A l’occasion de la récente commémoration de la Journée internationale de l’air pur pour des ciels bleus, le ministre délégué des Eaux et forêts, Stéphane Bonda, a exhorté les opérateurs économiques de la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok à cesser la pratique de brûlage de déchets de bois à l’air libre.
Cette exhortation du membre du gouvernement vise à diminuer la production des gaz à effets de serre qui détruisent la couche d’ozone, utile pour la respiration des individus sur la planète. Comme alternative, le membre du gouvernement a plutôt appelé à favoriser la valorisation des déchets à travers le recyclage, afin de contribuer à la réduction des émissions atmosphériques et à améliorer la qualité de l’air.
L’interpellation de Stéphane Bonda intervient dans un contexte où, les autorités gabonaises veulent faire de la zone de Nkok, un espace de référence en matière d’économie verte et de préservation de l’environnement. À preuve, depuis 2012, cette Zone revendique 12 entreprises déjà primées pour leurs efforts écologiques. La dernière date est la Société Gabon Timber qui récemment a obtenu la certification FSC (Forest Stewardship Council) valable pour une période de 5 ans. Avec cette certification internationale, le bois de la Zone peut être mieux commercialisé dans l’Union européenne, car considéré comme écologique, social et économique. En effet, la certification FSC est considérée comme un écolabel, mais aussi comme un label socio-environnemental.
En 2021, cette zone industrielle a obtenu la certification ISO 14064-1 en neutralité carbone. Avec cette certification de la Société Générale de surveillance (SGS), la multinationale suisse de certification, la ZES de Nkok est devenue l’une des rares zones économiques industrielles dans le monde, reconnue comme faible émetteur de carbone.
S.A.
Suite à l’acquisition d’un 12e avion, le transporteur panafricain Asky annonce une augmentation de ses fréquences à Libreville, au Gabon et Yaoundé, la capitale du Cameroun.
Ainsi, Asky annonce des vols sans escale et de nouvelles connexions comme suit : Lomé-Libreville-Yaoundé tous les lundis et vendredis avec les retours les mardis et samedis. Entre Libreville et Yaoundé, il est désormais prévu deux vols directs par semaine.
Cette augmentation des fréquences d’Asky notamment sur la ligne de Libreville n’était pas gagnée. En effet, le 21 décembre 2021, une délégation de la compagnie a rencontré le ministre gabonais des Transports, Brice Constant Paillat, pour solliciter l’autorisation du gouvernement. Mais, les autorités gabonaises ne se sont pas montrées favorables à ce projet dans les conditions sanitaires marquées par une forte hausse des cas de contaminations à la Covid-19.
« Nous avons compris la position du ministère de ne pas pour l’instant autoriser une desserte supplémentaire pour la desserte Libreville-Lomé. Mais, la question reste encore en suspens quant à l’observation de l’amélioration de la situation sanitaire dans notre pays », avait déclaré Sayid Abeloko, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Gabon au Togo, Bénin et Ghana.
Avec la levée des mesures restrictives des autorités gabonaises concernant la pandémie de Covid-19, Asky a désormais le feu vert. Opérationnelle depuis 2010, la compagnie panafricaine basée à Lomé au Togo dessert la capitale gabonaise depuis une décennie. La compagnie partage les parts de marché à Libreville avec des transporteurs comme Afrijet, Air Sénégal, Ethiopians…
S.A
L’argent retrouvé dans les valises de l’ancien président de l’Assemblée nationale du Gabon (1997 – 2016), Guy Nzouba-Ndama a été confisqué et une enquête va être ouverte pour déterminer la provenance et l’usage prévu de ces fonds. L’information est donnée par le substitut du procureur de la République près le tribunal de Première instance de Franceville, Bléra Ibinga Ayiquise Nyare Bilong (photo) dans une déclaration datant du 18 septembre 2022.
« Un procès-verbal (PV) de détention irrégulière des fonds, infraction prévue par l’article 55 dudit règlement et réprimée par l’article 470 du code des douanes, a été dûment établi par les services compétents de la douane et lesdits fonds ont été confisqués », a déclaré Bléra Ibinga Ayiquise Nyare Bilong.
