Selon un communiqué de la Direction de la communication présidentielle, le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, est arrivé ce dimanche 14 novembre à Marrakech, au Maroc, afin de prendre part à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques ainsi qu’à une réunion au sommet, des chefs d’Etat d’Afrique, organisée à l’initiative du Roi du Maroc, Mohammed VI.
A l’occasion de sa première sortie sur la scène internationale, à la suite de sa réélection le 27 août dernier, Ali Bongo Ondimba, en présence du Roi du Maroc et du Secrétaire général des Nations Unies, devrait intervenir lors du segment de haut niveau de cette 22e Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’ONU sur les changements climatiques.
De toute évidence, le chef de l’Etat gabonais s’attachera à rappeler que les grands enjeux environnementaux constituent « une question de sécurité régionale » pour l’Afrique centrale tout autant qu’ils déterminent l’avenir de l’humanité.
Sept mois après avoir signé l’Accord de Paris, dont il fut l’un des plus ardents promoteurs africains, le Gabon, qui a officiellement ratifié ce texte à vocation universelle, est engagé au cœur des négociations depuis l’ouverture de la COP22, le 7 novembre dernier.
Les experts du ‘’Conseil national climat’’ et des départements ministériels œuvrent sur les terrains scientifique et diplomatique pour réaffirmer la prééminence des ambitions gabonaises. Lesquelles concernent notamment l’affectation des terres, la sanctuarisation des écosystèmes, la surveillance satellitaire des espaces terrestre et maritime, le développement agro-industriel raisonné, l’institutionnalisation des politiques de développement durable…
Pour rappel, la COP 22, selon le vœu du pays-hôte, devrait avant tout être celle de l’Afrique, continent non pollueur (4% des gaz à effet de serre, -0,02% pour le Gabon) auquel les pays industrialisés ont annoncé des aides à hauteur de 100 milliards de dollars
En marge de la conférence onusienne, le 16 novembre -journée de l’Afrique pour la COP -, le souverain chérifien organisera un sommet spécial réunissant plusieurs dizaines de chefs d’Etat et de gouvernement africains.
Synclair Owona
La Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) lance une vaste opération d’identification et de sensibilisation des employeurs et travailleurs du secteur privé non encore enrôlés à partir de ce 14 novembre 2016, au terme de laquelle, elle entend mettre son fichier d’immatriculés à jour.
Cette opération qui s’inscrit dans le cadre de l’extension de la couverture maladie à tous les assujettis, se fonde sur l’ordonnance du 21 août 2007 qui instituant le régime obligatoire d’assurance maladie et de garantie sociale au Gabon, ainsi que sur le décret du 14 novembre 2008, fixant les modalités techniques de fonctionnement du régime obligatoire d’assurance maladie et de garantie sociale qui stipule en son article 5 alinéa 2 : « Faute par l’employeur de déclarer l’agent public, le membre d’une institution constitutionnelle ou tout autre travailleur du secteur public , parapublic ou privé, l’immatriculation de celui-ci est effectuée par soit par la requête de l’intéressé, soit par office par la Caisse. ».
Dans ce cadre, la CNAMGS va ainsi déployer des équipes mobiles durant une période pilote d’un mois, dans les communes de Libreville d’Owendo et d’Akanda afin d’identifier et de sensibiliser, les employeurs du secteur privé, non encore enrôlés à la CNAMGS, en vue de leur immatriculation pour leur prise en charge mais également pour leur famille.
Les principales cibles de cette campagne sont notamment les petits opérateurs économiques, et autres personnes possédant des activités génératrices de revenus mensuels supérieurs ou égaux au SMIG. Dans cette catégorie on retrouve notamment les ateliers de coutures, les salons de coiffure, les magasins de vente d’objets divers, les épiceries, les boulangeries …
Une opération de remise à jour du fichier
Au terme de cette opération, la CNAMGS annonce qu’elle procédera à la mise à jour de son fichier des Gabonais économiquement faibles, en y expurgeant les personnes exerçant une activité économique dont le montant des revenus mensuels est supérieur ou égal au SMIG, en vue de les basculer dans le fonds du secteur privé, après immatriculation à la CNMAGS.
