C’est la principale leçon que l’on peut tirer de la troisième édition de la campagne, ‘’Octobre Rose’’ organisée par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba (FSBO) pour la famille.
Lors de cette édition lancée le 03 octobre dernier, 78 femmes ont été prises en charge à l’Institut de cancérologie pour une biopsie, tandis que 32 lésions précancéreuses ont été découvertes. 12 cas invasifs ont également été décelés durant ce mois de campagne, indique-t-on du côté de la FSBO pour la famille.
A en croire les chiffres publiés, l’engouement a par ailleurs donné lieu à une mobilisation impressionnante à travers le pays. A Lambaréné, l’hôpital Albert Schweitzer et le Centre hospitalier urbain Georges Rawiri ont rejoint le mouvement pour permettre le dépistage gratuit de plus de 600 femmes. Même succès à Mouila, dans la Ngounié, grâce à la mise en place d’une unité de détection mobile et à l’engagement du personnel du centre médical.
Au fil des années, outre l’engouement et la mobilisation qui ne cesse de croître, des initiatives personnelles apparaissent également de toutes parts. Preuve que la lutte contre les cancers du sein et du col de l’utérus prend de plus en plus d’ampleur au Gabon, faisant de cette cause, une priorité nationale.
Un partenariat avec l’Hôpital d'instruction des armées de Libreville, l’entreprise OLAM et la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille a également permis aux femmes vivant dans les localités les plus reculées de bénéficier du dépistage.
Dans l’Estuaire, l’engagement du Centre hospitalier d’Owendo a été fortement salué, grâce à son organisation et à son personnel qui ont permis le dépistage de près de 800 femmes. Dans les 48 centres de détection précoce mis en place à travers la province, le personnel de santé a pris une part active et déterminante.
Depuis janvier dernier, 13 874 femmes ont pu être dépistées gratuitement des cancers du sein et du col de l’utérus. Autant dire que les objectifs ont été largement atteints. Car pour 2016, l’on visait le nombre de 12 000 femmes de plus de 25 ans dépistées, en plus des 27 600 déjà enregistrées depuis 2014.
Si la campagne ‘’Octobre Rose’’ est l’occasion de mettre en avant la lutte contre le cancer du sein et du col de l’utérus, il reste toutefois essentiel de savoir que les dépistages gratuits sont accessibles toute l’année, dans tous les hôpitaux et centres médicaux publics, précise-t-on à la FSBO.
L’on indique par ailleurs qu’en 2017, que les missions de dépistage vont se poursuivre sur le reste du territoire gabonais avec une unité de détection mobile.
Synclair Owona
Selon la ministre d l’Economie forestière de la Pêche et de l’Environnement, chargée de la Protection et de la Gestion des écosystèmes, Estelle Ondo (photo), le Gabon qui est devenu Partie à la convention, après l’avoir ratifiée en 1998, joue désormais un rôle prépondérant en matière de politique environnementale mondiale.
Déjà, lors de de la COP 21 à Paris, grâce à la facilitation de certaines discussions, dont celles portant sur la technologie, le financement et le renforcement des capacités, la participation du Gabon avait été déterminante à travers cette aide apportée à la France, dans le cadre de la mise en œuvre des moyens de l’Accord de Paris. «La COP 22 de Marrakech au Maroc, sert donc de plateforme pour présenter nos efforts et les outils actuellement à notre disposition pour aller de l’avant dans ce combat. D’ailleurs, le cadre global de la contribution du Gabon à cette COP 22 a été présenté par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.», a-t-elle indiqué.
Pour rappel, les chapitres fondamentaux de la contribution du Gabon portent sur sa politique environnementale et forestière, sur le rôle de l’AGEOS, sur le plan national d’affectation des terres, etc. « Vu notre avancée sur ce plan, la COP 22 constitue également un excellent cadre d’échanges et de coopération Nord-Sud et Sud-Sud, dans le domaine environnemental.», conclu-t-elle.
