Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le Gabon à travers l’Agence du médicament a annoncé le retrait sur le marché des spécialités pharmaceutiques Broncalène adultes et enfants sirop. L’annonce a été faite par le directeur de l’Agence de médicament, Dr Ange Mibindzou Mouelet dans une note d’information adressée aux professionnels de la santé le 26 septembre 2022.  

Selon le directeur général, les spécialités pharmaceutiques Broncalène adultes sirop fl/150 ml et Broncalène enfants sirop Fl/125, ont obtenu une décision d’abrogation et le retrait de leurs autorisations de mise sur le marché gabonais (AMMG) sur le plan national à la demande du laboratoire Melisana Pharma (France). Cela « suite aux résultats d’une étude de sécurité post-autorisation faite par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) un organisme français, en raison d’un rapport bénéfice/risque devenu défavorable », indique Dr Ange Mibindzou Mouelet.

Ainsi, le directeur de l’Agence du médicament prie les professionnels de la santé de bien vouloir procéder à un rappel des stocks desdits produits présents dans leurs établissements et de tous les médicaments contenant de la pholcodine. Rappelons que ce médicament est préconisé pour calmer les toux sèches et les toux d'irritation.

Brice Gotoa

Le mandat du Coordinateur sous-régional de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique centrale, Helder Muteia est arrivé à son terme. Le représentant de la FAO au Gabon et à São Tomé-Et-Príncipe et auprès de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac) l’a fait savoir ce 29 septembre 2022 au cours d’un point de presse à Libreville.

« À quelques jours de mon départ, au terme de six années passées au Gabon et dans la sous-région, je voudrais vous remercier pour votre habituelle et constante collaboration dans la vulgarisation de la vision, des missions et des activités de la FAO », a déclaré Helder Muteia.

Le Coordinateur sous-régional de la FAO a saisi cette occasion pour donner un bref aperçu des réalisations faites au cours de son mandat depuis 2016. « Grâce à vous et au soutien des différents partenaires, notre portefeuille a été multiplié par 2 au cours des quatre dernières années, avec un total d’engagement de 304 millions de dollars environ (205,3 milliards de FCFA) », a-t-il indiqué. Selon lui, en dehors de ces financements directs sous forme de projets de coopération technique dans plusieurs domaines, la FAO a également apporté son expertise sous la forme d’études et d’appui-conseil sur des questions transversales et stratégiques.

Plusieurs initiatives sous régionales et nationales ont été réalisées. Il s’agit entre autres de la mise en place du réseau des Alliances parlementaires de l’Afrique centrale pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle, mais également l’opérationnalisation de l’approche « une Seule santé » en partenariat avec la Ceeac. La promotion d’une agriculture et des systèmes alimentaires sensibles à la nutrition dans les écoles à travers la mise en place des classes vertes au Cameroun, au Congo et au Gabon. Enfin la structuration des organisations et acteurs du monde rural gabonais à l’exemple de la Fédération nationale des transformateurs des produits agricoles (Fenatag) et la Coopérative des éleveurs de l’Estuaire, de la Ngounié-Nyanga et du Woleu-Ntem dont les productions sont visibles dans les supermarchés, apprend-on.

Le Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale accompagne les États membres et les organisations sous-régionales à travers plusieurs programmes et projets en matière d’amélioration de la production, de la nutrition, de l’environnement et des conditions de vie, afin de ne laisser personne de côté.

Brice Gotoa

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Le groupe minier Eramet qui opère au Gabon à travers ses filiales Comilog et Setrag annonce le lancement des sessions de formation pour les entrepreneures gabonaises accompagnées dans le hub « Femmes d’Avenir ». C’est une initiative en faveur de l’accélération de l’entrepreneuriat féminin portée conjointement par le groupe Eramet et Women In Africa, avec le soutien de l’État gabonais.

Ces femmes, apprend-on, suivront un programme de formations de plusieurs mois, axées sur des thématiques essentielles en entrepreneuriat telles que la finance/gestion, les Soft Skills, les ressources humaines-juridique, le management, le marketing et la communication. Elles seront également formées au pitch entrepreneurial et recevront toutes les clés nécessaires pour accéder à des financements. Elles seront mentorées afin de préparer au mieux une présentation prévue en fin d’année à un panel d’investisseurs.

