L’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) informe les élèves, étudiants et parents que les bourses d’études ne seront attribuées, au titre de l’année académique 2023/2024, qu’aux apprenants souhaitant poursuivre leurs études à l’étranger dans les établissements d’enseignement supérieur publics. L’annonce est faite par la directrice générale de l’ANBG, Sandra Flore Mambari Pinze, à travers un communiqué signé le 24 octobre 2022.
« Aussi, l’agence invite-t-elle, dès à présent, les apprenants à effectuer des démarches administratives, en vue de l’obtention des préinscriptions dans des établissements publics », indique le communiqué.
Par ailleurs, « les bacheliers et étudiants retenus dans le cadre des offres de bourses relatives aux programmes de formation spécifique à fort taux d’employabilité et des bourses de coopération sont exemptés » de ces dispositions.
L’ANBG a été créée en 2011, dans le but de gérer et contrôler l’ensemble des dépenses liées aux bourses d’études accordées aux élèves, étudiants et sportifs de haut niveau à l’intérieur du Gabon ou à l’étranger. Selon les données de l’agence, le Gabon a dépensé 30,68 milliards de FCFA pour accorder des bourses dans l’enseignement supérieur en 2019.
Brice Gotoa
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Dans le cadre de la digitalisation de ses services portuaires, le Gabon a passé une commande d’une valeur de 355 395 dollars USD (236,5 millions de FCFA) auprès du fournisseur indien de produits et de solutions TIC Mudunuru Limited. Il est question pour le Gabon d’acquérir une solution SmartPort (port intelligent), qui sera implémentée au sein du port minéralier d’Owendo, filiale d’Arise Ports et Logistics, rapporte indiainfoline.
Selon la même source, la commande porte sur la fourniture, la conception, le développement, la mise en œuvre, la mise en service ainsi que la maintenance du système de surveillance et de gestion des personnes et des ressources pour le port minier d’Owendo. Et aussi, la maintenance du projet pendant 5 ans.
Une technologie qui permettra d’améliorer les performances de cet espace portuaire inauguré en 2016. Car le Smartport, apprend-on, est une installation portuaire utilisant les technologies de l’information et de communication (TIC) pour augmenter l’efficacité et garantir la sécurité des opérations de transbordement. Le but étant de généraliser l’utilisation des technologies de pointe dans les fonctionnements portuaires.
D’un coût d’environ 88 milliards de FCFA, le port minéralier d’Owendo a été créé pour absorber 10 millions de tonnes de minerais par an et soulager les infrastructures du port commercial d’Owendo.
SG
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La société française Meridiam a déjà investi 1,5 milliard d’euros (985,7 milliards de FCFA), a confié Thierry Deaun président de Meridiam. Ces investissements ont été consentis depuis 2017 dans plusieurs projets au Gabon, dont la Transgabonaise et le barrage de Kinguélé Aval. Le 24 octobre 2022, l'investisseur français a été reçu en audience par le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda.
Au cours de cette rencontre, il était question de faire le bilan sur les investissements de Meridiam au Gabon. « J’ai fait le point sur la livraison des tronçons qui vont se faire bientôt avant la fin de l’année et sur le barrage de Kinguélé Aval, la Setrag (Société d’exploitation du Transgabonais) et les autres actifs que nous avons ici », a déclaré Thierry Deau.
Selon le patron de Meridiam, comme convenu, la première phase de la Transgabonaise sera livrée en début 2023. « Mais 65 km vont être livrés avant la fin de l’année. Les travaux du projet Kinguélé Aval ont débuté cette année, donc il faudra encore quelques années pour terminer ce barrage », a-t-il indiqué. Pour la Setrag, d’après Thierry Deau, le premier objectif est de traiter les 200 premiers kilomètres très sensibles pour renouveler l’infrastructure d’ici la fin 2023. « C’est un point un peu régulier pour s’assurer que tout avance bien comme prévu au calendrier promis au gouvernement », a-t-il conclu.
