Le Gabon envisage de réhabiliter grâce au budget de l’année en cours, 29 dispensaires à travers le pays. Pour cela, le ministère de la Santé et des Affaires sociales a lancé le 21 septembre un appel d’offres national en vue de recruter des structures devant réaliser ces travaux.
Cinq dispensaires concernés par ces travaux de réhabilitation sont situés dans la province de l’Estuaire. Notamment les dispensaires de Nkoltang, Four-place, Akok, Ngouandji, Mebba et Donguila. Aussi, trois dispensaires (Akou, Angjogo, Lékori) dans la province du Haut-Ogooué, et 7 (Idemba, Oyenano, Mbomo, Nombakélé, Doussala, Dibouangui et Bemboudié) dans la province de la Ngounié.
Dans la province de la Nyanga, ce sont les dispensaires de Nyali, Ndéguilila, Bibora, Moukoualou, Loubomo, Moutsoubiri et Malounga qui seront réhabilités, et dans l’Ogooué Ivindo, les dispensaires de Ekatanyabé, Matoté, Ekata, Bombenda, Massaha vont bénéficier des travaux. Dans cette dernière province, le dispensaire de Mbess va être reconstruit, apprend-on dans le communiqué d’appel d’offres.
Les soumissionnaires à ces marchés doivent être installés sur le territoire national et ils ont jusqu’au 17 octobre 2022 pour déposer leurs offres.
À noter que ces dispensaires sont réhabilités dans le cadre d’un vaste programme de modernisation des structures sanitaires engagé par l’État gabonais depuis plusieurs années. Dans ce cadre, 23 structures sanitaires et sociales ont bénéficié de travaux d’extension et de modernisation en 2022, comme l’a déclaré le chef de l’État dans son adresse à la Nation le 16 août dernier, à l’occasion de la célébration du 62e anniversaire de l’indépendance du pays. Il avait par la même occasion, annoncé que l’État va injecter plus de 6,3 milliards de FCFA pour rénover et moderniser une trentaine de centres de santé dans le pays en 2023. La réhabilitation de ces 29 dispensaires est certainement comprise dans cette enveloppe.
SG
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La société African Elephant, usine de contreplaqué entrée en phase test en septembre 2022 dans la Zone économique spéciale de Nkok, exportera ses premiers conteneurs vers les marchés européens et américains dès la mi-octobre 2022, informe Gabon Special Economic Zone (GSEZ).
Cette société dispose « de 30 presses à contreplaqué et d’une capacité d’exportation qui s’élève à 400 conteneurs par mois », selon GSEZ. Installée dans la ZES de Nkok depuis plusieurs mois, son implantation s’étend sur 7 hectares. Pendant sa période d’implémentation dans la ZES de Nkok, African Elephant a pu « finaliser sa construction en 10 mois et recruter la main-d’œuvre locale. Cette usine à elle seule créera 500 emplois directs au Gabon », indique GSEZ.
L’entrée en service de cette usine de contreplaqué permettra à la Zone économique spéciale de Nkok d’accroître ses exportations de bois transformés. Au cours des six premiers mois de l’année 2022, GSEZ a exporté 17 000 conteneurs EVP (équivalent vingt pieds, Ndlr) contre 12 730 sur la même période en 2021. Soit une augmentation de 34 %, indique le rapport semestriel de l’entreprise. Les volumes d’exportation au cours de la période sous-revue sont également en hausse de 21 % selon l’entreprise.
SG
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Plusieurs parcelles de terre situées dans le Bloc 1 de la zone 1 des Zones agricoles à fortes productivités (ZAP) de Kango dans la province de l’Estuaire vont être affectées à 191 exploitants agricoles. C’est ce qui ressort de la séance de travail tenue ce 4 octobre entre le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Charles Mve Ellah, et les techniciens dudit ministère chargés du projet ZAP.
Les bénéficiaires de ces parcelles se recrutent parmi les exploitants individuels (154), les coopératives agricoles au nombre de 25, les petites et moyennes entreprises agricoles (1), le génie militaire (1), et la zone administrative (1). Les terres qui leur ont été affectées sont des parcelles sécurisées et cadastrées dont les superficies n’ont pas été dévoilées par le ministère de l’Agriculture.
