Selon le «Global Entrepreneurship Index 2017», publié ce 13 novembre par le Global Entrepreneurship and Development Institute (GEDI, Londres), le Gabon se classe en 7e place sur 36 pays africains étudiés. Il gagne ainsi 11 places par rapport au classement 2016.
Le classement Global Entrepreneurship Index se base sur de nombreux critères dont la perception de l'entrepreneuriat par la société, le niveau du risque, la qualité de l’éducation, les compétences en matière de création de start-up, le niveau d’usage d’Internet, le niveau de corruption, la liberté économique et la profondeur du marché des capitaux. « Notre indice donne aux décideurs un outil pour comprendre les forces et les faiblesses entrepreneuriales de leur pays, leur permettant ainsi de mettre en œuvre des politiques qui favorisent l'esprit de l'entreprise productive», explique le GEDI.
Toujours selon cet index, la Tunisie, le Botswana et l’Afrique du Sud figurent en tête de liste des pays africains où il fait bon entreprendre. A l’échelle internationale, les Etats Unis occupent la première marche du podium, devant la Suisse et le Canada.
Classement des pays africains où il fait bon entreprendre en 2017 selon le Global Entrepreneurship Index
1-Tunisie (42è rang à l’échelle mondiale)
2-Botswana (52è)
3-Afrique du Sud (55è)
4-Namibie (60è)
5-Maroc (70è)
6-Algérie (73è)
7-Gabon (75è)
8-Egypte (81è)
9-Ghana (86è)
10-Swaziland (88è)
11-Zambie (96è)
12-Nigeria (99è)
13-Sénégal (102è)
14- Rwanda (103è)
15-Libye (104è)
16-Kenya (107è)
17-Ethiopie (109è)
18-Côte d’Ivoire (112è)
19-Gambie (115è)
20-Cameroun (116è)
21-Tanzanie (118è)
22-Mali (119è)
23-Liberia (121è)
24-Mozambique (123è)
25-Madagascar (124è)
26-Angola (125è)
27-Ouganda (126è)
28-Bénin (127è)
29-Malawi (130è)
30-Guinée (131è)
31-Burkina Faso (132è)
32-Mauritanie (134è)
34-Sierra Leone (135è)
35- Burundi (136è)
36-Tchad (137è)
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Du 5 au 12 novembre 2016, une mission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) s’est rendue à Tunis, dans le cadre du projet d'Appui à la création des outils pour l’opérationnalisation du Système d’information sur l’eau (SIE) dans la sous-région Afrique centrale.
La mission a eu plusieurs séances de travail avec le staff et les ingénieurs du Groupement ST2i International et Sudi International, développeurs du SIE, afin de s’approprier des applications qui permettent de disposer de données et d’informations fiables sur l’état des ressources en eau et de leurs usages dans l’espace communautaire.
Ceci en vue d’en assurer un suivi dynamique et permettre un échange de données et informations entre les différents acteurs.
A la fin, les experts de la Ceeac ont acquis la capacité d’administrer et d’exploiter les applications du SIE ainsi que d’élaborer les formats de production et de diffusion de l’information sur l’eau et sur les catastrophes liées à celle-ci.
La base de données du Système avec toutes ses composantes connexes a été rapatriée au siège de l’institution communautaire à Libreville.
S.A
Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, actutellement en déplacement au Maroc pour la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (Cop 22), a reçu en audience le lundi 14 novembre Waleed Mohammed al-Zoubi, Président directeur général (Pdg) de Tiger Group (Emirats arabes unis).
A l’issue de l’échange qui s’est tenu au palais Jenane Lekbir, la résidence royale accueillant le chef de l’Etat, Waleed Mohammed al-Zoubi a déclaré : « Les investisseurs émiriens, qataris et saoudiens que nous représentons sont disposés à développer des projets dans un délai rapproché au Gabon, un pays que nous considérons comme très attractif ». Le Pdg a indiqué que pour son groupe, les secteurs porteurs se situent dans l’aménagement du territoire, l’assainissement des eaux et la construction. Sans oublier les énergies renouvelables, le solaire et l’éolien.
