Le ministre de l’Éducation nationale, Camelia Ntoutoume Leclercq a procédé, le 4 octobre 2022, au lancement de la phase expérimentale de l’introduction des enseignements de l’anglais au pré-primaire et au primaire dans certains établissements du Grand Libreville.
Selon le membre du gouvernement, il y a un travail de fond qui a été fait avec l’Institut pédagogique nationale (IPN). Les enseignants expérimentateurs ont été formés pendant plusieurs jours. « Maintenant, nous sommes dans la mise en place de l’introduction de l’anglais au pré-primaire et au primaire et nous sommes satisfaits de voir que les acquis se partagent tout de suite dans les salles de classes », a déclaré Camelia Ntoutoume Leclercq. D’après elle, ce travail se fera progressivement, « nous commençons par le Grand Libreville et les formations vont se poursuivre à l’intérieur du pays », a-t-elle indiqué.
L’introduction de l’anglais dans les établissements pré-primaire et primaire est une volonté des autorités pour permettre au Gabon d’être en phase avec les pays du Commonwealth dont le Gabon est désormais membre. Pour un début, il s’agit juste de donner les bases de la langue avec des phrases d’initiation comme : comment dire bonjour, comment s’appelle son ami, comment s’appelle son enseignant et comment on demande quelque chose à son ami, apprend-on.
Ce lancement intervient quelques semaines après la formation des enseignants. En effet, 80 enseignants expérimentateurs ont été formés de manière accélérée par des inspecteurs pédagogiques. Cette première cuvée aura la tâche d’apprendre l’anglais aux tout petits dans un contexte où le Gabon a l’ambition d’adopter l’anglais comme deuxième langue officielle après le français.
Brice Gotoa
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La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) et sa société sœur de la Guinée équatoriale sont en négociations pour parvenir à un contrat d’achat/vente de l’énergie électrique qui pourra alimenter leurs villes frontalières.
À cet effet, la SEEG informe qu’elle a rencontré ce 3 octobre à Libreville, la Sociedad de Electricidad de Guinea Ecuatorial (Segesa), opérateur national du secteur en Guinée équatoriale. « Organisée sous l’égide du Secrétariat permanent du pool énergétique de l’Afrique centrale (PEAC), cette rencontre de Libreville a pour objectif de convenir des modalités et des conditions techniques, financières, commerciales et juridiques de la commercialisation de l’électricité entre ces deux sociétés, et d’élaborer un contrat d’achat/vente d’électricité au bénéfice de toutes les parties », apprend-on.
La phase des négociations proprement dites est prévue du 4 au 7 octobre. Ces négociations s’inscrivent dans le cadre de la réalisation du projet d’électrification transfrontalière entre la République de Guinée équatoriale depuis Ebibeyin et la République gabonaise par la commune de Bitam. Ces négociations, apprend-on, traduisent la volonté des deux États à accélérer la mise en œuvre du projet d’intégration sous-régionale à travers un axe stratégique : l’interconnexion des réseaux électriques.
Ainsi, la SEEG agissant en sa qualité de délégataire du service public de l’eau potable et de l’énergie électrique et le ministère gabonais de l’Énergie et des Ressources hydrauliques entendent nouer des partenariats avec des opérateurs nationaux et internationaux du secteur, en vue d’améliorer l’offre de service public de l’énergie électrique et de l’eau potable en République gabonaise. Pour y parvenir, les discussions entre les parties ont été ouvertes du 17 au 20 mai 2022 à Malabo en Guinée équatoriale.
S.A.
Le trésor public gabonais va tenter de lever 142 milliards de FCFA sur le marché des titres publics de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), au cours du dernier trimestre 2022. C’est ce qui ressort du calendrier prévisionnel des opérations du Gabon sur le marché des titres publics de la BEAC.
La mobilisation de ces ressources passe par 14 émissions. Premièrement, des bons du Trésor assimilables (BTA) d’une valeur de 102,5 milliards de FCFA dont 40,5 milliards de FCFA au mois d’octobre, 30 milliards de FCFA au mois de novembre, et 32 milliards de FCFA au mois de décembre 2022. Ces BTA auront des maturités variant de 13 à 52 semaines.
Puis, il y a deux obligations du Trésor assimilables (OTA) à travers lesquelles le Gabon va tenter de mobiliser une somme de 35 à 40 milliards de FCFA (17,5 à 20 milliards pour chaque émission en novembre et en décembre) pour une maturité de 5 ans et 4 ans respectivement.
