La société américaine Black Mountain Gold (BMG) vient de conclure un protocole d’entente avec la société australienne Equatorial Potash Pty Ltd pour l’acquisition du projet de développement de la potasse dans la Banio dans le sud du Gabon, a annoncé l’entreprise américaine dans un communiqué le 27 septembre 2022.
« BMG est ravi d’avoir l’opportunité d’acquérir le projet de potasse de Banio et d’entrer dans l’espace de la potasse, car la croissance démographique stimule la demande de produits alimentaires de meilleure qualité et les sources traditionnelles de potasse sont sous pression. Le projet de potasse de Banio à un fort potentiel et sa géologie de base est similaire aux grands gisements de potasse de la République voisine du Congo », a commenté Farhad Abasov, directeur général de BMG. Il soutient également que son entreprise a déjà une expérience dans le secteur de la potasse et va s’en servir pour l’exploitation de cette ressource au Gabon.
Mais, la finalisation de la cession des actifs de Equatorial Potash Pty à BMG au sein de ce projet se fera après avoir rempli certaines conditions. Notamment, que BMG dispose d’un fonds de roulement suffisant pour remplir ses obligations financières en vertu du protocole d’entente ainsi que d’autres obligations financières pour les six prochains mois.
La compagnie Equatorial Potash Pty Ltd (EPPL) va céder ce projet à BMG, deux ans après l’avoir acquis auprès de la société Infinity Lithium, pour 1,7 milliard de FCFA.
La potasse est un minerai issu du mélange de carbonate de potassium et de chlorure de potassium, et est utilisée comme engrais dans l’industrie agricole. Elle sert également à la fabrication de divers produits allant du verre aux explosifs.
SG
Selon le rapport Africascope 2021-2022 publié par le groupe de conseil britannique Kantar, les Gabonais préfèrent les chaînes de télévisions étrangères aux chaînes locales. Les chaînes les plus regardées par 95 % de la population d’après cette étude sont en premier, Novelas TV, puis, Canal+sport et A+/A+ Ivoire.
Le rapport de Africascope 2021-2022 mesure également le temps que chaque Gabonais consacre au quotidien à la télévision. Il en ressort qu’un Gabonais passe en moyenne 4h25 minutes devant la télévision par jour. Ce qui est en baisse par rapport au premier semestre 2021 (4h55 minutes par jour).
Mais, ce temps reste plus élevé par rapport à ce que les Maliens par exemple passent devant leur écran. Selon l’étude, un Malien consacre par jour 2 h 28 minutes à la télévision, contre 4 h 15 minutes pour un Ivoirien ou encore 2 h 58 pour un Burkinabè. Un Camerounais, 4 h 50 minutes, contre 4 h 25 minutes pour le Congolais.
Globalement, en 2021-2022, 89,9 % des Africains ont regardé la télévision de façon quotidienne, soit 18,6 millions de téléspectateurs chaque jour. En moyenne, ils ont regardé la télévision chaque jour 4 h 17 (soit 7 minutes de plus qu’en 2021).
Ces informations contenues dans le rapport Africascope ont une importance certaine pour les annonceurs, car, elles orientent leur choix de médias dans les pays en matière d’audience, ainsi que les choix des pays dans lesquels ils peuvent passer leur publicité. En fait, le temps passé devant la télévision variant d’un État à l’autre leur permet de savoir quels sont les pays où la publicité pourrait être la plus efficace par le canal de la télévision.
Le rapport Africascope 2021-2022 porte sur la période de septembre 2021 à mai 2022. L’étude couvre les capitales de 8 pays (Sénégal, Cameroun, Côte d’Ivoire, République Démocratique du Congo, Gabon, Mali, Burkina Faso et République du Congo), soit plus de 20,7 millions d’individus âgés de 15 ans et plus.
Sandrine Gaingne
L’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (AGEO) vient de publier l’annonce selon laquelle, en partenariat avec l’agence allemande « Deutsches Zentrum für Luft- und Raumfahrt » (DLR) et l’organisme onusien « UN Environment Programme », elle vient de conduire une mission scientifique sur les émissions de méthane dans l’environnement.
« Cette mission scientifique a consisté à mesurer les émissions de méthane effectuées dans les domaines miniers et pétroliers à l’aide d’un aéronef, véritable laboratoire volant de l’agence spatiale allemande », apprend-on. Cette initiative s’inscrit dans la continuité de l’engagement du Gabon contre le réchauffement climatique qui a amené le président Ali Bongo Ondimba a signé l’engagement mondial sur le méthane, lors de la COP 26 tenue du 1ᵉʳ au 13 novembre 2021 à Glasgow, en Écosse.
