90 candidats planchent depuis le 4 octobre 2022 simultanément à Libreville et à Moanda sur les épreuves de maintenance, physique, mathématiques et anglais au concours d’entrée à l’École des mines et de la métallurgie de Moanda (E3MG).
L’appel à candidatures a été ouvert en juillet dernier. « Nous avons recueilli plus de 300 candidats et aujourd’hui seulement une centaine a été retenue pour concourir sur les deux sites de l’École des mines de Moanda et à Libreville », a déclaré Christian Boupassia, administrateur directeur général de E3MG.
À l’issue des épreuves écrites, les admissibles seront retenus pour passer les épreuves orales, au terme desquelles les 30 meilleurs postulants seront admis à intégrer l’école dont la rentrée est prévue le 6 novembre prochain. Selon l’ADG, le concours est ouvert à tous les Gabonais de niveau Master II, licence et brevet de technicien supérieur (BTS). « Nous accueillons également d’autres étudiants venant d’autres pays africains de la CEMAC (Communauté économique des États de l’Afrique centrale) », a précisé Dr Christian Boupassia. À Moanda, les candidats suivront une formation d’une durée de douze mois pour l’obtention d’une licence professionnelle dans les domaines des mines et de l’énergie.
Entrée en activité le 6 juin 2016, l’École des mines et de la métallurgie de Moanda a pour vocation de former des ingénieurs de spécialité en 20 mois et des licenciés professionnels en 12 mois. Cette école spécialisée se positionne comme l’une des solutions à la problématique de l’adéquation formation-emploi pour l’insertion professionnelle des jeunes au Gabon.
Brice Gotoa
Lire aussi:
Plusieurs difficultés bloquent l’avancée des travaux sur le chantier de lotissement des logements sociaux de Bikélé, situé non loin de Libreville, depuis plus d’un an. Parmi ces difficultés, les impayés locatifs des réservataires de ces logements que la Société nationale immobilière (SNI) chiffre à ce jour à plus de 266 millions de FCFA, a-t-on appris au cours d’une rencontre le 4 octobre 2022 entre la SNI et les réservataires de ces logements.
Il s’agit de « ceux qui sont en retard de paiement, ceux qui n’ont pas encore payé l’apport personnel (30 % du prix du logement ndlr), ceux qui ont des difficultés à payer les mensualités. À date, ça nous fait un manque à gagner de plus de 266 millions de FCFA », a précisé le directeur général de la SNI, Herman Kamonomono. Il poursuit : « sur les 411 contrats signés, nous avons à peu près 282 personnes qui sont en impayés. Ça veut dire que plus de la moitié ne paie pas ». À en croire le directeur général de la SNI, les contrats avec les réservataires prévoient que chaque client verse « moins de 100 000 FCFA par mois ».
Pour le directeur général de la SNI, ces 266 millions de FCFA auraient permis de faire avancer avec les travaux sur le site. Car, apprend-on, c’est avec l’argent versé par les clients que les travaux sont effectués sur le site. Ce d’autant plus que la SNI n’a pas reçu de subvention de l’État depuis plus de 10 ans. « Nous avons demandé un accompagnement beaucoup plus prononcé de l’État et nous pensons que bientôt, nous allons obtenir gain de cause », soutient le DG.
Difficultés
Ces impayés selon le directeur général de la SNI peuvent traduire le désintérêt des réservataires pour ces logements. Et pour les réservataires, plusieurs difficultés peuvent expliquer cette situation. Notamment, les problèmes d’eau, d’électricité et d’accès sur le site ainsi que « des problèmes de délimitation, de compensation, de VRD (Voiries et réseaux divers). Ce sont toutes ces difficultés qui font qu’aujourd’hui, il y ait des problèmes de paiement pour certains clients. Pour ce qui concerne par exemple les problèmes de voirie, il y a des personnes qui ne pouvaient pas accéder à leurs maisons à cause des pluies. Ce qui ne les encourage pas à y investir », explique Claude Arnaud Oyabi, vice-président chargé de la communication, de l’environnement et porte-parole du collectif des clients des logements sociaux de Bikélé. Il y a également « des personnes qui ont été attributaires des maisons, mais, qui, entre temps, ont perdu leur emploi, d’autres qui sont à la retraite et n’ont plus les moyens de payer », poursuit-il. Mais, conclut-il, ce sont beaucoup plus les clients qui ont pris des maisons et qui ne sont plus revenus sur le site depuis environ deux ans, qui sont en situation d’impayés « car, au sein du collectif, nous faisons des efforts pour honorer nos engagements et nous sommes presque tous à jour », a affirmé Claude Arnaud Oyabi.
