Noha Lemina, jeune attaquant franco-gabonais de 17 ans s’est engagé ce 19 octobre 2022 pour trois ans avec le club français Paris Saint-Germain. L’annonce a été faite ce même jour par le club de la capitale française dans un communiqué. « Le PSG est heureux d’annoncer la signature du premier contrat professionnel de Noha Lemina. Le titi parisien est désormais lié au club de la capitale jusqu’au 30 juin 2025 », indique le communiqué.
Noha Lemina, petit frère de Mario Lemina, milieu de terrain de l’OGC Nice va donc continuer l’aventure au cours des prochaines années avec son club formateur. Puisqu’il a rejoint l’association du PSG à l’âge de 9 ans pour ensuite intégrer le centre de préformation, puis de formation du club. Depuis la saison dernière, l’attaquant a intégré les U19 (les moins de 19 ans) et s’est démarqué au cours des compétitions de sa catégorie avec 6 buts inscrits et une passe décisive en 9 matches de championnat ainsi que 3 buts en 4 matches d’UEFA (Union of European football associations) Youth League.
SG
Les deux projets de loi prescrivant la réforme de la Société d’électricité et d’eau du Gabon (SEEG) ont été soumis à l’examen des sénateurs, le 18 octobre par le gouvernement.
Les deux projets de texte sont défendus par le Vice-premier ministre, ministre en charge de l’Énergie et des ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze. Ces textes prévoient la séparation comptable des activités d’électricité et d’eau. Aussi, il est question de distinguer les activités de production, transport et distribution de l’eau potable et l’énergie électrique. « Entrant dans le cadre global de la réforme de ces secteurs, les deux projets de loi visent à doter notre pays d’une législation en phase avec les évolutions intervenues tant au Gabon qu’ailleurs dans le monde », a expliqué M. Bilie-By-Nze.
Le membre du gouvernement a plaidé pour que les sénateurs votent pour l’adoption de ces deux projets qui ne remettent pas en cause la concession de la SEEG. Mais ils favorisent le dynamisme des secteurs susmentionnés tout en assurant un meilleur accès des populations à l’eau et à l’électricité. Si le Sénat vote en faveur de ces projets de loi, la SEEG va connaître une réforme dans ce sens que les secteurs de l’eau et de l’électricité seront gérés séparément. De même, il est prévu des services ou unités séparées pour gérer la production, le transport et la distribution de l’énergie.
À la question de savoir si cela va entraîner un plan social ? Le ministre Bilie-By-Nze répond : non. Mais, explique-t-il, cela implique une réorganisation du cadre institutionnel, la gouvernance et le règlement des services, le service public, le contrôle, les manquements, les sanctions et le règlement des différends. Pour le membre du gouvernement, il n’y a pas lieu de s’inquiéter, car cette réforme est « tellement indispensable pour la vitalité du secteur ». À l’en croire, ces projets de textes visent, comme c’est le cas dans la majorité des autres pays, à fixer les conditions générales d’exercice des activités eau et électricité par les différents acteurs du secteur et non autre chose.
S.A.
En marge du Forum UK - Afrique francophone ouvert ce 19 octobre à Londres, des membres du gouvernement gabonais (Pacome Moubelet Boubeya, Lee White, Hugues Mbadinga Madiya) ont rencontré James Duddridge, ministre britannique du Commerce international.
« Les échanges ont porté sur le climat des affaires au Gabon, les secteurs prioritaires à l’investissement et le cadre légal à développer pour dynamiser les échanges entre le Royaume-Uni et le Gabon », apprend-on. Ainsi, le gouvernement a pu présenter les réformes prescrites par le Doing Business entre 2019 et 2020 : notamment l’opérationnalisation du Guichet numérique de l’investissement (GNI) en province après Libreville, la poursuite de la numérisation des titres fonciers, l’extension de la plateforme électronique « e-tax » aux PME-PMI et le déploiement du logiciel Sydonia World sur l’ensemble des bureaux des douanes du Gabon.
