Le président gabonais Ali Bongo est à New York aux États-Unis d’Amérique où il va s’exprimer ce 21 septembre 2022, devant l’Assemblée générale de l’ONU. Ce, à l’occasion de la 77e session de l’Assemblée générale de l’Organisation.
Selon la présidence gabonaise, le chef de l’État fera son allocution lors du débat général, sur le thème « un moment décisif: des solutions transformatrices à des défis interdépendants ».
« L’intervention du chef de l’État se tiendra dans un contexte caractérisé par des défis multiformes, notamment celui de la pandémie de la Covid 19 et ses impacts qui ont touché tous les pays du monde d’une part, et la persistance des menaces à la paix et à la sécurité internationale d’autre part. En outre, le président de la République réitérera devant ses pairs et les délégations présentes, les principes clés de la diplomatie gabonaise », soutient la présidence.
Au cours de cette session de l’Assemblée générale de l’ONU, Ali Bongo va également participer au débat sur « la transformation de l’éducation », apprend-on.
La 77e session de l’Assemblée générale de l’ONU est organisée à l’occasion du 30e anniversaire de l’adoption de la Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques. Ceci, dans un contexte où le Gabon qui est membre du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU prépare les rapports sur les avancées du respect des droits de l’Homme. Rapports qu’il doit soumettre à l’Organisation des Nations unies (ONU) en janvier 2023.
SG
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Comme il avait annoncé en fin de semaine dernière, Alain-Claude Billie-By-Nze, le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, a rencontré les syndicats de la Société d’électricité et d’eau du Gabon (SEEG) inquiets pour leur emploi à cause de récentes réformes entérinées du gouvernement dans le secteur.
« La libéralisation entérinée par les deux projets de lois, est déjà contenue dans la loi du secteur tout comme elle est prise en compte dans la nouvelle concession. Il ne s’agit donc pas d’un élément nouveau puisque du reste, le secteur a vu l’arrivée de nouveaux acteurs dont la Société de patrimoine pour ne prendre que cet exemple », a expliqué le membre du gouvernement.
À l’en croire, c’est également dans ce contexte général de réforme qu’a été négociée et signée la nouvelle concession de service public de l’eau et de l’électricité, confiée par l’État à la SEEG pour une durée de vingt ans. Cette nouvelle convention prévoit la séparation comptable des activités d’électricité et d’eau déjà effective ; de même qu’elle indique deux règlements de service distincts appliqués chacun à un secteur spécifique. « C’est cette même séparation de fond qui a conduit à l’adoption de deux projets portant réglementation des secteurs tout aussi spécifiques que sont l’eau et l’électricité », affirme le ministre.
Cette clarification d’Alain-Claude Billie-By-Nze intervient à la suite d’un conseil des ministres tenu à Libreville le 1er septembre dernier. Au cours de cette réunion, le gouvernement a entériné des réformes qui garantissent, entre autres, le droit d’accès à l’énergie électrique et l’eau, la bonne gouvernance dans la gestion des activités dans ces secteurs et la prise en compte des bonnes pratiques internationales reconnues.
S.A.
Les travaux de construction des deux centres sectoriels de Nkok dont la livraison est attendue dans les mois à venir ont atteint 99,5 %. Le constat a été fait au cours de la visite le 17 septembre 2022, du ministre de la Formation professionnelle, Raphaël Ngazouzé, accompagné de la représentante de la Banque mondiale, Alice Ouédraogo, dans la zone économique de Nkok.
« Ces centres sont aujourd’hui en train d’approcher les 100 % de réalisation et il était utile qu’avec la cellule du Prodece (Projet de développement des compétences et de l’employabilité), nous puissions venir constater l’état d’avancement de ces différents projets », a déclaré Raphaël Ngazouzé.
Selon le membre du gouvernement, le président Ali Bongo Ondimba a mis un accent particulier sur la formation professionnelle d’où la construction de ces deux centres sectoriels qui viennent après la construction des trois centres multisectoriels de Nkok (Estuaire), Mvengué (Haut-Ogooué) et Ntchengue (Ogooué-Maritime). « Nous pensons que d’ici la fin du quatrième trimestre de cette année, nous aurons les équipements nécessaires », a-t-il ajouté.