Pour rappel, la CNAMGS est dotée de trois fonds indépendants avec chacun son mode de financement. Il s’agit :
- du Fonds de garantie sociale des ménages à faibles revenus lancé en 2009, couvre les personnes fragiles. Son financement repose sur les contributions de la redevance obligatoire à l’assurance maladie. Il dispose de 12,9 milliards FCFA et comprend également une taxe de 10% sur le chiffre d’affaires des compagnies de téléphonie mobile ainsi qu’une autre de 1,5% sur les transferts d’argent vers l’étranger.
- du Fonds d’assurance maladie des travailleurs salariés du secteur privé. Lancé en 2011, il est financé à partir des cotisations sociales des employés et des employeurs du secteur privé.
- et enfin, du Fonds de l’assurance maladie des agents publics. Il couvre les salariés du secteur public et leurs ayants-droit, il a été lancé en 2014. Il est financé à partir des cotisations sociales des employés du secteur. Il dispose de 25,6 milliards FCFA.
Élément moteur de la politique sociale de la République gabonaise, la CNAMGS prend aujourd’hui en charge près d’un million de Gabonais, soit 60 % de la population.
Synclair Owona
Cette annonce faite par le Premier ministre, Franck Emmanuel Issoze Ngondet lors de la présentation du programme de politique générale du gouvernement, il y a quelques jours, a donné à comprendre la profondeur de la crise que traverse le Gabon.
Le pays dont l’économie dépend en grande partie du pétrole, fait face à une conjoncture particulièrement difficile. Comme d’autres pays producteurs, le Gabon subit les conséquences dramatiques de cette crise du pétrole et est appelé à gérer ses ressources budgétaires avec prudence pour y faire face.
Les recettes pétrolières annuelles de l’Etat qui étaient de 1500 milliards de FCFA en 2012 ne représentent plus que 400 milliards cette année. Soit une baisse de 1100 milliards de FCFA. Conséquences, l’endettement explose tandis que la commande publique éprouve des difficultés à être ventilée.
Seulement la chute des cours du pétrole ne constitue pas le seul facteur qui explique les contreperformances d’une économie, autrefois rentière à 100% et qui tend à se diversifier. L’effondrement des recettes d’impôts et taxes est également indexé dans cette méforme. Les ressources fiscales ont connu une baisse de 410 milliards de FCFA cette année, du fait d’une collecte de recettes plus faibles que les prévisions, a expliqué le Premier ministre.
Synclair Owona
Selon la stratégie d’endettement de l’Etat gabonais 2016-2018, qui accompagne le projet de Loi de finances de l’année 2016, publiée par la Direction générale de l’Economie, (DGE), durant la période 2016-2018, les nouveaux accords de prêts à signer et les émissions de titres publics resteront conformes à la volonté des autorités de mobiliser le levier de l’endettement en exploitant les marges d’emprunts existantes, tout en respectant la limite des seuils stratégiques de gestion prudente arrêtés par les autorités depuis 2011.
Ainsi, le plafond annuel des nouveaux engagements, en pourcentage du Produit intérieur brut est fixé à 10,4% en 2016, 4,9% en 2017 et 3,3% en 2018, soit une moyenne de 6,2% sur la période.
Pour 2016, le seuil des nouveaux emprunts de l’Etat s’établira à 896 milliards de FCFA. Il sera constitué de 796 milliards de FCFA d’emprunts extérieurs et de 100 milliards de FCFA d’engagements intérieurs, soit respectivement 88,8% et 11,2%. Ces nouveaux recours seront constitués de prêts extérieurs classiques et d’emprunts obligataires régionaux. Leur répartition s’établit en euro, à un montant correspondant à 242,1 milliards de FCFA, en CFA à 100 milliards et en dollar américain et autres monnaies assimilées, à un montant équivalant à 553,9 milliards de FCFA.