Pour l’heure, indique l’AGEO, l’équipe a déjà produit un rapport des résultats préliminaires récoltés auprès des différents acteurs économiques des secteurs pétrolier et minier. La présentation grand public et les résultats définitifs sont attendus.
Selon des scientifiques, le méthane est considéré comme un polluant atmosphérique dangereux ainsi qu’un gaz à effet de serre, dont l’exposition provoque chaque année un million de décès prématurés. C’est également un puissant gaz à effet de serre, car sur une période de 20 ans, son effet de réchauffement est 80 fois plus puissant que celui du dioxyde de carbone.
Pour sa contribution à sauver la planète, le Gabon est engagé depuis plusieurs années dans la lutte contre le changement climatique et la protection de l’environnement. Ce qui s’est traduit entre autres par l’adoption de multiples réformes pour la protection de ses forêts. Notamment, l’adoption d’une loi relative aux changements climatiques. Des efforts récompensés par la Norvège à travers CAFI, un fonds créé en 2015, et géré par le PNUD et dont la Norvège est le principal bailleur.
Ainsi, en 2021, le Gabon a reçu un premier paiement de 17 millions de dollars pour la contrepartie du carbone supplémentaire séquestré entre 2016 et 2017, grâce aux mesures mises en œuvre par le pays dans le but de lutter contre la déforestation.
S.A.
Sous la présidence de la ministre gabonaise de l’Économie, Nicole Jeanine Lydie Roboty épouse Mbou, le conseil d’administration de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (Bdeac), a approuvé le 27 septembre au Congo, une prise de participation dans le capital du Fonds de solidarité africain (FSA). Il s’agit d’une institution financière multilatérale de garantie basée à Niamey, au Niger.
Le Conseil n’indique pas la géographie des parts prises au sein de la FSA, mais il indique qu’il s’agit d’une « opération devant contribuer au renforcement du partenariat stratégique entretenu par les deux institutions et à consolider leur relation dans le cadre de leurs missions partagées de promotion du développement économique et social dans les pays de leur zone d’intervention ».
À l’analyse, la Bdeac semble appliquer un principe de réciprocité puisque ce Fonds, lui, est actionnaire de la Banque. En effet, le FSA fait partie de la catégorie B des actionnaires de la Bdeac qui se recrutent parmi les institutions ainsi que les États non régionaux. Il s’agit de la Banque africaine de développement (BAD), la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), la Commission de la Cemac, la France, le Koweït, la Libye, le Royaume du Maroc, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea) et le FSA. Ils détiennent 35,50 % des parts du capital de la Bdeac.
Le FSA, d’un capital de 150 milliards de FCFA, a pour mission de contribuer au développement économique et au progrès social de ses États membres africains (Bénin, Burkina Faso, Burundi, Centrafrique, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée-Bissau, Mali…), en facilitant, à travers ses techniques d’intervention, l’accès aux ressources financières nécessaires à la réalisation des projets d’investissement et des autres activités génératrices de revenus.
Au 31 décembre 2020, le cumul des approbations de garanties par le FSA a atteint 632,3 milliards de FCFA, en faveur de 331 projets réalisés dans 13 des 14 États membres du Fonds. Ces interventions ont permis la mobilisation de financements à hauteur de 1 247, 21 milliards, selon les informations dudit Fonds.
S.A.
Le directeur général de Gabon Special Economic Zone (GSEZ), Mohit Agrawal, et le ministre gabonais de la Promotion des investissements, Hugues Mbadinga Madiya, ont signé le 27 septembre 2022, le cahier de charge pour le démarrage des activités dans la Zone industrielle spéciale (ZIS) d’Ikolo située dans la province du Moyen-Ogooué. Ce cahier de charge contient les engagements de l’État gabonais, de la société GSEZ et des investisseurs qui vont s’installer dans cette nouvelle zone spéciale.
Selon Hugues Mbadinga Madiya, cet acte est « très important » parce qu’il vient compléter l’accord que le gouvernement a signé avec GSEZ pour la mise en œuvre de cette zone économique spéciale dont la vocation est d’accentuer la transformation du secteur bois dans cette zone de Lambaréné. « Le cahier de charges est un élément qui apporte un confort supplémentaire en termes de gouvernance parce que ce sont des zones économiques avec des activités diverses », a expliqué le membre du gouvernement. Selon lui, ce cahier de charges fixe les droits et les obligations de l’opérateur. « Notamment en matière de promotion d’investissements, d’emplois, de transfert de technologie et de normes », a-t-il ajouté.
