Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Alain-Claude Bilie-By-Nze, actuel ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, a été nommé ce 12 octobre 2022, Vice-Premier ministre du Gabon. Le décret de sa nomination a été lu sur la chaîne de télévision Gabon 1ère par le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda.

Parallèlement à ses nouvelles fonctions, Alain-Claude Bilie-By-Nze va conserver son portefeuille de ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques ainsi que celui de porte-parole du gouvernement, qu’il gère depuis mars 2022.

Ainsi, Ali Bongo réhabilite le poste de Vice-Premier ministre. Car, depuis l’opposant Bruno Ben Moubamba, qui a occupé cette fonction entre 2016 et 2017, aucun Gabonais n’avait plus été nommé à ce poste.

Alain-Claude Bilie-By-Nze est né à Makokou (Nord-Est du Gabon) le 16 septembre 1967. Il intègre le gouvernement en 2006 en qualité de ministre délégué à la Communication, porte-parole du Gouvernement. Depuis lors, il a occupé plusieurs fonctions ministérielles.

SG

Après avoir dissous le ministère en charge des Travaux publics, le président Ali Bongo Ondimba a réhabilité cette administration le 12 octobre dans le cadre d’un léger réaménagement du gouvernement.

Ainsi, apprend-on d’une déclaration télévisée du Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, cette administration dénommée ministère des Travaux publics et des Infrastructures, est désormais dirigée par Toussaint Nkouma Emana. Ce dernier était jusqu’ici, Président du conseil d’administration (PCA) du Fonds autonome national d’entretien routier (Faner) depuis 28 juin 2021.

Toussaint Nkouma Emana est ainsi propulsé à la tête d’un ministère que le chef de l’État a dissous le 12 septembre dernier pour résultats non satisfaisants. Selon le chef du gouvernement, cette décision était consécutive aux « très nombreuses » récriminations des populations, concernant la forte dégradation des voiries urbaines du Gabon. « Le président de la République, chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, exprime sa colère par rapport aux lenteurs, constamment observées et dénoncées par lui, dans la réhabilitation du réseau routier national », a déclaré Rose Christiane Ossouka Raponda.

Pour gérer la phase intérimaire, il a été créé, au sein de la primature, un département en charge des Travaux publics, de l’Équipement et des Infrastructures. Le personnel du ministère dirigé à l’époque des faits par Léon Armel Bounda Balonzi et dissout a été mis à la disposition de la primature. 

S.A

Lire aussi :

Ali Bongo Ondimba dissout le ministère des Travaux publics et confie ses compétences à la primature

Dans le cadre des élections législatives partielles qui se déroulent au Gabon du 15 octobre pour le premier tour et le 29 octobre, le ministre de la Communication, Pascal Houangni Ambouroue, a lancé la sensibilisation des médias publics sur le traitement équitable des candidats.

« Pascal Houangni Ambouroue a reçu […] les responsables des médias publics, au sujet de la couverture médiatique de la campagne électorale des élections législatives partielles en cours. Il s’agissait, pour la tutelle, d’attirer l’attention des médias sur l’impératif du strict respect de l’équité dans le traitement de l’information entre les partis politiques, groupements politiques et les candidats indépendants. Cela, conformément aux dispositions en vigueur dans notre pays », a déclaré le membre du gouvernement au cours d’une concertation le 10 octobre dernier à Libreville. Il a été demandé à Gabon 1ère, Agence gabonaise de presse (AGP), Radio Gabon et Gabon 24, de respecter les temps d’antenne retenus par la Commission d’égal accès mise en place par la Haute autorité de la communication (HAC). De peur d’être sanctionné.

Cette interpellation du ministre de la Communication a pour but de préserver les chances de tous les candidats en compétition. Ceci pour ne pas favoriser certains candidats au détriment des autres. Ces élections partielles sont consécutives aux démissions respectives de Gladys Moulengui, Franck-Ulrich Bokamba Ndombi du Parti social-démocrate (PSD) et de Jean-Pierre Doukaga Kassa des Démocrates (LD), devenu ministre de l’Économie numérique.

S.A.

La Corée du Sud souhaite que le Gabon soutienne sa candidature lors des élections devant permettre de choisir le pays qui va organiser l’Exposition universelle de 2030 (Expo 2030). C’est le but de l’audience accordée le 11 octobre 2022 par le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda, au vice-ministre coréen des Affaires économiques, Seong Deok Yun.