En 2017, la tendance sera baissière. Elle s’élèvera à 440 milliards de FCFA, composé d’emprunts extérieurs de 320 milliards de FCFA et de 120 milliards de FCFA de prêts intérieurs. Soit respectivement, 72,7% et 27,3% du total des nouveaux engagements. Ces engagements seront répartis en euro pour un montant équivalant à 230 milliards de FCFA, en FCFA pour 120 milliards et d’emprunts en dollar américain et autres monnaies assimilées, pour un montant équivalant à 90 milliards de FCFA.
Le plafond des nouvelles signatures de prêts en 2018 s’élèvera, quant à lui, à 309 milliards de FCFA. Ce dernier comprendra 189 milliards de FCFA d’engagements extérieurs et 120 milliards de FCFA d’emprunts intérieurs, soit respectivement 61,1% et 38,9% du montant global des nouveaux engagements. Il comprendra un montant équivalant à 99 milliards de FCFA d’engagements en euro, 120 milliards de FCFA d’emprunts en FCFA et un montant équivalant à 90 milliards de FCFA de prêts en dollar américain et autres monnaies assimilées.
En définitive, le plafond des nouveaux engagements, sur la période 2016-2018 par sources de dette, sera de 1645 milliards de francs CFA et en devises à 1424 milliards de francs CFA.
Malgré ce recours aux marchés financiers, quelque peu excessif selon certains, les autorités gabonaises affirment privilégier les emprunts à change et à intérêt fixes, afin de ne pas franchir le seuil critique atteint en 2001. Année durant laquelle, le service de la dette représentait un peu plus de 50% des recettes budgétaires.
Au regard de l’évolution des agrégats macroéconomiques et financiers et du profil de l’endettement futur, la dette publique gabonaise demeurerait viable à court, moyen et long terme sur la période 2016-2030, indique-t-on du côté de la DGE.
Synclair Owona
Dans le cadre de la présentation de la politique générale du gouvernement le 10 novembre dernier, le Premier ministre, Franck Emmanuel Issoze-Ngondet a insisté sur l’efficacité de la dépense publique par une utilisation plus rationnelle des ressources de l’Etat et une réalisation des objectifs clairement définis.
Ce processus, selon lui, se fera avec la poursuite de la mise en œuvre de la budgétisation par objectifs de programmes (BOP), à travers la mise en place des réformes structurelles et institutionnelles. Instruction a été donnée dans ce cadre, au ministre du Budget afin de soumettre au gouvernement des propositions allant dans ce sens.
Outre la mise en œuvre de la BOP, le gouvernement adoptera un nouveau Code des marchés publics qui réaffirmera le principe de la concurrence et qui renforcera la composition et le rôle des commissions d’évaluation des offres, en même temps qu’il donnera plus de place aux PME et PMI locales.
Restant dans le cadre du renforcement de l’efficacité de la dépense publique, le PM a par ailleurs indiqué qu’aucun membre du gouvernement ne pourra plus engager l’Etat en marge du respect des procédures. Car selon lui : « La maîtrise de la dépense passe aussi, par un meilleur contrôle des dépenses, des subventions et des aides diverses accordées par l’Etat. Une telle démarche vise un double objectif, contrôler le coût des mesures décidées par le Gouvernement, d’une part, et s’assurer de leur efficacité en termes de réalisation des objectifs visés, d’autre part », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, dans le cadre de l’évaluation de l'efficacité et la pertinence de la dépense publique, le gouvernement soumettra au Parlement, une nouvelle loi sur la concurrence qui aboutira à la mise en place d’une Autorité nationale de la concurrence (ANC). L’une des missions de cet organe consistera à statuer sur toutes les subventions accordées par l’Etat ou les collectivités locales.
Il s’agira en principe de remettre de l'ordre dans les finances publiques, « c'est aussi moderniser la fiscalité. Des réformes fiscales vigoureuses viendront donc conforter les efforts de maîtrise des dépenses.», a déclaré le chef du gouvernement.