Ali Bongo a ensuite reçu Hamid Raji, Pdg de « La Marocaine des Thés » et administrateur du holding T-MAN, pour évoquer le développement de l’agro-industrie gabonaise. A l’issue de l’échange, le capitaine d’industrie a déclaré son entreprise créée en 1936 envisage de faire du Gabon la base de son développement en Afrique. « Avec une production de plus de 20 000 tonnes de thé, notre marque Sultan dispose d’une forte notoriété et j’ai pu présenter au président notre dernier produit, mêlant le thé et la citronnelle, [et nommé] Un week-end à Libreville » a vanté Hamid Raji.
Le Marocain a d’ailleurs indiqué que le dernier-né de ses produits « Un week-end à Libreville » bientôt sur le marché est constitué de la meilleure citronnelle gabonaise. « Nous souhaiterions, je l’ai dit au chef de l’Etat, développer de nouvelles tisanes grâce aux trésors naturels du pays », a-t-il conclu.
Sylvain Andzongo
A l’occasion du lancement du premier espace entièrement consacré aux Petites et moyennes entreprises gabonaises (PME) hier à Libreville, Biendi Maganga Moussavou, le ministre du secteur a indiqué que son administration finalise actuellement la structuration d’un Fonds de garantie de 10 milliards de FCFA en partenariat avec Africa Guarenteed Fund (AGF) et Bpifrance.
« A la suite de leur dernier séjour [9 novembre 2016] à Libreville, les responsables de Bpifrance ont pris l’engagement d’assurer la structuration de ce fonds dès le mois de décembre prochain », a déclaré le membre du gouvernement. Il a ajouté qu’une convention d’assistance technique sera signée le 17 novembre 2016 à Abidjan entre l’Etat gabonais, Bpifrance et l’AGF, pour la constitution du Fonds de garantie, en marge du Forum des PME et des Champions, organisé cette année en Côte d’Ivoire.
Par ailleurs, a affirmé Biendi Maganga Moussavou, avec Emerging Capital Partners (ECP), un autre partenaire spécialisé dans le private equity, son ministère est en voie de finaliser un accord destiné à renforcer les capacités des PME existantes sur le plan managérial, organisationnel et des ressources longues. « Il s’agit, par ailleurs, d’accompagner leur restructuration pour les rendre plus compétitives pour favoriser l’émergence d’une classe de champions nationaux », a-t-il précisé.
S.A.
La filiale gabonaise du groupe français a réalisé un résultat net de 11 millions de dollars contre 4 millions au deuxième trimestre 2016. Cette amélioration, explique-t-on, tiendrait principalement de la hausse des prix de vente et de la production ainsi que des charges financières non récurrentes au deuxième trimestre 2016, liées au renouvellement de la ligne de crédit.
La capacité d'autofinancement globale ressort à 53 millions de dollars, à comparer à 37 millions au deuxième trimestre 2016, indique Zone Bourse.
Par contre, le chiffre d'affaires qui s'élève à 191 millions de dollars, reste en baisse de 2%, par rapport au deuxième trimestre 2016. Cette baisse s'explique par celle des volumes vendus sur la période liée au planning des enlèvements, partiellement compensée par la hausse des prix de vente et la hausse des prestations fournies aux tiers.
Dans ce même cadre, la part de production de pétrole brut (opérée et non opérée) liée aux participations de Total Gabon s'est établie à 47 900 barils par jour (b/j) au troisième trimestre 2016, en hausse de 4% par rapport au deuxième trimestre 2016 (46 000 b/j).
Au troisième trimestre 2016 le prix moyen du Brent a atteint 45,9 dollars par baril, en hausse de 1% par rapport au deuxième trimestre 2016 (45,6 dollars/baril). Le prix de vente moyen des deux qualités de pétrole brut commercialisées par Total Gabon (Mandji et Rabi Light) s'est élevé à 41,2 dollars par baril, en hausse de 1% par rapport au trimestre précédent (40,8 dollars par baril).
Synclair Owona
Au titre des objectifs majeurs que le gouvernement doit impérativement atteindre, figure notamment le processus de décentralisation de l’administration territoriale.
Malgré l’adoption de la loi portant sur ce processus, il reste à lui donner tous les moyens règlementaires pour pouvoir être pleinement appliquée. Conscients de cet enjeu, le gouvernement entend prendre des initiatives hardies afin d’assurer sa pleine application, ce qui devrait impliquer un nouveau transfert de compétences au profit des collectivités locales afin d’accélérer leur développement.
