421 étudiants de l’Institut universitaire des sciences de l’organisation (IUSO) seront formés dans l’entreprenariat et à l’éducation financière par Junior Achievement Gabon (JA Gabon), dans le cadre du programme « Cap sur l’autonomisation des jeunes ». L’initiative vient de faire l’objet d’une convention de partenariat le 11 octobre 2022 à Libreville entre la directrice de l’IUSO, Marcelle Ibinga Itsitsa et l’administrateur-directeur exécutif de JA Gabon, Nathalie Bingangoye.
Cette convention vise à rapprocher les deux institutions et créer une synergie pour le renforcement des aptitudes des étudiants en matière de recherche d’emploi et d’insertion professionnelle. « La signature de ce type de partenariat reste une forte recommandation du Conseil d’administration qui met un accent particulier sur l’importance des étudiants à s’ouvrir au monde du travail et à la facilitation de l’insertion des jeunes dans les entreprises et pourquoi pas dans les administrations », a déclaré Marcelle Ibinga Itsitsa.
Pour JA Gabon, dans le cadre du programme « Cap sur l’autonomisation des jeunes », la formation Career Sucess comprend des ateliers de formation sur l’employabilité qui préparent mieux les jeunes au monde du travail en adoptant les bons réflexes et leur permettant de développer des profils professionnels adéquats. Ce partenariat « est une volonté de relever le défi de l’insertion professionnelle en vue de donner la chance au plus grand nombre de jeunes », a indiqué Nathalie Bingangoye.
Ce partenariat, apprend-on, permettra aux experts de JA Gabon et aux enseignants de l’IUSO de mutualiser leurs compétences afin de redynamiser les programmes existants et mettre en place des programmes stimulants.
Projet du gouvernement gabonais, le programme « Cap sur l’autonomisation des jeunes » vise à lutter contre le chômage. JA Gabon est chargé de le piloter durant trois années. À travers des établissements publics, ce projet de formation des jeunes à l’éducation financière, l’employabilité et l’entrepreneuriat contribuera à rapprocher les jeunes du monde de l’entreprise.
Brice Gotoa
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Dans le but de recouvrer ses cotisations sociales impayées à ce jour par certaines sociétés, la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) a lancé une « campagne de régularisation des comptes cotisants, qui se tiendra du 18 au 31 octobre 2022 », informe son directeur général, Séverin Maxime Anguile, dans un communiqué signé le 10 octobre 2022.
Passé ce délai, la Caisse va passer au recouvrement forcé de ces créances auprès des entreprises débitrices, à savoir celles ayant immatriculé leurs employés, mais qui ne sont pas à jour de leur cotisation, apprend-on. Raison pour laquelle, « elle invite les responsables des sociétés non à jour de leurs cotisations sociales à se présenter à la direction du recouvrement et du contentieux (DRC) pour examen de leur situation du 3e trimestre 2015 au 2e trimestre 2022, en application des dispositions légales et réglementaires », indique Séverin Maxime Anguile.
Le montant de cette dette des entreprises vis-à-vis de la Cnamgs n’a pas été dévoilé.
La Cnamgs est une structure dont la mission est entre autres, de garantir la couverture maladie à l’ensemble de la population gabonaise. Pour bénéficier de la prise en charge des soins de santé par la Cnamgs, le travailleur du secteur privé (en activité) cotise à concurrence de 2,5% de ses rémunérations (c’est-à-dire le salaire de base + indemnités et primes soumises à cotisation). L’employeur cotise à hauteur de 4,1% au profit du travailleur (cotisation transférée de la CNSS à la Cnamgs). Le retraité ou le bénéficiaire d’une pension supérieur au Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) cotise à concurrence de 1,5% de sa pension.
À noter que la Cnamgs est également endettée auprès des hôpitaux publics. Des médecins membres des divers syndicats du secteur de la santé et des pharmaciens ont d'ailleurs refusé, il y a quelques mois, de prendre en charge les malades assurés à la Cnamgs. Au mois de juin 2022, Séverin Maxime Anguile assurait avoir déjà réglé 92% de cette dette.