Sur ces terres, les bénéficiaires vont développer des activités agricoles devant permettre au Gabon de réduire sa dépendance alimentaire de l’extérieur. Car, le Gabon souhaite à l’horizon 2025 produire localement plus de 50 % de la consommation alimentaire du pays. Ce qui lui permettra d'accroître la part de l’agriculture dans le produit intérieur brut du pays. Ce secteur représente actuellement moins de 10 % du PIB.
Les parcelles des autres blocs des ZAP de Kango seront attribuées plus tard. Car, selon le ministère de l’Agriculture « les travaux d’ensoleillement se poursuivent ».
Avant ces bénéficiaires, 600 parcelles dont les superficies vont de 1 à 1000 hectares, avaient déjà été attribuées dans cinq localités du pays aux exploitants agricoles. Notamment à Kango et à Andem dans la province de l’Estuaire, à Idemba et à Mboukou dans la Ngounié et à Bifoun-Abanga dans le Moyen Ogooué. Ces cinq zones agricoles à forte productivité ont été créées le 13 octobre 2020 et représentent un total de 75 000 hectares de terres disponibles. Elles ont été créées dans le but de développer l'agriculture du pays sur la base d’un foncier organisé autour de bassins de production.
SG
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90 candidats planchent depuis le 4 octobre 2022 simultanément à Libreville et à Moanda sur les épreuves de maintenance, physique, mathématiques et anglais au concours d’entrée à l’École des mines et de la métallurgie de Moanda (E3MG).
L’appel à candidatures a été ouvert en juillet dernier. « Nous avons recueilli plus de 300 candidats et aujourd’hui seulement une centaine a été retenue pour concourir sur les deux sites de l’École des mines de Moanda et à Libreville », a déclaré Christian Boupassia, administrateur directeur général de E3MG.
À l’issue des épreuves écrites, les admissibles seront retenus pour passer les épreuves orales, au terme desquelles les 30 meilleurs postulants seront admis à intégrer l’école dont la rentrée est prévue le 6 novembre prochain. Selon l’ADG, le concours est ouvert à tous les Gabonais de niveau Master II, licence et brevet de technicien supérieur (BTS). « Nous accueillons également d’autres étudiants venant d’autres pays africains de la CEMAC (Communauté économique des États de l’Afrique centrale) », a précisé Dr Christian Boupassia. À Moanda, les candidats suivront une formation d’une durée de douze mois pour l’obtention d’une licence professionnelle dans les domaines des mines et de l’énergie.
Entrée en activité le 6 juin 2016, l’École des mines et de la métallurgie de Moanda a pour vocation de former des ingénieurs de spécialité en 20 mois et des licenciés professionnels en 12 mois. Cette école spécialisée se positionne comme l’une des solutions à la problématique de l’adéquation formation-emploi pour l’insertion professionnelle des jeunes au Gabon.
Brice Gotoa
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Plusieurs difficultés bloquent l’avancée des travaux sur le chantier de lotissement des logements sociaux de Bikélé, situé non loin de Libreville, depuis plus d’un an. Parmi ces difficultés, les impayés locatifs des réservataires de ces logements que la Société nationale immobilière (SNI) chiffre à ce jour à plus de 266 millions de FCFA, a-t-on appris au cours d’une rencontre le 4 octobre 2022 entre la SNI et les réservataires de ces logements.
Il s’agit de « ceux qui sont en retard de paiement, ceux qui n’ont pas encore payé l’apport personnel (30 % du prix du logement ndlr), ceux qui ont des difficultés à payer les mensualités. À date, ça nous fait un manque à gagner de plus de 266 millions de FCFA », a précisé le directeur général de la SNI, Herman Kamonomono. Il poursuit : « sur les 411 contrats signés, nous avons à peu près 282 personnes qui sont en impayés. Ça veut dire que plus de la moitié ne paie pas ». À en croire le directeur général de la SNI, les contrats avec les réservataires prévoient que chaque client verse « moins de 100 000 FCFA par mois ».
