Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Réunit le 02 novembre dernier, sous la présidence du ministre de l’Economie, Régis Immongault, le Comité monétaire financier national (CFMN), a passé en en revue, l’environnement économique national et international.

Sur le plan sous-régional, la situation économique sera marquée par une décélération plus poussée de la croissance, en relation avec les performances défavorables du secteur pétrolier combiné au repli significatif dans le bâtiment et les travaux publics.

Un niveau national, l’on observera une stabilité de l’ensemble des activités, malgré les contre-performances observées dans le secteur primaire, notamment au niveau de la production minière.

Poursuivant son analyse, le Comité monétaire financier national a révélé que la croissance économique sera projetée à 2,9 en 2016 contre une prévision révisée de 3,2% en 2016.
En s’en tenant au cadre macro-économique de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), le CFMN a par ailleurs a indiqué que le Gabon respecterait les quatre critères de convergence fixés par la Cémac, dans le cadre de la surveillance multilatérale des économies de la zone.

Prenant acte de l’évolution de la situation monétaire et bancaire à la fin du mois d’août 2016, le CMF a indiqué qu’elle se caractérise notamment par la baisse des avoirs extérieurs nets de 40,7% à 773,5 milliards de FCFA en raison de la chute des principales matières d’exportation (pétrole et manganèse); la dégradation du taux de couverture de la monnaie de 15,4 points à 69,8%, même s’il demeure au-dessus ce celui de la zone Cémac qui est de 64,45%; un accroissement du crédit intérieur 52,2% à 1569,8 milliards de FCFA.

Dans le même temps, les crédits à l’économie se sont contractés de 3,5%, tandis que la masse monétaire a connu un repli de 0,4% à 2159,1 milliards, induite par la diminution des avoirs extérieurs. Dans l’ensemble, la situation bancaire du Gabon demeure satisfaisante.

Synclair Owona

Le Gabon rompt progressivement avec les importations de fer à béton. Depuis l’interdiction de l’exportation des rebuts ferreux et non ferreux et l’obligation de leur transformation locale en 2013, cette filière qui se caractérisait par l’exportation de ces matières premières, connait une forte croissance.

Cette décision couplée aux facilités logistiques et fiscales offertes par la Zone économique à régime privilégié de Nkok, a conduit à l’installation de deux usines métallurgiques, à savoir la Chaudronnerie du Gabon et les Aciéries du Gabon qui fondent ces rebuts et produisent du fer à béton, vendu au Gabon et dans la sous-région, notamment en République du Congo.

La production de ces deux usines permet de couvrir 50% de la demande nationale, si bien que le potentiel de croissance et les opportunités d’affaire dans la filière sont devenus hautement importants.

Les effets induits du développement de la filière ne sont pas fait attendre. A preuve, le prix du fer à béton a diminué de 36% entre 2013 et 2015, au bénéfice des consommateurs.

Synclair Owona

Après les pics de 2009, où la production de ciment du Gabon s’élevait à près de 207 000 tonnes via l’usine CIMGABON, l’offre du pays en la matière a considérablement périclité ces dernières années, du fait notamment d’un outil industriel vieillissant en perte de compétitivité, de la contraction de la demande des sociétés de BTP et surtout des importations.

La conjugaison de tous ces facteurs a ainsi ramené la production gabonaise à 192 000 tonnes en 2013, 161 347 en 2014 et enfin à 146 000 en 2015.

Mais avec le démarrage de la production de l’usine CIMAF d’Owendo en 2016, un investissement de 19,7 milliards de FCFA (30 millions d'euros) du groupe marocain CIMAF, et la reprise des actifs de CIM GABON par le groupe Sefrioui en 2014, la capacité de production national de ciment est désormais portée à 500 000 tonnes par an dans l’immédiat, et extensible jusqu’à 1 million de tonnes pour des besoins annuels estimés à 700 000 tonnes.

Synclair Owona

La raffinerie d’huile de palme gabonaise d’Awala a effectué, le 27 octobre 2016, ses premières exportations d’huile de palme et d’huile de palmiste en direction du Cameroun et de l’Espagne, a annoncé la presse gabonaise.

Le conditionnement de cette cargaison d’environ 300 tonnes d’huiles de palme et 180 tonnes d’huile de palmiste, a-t-on appris, s’est faite en présence du ministre de l’Agriculture et de l’Elevage en charge du programme Graine, Yves Fernand Mamfoumbi.