Conformément aux dispositions suscitées, les fonds confisqués ont été reversés au Trésor public gabonais par les services de la douane, sous le contrôle du parquet de la République. « Une enquête sera ouverte sur la base ce PV, afin de pouvoir déterminer l’origine et l’usage prévu de ces fonds », a ajouté l’autorité judiciaire.
D’après Bléra Ibinga Ayiquise Nyare Bilong, aux termes de l’article 53 du règlement numéro 02/18/CEMAC/UMAC/CM du 21 décembre 2018 portant règlementation des changes dans la zone CEMAC : « Les voyageurs résidents et non-résidents se rendant d’un pays membre de la BEAC (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Équatoriale, RCA et Tchad) à l’autre peuvent emporter avec eux un montant illimité de billets et pièces de la CEMAC ». Ils sont tout de même tenus de déclarer en douanes « les devises, titres ou valeurs d’un montant supérieur à 1 million de FCFA ».
Le 17 septembre 2022, Guy Nzouba-Ndama, président du parti d’opposition Les Démocrates, de retour de la République du Congo, a fait l’objet d’un contrôle à la frontière Kabala (frontière avec le Congo) par les agents des douanes. Interrogé par ces derniers sur le contenu de ses trois valises, il a déclaré qu’il s’agissait des effets personnels de son épouse et il a refusé de les ouvrir. « Cette attitude a éveillé des soupçons des agents des douanes qui ont saisi les gendarmes de Léconi afin qu’ils effectuent une fouille complète du véhicule », explique le substitut du procureur de Franceville.
Selon elle, arrivé au poste de contrôle de gendarmerie de Léconi, il a refusé de nouveau d’ouvrir ses valises. « Les gendarmes de faction ont été contraints de le faire eux-mêmes pour découvrir qu’il s’agissait de devises d’un montant de 1,190 milliard de FCFA », a-t-elle précisé. Pour l’heure, Guy Nzouba-Ndama, est toujours en garde à vue dans la province du Haut-Ogooué.
Brice Gotoa
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Guy Nzouba-Ndama arrêté avec 1,2 milliard FCFA en billets dans ses valises
De retour d’un séjour en République du Congo, Guy Nzouba-Ndama, président du parti d’opposition Les Démocrates a été interpellé ce samedi avec des valises pleines de billets.
La vidéo fait le tour des réseaux sociaux à Libreville. On y voit les autorités gabonaises ouvrir les valises de l’ancien président de l’Assemblée Nationale du Gabon, auteur de l’ouvrage « Une éthique du pouvoir », et découvrir la somme en billets de 1,19 milliard de FCFA.
C’est en 2016 que l’ancien cacique, qui fut également ministre de l’Education Nationale, est passé à l’opposition pour briguer la magistrature suprême, avant, finalement de se retirer en faveur de Jean Ping. En juillet dernier, le congrès du parti Les Démocrates l’a reconduit à sa tête dans la perspective des prochaines élections présidentielles de 2023 pour laquelle il venait semble-t-il de trouver un généreux sponsor.
A l’occasion de la présentation du projet de construction de l’usine de liquéfaction de gaz du terminal du Cap Lopez, le 14 septembre à Libreville, le ministre du Pétrole et du Gaz, Vincent de Paul Massassa, s’est engagé à faciliter l’obtention des autorisations pour le lancement dudit projet.
« À travers ce projet, Perenco se lance dans les travaux de forage et de production des champs à gaz qu’il détient. Nous regardons dès aujourd’hui la faisabilité de ce projet d’envergure au terminal du Cap Lopez. Nous allons tout mettre en œuvre pour obtenir les autorisations nécessaires afin que ce projet puisse voir le jour. C’est un partenariat gagnant-gagnant que nous entendons mener. », a déclaré le ministre gabonais du Pétrole et du gaz.
Présenté conjointement par le directeur Afrique de Perenco, Denis Chatelan et le directeur général de Perenco Gabon, Adrien Broche, ce projet entend permettre au Gabon de devenir le 7e producteur de Gaz naturel liquéfié (GNL) en Afrique. Ce gigantesque projet nécessite un investissement à hauteur d’un milliard de dollars. L’usine devrait entrer en production en 2026 et ferait du Gabon un pays exportateur de gaz.