Pour cette première promotion, 35 lauréates ont été sélectionnées pour bénéficier du programme d’accompagnement personnalisé dans le cadre d’un appel à candidatures lancé en mai 2022 et qui a suscité l’intérêt de plus de 1 000 pré-candidates. Selon Eramet, cette initiative en faveur de l’accélération de l’entrepreneuriat féminin a pour ambition de permettre, sur 3 ans, à près de 130 entrepreneures gabonaises de bénéficier d’un accompagnement dédié incluant de la formation, du mentorat, et un accès à des réseaux et à des financements.

S.A.

Au cours d’une récente audience à Libreville entre Erlyne Antonela Ndembet Damas, ministre de la Justice, et Henric Rasbrant, ambassadeur de Suède au Gabon, les deux personnalités ont évoqué la coopération bilatérale notamment en matière d’égalité des genres.

« La Suède, leader mondial en matière de promotion des droits des femmes, a mis en place une politique féministe étrangère à laquelle le Gabon s’intéresse. Et le ministre de la Justice a souhaité voir le Gabon bénéficier de l’appui de ce pays ami sur les questions citées. Un souhait qui a trouvé l’assentiment du diplomate suédois ; lequel a promis accompagner le Gabon à travers les différentes contributions auprès des organisations internationales dont les États sont membres », apprend-on.

En attendant la matérialisation de cette coopération, les deux personnalités ont déjà ciblé les domaines liés à l’implication de la femme dans les organisations syndicales ; la lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre. Cette dernière thématique étant une question prioritaire pour laquelle des efforts sont entrepris par les autorités gabonaises.

À cet effet, le ministre de la Justice a présenté à son hôte l’évolution du cadre juridique au Gabon, en ce qui concerne la promotion des droits des femmes et la mise en œuvre des politiques publiques basées sur le genre.

À titre d’illustration, le gouvernement a créé l’Observatoire des droits de la femme. Placée sous l’autorité directe du Premier ministre, cette structure est chargée d’accroitre l’impact de la politique Gabon-Egalité sur les cibles visées et de susciter les changements transformationnels escomptés sur la condition de la femme gabonaise.

Au Gabon, les femmes représentent 90 % des victimes de violences sexuelles et 83 % des victimes de violences économiques, selon le cabinet Louis Berger. Il existe peu de services offrant aux femmes victimes une prise en charge médicale, psycho-sociale et judiciaire.

S.A.

L’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) met 75 bourses d’études à la disposition des bacheliers de la session 2022, désireux de poursuivre leurs études supérieures dans les métiers de l’hôtellerie, la restauration et la sécurité alimentaire. L’annonce est faite par Sandra Flore Mambari Pinze, directrice générale de l’ANBG, dans un communiqué signé le 27 septembre 2022.

Les candidats retenus seront formés dans des établissements privés d’enseignement supérieur partenaires à l’ANBG pour le compte de l’année académique 2022-2023, apprend-on.

Pour faire acte de candidature, il faut être de nationalité gabonaise, être âgé de 22 ans au plus pour le baccalauréat général et 24 ans pour le baccalauréat technique et professionnel, avoir obtenu une moyenne supérieure ou égale à 10/20 en classe de terminale, avoir fait une demande de bourse sur e-bourse. Les dossiers sont à déposer au service du courrier de l’ANBG au plus tard le 7 octobre 2022.

À travers ces bourses d’études, le Gabon veut garantir l’adéquation entre la formation et le marché de l’emploi et développer l’emploi privé dans le pays. L’objectif étant de lutter contre le chômage en milieu jeune. Car, le Gabon compte d’ici 2023, mettre sur le marché de l’emploi, plus de 10 000 jeunes qualifiés dans les métiers techniques et professionnels.

SG

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Le Gabon devrait lancer dans les semaines à venir, un emprunt obligataire visant à mobiliser la somme de 175 milliards de FCFA r auprès des investisseurs. Dénommée « EOG 6,25 % NET 2022–2028 », cette opération sera rémunérée au taux annuel de 6,25 % sur une maturité de six ans.

Cet appel public à l’épargne est mieux rémunéré que « EOG 6 % net 2021-2026 », le dernier emprunt obligataire émis sur le marché financier par le Gabon. Avec une maturité de cinq ans, cette levée de fonds lancée en mai 2021 avait permis au Gabon de collecter 188 milliards de FCFA auprès des investisseurs sur un montant initial de 175 milliards de FCFA sollicités.