L’accélération de la mise en œuvre des réformes structurelles, prévues notamment dans les recommandations des Assises nationales de la fiscalité de 2015, est aussi un autre chantier que le PM va ouvrir.
Il s’agira selon lui de développer la fiscalité foncière ; de moderniser les services et la dématérialisation des procédures et d’intensifier la lutte contre la fraude fiscale et l’informel. Toutes des procédures qui visent la simplification de la fiscalité et le renforcement des recettes de l’Etat.
Conscient des enjeux de sa tâche, surfant sur un chrono qu’il a déclaré sincèrement ne pas maitriser Franck Emmanuel Issozet-Ngondet a promis mettre le rigueur nécessaire pour la réussite de son programme de politique générale, « afin que, lorsque sonnera l’heure de mettre fin à mes fonctions, l’on puisse dire que l’action de ce gouvernement aura été éthiquement exemplaire dans sa pratique.», a-t-il conclu.
Synclair Owona
Au Gabon, le quotidien privé « Le Douk-Douk » est suspendu pour un mois depuis le 8 novembre 2016. La sanction a été prononcée par le Conseil national de la communication (Cnc) réuni en session extraordinaire.
Le journal est puni pour incitation au meurtre du premier conseiller à l’ambassade de France au Gabon, Hugues Nordi. Dans son n°136 du 14 octobre 2016, la publication avait annoncé la préparation d’un coup d’Etat contre les institutions de la République gabonaise. Le quotidien « Le Douk-Douk » avait alors désigné Hugues Nordi comme la cheville ouvrière de ce projet. Le journal avait même appelé « tous Gabonais habités d’un minimum de patriotisme à abattre cet homme nuisible ».
L’ambassade de France avait alors saisi le Cnc contre ce qui était considéré comme un appel au meurtre. L’organe de régulation a mené les auditions avant de trancher. Il a condamné non seulement les accusations portées contre le diplomate français, mais aussi les « noms d’oiseaux » attribués à ce dernier.
Au cours de sa déclaration de politique générale hier à l’Assemblée nationale, le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet a affirmé que les acquis du secteur minier sont indéniables, ainsi qu’en témoigne le complexe métallurgique de Moanda, mais que les principales actions à mener pour les quatre prochaines années ont déjà été identifiées.
« Il nous faut doter la Société équatoriale des mines de moyens et de l’autonomie financière nécessaire lui permettant d’accélérer le développement des investissements dans le domaine. De même, il importera d’aménager le pôle de Moanda-Franceville (aménagement urbain et habitat, routes, production et distribution d’électricité, plateforme logistique ferroviaire) pour améliorer la compétitivité de ce cluster minier et métallurgique », a indiqué le PM.
Le chef du gouvernement a ajouté qu’il faudra songer à ouvrir de nouveaux chantiers. Cela passe par la définition d’une stratégie efficace pour mobiliser les ressources nécessaires à la structuration et au développement des deux grands projets phares : Belinga et Maboumines.
Dans le domaine de la transformation, a souligné M. Issoze Ngondet, le gouvernement, à travers l’attribution des marchés publics, entend encourager l’innovation et l’usage des matériaux de construction locaux dans les travaux publics et les grandes opérations de promotion immobilière, afin d’augmenter la valeur ajoutée locale de l’industrie de métallurgie.
Sylvain Andzongo
C'est avec une écrasante majorité que la Représentation nationale a accordé sa confiance au gouvernement conduit par Emmanuel Issoze Ngondet, le jeudi 10 novembre 2016 au Palais Léon Mba, siège de l'Assemblée nationale.
En effet, le programme de politique générale décliné par le Premier ministre a recueilli 102 voix pour 4 voix contre, 1 abstention et 1 nul sur un collège électoral comptant 108 votants.
Télécharger ici le discours de politique générale du PM
C'est donc un quitus franc et total que les députés ont donné à Emmanuel Issoze Ngondet afin qu'il traduise en actes, toutes les mesures et toutes les réformes qu'il a annoncées dans son programme des 100 premiers jours.
