plus, une nouvelle politique foncière débarrassée de toutes les insuffisances constatées devait être proposée sous peu en conseil des ministres pour adoption d’une loi qui viendra mettre une fois pour toute, un terme à la spéculation foncière à laquelle s’adonne à cœur joie, certaines sociétés civiles immobilières.

Bruno Ben Moubamba, n’a pas caché sa volonté de travailler exclusivement pour le pays. « Je ne suis pas venu ici pour être milliardaire en 6 mois. Non, je suis venu servir mon pays parce que je pense que les Gabonais qui vivent dans un pays aussi riche ont le droit de bien se loger», a-t-il insisté.

Pour conclure ses propos, le vice-Premier ministre chargé de l’Urbanisme a indiqué que la construction annoncée des logements sociaux devrait mettre fin au déficit auquel le pays est confronté. Lequel déficit, selon les statistiques officielles, avoisine les 250 000 logements.

Synclair Owona 

L’information fait suite à la visite du ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, chargé de la mise en œuvre du projet Graine, Yves Fernand Manfoumbi, le 16 novembre dernier à Makokou, dans la province de l’Ogooué Ivindo (Nord-est) du pays.

Après avoir touché du doigt et évalué l’évolution des cultures dans les plantations du programme Graine dans les coopératives mises sur pied en 2015, lors de la phase lancement de ce projet dans cette partie du pays, le membre du gouvernement a indiqué que les premières moissons sont attendues au milieu du mois de décembre 2016.

Les cultures des coopératives des villages d’Essoko Yetakanyabe et d’Epassendjé, qui ont constitué l’essentiel de la tournée du ministre de l’Agriculture, abritent des plantations de 45 hectares où l’on cultive la banane et le manioc, parvenues à maturité. Raison pour laquelle, les premières productions sont attendues très prochainement et dont le coup d’envoi des récoltes sera donné par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, initiateur de ce projet.

Selon Yves Fernand Manfoumbi, visiblement satisfait de l’évolution de ce projet, «les premières récoltes prouvent à suffisance que le programme Graine prend bel et bien corps dans l’Ogooué Ivindo, province pilote choisie pour tester cet ambitieux projet, dont l’objectif principal est d’atteindre l’autosubsistance alimentaire d’ici 2020, d’une part, et de réduire drastiquement les importations de denrées alimentaires, estimées à près de 350 milliards de FCFA par an. Le projet vise une production agricole en quantité devant permettre de nourrir toutes les populations gabonaises ».

Dans l’Ogooué Ivindo, le programme Graine met à contribution 9000 hectares des terres arables. Globalement, il y a 4000 travailleurs du secteur agricole regroupés au sein des 172  associations et  coopératives qui sont à pied d’œuvre depuis plus d’un an. Un travail qui commence à nourrir son homme. Car, les cultivateurs perçoivent de la Société de transformation agricole et de développement rural (SOTRADER) 70 millions de FCFA chaque mois. Une enveloppe déboursée pour encourager ces coopérateurs à travailler davantage, en attendant leurs premières récoltes. L’Etat, à travers SOTRADER les accompagne financièrement et techniquement.

Le séjour du ministre de l’Agriculture, Yves Fernand Manfoumbi dans l’Ogooué Ivindo lui a permis de faire également un état des lieux du sempiternel conflit homme-faune. Selon les témoignages des coopérateurs, près de « 4000 m2 de cultures matures ont été dévastées par les éléphants » en quelques semaines.

Suite aux cris de détresse des agriculteurs, le gouvernement avec l’appui technique de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) procède actuellement à la protection de 340 hectares cultivés sur les 9000 défrichés en y installant des clôtures électrifiées.

Synclair Owona 

La Ceeac a présenté à Yaoundé le rapport provisoire de l’audit du cadre légal et réglementaire de l’institution communautaire, sous l’égide de Secrétaire général adjoint de la Ceeac, Tabu Abdallah Manirakiza (photo), en charge des Programmes, budget, administration et ressources humaines, Tabu Abdallah Manirakiza.

Au cours des assises, les experts ont indiqué qu'il s'agit de réviser des textes portant sur le traité instituant la Ceeac, du 18 octobre 1983, le règlement financier de l’institution communautaire du 28 juin 2005, le statut du personnel du Secrétariat général du 28 août 1987, le règlement intérieur du Secrétariat général du 20 juillet 2006 et les manuels des procédures.

A l'issue des travaux, les participants entendent relever clairement les insuffisances du cadre légal de la Ceeac en rapport avec les normes et standards internationaux, et aboutir à de nouveaux projets de textes et instruments plus appropriés, tenant compte des réalités actuelles. Tout en s’inspirant du fonctionnement des autres Communautés économiques régionales.

Les propositions opérationnelles et motivées seront faites pour une adaptation dans le cadre du passage du Secrétariat général en commission dans quelques semaines, a indiqué Tabu Abdallah Manirakiza.

S.A

Pour créer de l’engouement et capitaliser au mieux sur la Coupe d’Afrique des nations de football 2017 qui se déroule du 14 janvier au 5 février prochain dans le pays, les autorités gabonaises, via le ministère du Tourisme entendent proposer une offre touristique séduisante pour faire découvrir les merveilles dont dispose le Gabon.

Dans les lieux publics, hôtels et restaurants, des bureaux seront installés pour la promotion et la vente des circuits touristiques. Une revue intitulée ‘’Gabon destinations touristique’’ sera également distribuée dans les hôtels, aéroports, représentations diplomatiques du Gabon à l’étrangers etc.

Pendant la compétition, à Libreville comme dans les autres villes hôtes de la compétition, des villages touristiques et culturels, comprenant des cases de souvenirs, des espaces commerciaux et d’animation seront ainsi créés, où les visiteurs pourront acheter des souvenirs du Gabon.

Pour mener à bien ce projet, une formation théorique et pratique d’une trentaine de guides et accompagnateurs touristiques qui travailleront dans le cadre de ce projet, s’est déroulée le 12 novembre dernier. Cette formation, la deuxième du genre, visait le renforcement des compétences techniques et professionnelles du métier de guide touristique.

Synclair Owona  

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

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