Le Nouveau Gabon

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En marge de la 132e foire d’import-export de Chine, ouverte le 15 octobre dernier, l’ambassadeur de Chine au Gabon, Li Jinjin, a été reçu à Libreville par le président de la Fédération des entreprises gabonaises (FEG), Henri Claude Oyima. Les deux hommes ont discuté des stratégies devant renforcer la coopération entre les entreprises gabonaises et chinoises.

« Les discussions ont porté sur la coopération qui pourrait exister entre les entreprises chinoises et gabonaises membres de la FEG grâce à la création d’une plateforme d’échanges », indique un communiqué publié à l’issue de cette rencontre.

Cette possibilité pourrait être expérimentée au cours de la 132e foire d’import-export de Chine, mieux connue sous le nom de Foire de Canton, afin de donner la possibilité aux entreprises gabonaises d’exposer leur savoir-faire et nouer si possible des partenariats avec leurs homologues de l’Empire du Milieu.

Cette foire offre la possibilité aux opérateurs économiques, d’interagir en ligne avec de potentiels partenaires ou acheteurs. Pour cette édition, cette interaction pourra se faire pendant cinq mois. Le diplomate chinois a ainsi invité les entreprises gabonaises à prendre part à cette foire à laquelle participent plus de 35 000 entreprises chinoises et étrangères, selon ses organisateurs.

SG

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Le Gabon a recruté le cabinet tunisien SCET pour la réalisation des études en vue d’actualiser le schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme (SDAU) du Grand Libreville (Libreville, Akanda, Owendo et Ntoum). L’actualisation du SDAU du Grand Libreville dont le dernier a été élaboré en 2012, a été lancée le 14 octobre dernier par le ministère de l’Habitat, en partenariat avec Rise Gabon (filiale du Fonds souverain de la République gabonaise) et la Société d’aménagement de la Façade maritime du champ triomphal.

Le cabinet tunisien est chargé de réaliser un document de développement qui servira de boussole aux autorités gabonaises au cours des 18 prochaines années, pour les projets de réaménagement des villes de Libreville, Akanda, Owendo et Ntoum et la réalisation des infrastructures entre autres. La zone d’étude a une superficie de 180 000 hectares et une population estimée à 900 000 habitants.

Le dernier SDAU du Grand Libreville avait été élaboré par le cabinet Bnetd (Bureau national d’études techniques et de développement) en 2012 et avait permis d’identifier des projets structurants tels que l’agrandissement du port d’Owendo ou encore l’élargissement de la route Nationale 1 entre le PK5 et le PK12. Aujourd’hui, il est dépassé. « Nous actualisons le schéma directeur parce qu’elle ne s’inscrit plus dans le contexte actuel qui est celui de la préservation de l’écosystème, des villes sans bidonvilles. Nous voulons développer des infrastructures pour que Libreville soit connectée à la sous-région. Ça veut dire que toutes les zones, les parcs ne doivent pas faire l’objet des constructions et des aménagements. Toutes les zones des mangroves doivent être préservées dans une vision de préservation de l’écosystème et de l’environnement », a expliqué André Ognane Ebang, directeur général de la Ville au ministère de l'Habitat.

Ainsi le SDAU du Grand Libreville permettra selon les autorités gabonaises, d’identifier les réformes nécessaires pour moderniser l’administration, réduire les barrières à l’investissement, créer un cadre des affaires de classe internationale, mettre en place l’infrastructure de base support à la compétitivité (infrastructures de transport, électricité, eau, télécommunications…), renforcer le capital humain et insérer la capitale dans les réseaux mondiaux d’échanges.

Cela permettra, d’après le ministère de l’Habitat, une orientation du travail des communes dans la lutte contre l’occupation anarchique des sols ainsi que dans la prise en compte des besoins des populations lors de l’aménagement territorial. « Plein de quartiers sont aujourd’hui frappés par les inondations. Il faut restructurer ces quartiers, les réorganiser », a indiqué André Ognane Ebang.