Fruit d’un partenariat public-privé, la ZIS d’Ikolo dispose donc désormais d’une existence légale et juridique. « Depuis sa création, la ZIS d’Ikolo compte déjà 3 usines. La 4e usine va entrer dans la phase de construction dans quelques semaines pour une durée de 6 mois. Le projet, dans sa première phase, va aboutir à la création de 600 emplois », a indiqué Mohit Agrawal.
Au Gabon, depuis quelques années le gouvernement met en œuvre sa politique de création des zones économiques spéciales. Ces zones économiques sont des outils de diversification de l’économie, selon les autorités gabonaises. Il y a la Zone économique spéciale de Nkok dans l’Estuaire, la Zone économique spéciale d’Ikolo dans le Moyen-Ogooué et la Zone d’investissement spéciale Mpassa-Lebombi, dans le Haut-Ogooué.
Brice Gotoa
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Des responsables de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), filiale de la Banque mondiale, ont échangé ce 27 septembre 2022 avec le ministre gabonais de la Promotion des investissements, Hugues Mbadinga Madiya. Ces échanges faits en présence du directeur général de l’Agence nationale de promotion de l’investissement au Gabon (ANPI), Ghislain Moandza Mboma, ont porté sur les opportunités d’investissement au Gabon.
« Nous allons discuter avec plusieurs ministres du pays sur comment nous pouvons promouvoir les investissements dans les projets existants et dans le pays », a déclaré Shuichi Hayashida, responsable Afrique du centre et de l’Ouest de la MIGA.
Selon ce dernier, le portefeuille de l’agence inclut les secteurs de l’énergie, de l’agriculture, des services financiers… « Nous sommes dans tous les secteurs, mais avec une concentration sur le secteur de l’énergie comme la centrale hydraulique qui existe ici au Gabon », a-t-il indiqué.
Pour sa part, le ministre de la Promotion des investissements a insisté sur la nécessité pour eux d’investir dans les secteurs clés du Plan d’accélération de la transformation (PAT), apprend-on.
Fondée en 1988, la MIGA est une agence internationale qui facilite les investissements directs étrangers (IDE) dans les pays en développement. Le but étant de favoriser la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie des populations. La MIGA soutient les investissements qui contribuent au développement en offrant des garanties contre les risques politiques, lesquels peuvent se manifester sous la forme d’inconvertibilité des monnaies et de restriction aux transferts.
Brice Gotoa
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Dans un communiqué rendu public ce 27 septembre 2022, le ministre de la Communication, Pascal Houangni Ambouroue (photo), invite les opérateurs économiques exerçant dans le secteur à se rapprocher de ses services pour l’établissement de leur agrément technique sous quinzaine. Ceci en « application des articles 76, 83 et 92 de la loi n° 019/2016 du 9 août 2016 portant Code de la Communication en République gabonaise », indique le communiqué.
Le non-respect de ces dispositions légales expose ces opérateurs économiques à des sanctions administratives ou pécuniaires prévues par la présente loi. Il s’agit des entreprises audiovisuelles : radiodiffusion, télévision, production audiovisuelle, édition-vidéo, médias en ligne et cinématographie, ainsi que des entreprises de communication écrite : presse en ligne, imprimerie, édition, affichage, distribution, photographie, agence de communication et publicité.
Cette opération intervient dans un contexte où plusieurs entreprises du secteur de la communication du pays préfèrent le secteur informel où ils ne paient pas de taxes. Elle devrait permettre à plusieurs d’entre elles de sortir de l’informel et d'accroître les recettes de l’État.
Brice Gotoa
Trois mois après la prise de fonction de Christophe Eyi comme administrateur provisoire de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), les partenaires sociaux donnent leur avis sur sa gestion.
Pour l’Association nationale des retraités du Gabon (Anareg), la situation des retraités ne s’est pas améliorée depuis la prise de fonction de l’administrateur provisoire. « Les nouveaux dossiers de pensionnés s’accumulent au rythme moyen de 400 chaque mois. Certains retraités installés hors du Gabon sont à leur 7e mois sans la moindre pension. Mais, ce n’est pas anodin de mentionner par honnêteté que depuis 2 mois, certains retraités reçoivent de façon disparate, leurs pensions avant le 5 du mois », a affirmé le porte-parole de l’Anareg, Mathurin Mengue Bibang, dans les colonnes du journal l’Union. Pour lui, ce traitement à deux vitesses est une discrimination. Car « tous les retraités ou qu’ils soient, doivent recevoir leurs pensions aux dates échues », a-t-il indiqué.