« J’ai rencontré madame le Premier ministre parce que, d’une part, c’est le 60e anniversaire des relations diplomatiques entre le Gabon et la Corée, et d’autre part pour demander le soutien du Gabon, comme nous sommes candidats à l’Exposition universelle 2030 », a déclaré Seong Deok Yun.

Pour l’Expo 2030, l’élection de la ville hôte aura lieu en 2023 lors d’une Assemblée générale du Bureau international des expositions (BIE), organisation intergouvernementale chargée de superviser les expositions. La Corée du Sud a déposé son dossier de candidature pour la ville de Busan le 21 juin 2021. L’exposition universelle devrait avoir lieu du 1er mai au 31 octobre 2030, avec pour thème : « Transformer notre monde, naviguer vers un avenir meilleur ». Les autres candidats sont : la Russie (Moscou), l’Italie (Rome), l’Ukraine (Odessa) et l’Arabie Saoudite (Riyad).

Les Expositions universelles sont des lieux de rencontres entre les nations, répondant aux défis globaux actuels, en invitant à explorer un thème universel donné de manière participative et immersive. La dernière Exposition universelle en date, l’Expo Dubaï 2020, s’est déroulée du 1er octobre 2021 au 31 mars 2022, aux Émirats arabes unis. Le Gabon y a remporté le prix d’argent dans la catégorie de l’interprétation du thème, dans le sous-thème de Durabilité avec « Créons un avenir durable ». La prochaine Exposition universelle se tiendra au Japon, à Osaka, Kansai, en 2025 sur le thème « Concevoir la société du futur, imaginer notre vie de demain ».

Selon le diplomate sud-coréen, le Gabon et la Corée entretiennent d’excellentes relations au cours de ces 60 dernières années. Mais à présent, il est temps de donner un nouvel élan à cette coopération. La coopération bilatérale entre les deux pays date de 1962 et porte sur plusieurs axes dont le commerce, la santé, la culture.

Brice Gotoa

Lire aussi:

Le Gabon et la Corée du Sud s’accordent sur le renforcement multilatéral de la coopération sur la sécurité et le climat

Pour la 2e année consécutive, le Gabon se positionne comme le pays le plus riche d’Afrique (hors très petits pays) selon le rapport sur les Produits intérieurs bruts (PIB) par habitant des pays africains, publié le 11 octobre dernier par le Centre d’étude et de réflexion sur le monde francophone (Cermf). Une position que le pays doit à son PIB par habitant qui se chiffre à 8 017 dollars (5,4 millions FCFA) au début de l’année 2022. Ce PIB est supérieur à celui du Botswana qui arrive juste derrière le Gabon avec un PIB qui s’établit à la même période à 7 348 dollars (4,9 millions FCFA) par habitant. Le PIB du Gabon et même celui du Botswana sont en hausse par rapport à la même période en 2021 où ils s’établissaient respectivement à 3,9 millions de FCFA et 3,7 millions de FCFA.

Selon le Cermf, ces bonnes performances du Gabon en 2022 « résultent principalement d’une politique volontariste en matière de diversification menée au cours de la dernière décennie », dans le but de sortir le pays, de sa forte dépendance aux industries extractives, et transformer localement une partie de la production. C’est dans ce cadre qu’a été créée la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok ainsi que d’autres zones industrielles, dans le but de transformer localement le bois gabonais avant exportation. Cette politique a permis de multiplier par deux le poids de cette filière dans l’économie nationale, qui a pesé pour 5 % du PIB et 15 % des exportations de marchandises en 2021, soutient le rapport.

Dans la même lancée, le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) mis en place en 2009, tout comme le plan d’accélération de la transformation (PAT) de l’économie gabonaise lancé en 2021, avaient pour but d’industrialiser le pays en s’appuyant grandement sur le développement de la filière bois et de l’agriculture, ainsi qu’investir dans les services en développant notamment le secteur du numérique, et plus récemment le tourisme.

Cette politique de diversification de son économie a permis au Gabon d’augmenter considérablement le poids des activités non directement liées aux industries extractives dans l’économie nationale. Ce qui a permis « au pays d’avoir une économie plus solide et capable de mieux résister aux crises internationales et aux fluctuations défavorables du cours et/ou de la production des matières premières, que celle de bien d’autres grands producteurs d’hydrocarbures, de minerais ou de pierres précieuses sur le continent », indique le rapport. Cette politique de développement économique menée par le Gabon depuis une décennie s’est également accompagnée de grandes réformes administratives, mais aussi juridiques et fiscales, visant à faciliter la création d’entreprise et à améliorer le climat des affaires.