Au Gabon, le développement du gaz est devenu un enjeu majeur pour le pays. Car la demande en énergie et les engagements du Gabon pour la protection de l’environnement sont de plus en plus forts. Le Gabon envisage au cours des prochaines années de développer davantage ses ressources gazières et de migrer du diésel au gaz tant pour le transport que pour l’électricité. Raison pour laquelle, en novembre 2021, le Gabon a signé avec le pétrolier franco-britannique Perenco, deux avenants au contrat qui les lie dans le secteur pétrolier. Deux contrats qui visent à mieux rentabiliser les ressources gazières et pétrolières du Gabon.
S.A.
Le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze, annonce qu’il va recevoir les différents syndicats de la Société d’électricité et d’eau du Gabon (SEEG) la semaine prochaine, afin de lever toute ambiguïté au sujet de la réforme prévue par le gouvernement dans secteur de l’eau et l’électricité.
En effet, explique le ministre, après l’adoption par le Conseil des ministres des projets de lois portant réglementation des secteurs eau et électricité, le 1er septembre dernier, des syndicats de la SEEG « semblent y voir des motifs d’inquiétude, [mais] il n’en est rien ». De fait, ces syndicats craignent des licenciements ou un plan social parce que le conseil a adopté des projets de textes qui vont réorganiser le secteur de l’eau et de l’électricité en République gabonaise.
Cela implique une réorganisation du cadre institutionnel, la gouvernance et le règlement des services, le service public, le contrôle, les manquements, les sanctions et le règlement des différends. Pour le membre du gouvernement, il n’y a pas lieu de s’inquiéter, car cette réforme est « tellement indispensable pour la vitalité du secteur ». À l’en croire, ces projets visent, comme c’est le cas dans la majorité des autres pays, à fixer les conditions générales d’exercice des activités eau et électricité par les différents acteurs du secteur et non autre chose.
Dans le même sens qu’Alain-Claude Bilie-By-Nze, le communiqué du conseil des ministres du 1er septembre dernier indique que la réforme projetée par le gouvernement, va garantir, entre autres, le droit d’accès à l’énergie électrique et l’eau, la bonne gouvernance dans la gestion des activités dans ces secteurs et la prise en compte des bonnes pratiques internationales reconnues dans lesdits secteurs.
S.A.
Camelia Ntoutoume Leclercq, le ministre de l’Éducation nationale vient de publier une annonce selon laquelle, les cours vont reprendre à l’École normale des instituteurs (ENI) après sept ans d’inactivité.
Pour parvenir à ce résultat, apprend-on, le membre du gouvernement indique qu’elle a échangé avec le Syndicat gabonais des enseignants et formateurs (Sygef) afin d’examiner leurs doléances. Au terme des échanges, le ministre de l’Éducation nationale a promis que le gouvernement prendrait en compte les problèmes liés au plan de carrière des enseignants formateurs et leur renouvellement, les budgets, les problèmes structurels, etc.
Jean Guy Sima Efoua, secrétaire général dudit Syndicat, a alors déclaré à la presse : « Nous venons de passer sept ans sans avoir travaillé. Nous étions à la maison parce que nous sortons des gels de situation administrative particulièrement les concours et examens. Donc les ENI étaient en berne. Et aujourd’hui, depuis qu’elle [le ministre de l’Éducation nationale] est arrivée, elle a organisé les concours de l’entrée à l’ENS [École normale supérieure] et celui de l’ENI. Nous sommes très heureux ».
La reprise des cours à l’ENI, selon le ministre de l’Éducation nationale, devrait permettre de relancer la formation des enseignants de l’école primaire. Ce corps souffre d’un déficit de personnels surtout depuis le gel des recrutements par l’État.
S.A.
Selon les informations du ministère des Transports, le Gabon prépare la création d’une école maritime avec le soutien d’une université indienne, en vue de former dans le domaine de l’ingénierie maritime, l’ingénierie pétrolière et minière avec des innovations technologiques de pointe.
