(Le Nouveau Gabon) - Vingt-quatre adolescents ciblés par un projet de jugements supplétifs piloté par le Réseau national de protection des droits de l’enfant au Gabon (Repeg), avec l’appui de l’Unicef, à Akanda dans l’Estuaire, ont reçu leurs actes de naissance le week-end dernier.
Selon Augustin Moubogha, 3è adjoint au maire de la commune d’Akanda, ce processus de jugements supplétifs a été long parce que les bénéficiaires avaient déjà atteints un âge assez avancé sans un acte d’état civil. Ce qui leur interdisait l’accès à l’éducation scolaire. Et encore moins, à la nationalité gabonaise.
Henri Ekogha Ndong, le coordonnateur du Repeg, s’est réjoui de ce que cette initiative va dans le sens de « l’amélioration des conditions de vie des populations vivant sur le territoire nationale sans exclusive ». Et donc, l’appui de l’Unicef ne va pas s’arrêter à Akanda mais aussi, dans d’autres provinces du Gabon. Car une étude menée en 2011 et rendue public en 2014 par la direction générale du Bien-être a montré que 9552 enfants gabonais n’ont pas un acte de naissance.