Les fonds mobilisés au terme de toutes ces opérations serviront entre autres, à la gestion active de la trésorerie et au financement des projets d’infrastructures contenus dans le Plan d’accélération de la transformation de l’économie du Gabon, apprend-on au ministère de l’Economie. A noter que dans la loi de finances initiale 2022, le Gabon a prévu de lever pour ces projets, sur le marché intérieur, des titres publics d’une valeur de 351,4 milliards de FCFA. Un montant en baisse de 31% par rapport à ce qui était prévu dans la loi de finances de 2021.
SG
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Lors de la Semaine internationale de l’investisseur Cemac 2022, organisée à Douala du 3 au 9 octobre par la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), le DG de la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré), Andrew Gwodog, a présenté le plan stratégique de développement de l’entreprise sur la période 2022-2027.
On a ainsi appris que la filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) prévoit de faire passer son capital de 10 milliards de FCFA à 25 milliards sur cette période et ceci par appel public à l’épargne. Cela va commencer cette année par une augmentation de 5 milliards de FCFA. Pour ce faire, l’entreprise contrôlée à 69% par l’État du Gabon a obtenu, le 29 septembre dernier, le quitus de la Cosumaf pour lancer son opération d’émission d’actions nouvelles à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac). La période de souscription s’étendra du 1er au 30 novembre 2022.
SCG-Ré prévoit également d’ouvrir des bureaux de souscriptions à Kigali au Rwanda, à Dakar au Sénégal et à Douala au Cameroun. Aussi, au cours de cette période, la SCG-Ré a l’ambition d’améliorer sa gouvernance ; acquérir un logiciel de gestion de gestion de la réassurance ; améliorer le recouvrement des arriérés de primes ; adhérer à la déclaration de Nairobi sur l’assurance durable et obtenir une notation minimale de « BB » (solidité financière passable) auprès de l’agence de notation internationale AM Best.
La SCG-Ré est une société de réassurance de droit gabonais créée le 22 février 2012, à l’initiative de l’État gabonais et des Sociétés d’assurances du Gabon agréées par la CIMA qui contrôle 31% du capital et la Banque centrale du Rwanda. Grâce à ces actions, l’entreprise espère faire passer son chiffre d’affaires de plus 14,6 milliards de FCFA en 2021 à 25,5 milliards de FCFA en 2027.
S.A.
Le vice-président de l’Union africaine des promoteurs immobiliers (UAPI), Hermann Kamonomono a tenu le 29 septembre 2022, une réunion de concertation avec les professionnels du secteur de l’immobilier en vue de la mise en place d’une fédération nationale des promoteurs immobiliers au Gabon. Cette initiative vise à créer un réseau qui permettrait d’apporter des solutions aux difficultés liées au manque de logements au Gabon.
« Pour ce faire, nous comptons mettre à contribution toutes les énergies qui s’investissent dans le secteur pour que l’habitat devienne un secteur véritablement porteur », a déclaré Hermann Kamonomono. Selon lui, l’une des contributions de la fédération des promoteurs immobiliers gabonais sera d’accompagner le gouvernement de la République dans l’amélioration du cadre réglementaire. « Rendre le pays plus attractif à l’investissement, mais aussi faciliter le développement du métier de l’immobilier », a-t-il indiqué.
La création de ce réseau, apprend-on, devrait permettre aux promoteurs immobiliers de peaufiner ensemble une stratégie pour booster le secteur. « Les porteurs de projets sont motivés même si le secteur de l’immobilier a des problèmes, on va pouvoir réfléchir ensemble. Cette organisation vient être un partenaire de l’État, elle vient en appui en suggérant, parce que l’État ne peut pas tout faire », a affirmé Barry Mbome, expert-consultant en communication et organisation stratégiques.
Cette rencontre intervient trois mois après l’élection du directeur général de la Société nationale immobilière (SNI), Hermann Kamonomono comme vice-président de l’UAPI le 28 juin dernier. Sa mission est de trouver avec ses pairs des solutions pour résoudre la problématique de l’habitat en Afrique partant du Gabon.
Brice Gotoa
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Un accord pour désamorcer une grève des employés de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale gabonaise d’Eramet, a été trouvé selon une annonce faite le 3 octobre par Elvis Ossindji, le ministre des Mines.
« Dans le cadre de l’apaisement du climat social au sein de la Comilog, j’ai présidé une médiation entre les partenaires sociaux et l’administrateur directeur général […]. J’ai invité toutes les parties à favoriser le dialogue en tout point afin de développer des rapports de confiance. Je félicite tout le monde pour la mise en avant de l’intérêt commun avec la signature du protocole d’accords de sortie de crise », déclare le membre du gouvernement.