SG
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Le Gabon vient d’être certifié au crédit carbone de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (Ccnucc) sur la période 2010-2018. L’annonce est faite le 11 octobre par la présidence de la République gabonaise.
Ainsi, apprend-on, les conclusions du rapport de la Ccnucc indiquent que sur la période 2010-2018, le Gabon a réduit ses émissions de CO2 de 90 636 103 tonnes par rapport aux émissions moyennes entre 2000-2009. Sur la base de son statut de pays à haute couverture de forêt et faible déforestation, la Ccnucc a validé 187 104 289 tonnes de crédits REDD+ (stocks de carbone forestiers) pour le Gabon. Ce rapport atteste par ailleurs que les données et les informations fournies par le Gabon sont « conformes aux directives » en vigueur et « transparentes ».
Pour la présidence du Gabon, il s’agit là d’un tournant majeur. « Désormais, le Gabon, pays très engagé dans la protection du climat et de la biodiversité, pourra valoriser son action déterminée en faveur de la préservation du climat en tirant une part significative de ses ressources issues de la protection et de la gestion durable de la forêt, et ainsi accélérer la préparation de l’après-pétrole », indique l’institution.
Réagissant à cette nouvelle, le président Ali Bongo Ondimba a déclaré : « C’est une étape importante qui ouvre la voie à leur commercialisation. Pour notre pays qui va pouvoir désormais tirer une partie de ses ressources de la protection de la forêt, c’est un moment historique ».
Les crédits carbones sont des unités que possèdent les porteurs de projet. Ces derniers peuvent s’engager à réduire les émissions de gaz à effet de serre, commercialiser leur crédit carbone et financer un projet. Dans le cas du Gabon, le pays séquestre annuellement l’équivalent de 140 mille tonnes de carbone, alors qu’il n’en émet que 35 mille. Ainsi, fort d’une différence de plus de 100 mille tonnes de carbone chaque année, le Gabon peut vendre son crédit carbone aux entreprises qui en ont besoin.
Le Gabon a déjà vu ses efforts récompensés en juin 2021 par la Norvège. Ce pays européen a décidé de lui octroyer un financement de 17 millions de dollars soit environ 9,3 milliards de FCFA pour son engagement en faveur de la protection de ses forêts. Cette enveloppe est la contrepartie du carbone supplémentaire séquestré entre 2016 et 2017, grâce aux mesures mises en œuvre au Gabon dans le but de lutter contre la déforestation.
S.A.
Selon le rapport publié ce 11 octobre par le Comité de pilotage (Copil) du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus au Gabon, le pays a suspendu le suivi des cas contacts (personnes à risque d’attraper le Covid-19 en raison de la proximité avec une personne malade ou simplement porteuse du virus) en dehors du Grand-Libreville : Libreville, Akanda, Owendo, Ntoum.
« La moyenne nationale du taux de suivi des contacts a été de 0 % contre 41 % la semaine précédente [14 septembre 2022]. En dehors du Grand Libreville, l’activité du suivi des contacts ne se réalise plus dans toutes les provinces bien qu’il y ait des cas actifs dans 5 provinces sur 9 que compte le pays », révèle le Comité.
Ce relâchement, apprend-on, s’explique parce que les autorités sanitaires ont levé plusieurs mesures restrictives à cause de la chute des contaminations. En effet, renseigne le Copil, au 29 septembre 2022, le pays compte 100 cas actifs, dont 97 suivis en ambulatoire. L’on enregistre trois patients hospitalisés en soins courants et 15 nouvelles guérisons et aucun décès enregistré. Depuis le début de la pandémie en mars 2020, le Copil déclare que sur les 1 616 857 tests réalisés déjà globalement réalisés, le pays a enregistré́ 48 713 cas positifs, dont 100 cas actifs, 48 307 guérisons et 306 décès.
