Jusqu’en février 2016, les produits pétroliers distribués sur le marché gabonais ont bénéficié d’une subvention substantielle de l’Etat de près de 700 Mds XAF. Cette subvention permettait de vendre à prix fixe, les produits sur l’ensemble du territoire.
Décidée en janvier 2015, et appliquée depuis février 2016, la décision de l‘arrêt des subventions des produits pétroliers ayant entrainé la libéralisation des prix des produits pétroliers sur le marché local, permet aujourd’hui de faire varier les prix à la pompe. Seuls le gaz butane et le pétrole lampant restent subventionnés, en raison de leur caractère « social ».
Contrairement au mécanisme de péréquation qui permettait de maintenir des prix identiques sur tout le territoire, la réactivation du mécanisme d’indexation automatique des prix des carburants à la pompe au prix international a eu pour conséquence, compte tenu des cours du pétrole actuels, une légère baisse des prix du gasoil et de l’essence.
Synclair Owona
Le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet (photo), a poursuivi le bal des consultations des partis politiques dans l’optique d’harmoniser leurs points de vue et de définir ensemble le socle du dialogue inclusif souhaité par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.
En présence de plusieurs membres du gouvernement, ce sont tour à tour les responsables de Gabon Avenir (GA), du Rassemblement des démocrates républicains (RDR), du Moréna Originel (MO), du Bloc démocratique chrétien (BDC), du Bloc républicain démocrate (BRD), du Rassemblement pour la démocratie et le progrès (RDP) et le Parti travailliste (PT), qui se sont relayés à la primature le vendredi 18 et le samedi 19 novembre 2016.
Toutes ces formations politiques ont manifesté au chef du gouvernement, Emmanuel Issoze Ngondet, leur volonté de participer activement au dialogue national et de faire entendre leur voix afin de redynamiser le système politique et institutionnel du Gabon.
Avant de prendre congé de leur hôte, les représentants des partis politiques ont souhaité qu’un chronogramme clair et un calendrier précis des travaux du dialogue soit établi afin de donner du temps à tous les acteurs de préparer au mieux cette grand-messe dans l’intérêt supérieur de la nation.
S.A
Yves Fernand Manfoumbi et Patricia Taye Zodi, respectivement ministre et ministre délégué de l’Agriculture de l’élevage chargé du projet « Graine » (Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés), ont effectué récemment à Makokou dans la province de l'Ogooué Ivindo, une mission dite de suivi - évaluation dans les sites où se pratique ledit projet.
La délégation s’est d’abord rendue à Essoko Yetakanyabe, coopérative créée en décembre 2015, à une quinzaine de kilomètres de l'aéroport Epassendje. Ici, 50 personnes s’activent dans un espace de 45 hectares à cultiver de la banane et du manioc. Selon le Secrétaire général de la coopérative, Steave Hangouangoye, la récolte de 3 hectares de bananes et de tubercules de manioc est imminente. Elle interviendra dès la première semaine du mois de décembre 2016.
Mendzogha Agricole, une société-coopérative de 20 personnes, située à 7 kilomètres de la ville de Makokou, d'une superficie de 8 hectares de bananes et de 43 hectares de tubercules de manioc, est le deuxième site à avoir été visité par les membres du gouvernement. Les récoltes sont annoncées dans moins de six mois.
Dernier acte du périple ministériel, Andonck. Là-bas, les ouvriers travaillent minutieusement des pépinières de bananes-plantains importées du Cameroun, dont 250 000 plants sont prêts à être livrées dans des coopératives. Non loin de là des essais de piments portent déjà leurs fruits.
Sylvain Andzongo
De Libreville à Port-Gentil, le ministre gabonais de l’Urbanisme, de l’Habitat social et du Logement Bruno Ben Moubamba (photo) a porté un message de fermeté à l’égard des acteurs du foncier. Expliquant qu’un « nouvel ordre urbanistique » sera bientôt mis en œuvre, il a prévenu que les contrevenants s’exposeront à des sanctions.