Aussi, pour améliorer son climat des affaires, le gouvernement a indiqué que le Gabon entend mettre en place son propre indicateur de performance, selon le Plan d’accélération de la transformation (PAT) de l’économie gabonaise. Cet indicateur national viendrait remplacer le rapport Doing Business de la Banque mondiale dont la production a été stoppée en 2021.
À Londres, le gouvernement mise sur la qualité des participants pour présenter les opportunités d’investir au Gabon. En plus de la présence gouvernementale de huit pays africains, entre 300 et 500 entreprises britanniques multidisciplinaires ayant un intérêt pour l’Afrique de l’Ouest et centrale, et une expertise dans leurs domaines sont présentées pour promouvoir leurs compétences, ainsi que leurs activités sur le continent.
S.A.
Menasteel, entreprise marocaine spécialisée dans la construction métallique, notamment les charpentes en métal, « est en passe d’ouvrir une filiale et de construire une usine au Gabon », a-t-on appris au ministère de la Promotion des investissements. Ce département ministériel ne donne pas plus de précisions sur cette usine en gestation.
Mais, les responsables de l’entreprise avaient affirmé au cours d’une audience en septembre dernier avec l’ambassadeur du Maroc, qu’au Gabon, Menasteel va opérer dans le secteur de la construction des charpentes métalliques, ainsi que dans la conception, l’étude, la fabrication, et le montage des constructions métalliques dans le secteur des bâtiments.
Ce qui permettra la création de nouveaux emplois pour les Gabonais et une diversification de l’industrie du pays, selon le ministère de la Promotion des investissements.
Et Menasteel a déjà fait ses preuves dans le secteur notamment au Maroc où elle a décroché en 2020, un contrat pour la fourniture d’équipements pour l’agrandissement du nouveau terminal de l’aéroport de Rabat.
SG
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Dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation (PAT), le ministre de la Communication, Pascal Houangni Ambouroue a présenté le 17 octobre 2022 aux responsables des entités sous tutelle et des partenaires sociaux, le Plan de redéploiement stratégique du secteur communication et de la poste 2022-2025. Ce plan de cadrage vise à réformer et moderniser le secteur de la communication, notamment les établissements publics.
Ce document se décline en 5 axes dont l’état des lieux constitue l’axe 1. « Il était question de faire un « swot » (démarche permettant d'évaluer un projet, ndlr) pour déterminer les forces et les faiblesses, les opportunités et menaces du secteur communicationnel. Ce qui a été présenté à l’ensemble du dispositif de gouvernance de chaque entité », a déclaré Pascal Pascal Houangni Ambouroue. L’axe 2 constitue la conduite du changement. « Comment faire en sorte de passer d’une communication sectorielle à une communication publique. La première est une communication unidimensionnelle comme la radio, la presse, la télévision, et la seconde, une communication multidimensionnelle », a-t-il expliqué. Selon le membre du gouvernement, la communication multidimensionnelle va amener désormais le ministère de la Communication à accompagner l’action du gouvernement et à déterminer tout le déploiement des projets du président de la République Ali Bongo Ondimba et les défis qui restent à déployer.
L’axe 3 constitue l’enjeu financier. Il est question de voir « comment gérer au mieux le budget qui est mis à notre disposition, mais surtout comment être innovant à travers les partenariats publics-privés », a indiqué le ministre de la Communication. La formation et la promotion sont inscrites dans l’axe 4. « Dans cette stratégie multidimensionnelle, nous montrons la transversalité du ministère qui est le nôtre par la formation ». Enfin, la gestion de projet et l’innovation sont des éléments de l’axe 5. « Dans ce cadre-là, je leur ai demandé de mettre en place un plan d’action liée aux 5 axes d’orientation qui leur a été présenté », a-t-il précisé.
D’après le ministère de la Communication, il s’agit, à travers cette vision, d’implémenter de façon opérationnelle les attentes des plus hautes autorités qui souhaitent faire de la communication un levier important du processus d’émergence du Gabon.
Brice Gotoa
Le tribunal correctionnel de Franceville a requis ce 18 octobre 2022, une amende de 2,3 milliards de FCFA contre l’opposant gabonais Guy Nzouba Ndama. Cette réquisition est assortie d’un emprisonnement de six mois avec sursis contre le président du parti Les Démocrates. Il comparaissait pour délit de contrebande suite à son interpellation le 17 septembre 2022 avec 3 valises d’argent disposées à l’arrière de son véhicule alors qu’il revenait d’un voyage au Congo-Brazzaville.