Aux portes d’entrées du pays, aucun test de dépistage à l’arrivée n’est fait à cause de la suppression de toutes les mesures restrictives, y compris les tests réalisés à tous les voyageurs venant de l’extérieur. Néanmoins, prescrit le Copil, il faut qu’on continue à respecter les mesures barrières : porter un masque dans les lieux et espaces publics ; se laver fréquemment les mains avec de l’eau et du savon ou du gel hydroalcoolique ; respecter la distanciation physique (au moins 1 mètre).
En cas de toux et d’éternuement, il faut se couvrir la bouche et le nez avec le coude fléchi ou un mouchoir. Il est également indiqué de jeter immédiatement le mouchoir et se laver les mains ; éviter tout contact étroit avec une personne ayant de la fièvre et de la toux ; saluer sans se serrer la main et éviter les embrassades ; nettoyer les objets et les surfaces souillés et se faire vacciner.
S.A.
Le Gabon à travers le ministère des Transports a lancé le 8 octobre 2022 un appel d’offres en vue du recrutement des prestataires pour la réalisation des travaux de réhabilitation de l’aéroport d’Oyem. Les prestataires retenus devront également réhabiliter le bâtiment de Sauvetage et lutte contre l’incendie (SLI) dudit aéroport, ainsi que la prolongation de 150 m de la clôture séparant le village riverain et l’aérogare.
Cet appel d’offres est réparti en quatre lots, dont le premier concerne les travaux d’aménagement de l’aérogare commerciale de l’aérodrome d’Oyem. Les travaux d’aménagement du bâtiment SLI, de l’abri des stockages, de la fosse mécanique, de la réserve enterrée d’eau et des forages sur l’aérodrome d’Oyem constituent le lot 2. Les travaux du lot 3 concernent la barrière de séparation entre le village riverain et l’aérogare, le nettoyage des espaces verts, des bandes de pistes et d’élagage des trouées d’envol sur l’aérodrome d’Oyem. Enfin, le quatrième lot concerne le renouvellement de la climatisation individuelle « type éco énergie », des extincteurs et d’une liaison Wifi dans les bâtiments techniques et commerciaux sur l’aérodrome d’Oyem.
Selon le ministère des Transports, ces travaux seront entièrement financés par l’État gabonais. Les soumissionnaires à ces marchés doivent être installés sur le territoire national et ils ont jusqu’au 8 novembre 2022 pour déposer leurs offres.
Cet appel d’offres intervient six mois après la visite d’inspection du ministre des Transports, Brice Constant Paillat, le 23 mars dernier dans les différents aéroports du pays dans le but de répertorier les manquements à corriger dans le programme de réhabilitation. En effet, le gouvernement gabonais envisage de réhabiliter 10 aéroports provinciaux, notamment ceux de Lambaréné, Koula-Moutou, Tchibanga, Oyem, Bitam, Franceville, Port-Gentil, Makokou et Omboue.
Brice Gotoa
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La compagnie Air Sénégal va suspendre ses vols entre Dakar et Cotonou-Douala-Libreville à compter du 30 octobre 2022. L’annonce a été faite par la compagnie dans un communiqué le 10 octobre 2022.
« Cette décision est justifiée par les faibles performances financières de cette ligne en triangulaire depuis le lancement en mars 2021 », indique la compagnie.
Pourtant, il y a dix mois, les responsables de la compagnie avaient décidé d’augmenter la fréquence des vols sur Libreville, en raison de la forte demande. Ces fréquences étaient ainsi passées de 3 à 4 fois par semaine depuis décembre 2021. Une stratégie qui visait selon la compagnie, à occuper le marché de Libreville qui était considéré pour eux comme « une destination stratégique, d’autant plus que le Gabon ne dispose pas d’une grosse compagnie publique ».
Aujourd’hui, cette suspension de la ligne Afrique centrale laisse plusieurs interrogations. Notamment, sur la santé financière de la Compagnie, ce d’autant plus qu’elle a récemment réduit ses rotations hebdomadaires vers l’Espagne, l’Italie et le Maroc. Sans compter que plusieurs fois, les passagers se sont plaints des annulations de vols et des pertes de leurs bagages.