« Sous mon magistère, je n’hésiterai pas à faire arrêter des gens et à les mettre en prison ou à les poursuivre (en justice). Je n’hésiterai pas une seule minute. J’entends combattre l’anarchie et prôner la culture de la responsabilité dans la ville de Port-Gentil et dans toute la province de l’Ogooué-Maritime », a-t-il déclaré selon les propos rapportés par le site d’information Gabon Review.
L’autorité a également prévenu que nul ne pourra se prévaloir de son prestige, de sa fonction ou de son influence pour échapper aux exigences de ce « nouvel ordre urbanistique » qu’il souhaite efficace et ferme.
Souha Touré
Le ministre des Mines, Christian Magnagna a reçu les membres du Conseil d’administration de l’Observatoire de la santé de Mounana (OMS) le 17 novembre dernier, en vue de s’imprégner de l’état actuel du suivi post-professionnel des anciens salariés de la Compagnie minière d’uranium de Franceville, par l’OMS.
Selon Christian Magnagna, le gouvernement analysera la situation globale ainsi que les requêtes formulées par le Président du conseil d’administration, David Benoni, en vue d’une prochaine réunion de travail décisionnelle.
Près de 1200 consultations pour 667 anciens salariés ont été réalisées sur la période 2010-2015. A ce chiffre s’ajoute une cinquantaine de suivis complémentaires.
Le gouvernement, dans sa volonté d’améliorer les conditions de vie de ces travailleurs, avait initié une résolution en partenariat avec la COMUF en vue d’un accompagnement des anciens employés de l’entreprise ayant été exposés à des produits à caractère nocif.
Créée en octobre 2010, suite à une Assemblée générale convoquée par l’Etat Gabonais et la Compagnie minière d’uranium de Franceville (COMUF) du groupe AREVA, l’Observatoire de la santé de Mounana est une association de droit gabonais dont la mission exclusive est d’assurer le suivi-post professionnel des anciens salariés de la COMUF, susceptibles d’avoir été exposés aux rayonnements ionisants au cours de leurs activités.
Synclair Owona
A travers le concept ‘’Gabon vert tour’’, Youri Dissouva Kambel (photo), jeune promoteur touristique entend apporter sa contribution au développement du secteur touristique. Son initiative qui vise à inscrire le Gabon au rang des grandes nations touristiques s’appuie sur la vision de l’Organisation mondiale du tourisme ainsi que sur l’immense potentiel du pays en la matière.
«Le Gabon est un pays culturellement riche, avec des paysages magnifiques, une faune et une flore exceptionnelles. Notre objectif est de mettre en place une stratégie qui permettrait de booster la destination avec des offres attractives. C’est un chantier immense quand on connaît la situation actuelle de ce secteur dans notre pays, mais nous avons tous les atouts pour réussir ce challenge.», affirme Youri Dissouva Kambel.
Les défis sont immenses, et beaucoup reste à faire, reconnait le promoteur du concept. Car selon lui, le secteur n’a pas suffisamment été mis en valeur depuis l’indépendance du pays, contrairement aux pays comme le Sénégal, le Maroc, l’Egypte, le Cap-Vert, l’Éthiopie, ou encore le Kenya, qui ont su profiter des opportunités de ce secteur, en le passant au rang des priorités.
Une vision que partage Guillaume Pepin, Directeur Afrique francophone de Jumia Travel, spécialiste du voyage en Afrique. «Comme la plupart des pays de l’Afrique centrale, le Gabon possède un potentiel immense. Mais avec une vision claire, et surtout des mesures d’accompagnements telles que la souplesse dans la délivrance des visas, une carte des sites touristiques, des infrastructures hôtelières et autres… le pays pourrait attirer un grand nombre de touristes.», indique-t-il. Et d’ajouter : «Le Gabon doit en outre profiter de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations pour renforcer son marketing. Car des millions de téléspectateurs auront le regard tourné vers le pays».