Synclair Owona
Abdellatif Jouahri et Lucas Abaga Nchama, respectivement gouverneurs de la Bank Al Maghrib (la banque centrale du Royaume du Maroc) et de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), on récemment signé une convention révisée relative à la coopération en matière de supervision bancaire, a-t-on appris de bonnes sources.
Cette convention renforce la coopération entre les deux banques centrales, principalement en ce qui concerne le contrôle sur place des établissements bancaires transfrontaliers.
Ce renforcement de la coopération entre la BEAC et Bank Al Maghrib intervient au moment où l’on assiste à une expansion des banques marocaines dans la région Afrique centrale. Expansion qui, de l’avis de certains experts, peut recéler des risques systémiques.
BRM
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Le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet a réuni le jeudi 17 novembre 2016, les ministres de l’Education nationale, Florentin Moussavou, de la Formation professionnelle, Eloi Nzondo et la Coordination du Plan stratégique Gabon émergent (Psge) pour examiner le plan de réforme des systèmes éducatifs, de la formation professionnelle et de l’emploi.
Ce programme de réformes s’appuie sur une étude réalisée par les experts nationaux et internationaux pour la période allant de 2013 à 2020. Aussi, le diagnostic issu de cette étude montre une image contrastée du système éducatif et professionnel national.
En effet, autant l’accès à l’éducation et à l’alphabétisation est très élevé de l’ordre de 98%, l’un des plus importants en Afrique, autant le déficit structurel en enseignants et en salles de classes s’aggrave d’années en années. L’on se souvient par exemple qu’en octobre 2015, le Gabon a dû importer des enseignants camerounais dans des matières scientifiques telles que les mathématiques, sciences physiques, sciences de la vie et de la terre.
Fort de ce constat, il s’agit donc, pour le gouvernement, à travers la réforme envisagée, de corriger ce paradoxe pour proposer un nouveau système d’orientation et de planification à court, moyen et long terme pour redonner au système éducatif et de formation professionnel toute sa place.
S.A
Tout au long de la 22e Conférence des parties (Cop 22) sur le climat à Marrakech (Maroc), la délégation gabonaise, à travers l’Agence nationale des parcs nationaux du Gabon (Anpn), entend «négocier des contrats», selon Lee White (photo), Secrétaire exécutif de ladite agence.
Le « jeu » consistera, selon Lee White à « discuter avec les pays développés » pour leur faire comprendre la nécessité de s’investir plus sérieusement dans la prévention des risques pour l’environnement. Mais davantage, pour les convaincre d’investir dans les techniques permettant aux pays en voie de développement de se développer tout en préservant leur écosystème. Toujours selon le Secrétaire exécutif de l'Anpn, il s’agira notamment d’interroger les pays industrialisés, perçus comme les principaux pollueurs, sur des questions précises : «Comment adapter l’agriculture au changement climatique, précisément à la sécheresse ?», «Qui va payer pour cette adaptation ?», «Cette adaptation peut-elle contribuer à la diminution des émissions de gaz à effet de serre ?».
« Les pays développés veulent nous contraindre à réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Nous leur demanderons de payer pour ça. Nous négocierons donc sur la somme à verser, en veillant à mettre sur papier les articles qui décrivent ce qu’on va faire ensemble, quelles sont les rôles et obligations de chacune des parties », argumente M. White.
Sylvain Andzongo
Selon un communiqué de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et Madagascar (Asecna), l’aéroport international de Port-Gentil s’ouvrira à l’exploitation internationale et domestique, le 20 novembre 2016
Avec la mise en service de l’aérogare passager et du parking payant, cette plateforme aéroportuaire inaugurée le 17 juin 2016 par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, a reçu les certifications nécessaires pour son exploitation.
A quelques semaines de la Coupe d’Afrique des nations, la mise en service de cet aéroport est un gage de confiance pour ce qui est du transport des délégations attendues au cours de cette compétition.
Le nouvel aéroport de Port-Gentil a coûté 73 milliards de FCFA, entièrement financés par les revenus du pétrole grâce à un partenariat avec Total Gabon. Un million de passagers sont attendus chaque année.