Pour ce faire, le gouvernement entend l’accompagner des ressources correspondantes et des instruments adéquats, tel que le Fonds d’investissement provincial. Ce fonds sera le bras armé d’une politique visant à assurer un développement économique mieux réparti.
En mars dernier, la loi portant sur la décentralisation avait déjà été au centre d’une concertation entre les maires des 52 municipalités du pays, réunies en Assemblée générale à Lambaréné.
Au cours de ces travaux dont le thème portait sur ‘’les municipalités gabonaises face au défi de la décentralisation : 1996-2016’’, et auxquels le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba avait été invité, des instructions avaient été données au gouvernement d’appliquer urgemment cette nouvelle loi relative à la décentralisation pour accélérer le développement des municipalités du pays.
«La loi a été votée, maintenant il faut l’appliquer », avait-il déclaré lors de son allocution d’ouverture des travaux de cette Assemblée ordinaire de l’Association des maires du Gabon (AMG). Ali Bongo Ondimba avait ainsi demandé au gouvernement de veiller sur l’application stricte de cette loi qui afin qu’elle soit effective. « C’est pour que nous ne soyons plus dans cette situation où on prend les lois et c’est le gouvernement le premier qui ne les applique pas », avait-il expliqué.
Synclair Owona
La vente des 66,66% des parts de Harvest Natural Resources (HNR) n’est plus d’actualité. Selon des informations fournies par le confidentiel en ligne Africa Intelligence, la compagnie américaine songerait désormais à effectuer une amodiation d’une partie de ses parts sur le périmètre pétrolier.
Cette volte-face s’explique par la probabilité pour le groupe de conclure prochainement la cession de ses actifs vénézuéliens, susceptibles de lui offrir la capacité financière nécessaire pour assurer le développement de Dussafu. Une cession devenue inenvisageable l’année dernière lorsque l’administration Maduro s’y était opposée. En effet, l’homme d’affaires vénézuélien Cisneros Fajardo a accepté de racheter ces actifs pour 80 millions de dollars et HNR a obtenu une annulation de 30 millions de dettes.
L’opération devrait bientôt être approuvée par Caracas, selon des sources concordantes.
Et les prétendants ne manquent pas pour entrer dans l’actionnariat de Dussafu. Les parts de HNR aiguisent l’appétit des britanniques Ophir Energy et Delonex Energy, des américains Kosmos Energy et Vaalco, ainsi que du néerlandais Oranje-Nassau. Ces derniers ont tous étudié les données sismiques 3D interprétées en 2014.
HNR, qui est coté à New-York, avait annoncé que la production sur le champ débuterait au quatrième trimestre de 2016. A moins de deux mois de la fin de l’année et vu les étapes à franchir pour finaliser la cession des parts brésiliennes, on peut aisément remettre en question cette échéance. Cependant, ses responsables confirment leur volonté d’aller très rapidement vers le développement du bloc.
Le Norvégien Panoro Energy est le partenaire de HNR sur Dussafu. Il y détient le reste des participations.
Olivier de Souza
En présence du Premier ministre, Franck Emmanuel Issoze Ngondet, de l’ambassadeur des Etats-Unis au Gabon, Cynthia Akuetteh et de plusieurs membres du gouvernement, la ministre du Commerce, Madeleine E. Berre a procédé ce lundi 14 novembre, à l’inauguration du Centre de ressources AGOA de Libreville.
Dans son allocution circonstancielle, la ministre du Commerce a situé le public sur l’essence et les enjeux de cette structure. Selon elle : « La création du Centre de ressources AGOA nécessite de partir d’un contexte et d’une attente forte, dressée par les partenaires économiques du Gabon et notamment, les Etats-Unis».
Dans ce contexte, a-t-elle poursuivi, « Après avoir organisé le Forum de l’AGOA en 2015, il est apparu essentiel de matérialiser par des actes, la volonté de notre pays de concrétiser les recommandations et les orientations dégagées lors de ce Forum ».