Contre ces accusations, l’opposant gabonais et ses avocats ont plaidé non coupable, puis demandé que lui soit restitué l’argent saisi par les agents des douanes et reversé dans les comptes du trésor public gabonais. Soit un montant de 1,19 milliard de FCFA.
Selon la défense, les fonds transportés par l’ancien président de l’Assemblée nationale du Gabon proviendraient d’une transaction immobilière. Guy Nzouba Ndama aurait en effet vendu un bien lui appartenant à Pointe-Noire au Congo-Brazzaville. Il s’agit d’une parcelle de 9 700 m² sur le bord de mer à Pointe-Noire dont il était le propriétaire, apprend-on.
Guy Nzouba Ndama sera fixé sur son sort le 25 octobre prochain.
SG
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Alvine Yeno, la gabonaise qui a conçu l’application Ntchina pour mettre en relation les donneurs et les demandeurs potentiels de sang, est lauréate du programme WIA 54 de l’initiative Women in Africa (WIA), plateforme internationale dédiée au développement économique et à l’accompagnement des femmes africaines leaders et à haut potentiel.
Cette développeuse gabonaise a été retenue avec 53 autres jeunes femmes africaines sur 540 finalistes. En tant que lauréates du WIA 54, elles vont bénéficier d’un accompagnement incluant formation, mentorat et accès au financement. « Je suis très émue et reconnaissante d’avoir été sélectionnée », a confié Alvine Yeno au site Le nouveau Gabon.
WIA54 identifie des femmes entrepreneures africaines qui dirigent des entreprises ayant un fort potentiel de croissance. Et désormais, Alvine Yeno fait partie de ces femmes grâce à l’application Ntchina qu’elle a officiellement lancée le 14 juin 2022 à Libreville. C’est une plateforme numérique qui atténue les difficultés rencontrées par les personnes dans le besoin, notamment les blessés, les enfants malades, les femmes enceintes. Ntchina ambitionne donc de faire croître une communauté de donneurs de sang bénévoles accessible « gratuitement » aux demandeurs de sang à tout moment.
Selon le Dr Olivier Rebienot Pellegrin, directeur général du Centre national de transfusion sanguine, le Gabon prélève environ 23 000 poches de sang par an. Le Gabon est donc encore loin de l’autosuffisance en produit sanguin, car, l’Organisation mondiale de la Santé estime qu’il faut un minimum de 10 dons de sang pour 1000 habitants pour garantir une disponibilité suffisante dans un pays.
Depuis 2017, le programme WIA 54 promeut l’entrepreneuriat féminin en Afrique à travers la sélection chaque année de 54 femmes entrepreneures africaines de 54 pays africains qu’il accompagne via la formation, le mentorat, la communication et l’accès au financement.
SG
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Les importations du Gabon en provenance d’Égypte ont considérablement accru ces deux dernières années. Elles sont passées de 8,9 millions de dollars (5,9 milliards de FCFA) en 2020 à 19,3 millions de dollars (12,8 milliards de FCFA) en 2021, a indiqué Seif Kandeel, ambassadeur de l’Égypte au Gabon, dans un entretien avec Les Echos de l’éco. Ce qui correspond à une hausse de 116,8%. Les produits exportés par l’Égypte sont notamment le textile, les produits alimentaires, apprend-on.
Et pour accroitre ses exportations vers le Gabon, l’Égypte envisage d’organiser une nouvelle exposition de ses produits au Gabon après celle organisée en 2018 à Libreville, selon son ambassadeur. Le pays compte également sur la zone de libre-échange continental africain (Zlecaf) pour renforcer ses échanges avec le Gabon. « Nous pensons que la suppression des barrières tarifaires et non tarifaires entre les pays africains devrait stimuler le commerce interafricain, y compris le commerce bilatéral entre l’Égypte et le Gabon », a-t-il affirmé dans les colonnes de Les Echos de l’éco.