Un autre problème né depuis la mise sous administration provisoire de la CNSS, c’est la difficulté pour les retraités d’obtenir des prêts bancaires ces derniers mois. Ce, « à cause de la notion “Provisoire”, car elles sont dans l’incertitude », affirme Mathurin Mengue Bibang.
À l’en croire, « on observe également un pillage de fortes sommes d’argent par les agents ». Des faits et bien d’autres qui nécessitent d’après lui qu’on mette fin à l’administration provisoire de cette structure pour la nomination d’un directeur général. « Une remise en conformité devient urgente par la nomination d’un directeur général et des autres organes de fonctionnement choisis conformément au Code de protection sociale promulgué par la loi n° 28/2016 du 6 février 2017 et à la directive 01 de la CIPRES », a-t-il affirmé.
Cependant, le Syndicat des professionnels de sécurité́ sociale (Sypross) ne partage pas le même avis que l’Anareg. Pour le président de ce syndicat, Richard Ndi Bekoung, il y a eu beaucoup d’amélioration dans la gestion des pensions retraite et du personnel de la CNSS au cours de ces trois derniers mois. « En effet, la principale revendication, source de stress des salariés et des retraités de la CNSS a trouvé́ solution depuis la prise de fonction de l’administrateur provisoire. Ainsi, les paiements des salaires et des pensions se font aujourd’hui à dates échues », a-t-il affirmé.
Aussi, le gel des embauches, ainsi que le non-renouvellement des contrats à durée déterminée (CDD), la révision du calcul de l’allocation congé et la suppression de certains postes de responsabilité ont permis à̀ l’administrateur de réaliser des économies d’après lui.
En rappel, la CNSS a été placée sous administration provisoire le 7 juin 2022 après plusieurs mois de crise.
SG
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Le Gabon prépare l’inauguration de deux centres de prises en charge d’enfants autistes et trisomiques, selon des informations du ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong.
D’après cette source, le sujet a été évoqué au cours d’une audience accordée le 27 septembre à Libreville à Mohamed Dardouri Wali, chargé de la Coordination nationale de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) du Royaume du Maroc. Les deux personnalités, apprend-on, se sont réjouies de la construction et de l’inauguration « imminente » des deux centres de prise en charge des enfants autistes et trisomiques dans la commune d’Akanda.
C’est en juin dernier que les autorités gabonaises ont décidé de relancer le projet de création des centres à Ndossi et Akomgha, dans la ville d'Akanda. Ces structures vont s’occuper d’enfants souffrant de troubles du développement qui se manifestent par une altération de la communication et des interactions sociales. Dans le détail, ces centres sont notamment chargés : d’assurer la prise en charge de l’autisme et de la trisomie au niveau éducatif, social, psychologique et médical ; de favoriser l’épanouissement et l’autonomie de l’enfant autiste ou trisomique ; d’établir des partenariats avec les administrations et organismes intéressés ; de sensibiliser sur l’existence des phénomènes d’autisme et de trisomie.
Pour son fonctionnement, ces structures comprennent : un service administratif, matériel, financier et statistique ; le service éducatif ; le service social ; le service médical et paramédical. Le Maroc soutient le projet de ces centres depuis 2015.
S.A.
Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, est à Port-Gentil, la capitale économique du Gabon. Si le programme officiel de sa visite n’est pour l’instant pas connu, des sources administratives indiquent que le chef de l’État est allé s’imprégner de l’état d’avancement des projets engagés dans le cadre du plan d’accélération de la transformation (PAT) de l’économie gabonaise.
Parmi ces chantiers figure le projet de construction du Centre multisectoriel de formation et d’enseignement professionnel (Cmfep) de Ntchengué dans le 4e arrondissement de Port-Gentil (Ogooué-Maritime). C’est un centre construit par le Gabon pour former les jeunes dans les filières génie mécanique, génie industriel et électronique, ingénierie du soudage... en fonction de la demande du marché de l’emploi. Des rencontres sont également prévues avec les opérateurs économiques de la ville.
Cette visite du président de la République à Port-Gentil intervient dans un contexte où la desserte en eau et en électricité demeure un problème dans la capitale économique du pays. Ces derniers jours, la distribution de l’eau y a été « particulièrement » instable du fait de la hausse de la montée de l’eau salée à Mandorové, le principal point de captage de l’eau distribuée dans la ville de Port-Gentil.
Notons qu’une première visite du chef de l’État à Port-Gentil était prévue pour le 24 juin 2022. Mais elle a été annulée à la dernière minute du fait de la montée des cas de Covid-14 dans le pays.
SG
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