Pour Herman Kamonomono, s’il y a un désintérêt de certains clients pour l’acquisition de ces maisons, ou des difficultés d’un autre genre, il est important que la SNI soit informée afin qu’une solution soit trouvée. Dans le cas contraire, des procédures seront entamées pour le retour à la SNI de ces biens. « Parce que lorsqu’on constate que vos comptes ne sont pas mouvementés, qu’il y a un manque d’engouement de votre part, ou que vos impayés ne sont pas solutionnés, nous vous envoyons une lettre pour le retour à la SNI de ces biens. Une lettre dans laquelle on vous signifie le montant que vous avez déjà payé, et notre volonté de vous rembourser, afin de pouvoir proposer cette maison à quelqu’un d’autre. Puisque vous ne faites montre d’aucune volonté de conserver le bien », a affirmé le directeur général de la SNI, s’adressant aux réservataires qui ne sont pas jour de leur paiement.
Le lotissement de Bikélé est situé dans le 3e arrondissement de la commune de Ntoum, non loin de Libreville. Le site était destiné à accueillir plus de 1000 logements en location-vente et en vente directe. Lors de la souscription des réservataires à l’époque de la Société nationale des logements sociaux (SNLS), ces logements devaient être livrés avec de l’eau, de l’électricité et les VRD (Voiries et réseaux divers) à l’intérieur. Cependant, même si beaucoup de choses restent à faire pour atteindre cet objectif sur le chantier de lotissement des logements sociaux de Bikele, les clients de ces logements reconnaissent que beaucoup d’efforts sont en train d’être faits par la SNI afin de construire une route bitumée d’accès à ces habitations, ainsi que des voiries… dans cette localité.
Sandrine Gaingne
Lire aussi :
Logements de Bikélé : le collectif des habitants sollicite l’appui de l’État pour viabiliser le site
La SNI veut vendre à moindres coûts 100 parcelles viabilisées dans le site de Bikélé par Ntoum
Commune de Ntoum : la SNI commercialise des parcelles et des logements du lotissement de Bikélé
Le ministre de l’Éducation nationale, Camelia Ntoutoume Leclercq a procédé, le 4 octobre 2022, au lancement de la phase expérimentale de l’introduction des enseignements de l’anglais au pré-primaire et au primaire dans certains établissements du Grand Libreville.
Selon le membre du gouvernement, il y a un travail de fond qui a été fait avec l’Institut pédagogique nationale (IPN). Les enseignants expérimentateurs ont été formés pendant plusieurs jours. « Maintenant, nous sommes dans la mise en place de l’introduction de l’anglais au pré-primaire et au primaire et nous sommes satisfaits de voir que les acquis se partagent tout de suite dans les salles de classes », a déclaré Camelia Ntoutoume Leclercq. D’après elle, ce travail se fera progressivement, « nous commençons par le Grand Libreville et les formations vont se poursuivre à l’intérieur du pays », a-t-elle indiqué.
L’introduction de l’anglais dans les établissements pré-primaire et primaire est une volonté des autorités pour permettre au Gabon d’être en phase avec les pays du Commonwealth dont le Gabon est désormais membre. Pour un début, il s’agit juste de donner les bases de la langue avec des phrases d’initiation comme : comment dire bonjour, comment s’appelle son ami, comment s’appelle son enseignant et comment on demande quelque chose à son ami, apprend-on.
Ce lancement intervient quelques semaines après la formation des enseignants. En effet, 80 enseignants expérimentateurs ont été formés de manière accélérée par des inspecteurs pédagogiques. Cette première cuvée aura la tâche d’apprendre l’anglais aux tout petits dans un contexte où le Gabon a l’ambition d’adopter l’anglais comme deuxième langue officielle après le français.
Brice Gotoa
Lire aussi :
Le Gabon forme la première cuvée d’enseignants pour introduire l’anglais au cycle primaire
Éducation : la langue anglaise désormais enseignée dès le pré-primaire au Gabon
La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) et sa société sœur de la Guinée équatoriale sont en négociations pour parvenir à un contrat d’achat/vente de l’énergie électrique qui pourra alimenter leurs villes frontalières.