Ces premières exportations gabonaises d’huile de palme sont une retombée du programme de diversification de l’économie de ce pays lancée il y a quelques années par le Président Ali Bongo, afin de rendre le Gabon de moins en moins dépendant de la production pétrolière.

L’usine d’Awala trouve ainsi en le Cameroun en excellent débouché, puisque ce pays présenté comme étant la locomotive économique de la zone Cemac fait face, depuis des années, à un déficit structurel en matière de production d’huile de palme, lequel déficit est officiellement estimé à environ 100 000 tonnes chaque année.

Cette année encore, par exemple, le gouvernement camerounais a dû une nouvelle fois accorder des autorisations d’importations préférentielles pour près de 60 000 tonnes aux raffineurs des oléagineux, afin de rendre disponible la matière première pour la production des huiles végétales raffinées, le savon, etc.

BRM
 
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Le ministre des Mines, Christian Magnagna, a eu une séance de travail avec la commission chargée de l’élaboration du nouveau code minier au Gabon, en vue de recueillir les observations des experts sollicités par le Programme d'appui à la gouvernance sectorielle (Pagos), nouveau cadre de coopération entre le Gabon et l’Union Européenne dans le secteur minier.

Après avoir écouté les experts et les autres membres du groupe de travail sur ces questions, le ministre Magnagna a réaffirmé la volonté du Gabon, non seulement d’intégrer le processus de Kimberley, mais également de se doter d’une loi minière des plus attractives. En somme, a-t-il indiqué, l’objectif est de faire du pays une destination idéale pour les investisseurs miniers du monde entier,mais aussi d’y ressentir sur le plan social l’impact effectif de l’exploitation des ressources naturelles.

L'origine du processus de Kimberley remonte à mai 2000, date à laquelle les pays producteurs de diamants d'Afrique australe se sont réunis à Kimberley, en Afrique du Sud, pour débattre des moyens à employer pour mettre un terme au commerce des « diamants de la guerre ». Ceci pour veiller à ce que le commerce des diamants ne finance pas les activités de mouvements rebelles violents et de leurs alliés, visant à déstabiliser des gouvernements légitimes. Aujourd’hui, 54 pays au monde ont déjà adhéré à cette initiative.

Sylvain Andzongo

Suite aux fortes intempéries de ces derniers jours, qui ont par ailleurs causé d’énormes dégâts dans la commune d’Akanda, le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba est allé samedi dernier, apporter son soutien ainsi que celui du gouvernement aux populations sinistrées.

Visiblement éprouvé, mais également remonté par cette triste situation, le chef de l’Etat, a prescrit un certain nombre d’initiatives à prendre dans les plus brefs délais en appelant toutefois à la responsabilité de tous. «Je ne veux plus voir nos compatriotes souffrir de cette manière! », a-t-il déclaré devant les sinistrés.

Avant de poursuivre : « Ce qu’il faut faire c’est veiller à ce que ce genre de problème ne se reproduise plus. Et cela demande un peu de discipline des uns et des autres : la discipline des autorités qui doivent absolument faire appliquer les lois mais également la discipline des populations. Nous sommes venus construire sur le lit des rivières, le lit des ruisseaux bloquant ainsi l’écoulement des eaux. Si l’eau ne peut plus s’écouler, alors elle est bloquée comme un barrage, et lorsqu’il pleut, ça provoque ce que nous voyons là».

En ce qui concerne le gouvernement, Ali Bongo Ondimba a décliné le dispositif à mettre en œuvre pour venir en aide aux sinistrés. « Le gouvernement a reçu des instructions pour apporter de l’aide et pour vérifier que, dans le futur, les constructions puissent être faites comme elles doivent être faites, en respectant les lois et que tout le monde puisse absolument respecter cela. »

Avent de conclure son échange avec les populations éprouvées, le chef de l’Etat n’a pas manqué de saluer l’action de la Croix rouge gabonaise et du gouvernement qui ont apporté secours et assistance aux milliers de personnes qui ont dû être déplacées.

Synclair Owona

Une séance de travail portant sur les contours de cette initiative a eu lieu vendredi dernier, entre et l’ambassadeur du Gabon au Maroc, Abdu Razzaq Guy Kambogo, et les responsables de FEDEX, une entreprise américaine, implantée au Maroc depuis 1998 et spécialisée dans le transport international, aérien, maritime ou routier et le fret.