SCET Tunisie est spécialisée dans des secteurs tels que les infrastructures routières, l’économie des transports, l’aménagement du territoire, l’urbanisme, l’environnement et l’économie générale. C’est la même société qui réalise les études de terrain en vue des travaux de construction de la route à péage de contournement « Owendo Bypass ».

SG

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La première maison d’accueil pour femmes victimes de violences devrait être inaugurée au mois de novembre prochain, à Nzeng-Ayong, dans le 6e arrondissement de Libreville.

En effet, apprend, le ministre en charge de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas, a clôturé le 13 octobre dernier, les travaux de l’atelier de formation des personnels dudit Centre constitués des membres des ONG, des magistrats, psychologues, officiers de police judiciaire (OPJ), médecins et assistants sociaux. Ainsi, les personnels formés ont appris à traiter et à accompagner les victimes. « La formation qui est une réponse du gouvernement par l’entremise du Programme gouvernemental Gabon-Égalité aidera à mieux asseoir la politique publique de lutte contre les violences faites aux femmes », a indiqué la garde des Sceaux. Elle ajoute que, cette formation a permis à l’ensemble des participants de mieux appréhender les mécanismes qui jouent un rôle majeur dans les violences conjugales, en plus de leur impact sur les individus et les familles.

Le projet de décret relatif aux centres de protection et de promotion sociale pour la prise en charge des femmes victimes de violences au Gabon a été entériné lors du conseil des ministres tenu le 7 juin à Libreville 2022. La gouvernance desdits centres est assurée par un Comité de pilotage et un Comité consultatif. Ainsi, ces lieux de prise en charge des femmes comprennent les services suivants : le service d’accueil et hébergement ; le service social ; le service assistance juridique et judiciaire ; le service formation à l’insertion ; le service de l’administration générale.

Au Gabon, les femmes représentent 90 % des victimes de violences sexuelles et 83 % des victimes de violences économiques. Mais, il existe peu de services offrant aux femmes victimes une prise en charge médicale, psychosociale et judiciaire. Ce constat fait par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba a conduit le gouvernement à adopter un projet de loi portant élimination des violences faites aux femmes, pour pallier l’absence d’une législation spécifique pour l’élimination des violences subies par les femmes et d’une prise en charge sociale, sanitaire, psychologique et judiciaire. Un observatoire dédié à la cause a même été créé en 2021.

S.A.

Le ministre gabonais des Mines, Elvis Ossindji, annonce qu’il a pris langue, à Libreville, avec les experts de l’Office des Nations unies contre les drogues et le crime (Onudc) dans le cadre de la lutte contre le trafic de l’or.

Selon le membre du gouvernement, il a sollicité de l’organisme onusien pour la mise en place d’outils « innovants de faire face aux exploitations illicites. Objectif : relance de l’orpaillage ». Cela passe par la formation du personnel gabonais chargé du secteur l’or, la fourniture d’équipements pour traquer les trafiquants, la réforme des dispositions juridiques adaptées au phénomène et la promotion des bonnes pratiques.

Le recours à l’expertise de l’Onudc intervient dans un contexte où le Gabon a du mal à contrôler la filière aurifère. En janvier 2022, l’ONG pour la protection de l’environnement Brainforest a publié un rapport sur l’exploitation minière à petite échelle dans la zone de Ndangui (dans l’Ogooué-Lolo au Centre du Gabon). Ledit rapport révèle que cette zone d’exploitation souffre d’un manque de transparence et les chiffres déclarés par les orpailleurs et même par la société Ivanhoé Gabon SA peuvent être sous-estimés.

Car, les quantités d’or produites de manière artisanale à Ndangui échappent au contrôle de l’administration qui ne dispose pas à ce jour des mécanismes opérationnels permettant d’évaluer la production des orpailleurs, de contrôler la chaîne d’approvisionnement du minerai et de limiter les pertes au titre de contribution du secteur aurifère au PIB national.