Entamés en septembre 2020 grâce à un financement de la Banque mondiale, ces deux centres spécialisés dans les métiers des secteurs du bâtiment et travaux publics (BTP), des métiers du bois et des technologies de l’information et de la communication (TIC), devraient accueillir 1000 apprenants. « Nous espérons que ces centres pourraient être ouverts le plus tôt possible pour les jeunes gabonais qui voudraient se former dans les nouveaux métiers de l’économie gabonaise », a indiqué Alice Ouédraogo.
Ces centres comprennent plusieurs ateliers, des dortoirs et des plateaux techniques, une infirmerie et bien d’autres commodités pour faciliter l’apprentissage des jeunes. L’objectif des autorités gabonaises est d’orienter la formation des jeunes vers des filières pourvoyeuses d’emplois et répondre ainsi à la problématique du chômage au Gabon. Car, d’ici 2023, le gouvernement compte mettre plus de 10 000 jeunes qualifiés dans les métiers techniques et professionnels sur le marché de l’emploi.
Brice Gotoa
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L’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) Gabon recrute du personnel pour son secrétariat technique permanent au Gabon. Un avis à manifestation d’intérêt vient d’être lancé à cet effet pour six postes de responsabilité.
Pour la cellule technique, les profils recherchés sont ceux d’un expert statisticien-économiste du secteur extractif ; un expert informaticien, développeur de systèmes et administrateur réseaux ; un expert gestion de projets, suivi-évaluation et passation des marchés et un expert en technologies de l’information, du marketing et de la communication digitale, indique un communiqué de la présidente de l’ITIE Gabon, Léontine-Tania Oyouomi-Loumbou Bibey.
La cellule administrative quant à elle recherche une assistante de direction et un responsable administratif et financier.
Ce recrutement n’est ouvert qu’aux candidats de nationalité gabonaise, fonctionnaire ou agent contractuel de l’État de catégorie A ou agent du secteur privé de niveau équivalent, être âgé d’au moins 30 ans. Ces postulants doivent également avoir une bonne aptitude oratoire et rédactionnelle… Les dépôts des dossiers se font au siège du secrétariat technique permanent de l’ITIE, au plus tard le 7 octobre 2022.
Le Gabon a réintégré l’ITIE en octobre 2021 après son départ du processus en 2013. En réintégrant cette norme mondiale qui défend l’amélioration de la transparence et de la redevabilité dans les secteurs pétrolier, gazier et minier, le pays a renouvelé son engagement à l’égard de la transparence des industries extractives. Aujourd’hui, le Gabon renforce ses équipes au sein de l’ITIE dans l’optique d’atteindre cet objectif.
SG
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Le Gabon prépare les rapports sur les avancées du respect des droits de l’Homme qu’il doit soumettre à l’Organisation des Nations unies (ONU) en janvier 2023. Il s’agit des rapports périodiques présentés tous les 4 ans et demi par les États, sur le niveau de mise en œuvre des engagements souscrits dans le cadre des différentes conventions.
À cet effet, apprend-on, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, chargé des droits de l’Homme, Erlyne Antonela Ndembet Damas, a ouvert le 19 septembre à Libreville, l’atelier d’appui à la validation des rapports périodiques sur les droits économiques, sociaux et culturels, la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
Ainsi, durant cinq jours, les experts et représentants des délégations présentes aux travaux de Libreville, procéderont à l’élaboration de quatre rapports qui seront soumis aux instances des Nations Unies.
« C’est donc en vue d’une meilleure préparation de ces différentes échéances et en vue d’améliorer la situation des droits de l’Homme au Gabon, plus précisément, de présenter les mesures prises pour améliorer ladite situation que se tiennent lesdits travaux », renseigne le ministère de la Justice.
Le Gabon a fait son entrée au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU pour un mandat de 3 ans en octobre 2020. L’élection du Gabon n’a pas été une surprise, car le pays est signataire de plusieurs conventions internationales pour la valorisation des droits de l’Homme. Au cours de son mandat, le Gabon devra davantage améliorer ses instruments et respecter des standards élevés en matière de droits de l’Homme, comme l’exige la résolution de mars 2006 créant le Conseil.