En août dernier, des agents de la Comilog ont lancé une grève de 72h pour protester contre le paiement discriminatoire des primes au sein de l’entreprise. « Il est intolérable pour quelqu’un vivant au Gabon de percevoir une prime d’eau et d’électricité à hauteur de 16 000 FCFA, ce n’est pas normal », avait alors expliqué Brice Ngomanda, porte-parole des grévistes. Selon lui, au moment où certains employés sont lésés, il y a une catégorie qui bénéficie de primes d’eau et d’électricité allant jusqu’à 80 000 FCFA. Depuis cette période, les employés de la Comilog menaçaient de relancer leur mouvement de grève pour se faire entendre.
L’accord trouvé entre le top management et les employés pour rétablir la confiance entre les parties n’a pas été révélé. Mais, un tel mouvement de grève, s’il se poursuit, peut avoir des conséquences négatives dans les performances de l’entreprise qui s’est fixée pour objectif de produire 7,5 millions de tonnes de manganèse à fin 2022.
S.A.
Créé au Gabon en 2020, l’Institut international de médiation, d’arbitrage et de conciliation (Iimac) devrait bientôt s’installer dans la Zone spéciale de Nkok, a appris Le Nouveau Gabon. Le bureau de la ZES de Nkok, selon Yvette Ngwevilo Rekangalt, promotrice de l’Iimac, sera ouvert au cours du premier trimestre 2023.
Il est question à travers ce bureau de se rapprocher des opérateurs de la ZES de Nkok et de les aider dans le règlement de leur conflit soit par arbitrage ou par médiation, apprend-on. Selon Yvette Ngwevilo Rekangalt, ces modes de règlements de conflit qui permettront de mettre à la disposition des entreprises et des investisseurs installés dans la ZES de Nkok, tous les moyens nécessaires à une résolution amiable et plus rapide de leurs litiges et par conséquent de contribuer à l’amélioration du cadre de l’investissement et des affaires dans le pays. Le traitement des litiges en arbitrage dure moins 6 mois contrairement à la justice étatique où des affaires peuvent durer plusieurs années. Ce qui fait perdre du temps et de l’argent aux justiciables, apprend-on.
Ces investisseurs auront « la quiétude que procure le sentiment qu’en cas de litige, la procédure est connue d’avance. Les praticiens arbitres ou juges travaillent en respectant les délais prescrits par l’Ohada (Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires) dans les actes uniformes. L’Iimac qui a aujourd’hui plus de 15 points focaux (en cours de déploiement) donne autant de garanties pour agir avec des parties des quatre coins du monde », explique Yvette Ngwevilo Rekangalt.
L’idée de l’ouverture d’un bureau d’arbitrage situé dans la ZES de Nkok est née parce qu’il y a « une concentration d’investisseurs, de plusieurs nationalités et de domaines de production différents dans cette zone », explique la promotrice de l’Iimac. En 2020, la ZES de Nkok comptait 88 entreprises spécialisées dans la transformation de bois, dont 61 opérationnels et 27 en construction.
L’Iimac est le tout premier centre de médiation, d’arbitrage et de conciliation créé au Gabon. Il est encadré par l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada).
SG
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Le ministre gabonais de l’Emploi, de la Fonction publique et du Travail, Madeleine Berre (photo), a annoncé que des contrôles inopinés de présence seront effectués régulièrement par l’inspecteur général des services ou le directeur général des ressources humaines et ses collaborateurs. L’annonce a été faite le 27 septembre 2022 à travers une note circulaire adressée au directeur de cabinet, au secrétaire général, à l’inspecteur général des services, aux directeurs généraux, aux chefs des services rattachés, aux inspecteurs spéciaux du travail et aux directeurs provinciaux.
Selon le membre du gouvernement, tout auteur d’un « manquement à ses obligations professionnelles » pourrait être immédiatement suspendu de ses activités par décision du ministre en attendant sa traduction devant un conseil disciplinaire. « Pendant la période de suspension, l’agent public perdra son droit au traitement ou au salaire. L’administrateur de crédit ou l’employeur envisagerait un “licenciement pour motif personnel” en ce qui concerne les agents de main-d’œuvre non permanente (MONP) », a déclaré Madeleine Berre.