Synclair Owona
En séjour, il y a quelques jours en France dans le cadre de son programme de rencontres avec de hauts responsables du monde politique, économique et associatif à Paris, le président de l’Association des jeunes émergents volontaires (AJEV), Brice Laccruche Alihanga (ici en photo avec Alexandre Vilgrain) a édifié les journalistes et les hommes d’affaires français sur le contexte socio-politique et économique gabonais actuel.
Avec les hommes de média français, M. Alihanga est revenu sur leur contenu et leur expression sur l’actualité politique du pays qui selon lui, ne reflètent pas toujours les réalités gabonaises. «Les journalistes ne peuvent pas continuer à réduire l’actualité du Gabon à la précédente crise électorale qu’a connue le pays.», a-t-il indiqué.
Au plan économique, la rencontre avec les nombreux hommes d’affaires français notamment, Alexandre Vilgrain du CIAN, Cécile Barry, présidente du réseau des femmes entrepreneurs ‘’Action elles ‘’, Philippe Gauthier, directeur général de Medef international, Pascal Lorot de l’Institut Choiseul, et Jean Pierre Cantegrit, président du groupe d’amitié France-Afrique centrale a été l’occasion pour Brice Laccruche Alihanga de présenter les multiples opportunités qu’offre le Gabon pour leurs différents secteurs d’activités.
Avec Alexandre Zapolsky, président du groupe spécial de travail ‘’Export’’ au sein du comité stratégique national de développement d’Etat numérique, Brice Laccruche Alihanga a présenté les outils et autres solutions technologiques disponibles sur le continent, notamment en matière d’aide de la jeunesse dans le cadre du développement de leurs compétences professionnelles.
Dans cette vision, à laquelle s’inscrit l’AJEV, sa structure envisage de se doter d’un laboratoire d’idées afin qu’elle devienne à terme, une force de promotion et de proposition auprès des institutions républicaines.
Tout au long de ces entretiens, Laccruche Alihanga n’a pas manqué de présenter l’AJEV, ses engagements et ses actions de terrain. «Un modèle de solidarité participative unique en Afrique centrale, qui a suscité un vif intérêt auprès de ses interlocuteurs », a-t-il expliqué. Avant de poursuivre : « Nous avons présenté le modèle de l’AJEV, et braquer les projecteurs sur ces Gabonais qui s’engagent individuellement pour l’intérêt général, et le développement du pays».
S’agissant du volet éducatif, son entretien avec Laurent Cros, directeur général d’Agir pour l’école, une plateforme d’expérimentation de nouvelles méthodes d’apprentissage éducatives, a permis de lancer et fixer les bases d’une collaboration pour cette problématique prioritaire pour l’AJEV, qui entend promouvoir une éducation de qualité pour tous dès le plus jeune âge.
Avec le directeur général de l’institut Montaigne, Laurent Bigorgne, les échanges ont également été riches et pleins d’enseignements. Ce, du fait que l’AJEV aura désormais la possibilité de se hisser au rang des acteurs privilégiés du développement économique et social du Gabon.
Avant de boucler cette série d’entretiens, Brice Laccruche Alihanga a présenté son nouvel essai « ‘’L’or Jeune’’ plaidoyer pour la jeunesse Gabonaise », lequel met en exergue, le potentiel de la jeunesse gabonaise qui, selon lui, reste tout simplement à explorer.
Synclair Owona
Alors que se tient à Bangkok l'ITU (International Telecommunication Union) Telecom World 2016, rendez-vous mondial dédié à l’économie numérique et aux Petites et moyennes entreprises (PME), Alain-Claude Bilie By Nze, le ministre gabonais du secteur des télécoms, a pu, au cours de plusieurs tables rondes, échanger avec ses homologues africains au sujet des opportunités de coopération à mettre en place entre les Etats en matière de technologie de l’information et la communication (TIC).
