La compagnie Air Sénégal va suspendre ses vols entre Dakar et Cotonou-Douala-Libreville à compter du 30 octobre 2022. L’annonce a été faite par la compagnie dans un communiqué le 10 octobre 2022.
« Cette décision est justifiée par les faibles performances financières de cette ligne en triangulaire depuis le lancement en mars 2021 », indique la compagnie.
Pourtant, il y a dix mois, les responsables de la compagnie avaient décidé d’augmenter la fréquence des vols sur Libreville, en raison de la forte demande. Ces fréquences étaient ainsi passées de 3 à 4 fois par semaine depuis décembre 2021. Une stratégie qui visait selon la compagnie, à occuper le marché de Libreville qui était considéré pour eux comme « une destination stratégique, d’autant plus que le Gabon ne dispose pas d’une grosse compagnie publique ».
Aujourd’hui, cette suspension de la ligne Afrique centrale laisse plusieurs interrogations. Notamment, sur la santé financière de la Compagnie, ce d’autant plus qu’elle a récemment réduit ses rotations hebdomadaires vers l’Espagne, l’Italie et le Maroc. Sans compter que plusieurs fois, les passagers se sont plaints des annulations de vols et des pertes de leurs bagages.
Tout de même, pour limiter les perturbations occasionnées par cette décision, la compagnie annonce qu’elle prévoit d’offrir une alternative pour les voyageurs ayant déjà acheté leurs billets.
SG
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Dans son édition 2022, le think tank français Choiseul, classe deux Gabonais parmi les 100 leaders économiques africains de demain. Il s’agit de Romain Deniel, directeur général adjoint chez Arise IIP (Arise Integrated Industrial Platforms). Ce jeune Gabonais de 34 ans qui figurait déjà dans le classement en 2021 arrive cette année à la 62e place sur les 100 leaders répertoriés. Diplômé de HEC Montréal, Institut supérieur de gestion, il était jusqu’au mois de février 2022, le conseiller économique du président de la République gabonais.
Dans le classement 2022, Romain Deniel est suivi de sa collègue Roselyne Chambrier-Chabolat, 37 ans, présidente-directrice générale de la filiale ivoirienne du groupe panafricain Arise. Elle fait son entrée cette année dans le classement des 100 leaders économiques africains à la 85e place. En 2021, elle figurait dans le top 200 de ce classement de l’institut Choiseul.
Dans le top 200, l’on retrouve comme l’année dernière, Cédric Hombouhiry, 39 ans, Directeur de l’immatriculation et du recouvrement à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et fondateur de Zappatora & Partners.
Le Choiseul 100 Africa est une étude annuelle réalisée par l’Institut Choiseul, qui identifie et classe les 200 jeunes dirigeants africains de 40 ans et moins appelés à jouer un rôle important dans le développement de l’Afrique dans un avenir proche. Ce classement se base sur des critères comme l’image et la réputation, le parcours et les compétences, le pouvoir et la fonction, l’influence et les réseaux, le potentiel et le leadership des jeunes africains sélectionnés.
SG
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Comme au début du mois d’octobre de chaque année, les magistrats tiennent une audience solennelle pour procéder à l’ouverture de l’année judiciaire des Cours et Tribunaux. Cette reprise des activités de la justice pour le compte de l’année 2022-2023 a été présidée ce 10 octobre 2022 par le chef de l’État Ali Bongo Ondimba, président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et garant des institutions.
Le Premier président du Conseil d’État, Jean Paul Komanda, dans son discours, est revenu sur quelques principes déontologiques qui sont le socle du statut du magistrat. Selon lui, souvent perçue comme un outil de prévention des fautes disciplinaires, la notion de déontologie est centrée sur le devoir professionnel. « Ce qu’on peut appeler le bon comportement du magistrat devant avant tout être guidé par la recherche d’une justice de qualité, c’est-à-dire au-delà de l’aspect normatif et moralisateur, une déontologie qualitative imprégnant la culture professionnelle des magistrats », a-t-il déclaré.
Comme l’ensemble des agents publics œuvrant au sein des services de l’État, les magistrats sont astreints aux exigences de probité, d’intégrité, de loyauté, de disponibilité pour leurs fonctions, de discrétion professionnelle et d’attachement à la qualité du service rendu aux justiciables. « Juger ses concitoyens exige aussi de l’humilité, des capacités d’écoute et de discernement, car c’est une charge à l’égard du peuple gabonais au nom duquel la justice est rendue », a affirmé Jean Paul Komanda.
Pour la représentante du ministère public, Mebiame Anita Edwige Koumbi Guiyedi, Commissaire général à la loi, le juge est astreint au principe de redevabilité. Ce principe est le corollaire de cette justice rendue au nom du peuple, afin de garantir l’intégrité du système judiciaire. « Ce faisant, le peuple est donc en droit d’exiger entre autres du juge, un service public qui s’appuie sur l’impartialité, l’intégrité et l’exemplarité », a précisé le Commissaire général de la loi.