D’après le ministre de la Fonction publique, cette décision a été prise, parce qu’il a été constaté que plusieurs agents de l’administration gabonaise ne respectent pas les horaires de travail. « Ces errements, auxquels s’ajoutent les absences répétées et injustifiées, perturbent sérieusement le fonctionnement des services, impactent négativement la collaboration avec les administrations sectorielles et freinent l’atteinte normale des objectifs, au détriment des usagers », a-t-elle expliqué.
Conformément à l’article 4 du décret fixant la répartition journalière de la durée hebdomadaire du travail en République gabonaise, « la répartition journalière de huit heures de travail, dans le secteur public, parapublic et privé, est régie en mode continu de 7h30 à 16h30, avec une heure de pause observée entre 12h30 et 13h30, non comprise dans les huit heures de travail journalière ». L’article 42, tiret 1 et 6 du statut général de la Fonction publique disposer que l’agent public est tenu « d’occuper l’emploi auquel il est nommé et le poste d’affectation correspondant, sous peine de sanctions disciplinaires pour abandon de poste ».
Brice Gotoa
Au cours d’une récente audience à Libreville entre le ministre de l’Économie, Nicole Jeanine Lydie Roboty épouse Mbou, et l’ambassadeur de France au Gabon, Alexis Lamek, les deux personnalités ont évoqué, entre autres sujets, les modalités des voyages en France.
À cet effet, apprend-on, la ministre de l’Économie a plaidé pour l’allègement du circuit de la délivrance des visas pour les Gabonais qui souhaitent se rendre en France. Les demandes de visa déposées au Gabon sont traitées par le Consulat général de France à Libreville, seule habilité à prendre les décisions en matière de visas. Le délai habituel de prise de rendez-vous varie en fonction de l’affluence et des saisons.
« Entre la constitution de votre dossier et les pièces justificatives à récolter, la prise de rendez-vous et le délai de traitement de votre demande, cela peut prendre du temps. Vous pouvez déposer votre dossier au plus tôt 6 mois avant la date de départ prévu. Selon la période de l’année (été, congés scolaires), les délais peuvent être plus longs. Notamment de juin à septembre lorsque le nombre de demandes de visa est multiplié par 4 ! Il est conseillé d’obtenir un rendez-vous avec le service des visas : pour un visa de court séjour, 15 jours avant le départ ; pour un visa de long séjour : 1 mois avant le départ », avoue l’ambassade de France.
Toutefois, explique la représentation diplomatique, afin de faciliter les démarches et d’éviter les longues files d’attente, le consulat a fait appel à un prestataire de service extérieur. C’est le centre TLSContact qui est chargé de recevoir les demandeurs de visa lors d’un rendez-vous, d’effectuer le recueil des données biométriques, de percevoir les frais de visa et de services et de réceptionner les dossiers de demande avant de les transmettre au consulat. Selon les services du consulat général de France au Gabon, le taux de refus de visa au Gabon est l’un des plus faibles dans la sous- région. Il se situe entre 4 à 7%.
S.A.
Au cours d’une récente visite à l’usine de fabrication des meubles du groupe Jeraisy Company à Riyad, Guy Ibrahim Membourou, l’ambassadeur du Gabon au Royaume d’Arabie Saoudite a invité cette entreprise au Gabon pour un partage d’expériences.
« L’ambassadeur n’a pas manqué de magnifier la qualité du bois gabonais et a proposé aux responsables de cette usine de se rendre au Gabon, notamment à la Zone économique de Nkok pour un échange d’expériences », déclare le diplomate gabonais. Cette invitation, explique l’ambassadeur, tient du fait que cette entreprise peut servir de modèle au Gabon, car elle opère dans un domaine qui est le cœur de métier de la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok.
En effet, bâtie sur une superficie de 45 000 m2, Jeraisy Company est composé d’entités économiques spécialisées dans les domaines industriels et commerciaux du bois. À Nkok, son expérience peut servir, car la Zone compte actuellement 85 entreprises en production, dont 68 dans le secteur du bois, soit 80% des entreprises.
Lancée en 2012, la ZES de Nkok est issue d’un partenariat public-privé entre l’État gabonais et la Société singapourienne Olam International. Sur place, une autorité administrative a pour rôle d’apporter un appui personnalisé aux sociétés installées dans la ZES de Nkok, ou celles souhaitant y opérer en facilitant leurs formalités administratives. Son service s’articule essentiellement autour de 17 administrations représentées au sein du guichet unique.
Toutefois, les usines de Nkok s’émancipent des secteurs traditionnels de l’industrie du bois et de la métallurgie, pour la production de médicaments, le recyclage de déchets plastiques ou encore la production de ciment.
S.A.