Pour ce faire, apprend-on, à Libreville, le ministre gabonais des Transports, Brice Constant Paillat, vient de procéder à la signature d’un protocole d’entente avec l’université Centurion de l’Inde. Après cette phase d’accord de principe, les deux parties devront passer à celle de la matérialisation du projet de façon concrète.
Cette signature de protocole d’entente entre le ministre des Transports et l’université Centurion de l’Inde intervient quelques jours après qu’une délégation de cette institution indienne de technologie et de gestion a été reçue le 13 septembre 2022 par le ministre gabonais de la Formation professionnelle, Raphaël Ngazouzé.
Au cours de cette audience, la délégation indienne a affirmé qu’elle envisage par ailleurs d’ouvrir une université au Gabon. « Nous essayons actuellement d’établir les relations de coopération avec le Gabon pour pouvoir ouvrir la première institution qui se focalise sur l’ingénierie marketing », dans le pays, a affirmé la représentante de l’université Centurion.
Le secteur maritime au Gabon est prospère. Selon les données du ministère de l’Économie, en 2021, l’activité au niveau des quais sous douane gérés par Olam GSEZ (cargo et terminal minéralier) a une nouvelle fois enregistré des résultats satisfaisants. En effet, la manutention de marchandises a augmenté de 14,3 % à 6,4 tonnes, tirée par le manganèse. Dans le même temps, les mouvements des bateaux se sont accrus de 13,8 %. En conséquence, le chiffre d’affaires est passé de 77,6 milliards de FCFA en 2020 pour s’établir à 86,1 milliards de FCFA, en hausse de 11 %.
Avec une école maritime sur place, le Gabon pourrait améliorer ses performances dans ce domaine d’autant plus qu’en Afrique centrale, la Banque mondiale considère que c’est le port d’Owendo, au Gabon, qui est le plus attractif.
S.A.
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Dans son rapport d’activités de l’année 2021, la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac), le marché financier unifié des six pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale), confesse qu’elle fait partie des bons derniers parmi les bourses africaines. « Sur la trentaine de bourses que compte le continent africain, la Bvmac figure dans le peloton de queue », peut-on lire dans le rapport sus-mentionné.
« Le continent affiche dans le peloton de tête sur la base de la capitalisation boursière, les bourses de Johannesburg, en Afrique du Sud, en première position avec une capitalisation boursière de 1 005 milliards $ (environ 661 256 milliards de FCFA) ; la bourse du Nigéria en deuxième position avec 74,33 milliards $ (48 897 milliards de FCFA) ; la bourse de Casablanca au Maroc en troisième avec une capitalisation de 59,3 milliards $ (39 035 milliards de FCFA) ; la Bourse de Nairobi au Kenya avec 23 milliards $ (15 131 milliards de FCFA) ; les Bourses du Ghana et BRVM avec 10 milliards $ de capitalisation à fin 2021 (6 578 milliards de FCFA) », précise la Bvmac.
Toutes ces capitalisations boursières, qui décuplent les budgets cumulés de plusieurs États sur plusieurs années, sont encore hors de portée du marché financier unifié de l’Afrique centrale. En effet, avec ses cinq lignes cotées sur le compartiment des actions, « au 31 décembre 2021, la capitalisation boursière flottante (valeur financière totale des titres de la société cotée disponibles pour être achetés ou cédés en bourse, NDLR) de la Bvmac s’est accrue de 16,89% en passant de 30,970 milliards à fin 2020 à 36,201 milliards de FCFA en 2021. S’agissant de l’encours des dettes obligataires de la Bvmac, elle a subi une variation de 25,04%, soit un montant de 650,126 milliards de FCFA à fin 2021 venant de 519,937 milliards de FCFA l’année précédente. Cette hausse se justifie par l’admission à la cote de quatre valeurs (…) pour un montant total de 417 FCFA, 392 milliards », peut-on lire dans le rapport.
Non-respect des engagements
En dépit de cette embellie observée sur la place boursière sous-régionale basée à Douala, la capitale économique camerounaise, le résultat obtenu reste non seulement moribond à l’échelle africaine, mais aussi très loin des attentes des autorités communautaires, dans le cadre du plan de dynamisation de la Bvmac. Les performances réalisées en 2021 sont encore éloignées de l’objectif de capitalisation boursière minimum de 1 200 milliards de FCFA sur le compartiment des actions et de 1 000 milliards de FCFA sur le compartiment des obligations, comme prévu dans le plan d’action 2020 de la Bvmac.