Cette rentrée judiciaire était précédée par l’installation du nouveau Premier président du Conseil d’État, Jean Paul Komanda et celle du nouveau Commissaire général à la loi Mebiame Anita Edwige Koumbi Guiyedi. Deux nominations intervenues lors du Conseil de la magistrature en sa séance du 31 août 2022.
Brice Gotoa
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La Fédération des entreprises du Gabon (FEG) est désormais la plus importante organisation patronale du Gabon. Elle est née de la mutation de la Confédération patronale du Gabon actée au cours de l’assemblée générale tenue ce 10 octobre 2022.
Selon Henri-Claude Oyima (photo), président de la FEG, ce changement a pour but de rassembler et unir les entreprises plutôt que les patrons d’entreprises au sein d’une fédération des entreprises. « Notre volonté de changement de paradigme déjà évoqué, est un processus qui consiste à rassembler et à unir l’ensemble des entreprises de toutes mesures, petites, moyennes et grandes qui sont d’un apport sans défaillance à notre ambition au sein de la Fédération des entreprises du Gabon », a déclaré le président de la FEG.
Dans cette dynamique de renouveau, le gouvernement attend de ce regroupement d’entreprises qu’il participe pleinement au processus de développement de l’économie nationale, comme cela a toujours été le cas. Et qu’elle s’implique davantage dans la relance de l’économie gabonaise. Ce qui « doit se traduire par la portion que vous consacrez au réinvestissement sur le territoire national d’une part, et par votre participation au développement des communautés locales, en prenant vos responsabilités dans la prise en compte des problématiques de l’environnement dans lequel vous évoluez d’autre part », a prescrit le Premier ministre Rose Christiane Raponda.
Pour y parvenir, la FEG rêve selon son président, d’un climat des affaires meilleur au Gabon, d’une législation favorable à la protection judiciaire des entreprises, d’un système fiscal adapté à la relance économique, d’un système de prévoyance sociale garantissant les droits des travailleurs, des infrastructures performantes, de meilleures opportunités de création de richesse, et enfin, de la promotion et de la protection des champions nationaux…
Créé le 4 septembre 1959, sous l’appellation d’Union interprofessionnelle du Gabon (Unigabon), cette organisation a déjà changé de dénomination à trois reprises, pour s'adapter à son environnement, d’après la FEG. Cette dernière contribuait, il y a peu, à près de 80 % du Produit intérieur brut et plus de 90 % de la main-d’œuvre formelle du pays.
SG
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Dix Gabonais, lauréats du concours international du Programme de promotion de l’entreprenariat des jeunes (PPEJ) 2022, organisé par la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la francophonie (Confejes) ont reçu, le 7 octobre à Libreville, leur chèque d’un montant global de 28,5 millions de FCFA.
Selon le ministre gabonais en charge de la Jeunesse, Franck Nguema, après des formations engagées depuis le mois d’août dernier, ces lauréats du pays ont ainsi reçu des financements principalement dans le domaine de l’économie numérique afin de développer les secteurs des services, le commerce, l’agropastoral et la manufacture. Ils ont aussi bénéficié du soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et le concours d’experts venus du Cameroun, Seychelles, Togo, Tunisie.
Pour accélérer la transformation de son économie, le Gabon veut s’appuyer sur le numérique et le développement des technologies de l’information et de la communication (TIC). Les autorités prévoient pour cela de faciliter le développement d’entreprises locales. Ceci pour diversifier l’économie dans un contexte où les revenus pétroliers du pays s’essoufflent peu à peu. Jusqu’ici, le secteur du numérique représente 5 % du PIB, selon les données officielles.
Un partenaire comme la Confejes peut donc être un allié intéressant dans cette quête de transformation de l’économie. Car c’est une institution gouvernementale qui œuvre pour la promotion de la jeunesse, des sports et des loisirs dans l’espace francophone. Elle a été créée en décembre 1969. Depuis près de 50 ans, elle met en œuvre des initiatives et des actions en vue de contribuer au développement économique et social de ses États et gouvernements membres et à la promotion des valeurs de la francophonie et du français. Son rôle est aussi de promouvoir la formation et l’entreprenariat jeune.
S.A.
Dans le cadre du renforcement des capacités pour la manipulation de grues offshore assurée par le centre de formation ICS, le Port minéralier d’Owendo (OMP), filiale d’Arise ports et Logistics, informe qu’il a obtenu la certification de 60 agents parmi lesquels on compte neuf femmes, soit 15 % des effectifs.