L’opération « EOG 6,25 % NET 2022–2028 » sera arrangée par la société de bourse Emrald Securities Services Bourse (ESS Bourse), chef de file principal, et co-arrangée par Africa Bright Securities, et Bgfi Bourse.

Les fonds mobilisés au terme de cette opération serviront à financer des projets prioritaires du Plan d’accélération de la transformation de l’économie du Gabon et de poursuivre les programmes de paiement de la dette moratoire validée, apprend-on.

Dans le cadre de la gestion active de la dette, la loi de finances 2022 autorise le gouvernement à entreprendre toutes opérations permettant de rendre liquides les moratoires et autres passifs inscrits dans son portefeuille de dettes intérieures, indique la loi de finances.

Sandrine Gaingne

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Le gouvernement a lancé ce 28 septembre 2022, un avis à manifestation d’intérêt pour le recrutement d’un cabinet pour l’implémentation d’un système de cadastre minier et de géo-données. Les candidats ont jusqu’au 20 octobre 2022 pour le dépôt de leurs dossiers.

Les services prévus au titre de ce contrat qui s’inscrit dans le Projet d’appui à la diversification de l’économie gabonaise (PADEG) sont multiples. Il s’agit notamment de l’implémentation d’un système de cadastre minier (SCM) moderne et entièrement conforme à la loi minière et aux règlements miniers.  « Le SCM doit pouvoir répondre à de futures modifications de loi minière et des règlements miniers sans besoin de développement logiciel », indique le communiqué de l’avis à manifestation.

Aussi, le SCM permettra une gestion « efficace et fiable » des droits miniers pour le bénéfice du gouvernement du Gabon et des intervenants miniers. Il permettra d’améliorer la transparence et la sécurité du droit minier et du droit d’exploration afin d’accroître l’accessibilité d’information aux investisseurs du secteur privé, y compris aux mineurs de petite échelle et artisanaux.

Pour sa part, le système de géo-données devra permettre de stocker un ensemble de données géophysiques, géologiques, géochimiques, etc., et diffuser des sélections de données. Il devra également respecter les normes et standards et les technologies les plus modernes avec les meilleures garanties en termes d’évolutivité, de pérennité et de sécurité. « L’accès aux données devra se faire d’une manière dynamique et sécurisée (droits d’utilisateurs) », précise le communiqué. Les consultants intéressés doivent produire les informations sur leur capacité et expérience démontrant qu’ils sont qualifiés pour les prestations. Ils peuvent se mettre en association pour augmenter leurs chances de qualification.

Le Gabon à travers le ministère de l’Économie et de la Relance a reçu un financement auprès de la Banque africaine de développement (BAD) afin de couvrir le coût du PADEG. Le pays se propose d’utiliser une partie des fonds de ce prêt pour financer le contrat de prestation des services dudit cabinet, selon l’avis à manifestation d’intérêt.

Brice Gotoa

La société américaine Black Mountain Gold (BMG) vient de conclure un protocole d’entente avec la société australienne Equatorial Potash Pty Ltd pour l’acquisition du projet de développement de la potasse dans la Banio dans le sud du Gabon, a annoncé l’entreprise américaine dans un communiqué le 27 septembre 2022.

« BMG est ravi d’avoir l’opportunité d’acquérir le projet de potasse de Banio et d’entrer dans l’espace de la potasse, car la croissance démographique stimule la demande de produits alimentaires de meilleure qualité et les sources traditionnelles de potasse sont sous pression. Le projet de potasse de Banio à un fort potentiel et sa géologie de base est similaire aux grands gisements de potasse de la République voisine du Congo », a commenté Farhad Abasov, directeur général de BMG. Il soutient également que son entreprise a déjà une expérience dans le secteur de la potasse et va s’en servir pour l’exploitation de cette ressource au Gabon.

Mais, la finalisation de la cession des actifs de Equatorial Potash Pty à BMG au sein de ce projet se fera après avoir rempli certaines conditions. Notamment, que BMG dispose d’un fonds de roulement suffisant pour remplir ses obligations financières en vertu du protocole d’entente ainsi que d’autres obligations financières pour les six prochains mois.

La compagnie Equatorial Potash Pty Ltd (EPPL) va céder ce projet à BMG, deux ans après l’avoir acquis auprès de la société Infinity Lithium, pour 1,7 milliard de FCFA.

La potasse est un minerai issu du mélange de carbonate de potassium et de chlorure de potassium, et est utilisée comme engrais dans l’industrie agricole. Elle sert également à la fabrication de divers produits allant du verre aux explosifs.