Le rôle moteur du tourisme local…
Le promoteur de ‘’Gabon vert tour’’ souhaite dans un premier temps, capitaliser le marché intérieur, première étape, selon lui, avant d’attaquer la cible internationale. «Avant de pouvoir compter sur des visiteurs externes, notre pari est d’aller à la conquête des Gabonais. C’est la première étape avant d’attaquer la cible internationale. Nous voulons à travers ce projet arriver à développer un tourisme local. Proposer aux Gabonais des séjours de découvertes de notre patrimoine et des loisirs accessibles à tous. Ce sera certes difficile mais réalisable », souligne Yourri Dissouva Kambel.
Avec ses nombreux parcs, lacs et autres attraits et curiosités le développement d’un tourisme local pourrait considérablement booster le secteur, et ainsi contribuer efficacement au PIB du pays, ajoute-t-il. Mais pour réussir à bien sa mission, « Gabon vert tour » compte sur un large réseau de partenaires nationaux et internationaux. « Le développement du tourisme doit être l’affaire des tous les Gabonais », insiste le jeune promoteur, qui vient de terminer ses études de gestion touristique au Maroc.
Synclair Owona
En vue de réduire le déficit commercial et de donner un coup de fouet à la fabrication locale de matériaux de construction, dans l’optique de booster le secteur des BTP, le Gabon qui, à l'exception du ciment, importe près de 90 % des autres matériaux de construction d'Europe et de Chine, a considérablement renforcé son offre dans ce secteur.
La production de ciment
En juin dernier, le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a inauguré une nouvelle cimenterie, propriété du marocain Ciments de l’Afrique (CIMAF) et située à Owendo, à 15 kilomètres au sud de Libreville. Destinée principalement à couvrir les besoins au niveau local, l'usine a été construite grâce à un investissement de 23 milliards de francs CFA (38,9 millions d'euros) et dispose d'une capacité de production de 500 000 tonnes de ciments par an, extensible à un million.
Aujourd’hui on compte deux cimenteries au Gabon. Il s’agit de CimGabon implantée à Owendo, disposant d’une capacité de 250 000 tonnes par an et de CIMAF, dont l'ouverture porte la capacité totale du pays à 750 000 tonnes de ciments par an, dépassant la demande nationale actuelle qui est de 700 000 tonnes de ciments par an.
Avec ces deux unités de production, les acteurs de l'industrie prévoient une augmentation encore plus importante de la production, alors que des projets de construction de grande envergure, conjugués à des progrès au niveau des infrastructures et de la logistique, vont de l'avant. «En tant qu'économie émergente, le Gabon et ses infrastructures publiques présentent de solides possibilités de croissance, compte tenu du nombre de routes et de ponts à construire », a déclaré, en début d'année, au cabinet anglais OBG, Salim Kaddouri, le directeur général de CIMAF. Selon lui, «la demande nationale devrait croître d'environ 3 % par an».
La production d'acier
La production d'acier augmente elle aussi grâce à la demande croissante et aux efforts visant à développer l'industrie métallurgique du pays. Le Gabon dispose de deux usines qui produisent un total de 120 000 tonnes de fer à béton par an.
Situées dans la Zone économique spéciale de Nkok, ces usines répondent à 50 % des besoins nationaux, qui se sont accentués au cours des dernières années à la suite d'une série de projets d'infrastructure clés, dont la construction de ports, de ponts, de systèmes de drainage en cas d'inondations et de logements.
L'usine qui a ouvert ses portes en février dernier est gérée par Steelworks of Gabon et produit 60 000 tonnes de fer à béton par an. L'autre usine, dirigée par Boiler Gabon, est opérationnelle depuis un an et produit les 60 000 tonnes de fer à béton restant.
Coûts de production
Les autorités espèrent que l'ouverture de ces usines permettra de réduire la dépendance du Gabon aux importations en renforçant la capacité de production locale de ciment, d'acier et de bois en particulier. Les autorités cherchent également à réduire le coût des matériaux de construction, qui sont toujours exposés aux fluctuations des prix et des devises internationales, ainsi que les défis logistiques.