Brainforest relève qu’il y a une exploitation illégale de l’or à Ndangui ceci principalement du fait du laxisme de l’État. À titre d’illustration, le rapport indique que la collecte et de la commercialisation de l’or dont le volet de l’exploitation artisanale a été exclusivement confié au Comptoir gabonais de collecte de l’or (CGCO), filiale de la Société équatoriale des mines (Société d’État). Toutefois, alors qu’en 2014, cette entité annonçait l’ouverture d’un comptoir d’achat d’or à Lastourville pour la collecte du minerai extrait à Ndangui, en 2021, ce dernier n’est toujours pas effectif.

En 2011, la Société équatoriale des mines (SEM) a été créée pour reprendre en main par l’État, de cette filière qui était jusqu’alors exploitée par des réseaux informels. Les premiers résultats de ce retour à la normale ont généré en 2013 un chiffre d’affaires de 759 millions de FCFA provenant de la vente d’or par le Comptoir gabonais de collecte de l’or.

S.A.

L’Australienne Fortescue Metals Group a lancé officiellement, le 16 octobre à Makokou dans la province de l’Ogooué-Ivindo, la phase d’exploration du gisement de fer de Belinga. Cette phase qui va nécessiter un investissement de 90 millions $ (environ 58,8 milliards de FCFA) va durer trois ans.

« La phase de lancement des explorations que nous inaugurons est déterminante dans le processus devant conduire à terme à la possibilité de développer le gisement de fer de Belinga… C’est dire qu’ici nous commençons une entreprise d’exploration de classe mondiale. Avec Belinga, nous aurons besoin d’une main-d’œuvre qualifiée », a indiqué Elvis Ossindji, le ministre des Mines du Gabon lors du lancement dudit projet.

Comme l’a expliqué le membre du gouvernement, l’exploitation du fer de Belinga situé dans le nord-est du Gabon, est un projet intégrateur qui contribuera non seulement au développement du district de Mvadih dans l’Ogooué-Ivindo, mais aussi de l’ensemble de la province. Ce d’autant plus que l’exploitation d’une mine oblige, selon Elvis Ossindji, à investir dans la construction des infrastructures telles que celles d’accès à l’électricité et à l’eau.

Aussi, « le transport est essentiel dans l’exploitation minière. Dans cette phase d’exploration, des études pour la réalisation des routes et du chemin de fer sont prises en compte. Il en va de même pour l’hôtellerie nécessaire au développement du tourisme », explique Elvis Ossindji.

Découvert en 1955, le gisement de fer de Belinga couvre une superficie de 4500 km2 avec des réserves estimées à 1 milliard de tonnes pour une teneur d’environ 65 %. Des caractéristiques qui font de ce gisement « un des plus grands gisements d’hématite à haute teneur non développés au monde » comme l’a dernièrement déclaré Andrew Forrest, Président directeur général de Fortescue Metals Group.

En 2006, le permis d’exploitation de ce minerai avait été accordé à la China Machinery Engineering Corporation (CMEC). Mais, ce permis avait été suspendu en 2011 par le gouvernement à la suite d’un litige avec cette entreprise, actionnaire majoritaire (75 %) de la Compagnie minière de Belinga. Finalement, le projet a été progressivement évalué par Fortescue depuis 2018. Et, finalement, le 19 août 2022, la société minière australienne va conclure pour le compte de la joint-venture Ivindo Iron SA, une convention minière portant sur ledit projet. Ivindo Iron SA étant une coentreprise détenue à 80 % par Fortescue. Et conformément au Code minier gabonais, le gouvernement gabonais bénéficiera d’une participation gratuite de 10 % dans la société Ivindo Iron lors de l’octroi futur des licences d’exploitation à Ivindo.

SG

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Le Président Ali Bongo Ondimba prend part à Londres, la capitale du Royaume-Uni ce 17 octobre 2022 à la cérémonie de la levée du drapeau gabonais, symbolisant l’appartenance et l’adhésion officielle du pays au Commonwealth. Ce cérémonial est la consécration de l’adhésion du Gabon à cette organisation intergouvernementale le 24 juin dernier.