Le rapport du Cermf sur les PIB par habitant des pays africains classe les pays du continent en dehors des très petits pays « ne pouvant être pris en compte pour l’établissement de comparaisons pertinentes en matière de richesse et de développement économique et social, en raison d’une très faible population (moins de 1,5 million d’habitants) et d’une superficie particulièrement réduite, avec un territoire parfois à peine visible sur une carte géographique », indique le rapport.

Ces pays sont notamment, l’Ile Maurice, les Seychelles et la Guinée équatoriale, qui affichent une richesse par habitant supérieure, mais dont la population est comprise entre 0,1 et 1,5 million d’habitants, et dont le territoire est très limité. Par exemple, la Guinée équatoriale et Maurice, sont respectivement 9,5 fois et 131 fois moins étendus que le Gabon... Avec une superficie de 267 667 km² le Gabon est peuplé de 2,3 millions d’habitants. Le Gabon est le 8e producteur africain de pétrole (et le 36e au niveau mondial) ainsi que le deuxième producteur africain et le 3e mondial de manganèse (et en passe d’en devenir le second, derrière l’Afrique du Sud), tandis que le Botswana, peuplé de 2,4 millions d’habitants, est le deuxième producteur mondial de diamants, après la Russie.

SG

 1 POIDS

2 evolution

Lire aussi:

Le Gabon devient le pays le plus riche d’Afrique avec un PIB par habitant de 3,9 millions de FCFA (Rapport)

421 étudiants de l’Institut universitaire des sciences de l’organisation (IUSO) seront formés dans l’entreprenariat et à l’éducation financière par Junior Achievement Gabon (JA Gabon), dans le cadre du programme « Cap sur l’autonomisation des jeunes ». L’initiative vient de faire l’objet d’une convention de partenariat le 11 octobre 2022 à Libreville entre la directrice de l’IUSO, Marcelle Ibinga Itsitsa et l’administrateur-directeur exécutif de JA Gabon, Nathalie Bingangoye.

Cette convention vise à rapprocher les deux institutions et créer une synergie pour le renforcement des aptitudes des étudiants en matière de recherche d’emploi et d’insertion professionnelle. « La signature de ce type de partenariat reste une forte recommandation du Conseil d’administration qui met un accent particulier sur l’importance des étudiants à s’ouvrir au monde du travail et à la facilitation de l’insertion des jeunes dans les entreprises et pourquoi pas dans les administrations », a déclaré Marcelle Ibinga Itsitsa.

Pour JA Gabon, dans le cadre du programme « Cap sur l’autonomisation des jeunes », la formation Career Sucess comprend des ateliers de formation sur l’employabilité qui préparent mieux les jeunes au monde du travail en adoptant les bons réflexes et leur permettant de développer des profils professionnels adéquats. Ce partenariat « est une volonté de relever le défi de l’insertion professionnelle en vue de donner la chance au plus grand nombre de jeunes », a indiqué Nathalie Bingangoye.

Ce partenariat, apprend-on, permettra aux experts de JA Gabon et aux enseignants de l’IUSO de mutualiser leurs compétences afin de redynamiser les programmes existants et mettre en place des programmes stimulants.

Projet du gouvernement gabonais, le programme « Cap sur l’autonomisation des jeunes » vise à lutter contre le chômage. JA Gabon est chargé de le piloter durant trois années. À travers des établissements publics, ce projet de formation des jeunes à l’éducation financière, l’employabilité et l’entrepreneuriat contribuera à rapprocher les jeunes du monde de l’entreprise.

Brice Gotoa

Lire aussi:

Lutte contre le chômage : le programme « Cap sur l’autonomisation des jeunes » à la peine

Le réseau d’insertion professionnelle JA Gabon a formé près de 20 000 jeunes Gabonais ces cinq dernières années

Dans le but de recouvrer ses cotisations sociales impayées à ce jour par certaines sociétés, la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) a lancé une « campagne de régularisation des comptes cotisants, qui se tiendra du 18 au 31 octobre 2022 », informe son directeur général, Séverin Maxime Anguile, dans un communiqué signé le 10 octobre 2022.