À travers sa filiale la Société autoroutière gabonaise (SAG), Meridiam et Arise financent à hauteur de 600 milliards de FCFA la Transgabonaise, une route économique devant relier Libreville et Franceville sur 780 kilomètres. Une fois achevée, elle va permettre de développer les échanges entre les provinces et créer des emplois. Meridiam collabore également avec la Gabon Power Company (GPC) dans le cadre du projet de barrage hydroélectrique de Kinguélé-Aval (34 MW).
La société Meridiam, investisseur privé spécialisé dans la gestion à long terme d’infrastructures publiques durables, s’est engagée également à investir 40 millions d’euros (26,2 milliards de FCFA) et à apporter son expertise ferroviaire pour assurer le développement de la ligne de chemin de fer reliant Libreville à Franceville sur une distance d’environ 650 km.
Brice Gotoa
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Les bureaux de la douane au port à conteneurs d’Owendo seront désormais ouverts de 7 h 30 à 19 h 30. Soit une extension de 3 heures actée par un protocole d’accord signé le 21 octobre 2022 par la direction générale de la Douane et des droits indirects et les organisations professionnelles membres de la Fédération des entreprises gabonaises (FEG) du secteur portuaire.
Cette extension des horaires d’ouverture du port d’Owendo a pour but de désengorger cet espace portuaire qui, apprend-on, est saturé à 80 %. Ce qui bénéficiera aux usagers de cet espace qui pourront profiter des services des Douanes au sein du Port à conteneurs d’Owendo durant une plage horaire plus élargie. « Comparativement à la situation actuelle, les opérateurs économiques verront une augmentation de près de 40 % de l’activité au niveau du port d’Owendo », explique la FEG. Les opérateurs verront également une diminution des coûts de leurs opérations au sein de cet espace portuaire. Car, d’après Boris Admina Atchougou, le directeur général de la douane gabonaise, l’engorgement du Port, « engendre des coûts supplémentaires pour les entreprises qui se répercutent indéniablement sur le panier de la ménagère ».
De ce fait, la compétitivité du Port et la disponibilité des produits sur le marché pourront être améliorées, apprend-on.
Selon le contrat signé entre la douane gabonaise et les organisations professionnelles membres de la FEG, cette extension doit progressivement conduire à une activité au niveau du port de 24/24 comme dans la plupart des ports déjà en Afrique et par le monde.
SG
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Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, est annoncé aux Emirats Arabes Unis ce 24 octobre, pour une visite de « travail et d’amitié », selon les services de la communication présidentielle.
« Cette visite sera l’occasion pour le chef de l’État, d’aborder avec son homologue, l’Emir Mohammed Ben Zayad Al Nahyane, les questions inhérentes à la diversification de l’économie gabonaise et à la préservation de l'environnement entre autres sujets, qui font partie des chantiers majeurs du numéro un gabonais », apprend-on. La même source indique que, Ali Bongo, saisira l’occasion de ce déplacement pour décliner aux autorités émiraties sa vision de Gabon, afin que la coopération entre ce partenaire de « premier plan » soit hissé à un niveau supérieur, dans le cadre d’avantages mutuellement bénéfiques.
Pour l’heure, la présidence de la République reste vague sur les détails des discussions autour desquelles les deux chefs d’État comptent structurer leur coopération. Mais le service rappelle que, cette visite intervient dans un contexte où, Ali Bongo s’était entretenu au mois de septembre dernier à Libreville et à New York en marge de la 77e Assemblée générale de l’ONU avec l’Émissaire du chef de l’État des Emirats Arabes Unis, Shakboot Nhyan Mubarak Al Nahyan. Au cours de ces rencontres, les deux personnalités avaient exprimé la volonté de leurs pays respectifs de développer une coopération multiforme dans des secteurs variés.
Fin 2021, le gouvernement gabonais a engagé le cadre de ratification de trois accords visant à éviter la double imposition et prévenir l'évasion fiscale en matière d'impôt sur le revenu avec trois pays, parmi lesquels les Emirats Arabes Unis. À terme, il est question de doter le Gabon d’un instrument attrayant pour les investisseurs, et contribuera à l’amélioration du climat des affaires du pays.
S.A.
Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a eu le 21 octobre une séance de travail avec le président de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG), Henri Claude Oyima et son vice-président, Christian Kerangall. Les responsables de la FEG étaient venus faire au Chef de l’État gabonais le point des travaux de la dernière assemblée générale extraordinaire de cette fédération. Tenue le 10 octobre dernier, elle a enregistré de nombreux changements.
Selon le président de la FEG, la problématique de la parafiscalité a été abordée avec le chef de l’État, parce qu’aujourd’hui elle gêne beaucoup les entreprises. « Nous estimons que toutes les taxes nécessaires qui doivent être prélevées au Gabon doivent être reversées au niveau du trésor public. Et si ce n’est pas le cas, elles devraient donc être supprimées. C’est ce que nous avons exprimé à monsieur le président de la République », a déclaré Henri Claude Oyima au sortir de l’audience.
La problématique de la relance de l’économie a également été évoquée. Pour le patronat gabonais, la relance de l’économie passe par le règlement de la dette intérieure. Et, « nous avons proposé une solution qui consiste à donner de la lisibilité et de la visibilité aux entreprises pour que ces entreprises-là puissent consolider leurs socles pour la relance de notre économie pour les années à venir », a expliqué le président de la FEG.
Le cas de la société gabonaise de raffinage (Sogara) a aussi été au cœur des échanges entre Ali Bongo Ondimba et la FEG. « Pour nous aujourd’hui, la Sogara est une préoccupation en ce qui concerne la sécurité au niveau des marqueteurs, des producteurs, de ceux qui apportent la matière première à cette entreprise, mais aussi au niveau de sa situation financière », a indiqué Henri Claude Oyima. Le FEG a également émis le souhait d’instaurer une meilleure collaboration avec le gouvernement en vue de contribuer efficacement au développement de l’économie nationale, apprend-on.
Brice Gotoa
Suite au glissement de terrain qui a fait sept morts le 21 octobre au PK8 à Libreville, le chef de l’État, Ali Bongo, accompagné de la Première dame et de quelques membres du gouvernement, s’est rendu auprès des familles des victimes.
Sur le site, le chef de l’État a annoncé que des mesures ont été prises pour les reloger et accompagner. « Dans l’immédiat, tout est fait pour accompagner les familles des victimes dans leur deuil et héberger les personnes potentiellement en danger dans les plus brefs délais. J’y veille personnellement », a écrit le chef de l’État sur sa page Facebook.
Il a par ailleurs instruit le gouvernement de prendre des mesures pour qu’un tel drame ne se reproduise plus au Gabon. « J’ai transmis au gouvernement des directives claires et fermes en ce sens ».
Cet éboulement de terrain s’est produit le 21 octobre 2022 et a couté la vie à sept membres d’une même famille. Il s’agit de 4 enfants et 3 femmes âgés de 7 à 50 ans.
SG
L’Union pétrolière gabonaise (Upega), le syndicat patronal du secteur pétrolier national, plaide pour une extension de la durée de contrat de professionnalisation du secteur, selon ce qui ressort de l’audience que leur a accordée, le 20 octobre à Libreville, Madeleine Edmée Berre, ministre en charge du Travail.
« L’Upega est venue présenter à madame le ministre, les difficultés d’application du contrat de professionnalisation dans le secteur pétrolier. Lesquelles difficultés sont dues à la durée (06 mois renouvelables une fois) de ces contrats, jugée courte par les acteurs du secteur pétrolier », apprend-on. Ainsi, l’Union a plaidé pour une extension de la durée de ce contrat.
En guise de réponse, Madeleine Berre a indiqué que la problématique de l’emploi étant chère au chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, elle s’engage à prendre « les dispositions nécessaires pour permettre une meilleure application du contrat de professionnalisation dans le secteur privé et y favoriser l’insertion professionnelle de nos jeunes compatriotes ». Sans plus de détails.