À cet effet, la SEEG informe qu’elle a rencontré ce 3 octobre à Libreville, la Sociedad de Electricidad de Guinea Ecuatorial (Segesa), opérateur national du secteur en Guinée équatoriale. « Organisée sous l’égide du Secrétariat permanent du pool énergétique de l’Afrique centrale (PEAC), cette rencontre de Libreville a pour objectif de convenir des modalités et des conditions techniques, financières, commerciales et juridiques de la commercialisation de l’électricité entre ces deux sociétés, et d’élaborer un contrat d’achat/vente d’électricité au bénéfice de toutes les parties », apprend-on.
La phase des négociations proprement dites est prévue du 4 au 7 octobre. Ces négociations s’inscrivent dans le cadre de la réalisation du projet d’électrification transfrontalière entre la République de Guinée équatoriale depuis Ebibeyin et la République gabonaise par la commune de Bitam. Ces négociations, apprend-on, traduisent la volonté des deux États à accélérer la mise en œuvre du projet d’intégration sous-régionale à travers un axe stratégique : l’interconnexion des réseaux électriques.
Ainsi, la SEEG agissant en sa qualité de délégataire du service public de l’eau potable et de l’énergie électrique et le ministère gabonais de l’Énergie et des Ressources hydrauliques entendent nouer des partenariats avec des opérateurs nationaux et internationaux du secteur, en vue d’améliorer l’offre de service public de l’énergie électrique et de l’eau potable en République gabonaise. Pour y parvenir, les discussions entre les parties ont été ouvertes du 17 au 20 mai 2022 à Malabo en Guinée équatoriale.
S.A.
Le trésor public gabonais va tenter de lever 142 milliards de FCFA sur le marché des titres publics de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), au cours du dernier trimestre 2022. C’est ce qui ressort du calendrier prévisionnel des opérations du Gabon sur le marché des titres publics de la BEAC.
La mobilisation de ces ressources passe par 14 émissions. Premièrement, des bons du Trésor assimilables (BTA) d’une valeur de 102,5 milliards de FCFA dont 40,5 milliards de FCFA au mois d’octobre, 30 milliards de FCFA au mois de novembre, et 32 milliards de FCFA au mois de décembre 2022. Ces BTA auront des maturités variant de 13 à 52 semaines.
Puis, il y a deux obligations du Trésor assimilables (OTA) à travers lesquelles le Gabon va tenter de mobiliser une somme de 35 à 40 milliards de FCFA (17,5 à 20 milliards pour chaque émission en novembre et en décembre) pour une maturité de 5 ans et 4 ans respectivement.
Les fonds mobilisés au terme de toutes ces opérations serviront entre autres, à la gestion active de la trésorerie et au financement des projets d’infrastructures contenus dans le Plan d’accélération de la transformation de l’économie du Gabon, apprend-on au ministère de l’Economie. A noter que dans la loi de finances initiale 2022, le Gabon a prévu de lever pour ces projets, sur le marché intérieur, des titres publics d’une valeur de 351,4 milliards de FCFA. Un montant en baisse de 31% par rapport à ce qui était prévu dans la loi de finances de 2021.
SG
Lire aussi:
Exercice 2022 : le Gabon débute la promotion sous-régionale de ses titres publics au Cameroun
Gabon : le marché des titres publics dominé à 78 % par des banques du Cameroun à fin 2021
Lors de la Semaine internationale de l’investisseur Cemac 2022, organisée à Douala du 3 au 9 octobre par la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), le DG de la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré), Andrew Gwodog, a présenté le plan stratégique de développement de l’entreprise sur la période 2022-2027.
On a ainsi appris que la filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) prévoit de faire passer son capital de 10 milliards de FCFA à 25 milliards sur cette période et ceci par appel public à l’épargne. Cela va commencer cette année par une augmentation de 5 milliards de FCFA. Pour ce faire, l’entreprise contrôlée à 69% par l’État du Gabon a obtenu, le 29 septembre dernier, le quitus de la Cosumaf pour lancer son opération d’émission d’actions nouvelles à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac). La période de souscription s’étendra du 1er au 30 novembre 2022.