Passé ce délai, la Caisse va passer au recouvrement forcé de ces créances auprès des entreprises débitrices, à savoir celles ayant immatriculé leurs employés, mais qui ne sont pas à jour de leur cotisation, apprend-on. Raison pour laquelle, « elle invite les responsables des sociétés non à jour de leurs cotisations sociales à se présenter à la direction du recouvrement et du contentieux (DRC) pour examen de leur situation du 3e trimestre 2015 au 2e trimestre 2022, en application des dispositions légales et réglementaires », indique Séverin Maxime Anguile.

Le montant de cette dette des entreprises vis-à-vis de la Cnamgs n’a pas été dévoilé.

La Cnamgs est une structure dont la mission est entre autres, de garantir la couverture maladie à l’ensemble de la population gabonaise. Pour bénéficier de la prise en charge des soins de santé par la Cnamgs, le travailleur du secteur privé (en activité) cotise à concurrence de 2,5% de ses rémunérations (c’est-à-dire le salaire de base + indemnités et primes soumises à cotisation). L’employeur cotise à hauteur de 4,1% au profit du travailleur (cotisation transférée de la CNSS à la Cnamgs). Le retraité ou le bénéficiaire d’une pension supérieur au Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) cotise à concurrence de 1,5% de sa pension.

À noter que la Cnamgs est également endettée auprès des hôpitaux publics. Des médecins membres des divers syndicats du secteur de la santé et des pharmaciens ont d'ailleurs refusé, il y a quelques mois, de prendre en charge les malades assurés à la Cnamgs. Au mois de juin 2022, Séverin Maxime Anguile assurait avoir déjà réglé 92% de cette dette.

SG

Lire aussi:

Assurance maladie : la Cnamgs dit avoir réglé 92 % de sa dette due aux hôpitaux publics

La Cnamgs dépense plus de 6 milliards par an pour les évacuations sanitaires (ministre de la Santé)

Le Gabon vient d’être certifié au crédit carbone de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (Ccnucc) sur la période 2010-2018. L’annonce est faite le 11 octobre par la présidence de la République gabonaise.

Ainsi, apprend-on, les conclusions du rapport de la Ccnucc indiquent que sur la période 2010-2018, le Gabon a réduit ses émissions de CO2 de 90 636 103 tonnes par rapport aux émissions moyennes entre 2000-2009. Sur la base de son statut de pays à haute couverture de forêt et faible déforestation, la Ccnucc a validé 187 104 289 tonnes de crédits REDD+ (stocks de carbone forestiers) pour le Gabon. Ce rapport atteste par ailleurs que les données et les informations fournies par le Gabon sont « conformes aux directives » en vigueur et « transparentes ».

Pour la présidence du Gabon, il s’agit là d’un tournant majeur. « Désormais, le Gabon, pays très engagé dans la protection du climat et de la biodiversité, pourra valoriser son action déterminée en faveur de la préservation du climat en tirant une part significative de ses ressources issues de la protection et de la gestion durable de la forêt, et ainsi accélérer la préparation de l’après-pétrole », indique l’institution.

Réagissant à cette nouvelle, le président Ali Bongo Ondimba a déclaré : « C’est une étape importante qui ouvre la voie à leur commercialisation. Pour notre pays qui va pouvoir désormais tirer une partie de ses ressources de la protection de la forêt, c’est un moment historique ».

Les crédits carbones sont des unités que possèdent les porteurs de projet. Ces derniers peuvent s’engager à réduire les émissions de gaz à effet de serre, commercialiser leur crédit carbone et financer un projet. Dans le cas du Gabon, le pays séquestre annuellement l’équivalent de 140 mille tonnes de carbone, alors qu’il n’en émet que 35 mille. Ainsi, fort d’une différence de plus de 100 mille tonnes de carbone chaque année, le Gabon peut vendre son crédit carbone aux entreprises qui en ont besoin.

Le Gabon a déjà vu ses efforts récompensés en juin 2021 par la Norvège. Ce pays européen a décidé de lui octroyer un financement de 17 millions de dollars soit environ 9,3 milliards de FCFA pour son engagement en faveur de la protection de ses forêts. Cette enveloppe est la contrepartie du carbone supplémentaire séquestré entre 2016 et 2017, grâce aux mesures mises en œuvre au Gabon dans le but de lutter contre la déforestation.

S.A.