S.A.
L’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) vient de certifier une nouvelle compagnie aérienne. Dénommée Gabon Aero Solution (GAS), elle va exercer dans l’exploitation des hélicoptères au Gabon. Le Certificat de transporteur aérien (CTA), document qui autorise l’exploitant à effectuer des vols de transport commercial, a été remis le 14 septembre dernier aux dirigeants de la compagnie par le directeur général de l’ANAC, Nadine Anato, apprend-on auprès de l’Agence.
La délivrance de ce certificat a été précédée par un processus comprenant, la pré-évaluation, la demande officielle, l’évaluation des documents, la démonstration et l’inspection. Cependant, l’ANAC précise que cette compagnie a bénéficié d’une dérogation pour débuter l’exploitation avec un seul aéronef, en attendant un second appareil. Et donc, sa flotte se compose pour l’instant d’un hélicoptère Dauphin AS 365 N3, immatriculé TR-LJE.
Gabon Aero Solution (GAS) est spécialisée dans le transport on shore du fret et des passagers par hélicoptère. Elle est basée à l’aéroport de Libreville. Cette dernière va avoir notamment comme concurrents, Avantis Aviation Services et Heli-Union Gabon, deux compagnies ayant reçu en 2021 de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), leur autorisation pour exercer comme transporteurs aériens au Gabon.
SG
Le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Guy Patrick Obiang Ndong, a fait l’objet d’une audition lors de la 2e session ordinaire de l’année 2022 du Conseil économique, social et environnemental (CESE), le 19 septembre à Libreville. C’était sous le thème : « La gestion des pensions au Gabon : Exigence d’une prestation sociale pour l’amélioration des conditions de vie des retraités ».
Accompagné du directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) et de l’administrateur provisoire de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), le membre du gouvernement a été entendu sur les récents évènements (retards dans le paiement des pensions, mise sous administration provisoire de la CNSS, réforme de la CNSS, etc.) qui ont secoué le secteur des prestations sociales, notamment pour ce qui concerne les retraités.
Pour le membre du gouvernement, il n’y a pas lieu de désespérer. Au contraire, le gouvernement a pris des mesures pour que la CNSS redevienne le fleuron de la protection sociale d’antan. Ainsi, l’administrateur provisoire de la CNSS, Christophe Eyi, a 12 mois pour mettre fin aux différents problèmes endogènes de la Caisse : la fraude, la manipulation du système informatique, le paiement des retraités fictifs. Les autres dossiers urgents concernent les conclusions de l’étude actuarielle, le projet de plan de restructuration, la créance des fournisseurs, et les outils de fonctionnement de la CNSS (l’organigramme, le règlement intérieur, la convention collective, et le code de sécurité sociale).
Pour l’heure, le fonctionnement de la CNSS est structurellement déficitaire. Car la structure recouvre 22 milliards de FCFA par trimestre. 12 milliards sont affectés aux prestations familiales, les maladies, accidents de travail, le fonctionnement, etc. Les 10 milliards restants sont affectés aux pensions qui absorbent normalement 19 milliards de FCFA. Ce qui crée un gap de 9 milliards de FCFA qu’il faut combler.
En octobre 2021, la Caisse a révélé qu’elle cumule une dette de 18 milliards de FCFA due à 5150 retraités au Gabon. De son côté, elle réclame des créances de 89 milliards de FCFA à l’État gabonais.
S.A.
Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’accélération de la transformation (PAT), le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Guy Patrick Obiang Ndong, informe qu’il a effectué, le 17 septembre, une visite des travaux de réhabilitation des structures sanitaires d’Okondja, d’Akieni et de Léconi dans les départements respectifs de la Sébé-Brikolo, la Lekoni-Lekori et des Plateaux de la province du Haut-Ogooué.
Ces travaux, apprend-on, consistent pour l’essentiel à moderniser, ajuster et à agrandir les différents blocs opératoires ainsi que les salles d’accouchement, les salles de consultations en ophtalmologie, stomatologie et ORL (médecine qui s’occupe des maladies de l’oreille, du nez et de la gorge : NDLR). Aussi, des services tels que les urgences, le pôle mère-enfant, la médecine, les consultations externes, les hospitalisations bénéficieront d’une extension.