Selon le Code gabonais du travail, le contrat de professionnalisation s’adresse aux jeunes diplômés, âgés entre dix‐huit et trente‐cinq ans, en difficulté d’insertion professionnelle et inscrite à l’organisme national de gestion de l’emploi. Au terme de six mois de contrat renouvelable une fois, l’employeur peut décider de recruter le travailleur. Ce dernier perçoit, pendant les six premiers mois, selon la convention collective ou l’accord d’établissements, une allocation correspondant à la moitié du salaire de base catégorielle à laquelle il appartient, et 75 % du salaire de base pour la période d’exécution du contrat restant à courir.
S.A.
Parmi les points abordés à l’ouverture du conseil municipal de la Mairie de Libreville, le 20 octobre, il y avait le problème de la grève en cours des agents municipaux regroupés en syndicats.
Ainsi, apprend-on, les conseillers municipaux ont tenu à être informés de la situation de la grève des agents municipaux dont l’économie des revendications leur a été faite par le secrétaire général. Il a parlé de la régularisation des situations des employés ; départ des fonctionnaires de la mairie ; revalorisation des salaires et règlement de l’ardoise due à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).
Comme pour baisser la tension sociale, Christine Mba Ndutume Mihindou, présidente du bureau du Conseil et maire de la Commune de Libreville, a indiqué que « les syndicats sont d’abord des partenaires sociaux dont la considération reste intacte ». Pour apporter des solutions aux revendications des syndicalistes, il est attendu du conseil de se prononcer sur l’autorisation de virement de crédits des différents chapitres concernés par l’exercice budgétaire en cours. Ceci dans un contexte de rareté de ressources à la mairie.
Depuis le 12 août dernier, date du déclenchement du mouvement de grève des agents municipaux, la tension ne baisse pas. Le 17 octobre dernier, les employés syndiqués ont même barricadé l’entrée des bureaux. Selon les syndicalistes, sur 2 039 agents municipaux, seulement 1350 ont déjà pu bénéficier d’un avancement avec des effets financiers y relatifs. Ce qui constitue une injustice qu’il faut corriger selon les syndicalistes.
S.A.
La compagnie aérienne Afrijet envisage de lancer la desserte d’Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem. L’information a été donnée par Marc Gaffajoli, administrateur directeur général de la compagnie gabonaise, dans une récente interview accordée au quotidien l’Union.
Mais, le lancement de cette ligne interne est conditionné par la réhabilitation de l’aéroport d’Oyem en vue de la mettre aux normes. « Sous l’impulsion de la présidence de la République, Oyem fait actuellement l’objet d’un projet de mise aux normes. Nous espérons apporter notre contribution et ouvrir la desserte bientôt », a-t-il indiqué.
Jusqu’ici, cette ligne comme plusieurs autres dans le pays ne sont pas desservies par la compagnie qui est présente sur Libreville, Franceville et Port-Gentil. « Nos aéroports de province souffrent en effet de trois maux principaux : les enceintes aéroportuaires ne sont pas hermétiques, l’inspection filtrage des passagers et des bagages n’y est pas effectuée et il n’existe pas de service de lutte contre les incendies (SSLI). Ce sont 3 fondamentaux auxquels on ne peut déroger pour une ligne régulière, car en cas d’accident, aucune assurance n’acceptera de couvrir les dommages corporels ou matériels », a-t-il expliqué.
Déjà réhabilité il y a quelques années à l’occasion de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2017, l’aéroport d’Oyem devrait de nouveau bénéficier des travaux d’aménagement. Dans ce cadre, le gouvernement a lancé le 8 octobre 2022, un appel d’offres en vue du recrutement des prestataires pour la réalisation des travaux au sein de cet espace aéroportuaire. Les travaux consisteront à un aménagement de l’aérogare commerciale de l’aérodrome d’Oyem, à la prolongation de 150 m de la clôture afin de séparer le village riverain de l’aérogare, et la réhabilitation d’autres infrastructures essentielles telles que le bâtiment de Sauvetage et de lutte contre l’incendie (SLI)… D’autres aéroports provinciaux à l’instar de ceux de Lambaréné, Koula-Moutou, Tchibanga, Bitam, Franceville, Port-Gentil, Makokou et Omboue, devraient également bénéficier de travaux de réhabilitation.
SG
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