Outre l’ambition de dynamiser les échanges entre le Royaume du Maroc et la République gabonaise, les lignes opératoires de ce groupe déclinées par Kenza Tahiri, directrice marketing, stipulent que désormais, mué en Globex développement vers l’Afrique, FEDEX entend nouer des liens forts et étroits avec le Gabon, pays où elle apporte déjà un certain nombre de solutions logistiques.

Les responsables FEDEX ont par ailleurs, évoqué divers aspects tarifaires et logistiques notamment un partenariat avec Satram Gabon, qui pourrait faire logiquement, pencher la balance.

Synclair Owona

Selon l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep), centrale à laquelle est affilié le syndicat des employés de Sodexo Gabon, les nombreux impayés de l’Etat qui s’élèveraient à près de 10 milliards de FCFA, ont conduit la société française de la restauration à une austérité financière.

La mise en en œuvre du plan social lié à cette situation économique pourrait amener l’entreprise à se séparer de 434 employés, soit par un départ négocié, soit par un licenciement économique. Face à cette situation, les agents, sous la conduite de l’Organisation nationale des employés du pétrole, avaient déposé un préavis de grève sur la table de la direction générale le 11 octobre dernier. Les négociations avec les responsables n’ayant pas abouti, les agents sont finalement entrés en grève générale illimitée le 2 novembre dernier.

Néanmoins, les négociations sont en cours depuis 3 novembre pour la reprise du travail. Les deux parties en conflit espèrent trouver ensemble des  mesures d’accompagnement claires.

« Nous sommes toujours en pleine négociation. Ça avance péniblement. Mais nous avançons toujours et peut-être que nous allons abonder vers un consensus. Demain nous pourrons vous donner la teneur de ce qui en sortira », a indiqué Alain Mounguengui Yembo, secrétaire national de l’Onep, coordinateur de la grève au niveau de Sodexo.

Synclair Owona

Une délégation du ministère de l’Agriculture, et de l’Elevage, chargé de la mise en œuvre du programme Graine, conduite par les conseillers technique, Calixte Mbeng, et financier, Sabbas Koumba, vient à cet effet de séjourner à Rabat, au Maroc, en vue d’obtenir des informations en vue de la mise en place d’un Fonds pour l’agriculture au Gabon.

Durant leur séjour en terre chérifienne, la délégation gabonaise, par l’entremise de la représentation diplomatique gabonaise, a pu nouer des contacts, notamment avec les dirigeants et responsables du groupe Crédit agricole du Maroc ainsi que ceux du ministère marocain de l’Agriculture.

Au terme de leur mission, le conseiller technique, Calixte Mbeng a indiqué que ces deux structures se sont montrées disposées à faire valoir leur expérience et expertise pour accompagner le développement de l’agriculture au Gabon.

L’ambassadeur du Gabon au Maroc, Abdu Razzaq Guy Kambogo, qui aura été le facilitateur de cette mission en accompagnant les deux émissaires gabonais tout le long de leur séjour, a émis le vœu de voir ces différentes séances de travail se matérialiser le plus rapidement possible par l’établissement de conventions et de programmes visant à formaliser les engagements souscrits.

Synclair Owona

Porteur d’un message du président Paul Biya, Alamine Ousmane Mey, ministre des Finances camerounais a été reçu par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba ce 4 novembre 2016.

Selon le communiqué de la présidence, Alamine Ousmane Mey est venu, entre autres, réitérer les félicitations des autorités de son pays, pour la réélection d’Ali Bongo Ondimba à la magistrature suprême.

Au cours de son audience, le grand argentier camerounais s’est par ailleurs entretenu avec le chef de l’Etat sur des questions d’actualité diverses, tant sous-régionales qu’internationales. Les deux hommes ont abordé des sujets portant sur le double choc économique et sécuritaire lié à la baisse des cours des matières premières et aux assauts répétés des groupes terroristes. Un choc qui ralentit considérablement le processus de développement des pays africains en général et ceux de la sous-région en particulier.

Pour rappel, le Gabon et le Cameroun entretiennent d’excellents liens de coopération tant au niveau des deux Etats – qui partagent une frontière commune – que de celui des populations dans des domaines multiples. Dans ce cadre, Ali Bongo Ondimba et Paul Biya entendent entretenir et renforcer la relation bilatérale entre leurs deux pays.

Synclair Owona avec la DCP

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