Au cours de la récente remise des certifications d’habilitation à la conduite de ces grues à Libreville, apprend-on, « le Directeur général de l’Oprag a vivement félicité l’OMP et les autres parties prenantes pour leur participation à cette initiative encourageant les efforts pour l’augmentation de la présence des femmes dans le secteur portuaire au Gabon, tout en exhortant la communauté portuaire à favoriser cette avancée significative ». Pour Ranjan Kumar, c’est une première action de renforcement des capacités des dockers que l’entreprise compte répéter si nécessaire dans le futur. Ceci afin de contribuer au renforcement de la main-d’œuvre gabonaise.
Pour comprendre la portée de cette certification qui intègre les femmes, il faut noter qu’il s’agit d’une profession dite « réservée » aux hommes. Jusque-là, peu ou prou de femmes étaient recensées dans le secteur. L’objectif d’Arise est donc de casser les stigmatisations dont souffrent la gent féminine et les préjugés selon lesquelles, les femmes ne peuvent pas exercer certains métiers. En accordant davantage de postes aux femmes dans des secteurs d’activité habituellement réservés aux hommes, le Port d’Owendo contribue ainsi à l’impulsion d’une dynamique de recrutement inclusive au Gabon, favorisant, à l’échelle nationale, un accès facile à l’emploi pour toutes et tous.
Dans le cadre de la décennie de la femme (2015-2025), les autorités ont mis en place l’initiative intergouvernementale « Gabon Égalité ». Elle a conduit à l’adoption et la promulgation de plusieurs lois en faveur des femmes ainsi que la nomination de personnalités féminines à très haut niveau de l’État.
S.A.
L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) du Gabon vient d’adhérer à l’Organisation des télécommunications du Commonwealth (CTO), a-t-on appris auprès du régulateur.
Devenir membre de cette organisation technique qui est la plus ancienne du Commonwealth, apprend-on, va permettre à l’Arcep de bénéficier des avantages qu’elle offre à ses membres. Notamment, aider le Gabon à comprendre davantage les défis et les opportunités qu’offrent les nouvelles technologies. « Le CTO multiplie ses opérations pour avoir un impact conséquent avec nos pays membres. Maintenant que le Gabon est membre, nous allons tout faire pour avoir un impact positif sur les citoyens gabonais », a indiqué Bernadette Lewis, Secrétaire générale du CTO. Cette adhésion permettra ainsi au Gabon de renforcer ses capacités opérationnelles en matière de télécommunications.
Pour Smart Africa, société dont le Gabon est membre fondateur, c’est une opportunité pour elle également. C’est « une grande joie pour Smart Africa, car, cela renforce la collaboration digitale entre Smart Africa et CTO. Et nous apprécions ce cadre innovateur », a indiqué Lacina Kone, directeur général de l’Alliance Smart Africa.
Cette adhésion de l’Arcep au CTO, intervient suite à l’adhésion du Gabon le 24 juin 2022 au Commonwealth, une organisation intergouvernementale composée de 54 pays membres dont l’anglais est la langue commune. C’est donc la première structure gabonaise à faire ce pas vers le Commonwealth.
SG
La Santé Pharmaceutique (LSP), Orabank et la Banque de développement des Etats de l'Afrique centrale (BDEAC) ont signé le 8 octobre 2022, un accord de prêt visant à financer l’expansion de l’usine de production de médicaments et de produits pharmaceutiques basée au sein de la Zone économique spéciale de Nkok.
Garantie par le Fonds de Solidarité Africain (FSA), cette convention engage Orabank et la BDEAC à mettre à la disposition de La Santé Pharmaceutique, une enveloppe de 7,5 milliards de FCFA pour la construction d'une unité de production de solutés. Les solutés sont utilisés dans différentes spécialités médicales, notamment en réanimation. Ils sont administrés par perfusion intraveineuse, apprend-on. « En effet, la construction d'une unité de production de solutés s'inscrit parfaitement dans nos objectifs en phase avec le Plan d'accélération de la transformation (PAT) du gouvernement gabonais », indique LSP.
La Santé Pharmaceutique s’apprête donc à lancer ce projet dans un contexte où elle a déjà du mal à écouler les produits fabriqués dans son usine située dans la Zes de Nkok. Dans un communiqué publié le 30 septembre 2022, l’entreprise contrôlée par des capitaux indiens, reconnait qu’elle fait face à des difficultés de production liées à la baisse des commandes. Une situation qui ne permet pas à l’entreprise de faire des bénéfices. Bien au contraire, apprend-on, elle tourne à perte et n’a pu enregistrer en deux ans qu’un chiffre d’affaires de 20 millions de FCFA. Cette usine de La santé Pharmaceutique a nécessité un investissement de près de 20 milliards FCFA. Inaugurée le 10 novembre 2020 par le président de la République, elle se positionne comme la première usine de fabrication de médicaments au Gabon, dotée d’une capacité de production d’un million de comprimés par jour (plus de 360 millions de comprimés par an), 200 000 gélules, 50 000 sirops et 20 000 pommades toutes les 8 heures.