Selon le rapport publié ce 11 octobre par le Comité de pilotage (Copil) du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus au Gabon, le pays a suspendu le suivi des cas contacts (personnes à risque d’attraper le Covid-19 en raison de la proximité avec une personne malade ou simplement porteuse du virus) en dehors du Grand-Libreville : Libreville, Akanda, Owendo, Ntoum.

« La moyenne nationale du taux de suivi des contacts a été de 0 % contre 41 % la semaine précédente [14 septembre 2022]. En dehors du Grand Libreville, l’activité du suivi des contacts ne se réalise plus dans toutes les provinces bien qu’il y ait des cas actifs dans 5 provinces sur 9 que compte le pays », révèle le Comité.

Ce relâchement, apprend-on, s’explique parce que les autorités sanitaires ont levé plusieurs mesures restrictives à cause de la chute des contaminations. En effet, renseigne le Copil, au 29 septembre 2022, le pays compte 100 cas actifs, dont 97 suivis en ambulatoire. L’on enregistre trois patients hospitalisés en soins courants et 15 nouvelles guérisons et aucun décès enregistré. Depuis le début de la pandémie en mars 2020, le Copil déclare que sur les 1 616 857 tests réalisés déjà globalement réalisés, le pays a enregistré́ 48 713 cas positifs, dont 100 cas actifs, 48 307 guérisons et 306 décès.

Aux portes d’entrées du pays, aucun test de dépistage à l’arrivée n’est fait à cause de la suppression de toutes les mesures restrictives, y compris les tests réalisés à tous les voyageurs venant de l’extérieur. Néanmoins, prescrit le Copil, il faut qu’on continue à respecter les mesures barrières : porter un masque dans les lieux et espaces publics ; se laver fréquemment les mains avec de l’eau et du savon ou du gel hydroalcoolique ; respecter la distanciation physique (au moins 1 mètre).

En cas de toux et d’éternuement, il faut se couvrir la bouche et le nez avec le coude fléchi ou un mouchoir. Il est également indiqué de jeter immédiatement le mouchoir et se laver les mains ; éviter tout contact étroit avec une personne ayant de la fièvre et de la toux ; saluer sans se serrer la main et éviter les embrassades ; nettoyer les objets et les surfaces souillés et se faire vacciner.

S.A.

Le Gabon à travers le ministère des Transports a lancé le 8 octobre 2022 un appel d’offres en vue du recrutement des prestataires pour la réalisation des travaux de réhabilitation de l’aéroport d’Oyem. Les prestataires retenus devront également réhabiliter le bâtiment de Sauvetage et lutte contre l’incendie (SLI) dudit aéroport, ainsi que la prolongation de 150 m de la clôture séparant le village riverain et l’aérogare.

Cet appel d’offres est réparti en quatre lots, dont le premier concerne les travaux d’aménagement de l’aérogare commerciale de l’aérodrome d’Oyem. Les travaux d’aménagement du bâtiment SLI, de l’abri des stockages, de la fosse mécanique, de la réserve enterrée d’eau et des forages sur l’aérodrome d’Oyem constituent le lot 2. Les travaux du lot 3 concernent la barrière de séparation entre le village riverain et l’aérogare, le nettoyage des espaces verts, des bandes de pistes et d’élagage des trouées d’envol sur l’aérodrome d’Oyem. Enfin, le quatrième lot concerne le renouvellement de la climatisation individuelle « type éco énergie », des extincteurs et d’une liaison Wifi dans les bâtiments techniques et commerciaux sur l’aérodrome d’Oyem.

Selon le ministère des Transports, ces travaux seront entièrement financés par l’État gabonais. Les soumissionnaires à ces marchés doivent être installés sur le territoire national et ils ont jusqu’au 8 novembre 2022 pour déposer leurs offres.

Cet appel d’offres intervient six mois après la visite d’inspection du ministre des Transports, Brice Constant Paillat, le 23 mars dernier dans les différents aéroports du pays dans le but de répertorier les manquements à corriger dans le programme de réhabilitation. En effet, le gouvernement gabonais envisage de réhabiliter 10 aéroports provinciaux, notamment ceux de Lambaréné, Koula-Moutou, Tchibanga, Oyem, Bitam, Franceville, Port-Gentil, Makokou et Omboue.

Brice Gotoa

Lire aussi :

L’aéroport de Libreville veut se doter d’une politique durable de réduction de ses émissions de CO2

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.