SCG-Ré prévoit également d’ouvrir des bureaux de souscriptions à Kigali au Rwanda, à Dakar au Sénégal et à Douala au Cameroun. Aussi, au cours de cette période, la SCG-Ré a l’ambition d’améliorer sa gouvernance ; acquérir un logiciel de gestion de gestion de la réassurance ; améliorer le recouvrement des arriérés de primes ; adhérer à la déclaration de Nairobi sur l’assurance durable et obtenir une notation minimale de « BB » (solidité financière passable) auprès de l’agence de notation internationale AM Best.
La SCG-Ré est une société de réassurance de droit gabonais créée le 22 février 2012, à l’initiative de l’État gabonais et des Sociétés d’assurances du Gabon agréées par la CIMA qui contrôle 31% du capital et la Banque centrale du Rwanda. Grâce à ces actions, l’entreprise espère faire passer son chiffre d’affaires de plus 14,6 milliards de FCFA en 2021 à 25,5 milliards de FCFA en 2027.
S.A.
Le vice-président de l’Union africaine des promoteurs immobiliers (UAPI), Hermann Kamonomono a tenu le 29 septembre 2022, une réunion de concertation avec les professionnels du secteur de l’immobilier en vue de la mise en place d’une fédération nationale des promoteurs immobiliers au Gabon. Cette initiative vise à créer un réseau qui permettrait d’apporter des solutions aux difficultés liées au manque de logements au Gabon.
« Pour ce faire, nous comptons mettre à contribution toutes les énergies qui s’investissent dans le secteur pour que l’habitat devienne un secteur véritablement porteur », a déclaré Hermann Kamonomono. Selon lui, l’une des contributions de la fédération des promoteurs immobiliers gabonais sera d’accompagner le gouvernement de la République dans l’amélioration du cadre réglementaire. « Rendre le pays plus attractif à l’investissement, mais aussi faciliter le développement du métier de l’immobilier », a-t-il indiqué.
La création de ce réseau, apprend-on, devrait permettre aux promoteurs immobiliers de peaufiner ensemble une stratégie pour booster le secteur. « Les porteurs de projets sont motivés même si le secteur de l’immobilier a des problèmes, on va pouvoir réfléchir ensemble. Cette organisation vient être un partenaire de l’État, elle vient en appui en suggérant, parce que l’État ne peut pas tout faire », a affirmé Barry Mbome, expert-consultant en communication et organisation stratégiques.
Cette rencontre intervient trois mois après l’élection du directeur général de la Société nationale immobilière (SNI), Hermann Kamonomono comme vice-président de l’UAPI le 28 juin dernier. Sa mission est de trouver avec ses pairs des solutions pour résoudre la problématique de l’habitat en Afrique partant du Gabon.
Brice Gotoa
Lire aussi :
Le Gabonais Hermann Kamonomono élu vice-président l’Union africaine des promoteurs immobiliers
Un accord pour désamorcer une grève des employés de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale gabonaise d’Eramet, a été trouvé selon une annonce faite le 3 octobre par Elvis Ossindji, le ministre des Mines.
« Dans le cadre de l’apaisement du climat social au sein de la Comilog, j’ai présidé une médiation entre les partenaires sociaux et l’administrateur directeur général […]. J’ai invité toutes les parties à favoriser le dialogue en tout point afin de développer des rapports de confiance. Je félicite tout le monde pour la mise en avant de l’intérêt commun avec la signature du protocole d’accords de sortie de crise », déclare le membre du gouvernement.
En août dernier, des agents de la Comilog ont lancé une grève de 72h pour protester contre le paiement discriminatoire des primes au sein de l’entreprise. « Il est intolérable pour quelqu’un vivant au Gabon de percevoir une prime d’eau et d’électricité à hauteur de 16 000 FCFA, ce n’est pas normal », avait alors expliqué Brice Ngomanda, porte-parole des grévistes. Selon lui, au moment où certains employés sont lésés, il y a une catégorie qui bénéficie de primes d’eau et d’électricité allant jusqu’à 80 000 FCFA. Depuis cette période, les employés de la Comilog menaçaient de relancer leur mouvement de grève pour se faire entendre.
L’accord trouvé entre le top management et les employés pour rétablir la confiance entre les parties n’a pas été révélé. Mais, un tel mouvement de grève, s’il se poursuit, peut avoir des conséquences négatives dans les performances de l’entreprise qui s’est fixée pour objectif de produire 7,5 millions de tonnes de manganèse à fin 2022.
S.A.