Selon Alain-Claude Bilie By Nze, la coopération entre Etats africains doit être transversale dans l’amélioration des infrastructures, du savoir-faire, des méthodes de financement et l’adaptation des législations, la cohérence des actions. Pour cela, indique le ministre gabonais, les pays d’Afrique doivent notamment travailler au renforcement des structures régionales ou sous régionales existantes, telles que l'Union africaine des télécommunications. Et dans le cas de l'Afrique centrale, les structures de la Communauté doivent créer un environnement propice au développement d’une économie numérique forte.
« Les TIC sont au cœur de nos projets de développement et des solutions pour la jeunesse africaine. Nous n'avons pas d'autre choix que de trouver des solutions intégrées et participatives, grâce notamment au secteur privé et aux partenariats publics-privés », a préconisé M. Bilie By Nze.
SA
A l’occasion de sa récente visite dans les structures relevant de sa tutelle, le ministre des Mines, Christian Magnagna (photo), a indiqué que « la mise en œuvre de l’ambitieuse stratégie de développement économique et social du gouvernement gabonais élaborée depuis 2009 », visant à faire en sorte que « les richesses du pays participent à une bonification des conditions d’existence des Gabonais est un impératif ».
A la Société équatoriale des mines (SEM), structure qui constitue l’une des émanations de cette nouvelle politique gouvernementale dans le secteur minier, le ministre des Mines s’est vu présenter cette administration, ses missions ainsi que ses activités, avant d’être édifié sur l’ampleur des difficultés auxquelles, cette structure fait face depuis un certain temps.
Au terme de cette présentation Christian Magnagna a demandé au Directeur général, de réfléchir sur la mise en place d’une stratégie qui puise permettre, non seulement de contourner les obstacles, mais également de concrétiser les ambitions du Gabon dans le secteur minier.
La SEM a pour objectif de prendre une part active au développement du secteur minier gabonais, en contribuant, à travers ses activités, à l’amélioration des connaissances géologiques et à la promotion des opportunités d’investissement dans ce domaine stratégique.
Ses missions qui se déclinent en trois axes concernent : la gestion des participations de l’Etat dans les projets miniers, en pesant sur les décisions stratégiques des sociétés et en garantissant la prise en compte de la vision des autorités gabonaises en matière de transformation locale et de transfert de compétences, le développement et l’exploitation des projets miniers en tant qu’opérateur, seul ou en partenariat, histoire de se positionner sur des projets viables et nouer des partenariats gagnant-gagnant avec des opérateurs partageant la vision de l’Etat et enfin, la commercialisation des métaux précieux à travers le développement des réseaux légaux d’approvisionnement, et des partenariats de vente aux niveaux national et international.
La SEM conduit également un certain nombre de projets de recherches et de mise en valeur des ressources comme l’or, le manganèse et le marbre et, dans une certaine mesure, les carrières de granulats. La société est également impliquée dans le développement des projets en partenariat.
Synclair Owona
Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a reçu le 16 novembre en audience à Marrakech, la sous-secrétaire d’Etat américaine aux Affaires africaines, Linda Thomas-Greenfield.
A l’issue de l’échange qui s’est tenu au palais Jenane Lekbir, la résidence royale accueillant le chef de l’Etat dans la cadre de sa participation à la Cop 22, la responsable du département d’Etat a déclaré que c’était sa première entrevue avec le président de la République depuis l’élection présidentielle du 27 août dernier. « Je suis très attentive à l’évolution que connaît le pays, et nous sommes bien conscients, comme le chef de l’Etat, de la nécessité d’une forme de stabilité pour permettre un regain d’intérêt des entreprises américaines au Gabon », a déclaré Linda Thomas-Greenfield.
La sous-secrétaire d’Etat aux Affaires africaines a invité « de nouvelles entreprises américaines à investir dans le pays, car le pays a le potentiel d’être une vraie puissance économique et commerciale en Afrique centrale ». Toujours selon elle, « les hommes d’affaires redoutent l’instabilité politique et les Etats-Unis veulent s’assurer que la situation évolue dans le bon sens, celui de la stabilité ».
Sylvain Andzongo