Par exemple, le prix de gros du ciment s'élève à 77 000 francs CFA (117,4 euros) la tonne à Libreville, où se négocie 70 % du ciment du pays. Les distributeurs livrent ensuite le ciment par voie maritime, ferroviaire ou routière dans tout le pays. Une fois le ciment arrivé à destination, les frais de transport et de logistique peuvent atteindre jusqu'à 25 000 francs CFA (38,1 euros) la tonne.
Le renforcement de la capacité de production locale a déjà des répercussions positives sur l'industrie de l'acier : le prix du fer à béton a chuté de 36 % entre 2013 et 2015, selon les sources officielles.
Place à la diversification
Le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE) accorde la priorité au secteur du bâtiment. Conformément au PSGE, qui doit permettre au Gabon d’atteindre l’émergence d’ici 2025, le pays vise à diversifier son économie et à réduire sa dépendance vis-à-vis du pétrole grâce à trois piliers : le Gabon industriel, le Gabon des services et le Gabon vert.
Selon les consultations de 2015 au titre de l'article IV du Fonds monétaire international (FMI) avec le Gabon, le secteur du bâtiment, ainsi que l'industrie des services, font figure de moteur de croissance économique.
« Les importantes recettes pétrolières ont financé l’intensification des investissements publics qui ont contribué à propulser la croissance globale à près de 6 % en moyenne, tirée par le bâtiment et les services », a indiqué le FMI. Il convient de noter que la contribution du secteur du bâtiment et des travaux publics à l'économie a plus que doublé et est passée de 185 milliards de francs CFA (282 millions d'euros) en 2009 à presque 500 milliards de francs CFA (762,4 millions d'euros) l'an dernier.
Synclair Owona
En perspective à la CAN TOTAL 2017 que le Gabon abrite du 05 janvier au 17 février 2017, les aéroports de Libreville et d’Oyem subissent actuellement d’importants travaux de d’aménagement et de modernisation des installations.
A Ewormekok, nom local de l’aéroport d’Oyem, l’infrastructure est complétement fermée au trafic aérien depuis le 15 novembre 2016. Pendant un mois, cette plateforme va subir les travaux de réhabilitation et de modernisation des installations qui doivent permettre sa mise niveau pour la CAN.
A Libreville, un certain nombre d’investissements a également été initié en vue de maximiser la capacité d’accueil de l’aéroport internationale Léon Mba de Libreville. Les travaux concernent notamment, l’extension du salon VIP, la construction de six bureaux dont quatre consacrés à la presse nationale et internationale et une salle de réunion destinée aux officiels de la Confédération africaine de football (CAF) et du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de football ( COCAN 2017).
Au terme des travaux, indique-t-on, le nouveau salon VIP verra sa capacité d’accueil doublée, passant ainsi de 60 à 120 places. La fin des travaux est prévue avant la mi-décembre.
Synclair Owona
A la faveur des travaux de la COP 22 à Marrakech, le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a annoncé que son pays décidait d’ériger en priorité la préservation de ses ressources forestières et environnementales.
A cet effet, le pays s’engage à réduire la superficie forestière sous exploitation de 16 millions à 11 millions d’hectares à l’horizon 2025. Selon Ali Bongo Ondimba, cette initiative s’inscrit, dans le cadre de « l’engagement inconditionnel du Gabon à lutter contre le changement climatique et à promouvoir un développement durable consistant ».
Par sa voix la plus autorisée, le Gabon a également assuré qu’il s’attèle à la diminution de la pression exercée sur la forêt en appliquant strictement son code dédié, qui prévoit que la totalité des concessions devienne des concessions forestières sous aménagement durable.
Cette nouvelle initiative s’inscrit dans la logique de celles déjà déployées par le pays en la matière. Avec le concept "Gabon Vert", le Gabon capitalise sa richesse naturelle exceptionnelle dans une optique de développement durable, en protégeant 20% de son territoire et en mettant en place une industrie forestière aux normes de l’écolabel FSC (Forest Stewardship Council).