Le diplomate égyptien souhaite aussi que les relations de coopération entre les deux pays soient renforcées dans les secteurs de l’agriculture, des infrastructures, afin que l’Égypte puisse partager son expérience dans ces secteurs avec le Gabon.
À noter que les relations politiques entre le Gabon et l’Égypte datent de 1975. Les deux pays coopèrent aujourd’hui dans le secteur sanitaire, agroalimentaire, de la formation…
SG
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Le Gabon cabinet français Deloitte a proposé aux autorités, ce 17 octobre, ses services pour aider le Gabon pour mobiliser des financements verts à l’occasion de la Conférence de Charm el-Cheikh (Égypte) de 2022 sur les changements climatiques, dite COP27. Il s’agit d’une conférence internationale de l’Organisation des Nations unies qui devrait se dérouler du 7 au 18 novembre 2022 à Charm el-Cheikh.
« À l’approche de la COP27, je me suis entretenu avec le DG Monsellato, président de Deloitte France qui veut nous accompagner pour mobiliser davantage de ressources pour le climat », explique le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda. Ceci dans un contexte où le pays a l’intention de commercialiser son crédit carbone REDD+ de 187 104 289 tonnes (stocks de carbone forestiers) récemment validé par la Convention-Cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) sur la période 2010-2018. Le cabinet Deloitte qui opère, entre autres, comme conseil financier pourrait donc être d’un apport.
Mais il faut noter qu’au moment où Deloitte propose ses services, le gouvernement gabonais a entériné, le 13 octobre dernier, un projet de décret qui désigne le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) comme mandataire « exclusif » chargé de la commercialisation des crédits carbone appartenant à la République gabonaise. À ce titre, le mandataire FGIS est notamment chargé, entre autres, sur le territoire national ou à l’étranger : de négocier et conclure les prix de vente des crédits carbone conformément aux règles et pratiques en vigueur, de pourvoir à l’exécution des conventions résultant de ces négociations, de constituer un portefeuille documentaire à l’exercice de sa mission.
Les crédits carbone sont des unités que possèdent les porteurs de projet. Ces derniers peuvent s’engager à réduire les émissions de gaz à effet de serre, commercialiser leur crédit carbone et financer un projet. Dans le cas du Gabon, le pays séquestre annuellement l’équivalent de 140 mille tonnes de carbone, alors qu’il n’en émet que 35 mille. Ainsi, fort d’une différence de plus de 100 mille tonnes de carbone chaque année, le Gabon peut vendre son crédit carbone aux entreprises qui en ont besoin.
S.A.
Le ministère de l’Éducation nationale, maitre d’ouvrage du projet PISE (Programme d’investissements dans le secteur de l’éducation), souhaite s’attacher les services d’un expert junior en infrastructures pour la suite du projet. Un appel d’offres relatif a été lancé le 17 octobre 2022 par le coordinateur national du projet, Luc Ngaba. Les candidats ont jusqu’au 3 novembre 2022 pour le dépôt de leurs dossiers.
Sous la supervision du chef de mission assistant technique à maitrise d’ouvrage (ATOM), les taches de l’expert junior sont entre autres de veiller au respect des procédures nationales de passation des marchés et des procédures de l’Agence française de développement (AFD), d’élaborer des éléments de prix pour la gestion des coûts, suivi et adaptation/stabilisation de l’enveloppe prévisionnelle. L’expert contribuera à la constitution d’une mercuriale de prix des intrants pour la construction des infrastructures, permettant de définir les enveloppes prévisionnelles des différents projets de la phase 2 et de définir des coûts réalistes, apprend-on. Il devra également participer aux réunions relevant du pilotage du projet par le maitre d’ouvrage, c’est-à-dire participer aux côtés du maitre d’ouvrage ou de son représentant à toutes les réunions, missions et sessions des différents comités mis en place pour l’exécution efficace du programme.
Financé par l’AFD, le projet d’appui au PISE est planifié sur 7 ans et vise l’amélioration de la qualité de l’accès à l’éducation (construction et équipement des établissements scolaires) et de la qualité des apprentissages.
Brice Gotoa
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