À l’origine de cette réalité, confesse la Bvmac elle-même, se trouve le dynamisme exceptionnel du marché des titres publics de la Beac. Réputé plus flexible et moins coûteux, ce marché a capté pratiquement toutes les opérations de levées de fonds des États de la Cemac ces dernières années. À côté de cela, l’on peut citer le non-respect des engagements pris par les États de la Cemac, dans le cadre du plan de dynamisation de la Bvmac.
En effet, alors que ces États ont décidé depuis au moins 2 ans d’introduire des entreprises publiques en bourse, seuls trois pays l’ont fait jusqu’ici, pour 10 entreprises au total, dont deux effectivement dans les starting-blocks. Restent attendues les listes du Tchad, de la RCA et surtout du Cameroun, pays qui fait pourtant figue de navire amiral de l’économie dans la zone Cemac.
Brice R. Mbodiam
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Le gouvernement et les opérateurs économiques intervenant dans la chaîne des prix ont signé le 15 septembre 2022, un protocole d’accord pour l’application de la nouvelle mercuriale au Gabon. Cette nouvelle mercuriale fixe les prix plafond aux stades gros, demi-gros et détail de 48 produits alimentaires importés de catégories viandes, volailles, poissons, conserves, riz et produits laitiers. Sa mise en application vise à atténuer les effets inflationnistes causés par le conflit russo-ukrainien et la pandémie de Covid-19.
Selon le ministre de l'Économie, Nicole Jeanine Lydie Roboty Mbou, l’inflation qui était relativement contenue jusqu’en 2020 s’est brusquement accélérée, tirée pour l’essentiel par les produits alimentaires importés. « Face à ce constat, le gouvernement a mis à contribution une commission interministérielle sur la vie chère à l’effet de soulager le panier des ménages à revenu modeste », a déclaré Nicole Lydie Roboty Mbou. Cette nouvelle mercuriale qui entre en vigueur le 1er octobre prochain devrait occasionner un manque à gagner supplémentaire, estimé à 300 millions de FCFA pour l’État.
D’après le ministre de l’Économie, les opérateurs économiques se sont engagés à : observer scrupuleusement les prix des produits définis dans le nouvel arrêté et faire jouer la concurrence en dessous des niveaux fixés ; respecter le niveau des marges des produits importés soumis au taux global réduit, plafonné à 24,5 % et décomposé comme suit : importateurs grossistes (7,5 %), semi-grossistes (5 %), détaillants (12 %) ; respecter les règles de transparence commerciale, notamment celles relatives à l’information du consommateur sur l’origine, les prix pratiqués, la facturation et les conditions générales de vente. « Le non-respect de ces engagements donnerait lieu à des sanctions conséquentes prévues dans les textes règlementaires des administrations concernées par la surveillance du marché », a-t-elle averti.
Le gouvernement va mettre en place une brigade mixte de contrôle pour veiller à l’application des prix. Elle sillonnera les marchés, afin de s’assurer de l’application de cette nouvelle mesure. Selon le ministre Nicole Lydie Roboty Mbou, les associations des consommateurs et plus généralement les consommateurs sont également invités à jouer pleinement leur rôle de premiers contrôleurs des prix. Un numéro vert gratuit 8085 fonctionnel de 7 h 30 à 20 h est mis en place pour permettre de signaler aux services compétents la non-application de la nouvelle mercuriale. « Cette nouvelle mercuriale, qui durera six mois, fera l’objet d’une révision », a précisé le ministre de l’Économie.
Pour le président de l’Organisation gabonaise des consommateurs, Ibrahim Tsendjiet Mboulou, cette mercuriale apaisera les ménages, car elle ramène des prix à des niveaux qui satisfont tout le monde. « Les consommateurs que nous sommes, demandons également que ce plafonnement de prix touche les produits locaux », a indiqué Ibrahim Tsendjiet Mboulou.
Brice Gotoa