Depuis août 2015, afin de tirer meilleur profit des opportunités offertes par le programme AGOA, le Gabon a mis en œuvre la procédure de ratification de l’Accord de facilitation des échanges; restructuré le Comité national de l’AGOA en tenant compte des écueils observés lors de la précédente décennie, notamment avec une implication plus forte d’acteurs du secteur privé.
Le gouvernement gabonais a également élaboré le projet de Stratégie nationale de l’AGOA. Actuellement en discussion au sein du Comité national de l’AGOA, il sera soumis à l’attention du gouvernement dans les prochains jours.
Pour les autorités gabonaises, l’ouverture du Centre de l’AGOA est une matérialisation de la diversification de l’économie gabonaise. Ce du fait qu’il devrait produire un écho dynamique au projet GRAINE, à la transformation du bois, ou des produits de pêche en termes d’opportunités d’exportation.
Composé d’une salle de réunion et d’un bureau d’informations, le Centre de ressources de l’AGOA sera doté d’un personnel qualifié qui travaillera de façon effective avec l’Ambassade des Etats-Unis, notamment dans la vulgarisation des opportunités des programmes de formation offertes par le programme de l’AGOA.
Après le Centre de ressources de l’AGOA, les autorités gabonaises envisagent désormais d’abriter le Centre de compétitivité de l’AGOA qui est un organe supérieur, permettant d’avoir, sur le territoire national, une équipe et des moyens d’appui pour la mise à niveau des opérateurs économiques du pays mais également de la sous-région.
La réalisation du Centre de ressources AGOA, soutenue par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a bénéficié du concours des sociétés BGFI Holding, Oil Lybia et de plusieurs autres partenaires.
Synclair Owona
Biendi Maganga Moussavou (photo), ministre de la Promotion des PME, chargé de l’entreprenariat national annonce l’ouverture du premier espace entièrement consacré aux Petites et moyennes entreprises (PME), dès ce lundi 14 novembre 2016 à Libreville.
Cet espace de travail et d’interactions, indique le membre du gouvernement, abritera notamment des conférences débats sur les thèmes de « l’Entrepreneuriat national au cœur de la croissance et de l’emploi » ou encore « les champions nationaux vecteur de la stratégie de l’émergence ».
Mais également, des rencontres avec les artisans de la Coopérative des producteurs artisanaux de Mbigou (Copam), des formations dispensées à 500 membres des coopératives et associations sur le conditionnement des produits agroalimentaires et l’exposition des produits réalisés par les femmes gabonaises de l’Awep (African Women Entrepreneurship Program), un organisme qui encourage le respect du genre et fait la promotion de l’entreprenariat féminin.
« Pendant cette semaine, nous invitons donc tous les Gabonais, les femmes, les ainés et les plus jeunes, à prendre une part active à cette véritable plateforme d’échange et de réflexion qui, nous en sommes convaincus, gagnera à s’imposer comme un événement incontournable », encourage Biendi Maganga Moussavou.
S.A
Lors de sa déclaration de politique générale, le 10 novembre dernier, le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet (photo), a révélé que le Gabon pourrait connaître un déséquilibre budgétaire de l’ordre de 410,8 milliards de FCFA en 2016, du fait d’une collecte de recettes plus faibles.
Toujours en matière de prévision budgétaire, M. Issoze Ngondet a indiqué que l’encours de la dette s’établirait à 3160,1 milliards de FCFA à fin 2016. Soit un taux d’endettement de l’ordre de 39,4% (hors avances consenties par la Banque centrale) en 2016 contre 37,3% en 2015, consécutivement au repli du Produit intérieur brut (PIB).
« Les perspectives de l’économie gabonaise pour 2017 resteraient étroitement liées à l’évolution de la conjoncture internationale. Mais elle dépendrait aussi de notre détermination à accélérer la mise en œuvre du Psge [Plan stratégique Gabon émergent] », a déclaré le Premier ministre.
Optimiste, le chef du gouvernement a affirmé que des indications dignes de foi montrent que, tout en baissant, la croissance économique du Gabon ressortirait positive malgré un contexte international difficile. Elle se situerait cette année à +2,9% au lieu de 3,9% un an auparavant. « Réjouissons nous qu’elle soit portée par le secteur hors pétrole (+4,1%), cela souligne nos progrès dans un contexte où le secteur pétrolier reculerait de 5,5% », s’est-il félicité.
Sylvain Andzongo