Pour le directeur général de la SNI, ces 266 millions de FCFA auraient permis de faire avancer avec les travaux sur le site. Car, apprend-on, c’est avec l’argent versé par les clients que les travaux sont effectués sur le site. Ce d’autant plus que la SNI n’a pas reçu de subvention de l’État depuis plus de 10 ans. « Nous avons demandé un accompagnement beaucoup plus prononcé de l’État et nous pensons que bientôt, nous allons obtenir gain de cause », soutient le DG.
Difficultés
Ces impayés selon le directeur général de la SNI peuvent traduire le désintérêt des réservataires pour ces logements. Et pour les réservataires, plusieurs difficultés peuvent expliquer cette situation. Notamment, les problèmes d’eau, d’électricité et d’accès sur le site ainsi que « des problèmes de délimitation, de compensation, de VRD (Voiries et réseaux divers). Ce sont toutes ces difficultés qui font qu’aujourd’hui, il y ait des problèmes de paiement pour certains clients. Pour ce qui concerne par exemple les problèmes de voirie, il y a des personnes qui ne pouvaient pas accéder à leurs maisons à cause des pluies. Ce qui ne les encourage pas à y investir », explique Claude Arnaud Oyabi, vice-président chargé de la communication, de l’environnement et porte-parole du collectif des clients des logements sociaux de Bikélé. Il y a également « des personnes qui ont été attributaires des maisons, mais, qui, entre temps, ont perdu leur emploi, d’autres qui sont à la retraite et n’ont plus les moyens de payer », poursuit-il. Mais, conclut-il, ce sont beaucoup plus les clients qui ont pris des maisons et qui ne sont plus revenus sur le site depuis environ deux ans, qui sont en situation d’impayés « car, au sein du collectif, nous faisons des efforts pour honorer nos engagements et nous sommes presque tous à jour », a affirmé Claude Arnaud Oyabi.
Pour Herman Kamonomono, s’il y a un désintérêt de certains clients pour l’acquisition de ces maisons, ou des difficultés d’un autre genre, il est important que la SNI soit informée afin qu’une solution soit trouvée. Dans le cas contraire, des procédures seront entamées pour le retour à la SNI de ces biens. « Parce que lorsqu’on constate que vos comptes ne sont pas mouvementés, qu’il y a un manque d’engouement de votre part, ou que vos impayés ne sont pas solutionnés, nous vous envoyons une lettre pour le retour à la SNI de ces biens. Une lettre dans laquelle on vous signifie le montant que vous avez déjà payé, et notre volonté de vous rembourser, afin de pouvoir proposer cette maison à quelqu’un d’autre. Puisque vous ne faites montre d’aucune volonté de conserver le bien », a affirmé le directeur général de la SNI, s’adressant aux réservataires qui ne sont pas jour de leur paiement.
Le lotissement de Bikélé est situé dans le 3e arrondissement de la commune de Ntoum, non loin de Libreville. Le site était destiné à accueillir plus de 1000 logements en location-vente et en vente directe. Lors de la souscription des réservataires à l’époque de la Société nationale des logements sociaux (SNLS), ces logements devaient être livrés avec de l’eau, de l’électricité et les VRD (Voiries et réseaux divers) à l’intérieur. Cependant, même si beaucoup de choses restent à faire pour atteindre cet objectif sur le chantier de lotissement des logements sociaux de Bikele, les clients de ces logements reconnaissent que beaucoup d’efforts sont en train d’être faits par la SNI afin de construire une route bitumée d’accès à ces habitations, ainsi que des voiries… dans cette localité.
Sandrine Gaingne
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Le ministre de l’Éducation nationale, Camelia Ntoutoume Leclercq a procédé, le 4 octobre 2022, au lancement de la phase expérimentale de l’introduction des enseignements de l’anglais au pré-primaire et au primaire dans certains établissements du Grand Libreville.