Selon le ministre gabonais des Affaires étrangères, Michael Moussa Adamou, c’est une cérémonie importante et symbolique qui complète l’admission du Gabon au Commonwealth. « L’appartenance du Gabon à cette grande famille de 56 États, de plus de 2,5 milliards de populations, nous ouvre une opportunité incroyable dans un pays large et vaste avec l’accès à un marché économique énorme », a déclaré Michael Moussa Adamou. D’après le membre du gouvernement, « le Commonwealth c’est aussi 500 universités à travers le monde. C’est tout un monde qui s’ouvre à nous, un monde d’opportunité pour le Gabon et pour la jeunesse gabonaise », a-t-il ajouté.

Pour la communication présidentielle, « l’adhésion du Gabon au sein de cette grande famille confortera indéniablement sa position diplomatique, déjà forte et audible sur la scène internationale et lui permettra de poursuivre sa politique de diversification de ses partenaires », apprend-on. Le pays devrait adopter l’anglais comme deuxième langue officielle et ainsi devenir une nation bilingue à l’image du Rwanda et du Cameroun qui sont à la fois membres de la Francophonie et du Commonwealth.

Brice Gotoa

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La hausse générale des prix des billets d’avions depuis plus d’un an suscite des interrogations chez les passagers gabonais qui accusent les compagnies aériennes comme Afrijet de fixer arbitrairement les prix et d’entretenir la spéculation. Notamment sur les lignes internes. Dans une interview accordée au quotidien l’Union, Marc Gaffajoli (photo), administrateur directeur général de la compagnie gabonaise, explique les raisons de cette hausse, notamment sur le marché domestique, qui ne dépend pas de l’opérateur, mais du contexte économique actuel.

« Nous sommes en effet, comme tous les acteurs économiques, confrontés à une inflation galopante chez nos fournisseurs: les pièces détachées aéronautiques ont augmenté de 7 à 10%, les coûts logistiques pour les acheminer ont explosé, la parité FCFA / dollar US a généré une augmentation de 20% de nos loyers avion et le prix du kérosène a doublé entre janvier et juillet 2022 », a-t-il expliqué.

Aussi, les taxes et redevances ont « augmenté significativement » ces dernières années. Par exemple pour financer le projet d’aérogare de Libreville, il explique que 13120 FCFA en termes de taxes ont augmenté sur le réseau domestique et 52 478 FCFA sur le réseau régional en aller-retour.

À l’en croire, « si toutes ces augmentations étaient reflétées dans nos prix (la part transporteur), croyez bien qu’ils seraient nettement plus hauts », poursuit-il.

Par ailleurs, Marc Gaffajoli se dit prêt à baisser la part du transporteur sur les billets d’avion, si « la part des redevances et taxes baisse, en particulier la TVA (Taxe à la valeur ajoutée) ».

Pour plusieurs Gabonais, c’est l’absence de concurrence sur les lignes internes qui pousse la compagnie Afrijet de fixer des prix élevés. Par exemple, sur Libreville–Port-Gentil, dont le temps de vol est d'environ 35 minutes pour une distance d'environ 150 km, certains billets sont parfois commercialisés en aller simple à 135 400 FCFA (billet du 24 octobre 2022 par exemple), voire plus. Même s’il faut reconnaitre que depuis plus d'un an, Afrijet propose pour cette même ligne, des billets à 49 900FCFA en aller simple. « Sur un billet de 49 900 FCFA entre Port-Gentil et Libreville, la part transporteur est de 8896 FCFA …Comment survivre s’il n’y avait pas des passagers pour payer sur certains créneaux horaires 120 000 ou 150 000 CFA TTC », affirme-t-il. Tout de même, il se dit ouvert à la concurrence notamment sur les vols internes. « Nous rêvons de concurrence pour pouvoir fixer les prix non pas en fonction de ce débat, mais de la réalité de nos coûts », a-t-il affirmé.

Afrijet est une compagnie 100% gabonaise, qui, d’après son administrateur directeur général, ne bénéficie d’aucun soutien financier de l’État gabonais. La compagnie dessert plusieurs lignes en interne ainsi que plusieurs pays de l’Afrique centrale et le Bénin.