À terme, explique Guy Patrick Obiang Ndong, « la livraison de ces chantiers permettra la mise à niveau du système sanitaire dans ces différentes localités avec une amélioration significative de la prise en charge des populations ». Par ailleurs, les structures sanitaires réhabilitées passeront de statut de centre médical à celui d’hôpital départemental.
En plus des structures sanitaires du Haut-Ogooué, indique le membre du gouvernement, le centre de santé de Fougamou, les centres médicaux de Ndendé, Mitzic, Medouneu, Oveng et Mvadi, de Kango, l’hôpital départemental de Ntoum, l’hôpital Hansein d’Ebeigne bénéficient aussi des travaux de réhabilitation avec amélioration des plateaux techniques et augmentation de la capacité d’accueil.
Dans son discours de lancement du PAT en janvier 2021, le Premier ministre avait indiqué que l’objectif du plan sanitaire est l’amélioration et l’accessibilité des soins de santé aux patients.
S.A.
Dix postes de directeurs sont à pourvoir à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) selon une note d’information datant du 16 septembre 2022 et signée de son administrateur provisoire, Christophe Eyi (photo). C’est dans le cadre la mise en œuvre du processus de reconstitution du Comité des directeurs validé par le Comité de surveillance et de contrôle des activités de l’administration provisoire.
« Ce Comité des directeurs une fois constitué se verra pleinement associé à la conduite des réformes nécessaires à la restructuration, la transformation et la poursuite des activités de cette institution », a déclaré Christophe Eyi.
L’administrateur provisoire de la CNSS précise que le rétablissement du Comité des directeurs sera assuré par un cabinet spécialisé en management des ressources humaines, aidé par « un jury alternatif et indépendant composé d’experts, de professionnels et d’universitaires », a-t-il indiqué.
Les postes concernés sont les suivants : un gérant du Fonds d’action sanitaire et sociale, un directeur qualité, prospective et communication ; un directeur des systèmes d’information ; un directeur financier et comptable ; un directeur de la prévention et de la médecine du travail. Également un directeur des affaires juridiques et assurances ; un directeur des ressources humaines ; un directeur du recouvrement et du précontentieux ; un directeur des prestations techniques et un directeur des projets et des investissements stratégiques.
Cette mission a pour finalité, apprend-on, soit de confirmer les membres du comité des directeurs relevés de leurs fonctions par décision du gouvernement le 7 juin dernier, ou alors de détecter au sein de la CNSS des cadres performants pour occuper les postes précités. Les salariés suffisamment aptes sont invités à postuler en sollicitant auprès du cabinet un dossier de candidature à compter du 19 septembre 2022, apprend-on. Les dossiers reçus sont triés et les 5 meilleurs sont sélectionnés pour un test écrit et une entrevue avec le jury. La délibération est prévue le 30 septembre 2022 par le Comité de surveillance et le cabinet.
Brice Gotoa
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Lors de l’édition 2022 du Prix africain de développement (Paved) le 18 septembre dernier à Kigali au Rwanda, la Gabonaise Grâce Manuella Engoang a été primée. La trentenaire a reçu le prix du leadership africain pour son engagement dans le secteur de la communication et de l’événementiel avec son entreprise Butterfly Events. Titulaire d’une licence en management, cette dernière est également engagée dans la formation des jeunes femmes dans le but de les aider à devenir financièrement indépendantes.
« Merci à l’organisation du Padev d’avoir mis en avant le leadership féminin au travers de ma modeste personne et de croire en l’impact de la femme dans la société africaine. Ce prix je le dédie à toutes les femmes qui doutent d’elles et de leurs capacités. Celles qui pensent que leurs prières ne dépassent pas les nuages. Je dédie ce prix à toutes les femmes entrepreneurs qui se battent corps et âmes pour se réaliser malgré les aléas », a commenté Grâce Manuella Engoang, née le 29 juin 1988 à Libreville de père nigérian et de mère gabonaise.
Le Paved est un rendez-vous annuel qui récompense les personnes ayant le plus marqué le développement de leur pays et du continent africain. C’est un prix qui a été initié en 2006 par la fondation 225.
SG