SG
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Au cours de l’Africa Oil Week (Semaine du pétrole africain) qui s’est tenue à Cape Town en Afrique du Sud du 3 au 7 octobre 2022, le Gabon a présenté ses blocs pétroliers actuellement en vente. Ce qui a séduit les plusieurs investisseurs de différents pays, à l’instar de la société pétrolière China National Offshore Oil Corporation (CNOOC). Et cette dernière qui est déjà présente au Gabon a décidé de prendre six nouveaux blocs pétroliers et souhaite conclure les accords sur ces blocs avant le mois de décembre 2022, a appris Le Nouveau Gabon auprès du ministère du Pétrole.
Les dirigeants de CNOOC « sollicitent en ce moment six nouveaux blocs qu’ils souhaitent signer avant le mois de décembre. Soit, avant le forage de leur prochain puits qu’ils ont prévu pour le mois de décembre. Nous les avons rassurés que le Gabon est actuellement ouvert pour la signature de tous les contrats pétroliers », a affirmé Edgard Mbina Kombila, Directeur général des hydrocarbures. De ce fait, « j’ai instruit les équipes de travailler rapidement afin que nous nous retrouvions d’ici le 15 octobre autour de la table pour commencer à discuter des termes économiques et fiscaux avec cette société qui a été très agressive en termes de recherche pétrolière. Donc, nous souhaitons également, comme la société l’a souhaité, signer ces six contrats avant la fin du mois de novembre », a poursuivi le Directeur général des hydrocarbures.
La société CNOOC est déjà présente au Gabon où elle opère en ce moment sur deux des blocs en eau profonde (BC9 et BC10).
En dehors de la société chinoise, plusieurs autres investisseurs se sont montrés intéressés par le bassin sédimentaire gabonais. Et plusieurs d’entre eux souhaitent y investir, comme la société américaine Apache.
Rappelons que c’est depuis novembre 2018 que l’État gabonais a lancé la campagne de mise aux enchères de 35 blocs pétroliers maritimes sous forme d’appel d’offres dont 23 en offshore profond et 12 en offshore conventionnel. La mise aux enchères de ces blocs pétroliers avait pour but, selon le ministère du Pétrole, entre autres, de lutter contre le déclin de la production à long terme et dans le but de renouveler les réserves du pays par l’intensification de l’exploration.
SG
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Avec l’augmentation du capital social par Appel public à l’épargne (APE), la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré) ambitionne de faire des salariés du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) et de ses filiales, des salariés actionnaires de la compagnie. C’est du moins ce qu’a laissé entendre l’administrateur directeur général de cette compagnie de réassurance au cours de la présentation des avantages, de la montée en bourse de cette société, aux dirigeants et salariés du groupe FGIS.
Selon les dirigeants de l’entreprise, la SCG-Ré, filiale du FGIS, s’apprête aujourd’hui à faire son introduction à la Bourse de valeur immobilière d’Afrique centrale (BVMAC) en ouvrant son capital social au grand public et les premiers investisseurs seront les salariés de la SCG-Ré et les salariés de la galaxie FGIS. « Pour les agents de la galaxie FGIS, le conseil d’administration de la SCG-Ré composé du groupe Etat et des compagnies d’assurances a pris la décision de mettre à leur disposition 10% des 5 milliards, c’est-à-dire 500 millions de FCFA pour la souscription afin que qu’ils deviennent des salariés actionnaires », a déclaré Dr Andrew Gwodog, directeur général de la SCG-Ré.
Selon l’ADG, le conseil d’administration a également décidé que le salarié de la SCG-Ré et ceux du FGIS et de ses galaxies, c’est-à-dire de ses filiales, achèteront cette action non pas à 20 000 qui est la valeur nominale de l’action de la SCG-Ré dans le cadre de cette opération mais plutôt à 18 000 FCFA. « Ce qui effectivement est là un avantage considérable accordé à nos salariés dans le cadre du management de notre société, conformément aux règles et aux critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) », a-t-il indiqué.
La SCG-Ré, 1ère filiale du FGIS est une société de réassurance de droit gabonais créée le 22 février 2012, à l’initiative de l’Etat Gabonais. Dans le cadre de son plan stratégique de développement (PSD) sur la période 2022-2027, il était prévu parmi les 9 actions prioritaires, que cette société procède à l’augmentation de son capital social afin de le porter de 10 à 15 milliards. Cette opération vient de recevoir le visa conforme de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) et de la Conférence interafricaine des marchés d'assurance (CIMA). L’avantage pour la SCG-Ré en levant ces 5 milliards est de se développer hors du Gabon, apprend-on. En rappel, la période de souscription est ouverte du 1er au 30 novembre 2022.
Brice Gotoa
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