Selon le membre du gouvernement, il y a un travail de fond qui a été fait avec l’Institut pédagogique nationale (IPN). Les enseignants expérimentateurs ont été formés pendant plusieurs jours. « Maintenant, nous sommes dans la mise en place de l’introduction de l’anglais au pré-primaire et au primaire et nous sommes satisfaits de voir que les acquis se partagent tout de suite dans les salles de classes », a déclaré Camelia Ntoutoume Leclercq. D’après elle, ce travail se fera progressivement, « nous commençons par le Grand Libreville et les formations vont se poursuivre à l’intérieur du pays », a-t-elle indiqué.
L’introduction de l’anglais dans les établissements pré-primaire et primaire est une volonté des autorités pour permettre au Gabon d’être en phase avec les pays du Commonwealth dont le Gabon est désormais membre. Pour un début, il s’agit juste de donner les bases de la langue avec des phrases d’initiation comme : comment dire bonjour, comment s’appelle son ami, comment s’appelle son enseignant et comment on demande quelque chose à son ami, apprend-on.
Ce lancement intervient quelques semaines après la formation des enseignants. En effet, 80 enseignants expérimentateurs ont été formés de manière accélérée par des inspecteurs pédagogiques. Cette première cuvée aura la tâche d’apprendre l’anglais aux tout petits dans un contexte où le Gabon a l’ambition d’adopter l’anglais comme deuxième langue officielle après le français.
Brice Gotoa
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La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) et sa société sœur de la Guinée équatoriale sont en négociations pour parvenir à un contrat d’achat/vente de l’énergie électrique qui pourra alimenter leurs villes frontalières.
À cet effet, la SEEG informe qu’elle a rencontré ce 3 octobre à Libreville, la Sociedad de Electricidad de Guinea Ecuatorial (Segesa), opérateur national du secteur en Guinée équatoriale. « Organisée sous l’égide du Secrétariat permanent du pool énergétique de l’Afrique centrale (PEAC), cette rencontre de Libreville a pour objectif de convenir des modalités et des conditions techniques, financières, commerciales et juridiques de la commercialisation de l’électricité entre ces deux sociétés, et d’élaborer un contrat d’achat/vente d’électricité au bénéfice de toutes les parties », apprend-on.
La phase des négociations proprement dites est prévue du 4 au 7 octobre. Ces négociations s’inscrivent dans le cadre de la réalisation du projet d’électrification transfrontalière entre la République de Guinée équatoriale depuis Ebibeyin et la République gabonaise par la commune de Bitam. Ces négociations, apprend-on, traduisent la volonté des deux États à accélérer la mise en œuvre du projet d’intégration sous-régionale à travers un axe stratégique : l’interconnexion des réseaux électriques.
Ainsi, la SEEG agissant en sa qualité de délégataire du service public de l’eau potable et de l’énergie électrique et le ministère gabonais de l’Énergie et des Ressources hydrauliques entendent nouer des partenariats avec des opérateurs nationaux et internationaux du secteur, en vue d’améliorer l’offre de service public de l’énergie électrique et de l’eau potable en République gabonaise. Pour y parvenir, les discussions entre les parties ont été ouvertes du 17 au 20 mai 2022 à Malabo en Guinée équatoriale.
S.A.
Le trésor public gabonais va tenter de lever 142 milliards de FCFA sur le marché des titres publics de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), au cours du dernier trimestre 2022. C’est ce qui ressort du calendrier prévisionnel des opérations du Gabon sur le marché des titres publics de la BEAC.
La mobilisation de ces ressources passe par 14 émissions. Premièrement, des bons du Trésor assimilables (BTA) d’une valeur de 102,5 milliards de FCFA dont 40,5 milliards de FCFA au mois d’octobre, 30 milliards de FCFA au mois de novembre, et 32 milliards de FCFA au mois de décembre 2022. Ces BTA auront des maturités variant de 13 à 52 semaines.
Puis, il y a deux obligations du Trésor assimilables (OTA) à travers lesquelles le Gabon va tenter de mobiliser une somme de 35 à 40 milliards de FCFA (17,5 à 20 milliards pour chaque émission en novembre et en décembre) pour une maturité de 5 ans et 4 ans respectivement.