Créé au Gabon en 2020, l’Institut international de médiation, d’arbitrage et de conciliation (Iimac) devrait bientôt s’installer dans la Zone spéciale de Nkok, a appris Le Nouveau Gabon. Le bureau de la ZES de Nkok, selon Yvette Ngwevilo Rekangalt, promotrice de l’Iimac, sera ouvert au cours du premier trimestre 2023.
Il est question à travers ce bureau de se rapprocher des opérateurs de la ZES de Nkok et de les aider dans le règlement de leur conflit soit par arbitrage ou par médiation, apprend-on. Selon Yvette Ngwevilo Rekangalt, ces modes de règlements de conflit qui permettront de mettre à la disposition des entreprises et des investisseurs installés dans la ZES de Nkok, tous les moyens nécessaires à une résolution amiable et plus rapide de leurs litiges et par conséquent de contribuer à l’amélioration du cadre de l’investissement et des affaires dans le pays. Le traitement des litiges en arbitrage dure moins 6 mois contrairement à la justice étatique où des affaires peuvent durer plusieurs années. Ce qui fait perdre du temps et de l’argent aux justiciables, apprend-on.
Ces investisseurs auront « la quiétude que procure le sentiment qu’en cas de litige, la procédure est connue d’avance. Les praticiens arbitres ou juges travaillent en respectant les délais prescrits par l’Ohada (Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires) dans les actes uniformes. L’Iimac qui a aujourd’hui plus de 15 points focaux (en cours de déploiement) donne autant de garanties pour agir avec des parties des quatre coins du monde », explique Yvette Ngwevilo Rekangalt.
L’idée de l’ouverture d’un bureau d’arbitrage situé dans la ZES de Nkok est née parce qu’il y a « une concentration d’investisseurs, de plusieurs nationalités et de domaines de production différents dans cette zone », explique la promotrice de l’Iimac. En 2020, la ZES de Nkok comptait 88 entreprises spécialisées dans la transformation de bois, dont 61 opérationnels et 27 en construction.
L’Iimac est le tout premier centre de médiation, d’arbitrage et de conciliation créé au Gabon. Il est encadré par l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada).
SG
Lire aussi :
Ohada : deux Gabonais en lice pour l’élection des juges de la Cour Commune de Justice et d’arbitrage
Tribunal du commerce : près de 250 jugements rendus en 6 mois d’activité au Gabon
Le ministre gabonais de l’Emploi, de la Fonction publique et du Travail, Madeleine Berre (photo), a annoncé que des contrôles inopinés de présence seront effectués régulièrement par l’inspecteur général des services ou le directeur général des ressources humaines et ses collaborateurs. L’annonce a été faite le 27 septembre 2022 à travers une note circulaire adressée au directeur de cabinet, au secrétaire général, à l’inspecteur général des services, aux directeurs généraux, aux chefs des services rattachés, aux inspecteurs spéciaux du travail et aux directeurs provinciaux.
Selon le membre du gouvernement, tout auteur d’un « manquement à ses obligations professionnelles » pourrait être immédiatement suspendu de ses activités par décision du ministre en attendant sa traduction devant un conseil disciplinaire. « Pendant la période de suspension, l’agent public perdra son droit au traitement ou au salaire. L’administrateur de crédit ou l’employeur envisagerait un “licenciement pour motif personnel” en ce qui concerne les agents de main-d’œuvre non permanente (MONP) », a déclaré Madeleine Berre.
D’après le ministre de la Fonction publique, cette décision a été prise, parce qu’il a été constaté que plusieurs agents de l’administration gabonaise ne respectent pas les horaires de travail. « Ces errements, auxquels s’ajoutent les absences répétées et injustifiées, perturbent sérieusement le fonctionnement des services, impactent négativement la collaboration avec les administrations sectorielles et freinent l’atteinte normale des objectifs, au détriment des usagers », a-t-elle expliqué.
Conformément à l’article 4 du décret fixant la répartition journalière de la durée hebdomadaire du travail en République gabonaise, « la répartition journalière de huit heures de travail, dans le secteur public, parapublic et privé, est régie en mode continu de 7h30 à 16h30, avec une heure de pause observée entre 12h30 et 13h30, non comprise dans les huit heures de travail journalière ». L’article 42, tiret 1 et 6 du statut général de la Fonction publique disposer que l’agent public est tenu « d’occuper l’emploi auquel il est nommé et le poste d’affectation correspondant, sous peine de sanctions disciplinaires pour abandon de poste ».
Brice Gotoa