SG

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Pour l’année 2023, le Gabon espère produire 1,7 million de m3 de bois débité (coupé en morceaux), indique le projet de loi de finances 2023. Ce qui consacre une hausse projetée de 7 % par rapport à la production de l’année 2021. Année au cours de laquelle, le Gabon avait produit 1,57 million m3 de bois débité.

Cette hausse comme l’indique le Document de cadrage macroéconomique et budgétaire pour la période 2023-2025, pourrait résulter des différentes mesures mises en place par le gouvernement gabonais pour l’industrialisation du secteur. Notamment des mesures pour l’accélération de la politique visant la transition de l’activité vers la 2e et la 3e transformation ainsi que la promotion de la 3e et 4e transformation de bois.

Ce qui permettrait d'accroître la production du bois débité dans la zone économique spéciale de Nkok ainsi qu’au sein des nouvelles Zones d’investissement spécial (ZIS).

Cette tendance à la hausse de la production du bois débité entamée ces dernières années devrait se poursuivre au cours des prochaines années, selon les projections du gouvernement. Avec notamment, une production projetée de 1,8 millions de m3 en 2024, contre 2,08 millions de m3 en 2025.

SG

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Léon Armel Bounda Balonzi (photo), l’ancien ministre des Travaux publics débarqué il y a quelques semaines, à la suite de la dissolution de ce ministère, vient d’être nommé comme président du conseil d’administration du Fonds autonome national d’entretien routier (Faner). L’information est contenue dans le communiqué final du conseil des ministres tenu le 13 octobre 2022 à Libreville.

Il remplace à ce poste Toussaint Nkouma Emana. Celui-là même qui depuis le 12 octobre 2022, l’a remplacé à la tête du ministère des Travaux publics. Ce ministère avait été dissous le 12 septembre dernier par le président de la République pour résultats non satisfaisants.

Comme président du conseil d’administration du Faner, Léon Armel Bounda Balonzi, travaillera sous la tutelle le ministère des Travaux publics, et devra se servir de son expérience dans le secteur des transports et des travaux publics. Avec la direction générale du Fonds, il devra également travailler à la mise en place d’un mécanisme de financement « fiable et pérenne », garantissant une disponibilité immédiate des ressources et un paiement « rapide et régulier » des entreprises engagées dans l’entretien routier.

Avant sa nomination comme ministre des Travaux publics en 2020, Léon Armel Bounda Balonzi a occupé le strapontin de ministre des Transports et celui de directeur général du Laboratoire national du bâtiment et des Travaux publics du Gabon.

Le Faner est un établissement public créé en 2020 avec pour mission d’administrer les ressources et exécuter les dépenses relatives à l’entretien du patrimoine routier national qui compte près de 10 000 km de routes principales dont seulement 1 630 km sont bitumés.

SG

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Selon les informations de la présidence gabonaise, à l’occasion d’une audience avec Jonathan Peter Marland, président du Conseil des entreprises et de l’investissement du Commonwealth, le 13 octobre à Libreville, le chef de l’État Ali Bongo Ondimba a signé « un accord de partenariat stratégique » pour accroître les investissements du Commonwealth dans la filière locale du bois.

« Tout en félicitant le président de la République pour l’adhésion du Gabon au sein de la grande famille du Commonwealth, monsieur Jonathan Peter Marland a exprimé sa satisfaction de pouvoir collaborer avec le Gabon et le Congo dans les domaines porteurs pour sa population et au bénéfice du Commonwealth en général », apprend-on.

Le Gabon ouvre ainsi la voie à un nouveau partenariat qui permettra de doper la filière bois. Car, ce Conseil des entreprises est une institution dotée d’un mandat octroyé par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement du Commonwealth pour faciliter et soutenir le développement du commerce et de l’investissement dans les pays membres de l’organisation.

Le Gabon a rejoint le 24 juin 2022, le Commonwealth, une organisation intergouvernementale composée de 54 pays membres dont l’anglais est la langue commune. En rejoignant cette nouvelle entité, le pays a ainsi pris l’option de diversifier ses partenaires politiques, mais aussi économiques. La filière bois étant en plein essor dans le pays, une organisation comme le Commonwealth pourrait apporter un effet levier à la filière.

S.A.

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