Les fonds mobilisés au terme de toutes ces opérations serviront entre autres, à la gestion active de la trésorerie et au financement des projets d’infrastructures contenus dans le Plan d’accélération de la transformation de l’économie du Gabon, apprend-on au ministère de l’Economie. A noter que dans la loi de finances initiale 2022, le Gabon a prévu de lever pour ces projets, sur le marché intérieur, des titres publics d’une valeur de 351,4 milliards de FCFA. Un montant en baisse de 31% par rapport à ce qui était prévu dans la loi de finances de 2021.
SG
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Lors de la Semaine internationale de l’investisseur Cemac 2022, organisée à Douala du 3 au 9 octobre par la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), le DG de la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré), Andrew Gwodog, a présenté le plan stratégique de développement de l’entreprise sur la période 2022-2027.
On a ainsi appris que la filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) prévoit de faire passer son capital de 10 milliards de FCFA à 25 milliards sur cette période et ceci par appel public à l’épargne. Cela va commencer cette année par une augmentation de 5 milliards de FCFA. Pour ce faire, l’entreprise contrôlée à 69% par l’État du Gabon a obtenu, le 29 septembre dernier, le quitus de la Cosumaf pour lancer son opération d’émission d’actions nouvelles à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac). La période de souscription s’étendra du 1er au 30 novembre 2022.
SCG-Ré prévoit également d’ouvrir des bureaux de souscriptions à Kigali au Rwanda, à Dakar au Sénégal et à Douala au Cameroun. Aussi, au cours de cette période, la SCG-Ré a l’ambition d’améliorer sa gouvernance ; acquérir un logiciel de gestion de gestion de la réassurance ; améliorer le recouvrement des arriérés de primes ; adhérer à la déclaration de Nairobi sur l’assurance durable et obtenir une notation minimale de « BB » (solidité financière passable) auprès de l’agence de notation internationale AM Best.
La SCG-Ré est une société de réassurance de droit gabonais créée le 22 février 2012, à l’initiative de l’État gabonais et des Sociétés d’assurances du Gabon agréées par la CIMA qui contrôle 31% du capital et la Banque centrale du Rwanda. Grâce à ces actions, l’entreprise espère faire passer son chiffre d’affaires de plus 14,6 milliards de FCFA en 2021 à 25,5 milliards de FCFA en 2027.
S.A.
Le vice-président de l’Union africaine des promoteurs immobiliers (UAPI), Hermann Kamonomono a tenu le 29 septembre 2022, une réunion de concertation avec les professionnels du secteur de l’immobilier en vue de la mise en place d’une fédération nationale des promoteurs immobiliers au Gabon. Cette initiative vise à créer un réseau qui permettrait d’apporter des solutions aux difficultés liées au manque de logements au Gabon.
« Pour ce faire, nous comptons mettre à contribution toutes les énergies qui s’investissent dans le secteur pour que l’habitat devienne un secteur véritablement porteur », a déclaré Hermann Kamonomono. Selon lui, l’une des contributions de la fédération des promoteurs immobiliers gabonais sera d’accompagner le gouvernement de la République dans l’amélioration du cadre réglementaire. « Rendre le pays plus attractif à l’investissement, mais aussi faciliter le développement du métier de l’immobilier », a-t-il indiqué.
La création de ce réseau, apprend-on, devrait permettre aux promoteurs immobiliers de peaufiner ensemble une stratégie pour booster le secteur. « Les porteurs de projets sont motivés même si le secteur de l’immobilier a des problèmes, on va pouvoir réfléchir ensemble. Cette organisation vient être un partenaire de l’État, elle vient en appui en suggérant, parce que l’État ne peut pas tout faire », a affirmé Barry Mbome, expert-consultant en communication et organisation stratégiques.
Cette rencontre intervient trois mois après l’élection du directeur général de la Société nationale immobilière (SNI), Hermann Kamonomono comme vice-président de l’UAPI le 28 juin dernier. Sa mission est de trouver avec ses pairs des solutions pour résoudre la problématique de l’habitat en Afrique partant du Gabon.
Brice Gotoa
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