Tout de même, pour limiter les perturbations occasionnées par cette décision, la compagnie annonce qu’elle prévoit d’offrir une alternative pour les voyageurs ayant déjà acheté leurs billets.
SG
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Dans son édition 2022, le think tank français Choiseul, classe deux Gabonais parmi les 100 leaders économiques africains de demain. Il s’agit de Romain Deniel, directeur général adjoint chez Arise IIP (Arise Integrated Industrial Platforms). Ce jeune Gabonais de 34 ans qui figurait déjà dans le classement en 2021 arrive cette année à la 62e place sur les 100 leaders répertoriés. Diplômé de HEC Montréal, Institut supérieur de gestion, il était jusqu’au mois de février 2022, le conseiller économique du président de la République gabonais.
Dans le classement 2022, Romain Deniel est suivi de sa collègue Roselyne Chambrier-Chabolat, 37 ans, présidente-directrice générale de la filiale ivoirienne du groupe panafricain Arise. Elle fait son entrée cette année dans le classement des 100 leaders économiques africains à la 85e place. En 2021, elle figurait dans le top 200 de ce classement de l’institut Choiseul.
Dans le top 200, l’on retrouve comme l’année dernière, Cédric Hombouhiry, 39 ans, Directeur de l’immatriculation et du recouvrement à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et fondateur de Zappatora & Partners.
Le Choiseul 100 Africa est une étude annuelle réalisée par l’Institut Choiseul, qui identifie et classe les 200 jeunes dirigeants africains de 40 ans et moins appelés à jouer un rôle important dans le développement de l’Afrique dans un avenir proche. Ce classement se base sur des critères comme l’image et la réputation, le parcours et les compétences, le pouvoir et la fonction, l’influence et les réseaux, le potentiel et le leadership des jeunes africains sélectionnés.
SG
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Comme au début du mois d’octobre de chaque année, les magistrats tiennent une audience solennelle pour procéder à l’ouverture de l’année judiciaire des Cours et Tribunaux. Cette reprise des activités de la justice pour le compte de l’année 2022-2023 a été présidée ce 10 octobre 2022 par le chef de l’État Ali Bongo Ondimba, président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et garant des institutions.
Le Premier président du Conseil d’État, Jean Paul Komanda, dans son discours, est revenu sur quelques principes déontologiques qui sont le socle du statut du magistrat. Selon lui, souvent perçue comme un outil de prévention des fautes disciplinaires, la notion de déontologie est centrée sur le devoir professionnel. « Ce qu’on peut appeler le bon comportement du magistrat devant avant tout être guidé par la recherche d’une justice de qualité, c’est-à-dire au-delà de l’aspect normatif et moralisateur, une déontologie qualitative imprégnant la culture professionnelle des magistrats », a-t-il déclaré.
Comme l’ensemble des agents publics œuvrant au sein des services de l’État, les magistrats sont astreints aux exigences de probité, d’intégrité, de loyauté, de disponibilité pour leurs fonctions, de discrétion professionnelle et d’attachement à la qualité du service rendu aux justiciables. « Juger ses concitoyens exige aussi de l’humilité, des capacités d’écoute et de discernement, car c’est une charge à l’égard du peuple gabonais au nom duquel la justice est rendue », a affirmé Jean Paul Komanda.
Pour la représentante du ministère public, Mebiame Anita Edwige Koumbi Guiyedi, Commissaire général à la loi, le juge est astreint au principe de redevabilité. Ce principe est le corollaire de cette justice rendue au nom du peuple, afin de garantir l’intégrité du système judiciaire. « Ce faisant, le peuple est donc en droit d’exiger entre autres du juge, un service public qui s’appuie sur l’impartialité, l’intégrité et l’exemplarité », a précisé le Commissaire général de la loi.
Cette rentrée judiciaire était précédée par l’installation du nouveau Premier président du Conseil d’État, Jean Paul Komanda et celle du nouveau Commissaire général à la loi Mebiame Anita Edwige Koumbi Guiyedi. Deux nominations intervenues lors du Conseil de la magistrature en sa séance du 31 août 2022.