Ce vote de confiance accordé au Premier ministre et à toute son équipe, donne désormais les mains libres au gouvernement, conformément aux dispositions de la constitution du pays, pour qu'il réponde « aux aspirations profondes des Gabonais ».
Au Gabon, l’exercice de déclaration de politique est courant depuis de nombreuses années. Notamment au lendemain de la Conférence nationale de 1990, qui avait permis l’ouverture démocratique dans le pays. La pratique voudrait que, après sa nomination, le chef du gouvernement expose de façon solennelle les grands axes de son programme de gouvernement et les principales mesures qu’il souhaite mettre en œuvre.
S.A.
Le 9 novembre 2016, Abderrahim Koumaa (photo), le directeur général de Gabon Telecom, a annoncé une baisse de 75% du tarif de connexion des ménages à la fibre optique. Au cours de la conférence de presse donnée à Libreville, le patron de l’opérateur historique des télécommunications a expliqué, qu’en réduisant la facture initiale de 300 000 Fcfa à 75 000 Fcfa, l’objectif est de permettre à plus de familles de faire l’expérience de l’Internet très haut débit.
Pour l’instant, la connexion des ménages à la fibre optique n’est encore disponible qu’à Libreville, dans les quartiers de la Sablière, Tahiti, Asecna, Narval, Kalikak et Batterie 4. Le service sera étendu au centre-ville et dans la banlieue de la capitale gabonaise, au cours de l’année prochaine. Après Libreville, Gabon Telecom promet également d’apporter la FTTH (fibre optique à domicile, Ndlr) dans les autres villes du pays. Pour réaliser son réseau de fibre optique, Abderrahim Koumaa dont les propos sont rapportés par le site d’information gabonactu.com, a indiqué que l’entreprise a dépensé la somme de 10 milliards Fcfa.
Les particuliers ne sont pas les seuls bénéficiaires des prix cassés adoptés par Gabon Telecom sur la fibre optique. Une réduction a également été effectuée sur le coût de connexion des entreprises, une réduction de 90%, vante Abderrahim Koumaa. Les sociétés qui payaient un coût initial de 3 millions Fcfa pour jouir de la connectivité Internet par fibre optique, paieront désormais 300 000 Fcfa. Gabon Telecom a lancé la commercialisation de son service de fibre optique, le 20 juillet 2016.
Muriel Edjo
Au cours de la conférence de presse qu’il a donnée mercredi à Libreville, Alain-Claude Bilie By Nze, le porte-parole du gouvernement a révélé que le ministère de l’Education nationale a évoqué des pistes pour remédier au problème d’échec scolaire.
L’une d’entre elles, a-t-il indiqué, consiste à ramener tous les coefficients à 1. « C’est une initiative qui a fait ses preuves ailleurs, et nous devons aujourd’hui faire confiance aux autorités en charge de l’Education nationale. Le système est complexe à réformer, et il faut y aller par petites touches. Cette réforme ne sera pas appliquée cette année, et les enseignants seront consultés sur cette question », a déclaré Alain-Claude Bilie By Nze. Il a invité par ailleurs les syndicats, forces de proposition et partenaires sociaux, à prendre part à cette réflexion.
Pour mémoire, le gouvernement, lui-même, a déploré en juillet dernier par exemple le faible taux de réussite au premier tour du baccalauréat de la session 2016. Dans l’enseignement général, sur les 20 628 candidats inscrits, 19 536 ont pris part aux épreuves mais seulement 2855 candidats ont été déclarés admis d’office, soit un taux de réussite de 14,61%. 8755 autres ont été déclarés admissibles, soit un taux de 44,81% sur l’ensemble du territoire.
S’agissant de l’enseignement technique et professionnel, sur les 4324 inscrits, 4191 candidats étaient présents dont 634 ont été déclarés admis d’office, soit un taux de réussite de 15,12% et 1663 admissible, soit 39,68%. « Les résultats rendus publics restent en deçà des attentes de la communauté nationale et des apprenants. Des efforts doivent être faits pour améliorer la performance de nos élèves », avait déclaré M. Bilie By Nze.
S.A