Fort de ses 13 parcs nationaux et de sa politique durable en matière d'environnement, le Gabon a été déclaré leader africain en matière de lutte pour la préservation de l'environnement lors du Sommet de Rio de juin 2012. En outre, le pays a su valoriser son potentiel naturel. De ce fait, il joue un rôle moteur dans la sauvegarde de la forêt du Bassin du Congo et ses 2 millions de kilomètres carrés de forêts tropicales.
La couverture forestière du Gabon représente 22 millions d'hectares, soit 85% du territoire national. Le potentiel marchand de sa forêt, qui compte plus de 400 essences d'arbres reste néanmoins, à développer. Il est aujourd'hui estimé à 400 millions de mètre cube (dont 130 millions de mètre cube d'Okoumé).
Pour capitaliser ces atouts, afin de garantir la préservation de l'environnement, le pays s’est fixé un double objectif de : poursuivre le développement économique du pays en assurant la protection de sa biodiversité et jouer un rôle fondamental dans l’équilibre environnemental de la planète, mais également social auprès des populations qui y vivent.
Pour garantir la préservation de ses écosystèmes, le pays a mis en place, un code forestier qui rassemble les textes et dispositions applicables au secteur des Eaux et Forêts. Il permet ainsi de fixer les modalités de gestion durable de la filière bois en vue d'accroître sa contribution au développement économique, social, culturel et scientifique du pays.
Grâce à ces garanties, depuis 2013, le Gabon est pleinement entré dans les critères fixés par l’Union européenne qui exigent que tout bois importé porte une grille de légalité et de traçabilité.
Synclair Owona
Ces données ont été illustrées par le responsable du Bureau central du recensement, Noel Moussavou, à la faveur de la commémoration de la journée africaine de la statistique le 18 novembre dernier à Libreville.
Saisissant cette opportunité, Noel Moussavou a présenté les résultats définitifs du recensement général de la population et des logements de 2013. Il a par exemple indiqué que, de 1960 à 2013, l’effectif de la population gabonaise a plus que triplé. Et que cette croissance serait due au facteur de l’immigration.
Fort de ce phénomène, le responsable du Bureau central du recensement a indiqué que le Gabon accueille aujourd’hui, 352 600 étrangers soit 20% de la population résidente. Et que pour ce qui est du logement, la demande en la matière serait très forte. Elle se situerait à 345 468 personnes sollicitant un toit.
Outre ces indications, la célébration de la Journée de la Journée africaine de la statistique à Libreville et dont la thématique portait sur ‘’ le renforcement des statistiques économiques au service de l’intégration régionale de la transformation structurelle et du développement durable.’’, a été ponctuée par plusieurs activités à savoir : la présentation officielle de l’Association gabonaise de la statistique (AGS), et trois conférences débats.
La première conférence a ainsi porté sur les enjeux et les perspectives du système statistique national. Elle a amené le directeur général de la statistique, Francis Thierry Tiwinot (photo) à décliner les avantages de la réforme du Système statistique national (SSN). Laquelle selon lui : «…constitue une opportunité pour confirmer l’importance de la statistique dans le processus de développement du pays».
La seconde était relative à l’importance et au bienfondé de l’Association des gabonaise des statistiques qui est une association privée à but non lucratif. Selon Sylvain Meye M’Eya son président : «Elle a pour objectif général de contribuer à l’amélioration de la production des informations chiffrées pour l’aide à la décision économique et sociale au travers de la promotion de la méthodologie et de la culture statistique».
Le troisième thème avait enfin trait à l’importance des statistiques dans l’élaboration des politiques économiques et sociales d’un pays. Dans ce cadre, le consultant international Oumar Boye, a expliqué qu’une politique économique se déroule en trois phases : la première, consiste à établir un diagnostic de la conjoncture économique, la deuxième définit les priorités à adopter pour la politique et la dernière permet d’adopter des outils devant servir à la mise en œuvre de l’action pour atteindre les objectifs fixés.
C’est par une exposition des différentes publications de la direction générale des statistiques, qu’un terme a été mis à l’événement.
Synclair Owona