Brice Gotoa
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La Fédération des entreprises du Gabon (FEG) est désormais la plus importante organisation patronale du Gabon. Elle est née de la mutation de la Confédération patronale du Gabon actée au cours de l’assemblée générale tenue ce 10 octobre 2022.
Selon Henri-Claude Oyima (photo), président de la FEG, ce changement a pour but de rassembler et unir les entreprises plutôt que les patrons d’entreprises au sein d’une fédération des entreprises. « Notre volonté de changement de paradigme déjà évoqué, est un processus qui consiste à rassembler et à unir l’ensemble des entreprises de toutes mesures, petites, moyennes et grandes qui sont d’un apport sans défaillance à notre ambition au sein de la Fédération des entreprises du Gabon », a déclaré le président de la FEG.
Dans cette dynamique de renouveau, le gouvernement attend de ce regroupement d’entreprises qu’il participe pleinement au processus de développement de l’économie nationale, comme cela a toujours été le cas. Et qu’elle s’implique davantage dans la relance de l’économie gabonaise. Ce qui « doit se traduire par la portion que vous consacrez au réinvestissement sur le territoire national d’une part, et par votre participation au développement des communautés locales, en prenant vos responsabilités dans la prise en compte des problématiques de l’environnement dans lequel vous évoluez d’autre part », a prescrit le Premier ministre Rose Christiane Raponda.
Pour y parvenir, la FEG rêve selon son président, d’un climat des affaires meilleur au Gabon, d’une législation favorable à la protection judiciaire des entreprises, d’un système fiscal adapté à la relance économique, d’un système de prévoyance sociale garantissant les droits des travailleurs, des infrastructures performantes, de meilleures opportunités de création de richesse, et enfin, de la promotion et de la protection des champions nationaux…
Créé le 4 septembre 1959, sous l’appellation d’Union interprofessionnelle du Gabon (Unigabon), cette organisation a déjà changé de dénomination à trois reprises, pour s'adapter à son environnement, d’après la FEG. Cette dernière contribuait, il y a peu, à près de 80 % du Produit intérieur brut et plus de 90 % de la main-d’œuvre formelle du pays.
SG
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Dix Gabonais, lauréats du concours international du Programme de promotion de l’entreprenariat des jeunes (PPEJ) 2022, organisé par la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la francophonie (Confejes) ont reçu, le 7 octobre à Libreville, leur chèque d’un montant global de 28,5 millions de FCFA.
Selon le ministre gabonais en charge de la Jeunesse, Franck Nguema, après des formations engagées depuis le mois d’août dernier, ces lauréats du pays ont ainsi reçu des financements principalement dans le domaine de l’économie numérique afin de développer les secteurs des services, le commerce, l’agropastoral et la manufacture. Ils ont aussi bénéficié du soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et le concours d’experts venus du Cameroun, Seychelles, Togo, Tunisie.
Pour accélérer la transformation de son économie, le Gabon veut s’appuyer sur le numérique et le développement des technologies de l’information et de la communication (TIC). Les autorités prévoient pour cela de faciliter le développement d’entreprises locales. Ceci pour diversifier l’économie dans un contexte où les revenus pétroliers du pays s’essoufflent peu à peu. Jusqu’ici, le secteur du numérique représente 5 % du PIB, selon les données officielles.
Un partenaire comme la Confejes peut donc être un allié intéressant dans cette quête de transformation de l’économie. Car c’est une institution gouvernementale qui œuvre pour la promotion de la jeunesse, des sports et des loisirs dans l’espace francophone. Elle a été créée en décembre 1969. Depuis près de 50 ans, elle met en œuvre des initiatives et des actions en vue de contribuer au développement économique et social de ses États et gouvernements membres et à la promotion des valeurs de la francophonie et du français. Son rôle est aussi de promouvoir la formation et l’entreprenariat jeune.
S.A.