SG

Selon le rapport Africascope 2021-2022 publié par le groupe de conseil britannique Kantar, les Gabonais préfèrent les chaînes de télévisions étrangères aux chaînes locales. Les chaînes les plus regardées par 95 % de la population d’après cette étude sont en premier, Novelas TV, puis, Canal+sport et A+/A+ Ivoire.

Le rapport de Africascope 2021-2022 mesure également le temps que chaque Gabonais consacre au quotidien à la télévision. Il en ressort qu’un Gabonais passe en moyenne 4h25 minutes devant la télévision par jour. Ce qui est en baisse par rapport au premier semestre 2021 (4h55 minutes par jour).

Mais, ce temps reste plus élevé par rapport à ce que les Maliens par exemple passent devant leur écran. Selon l’étude, un Malien consacre par jour 2 h 28 minutes à la télévision, contre 4 h 15 minutes pour un Ivoirien ou encore 2 h 58 pour un Burkinabè. Un Camerounais, 4 h 50 minutes, contre 4 h 25 minutes pour le Congolais.

Globalement, en 2021-2022, 89,9 % des Africains ont regardé la télévision de façon quotidienne, soit 18,6 millions de téléspectateurs chaque jour. En moyenne, ils ont regardé la télévision chaque jour 4 h 17 (soit 7 minutes de plus qu’en 2021).

Ces informations contenues dans le rapport Africascope ont une importance certaine pour les annonceurs, car, elles orientent leur choix de médias dans les pays en matière d’audience, ainsi que les choix des pays dans lesquels ils peuvent passer leur publicité. En fait, le temps passé devant la télévision variant d’un État à l’autre leur permet de savoir quels sont les pays où la publicité pourrait être la plus efficace par le canal de la télévision.

Le rapport Africascope 2021-2022 porte sur la période de septembre 2021 à mai 2022. L’étude couvre les capitales de 8 pays (Sénégal, Cameroun, Côte d’Ivoire, République Démocratique du Congo, Gabon, Mali, Burkina Faso et République du Congo), soit plus de 20,7 millions d’individus âgés de 15 ans et plus.

Sandrine Gaingne

L’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (AGEO) vient de publier l’annonce selon laquelle, en partenariat avec l’agence allemande « Deutsches Zentrum für Luft- und Raumfahrt » (DLR) et l’organisme onusien « UN Environment Programme », elle vient de conduire une mission scientifique sur les émissions de méthane dans l’environnement.

« Cette mission scientifique a consisté à mesurer les émissions de méthane effectuées dans les domaines miniers et pétroliers à l’aide d’un aéronef, véritable laboratoire volant de l’agence spatiale allemande », apprend-on. Cette initiative s’inscrit dans la continuité de l’engagement du Gabon contre le réchauffement climatique qui a amené le président Ali Bongo Ondimba a signé l’engagement mondial sur le méthane, lors de la COP 26 tenue du 1ᵉʳ au 13 novembre 2021 à Glasgow, en Écosse.

Pour l’heure, indique l’AGEO, l’équipe a déjà produit un rapport des résultats préliminaires récoltés auprès des différents acteurs économiques des secteurs pétrolier et minier. La présentation grand public et les résultats définitifs sont attendus.

Selon des scientifiques, le méthane est considéré comme un polluant atmosphérique dangereux ainsi qu’un gaz à effet de serre, dont l’exposition provoque chaque année un million de décès prématurés. C’est également un puissant gaz à effet de serre, car sur une période de 20 ans, son effet de réchauffement est 80 fois plus puissant que celui du dioxyde de carbone.

Pour sa contribution à sauver la planète, le Gabon est engagé depuis plusieurs années dans la lutte contre le changement climatique et la protection de l’environnement. Ce qui s’est traduit entre autres par l’adoption de multiples réformes pour la protection de ses forêts. Notamment, l’adoption d’une loi relative aux changements climatiques. Des efforts récompensés par la Norvège à travers CAFI, un fonds créé en 2015, et géré par le PNUD et dont la Norvège est le principal bailleur. 

Ainsi, en 2021, le Gabon a reçu un premier paiement de 17 millions de dollars pour la contrepartie du carbone supplémentaire séquestré entre 2016 et 2017, grâce aux mesures mises en œuvre par le pays dans le but de lutter contre la déforestation.

S.A.

 

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