Le Nouveau Gabon

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Le transporteur gabonais Afrijet annonce avoir obtenu le renouvellement de sa certification IOSA (IATA Operational Safety Audit), un label délivré à la suite d’un audit conduit par l’Association internationale des transporteurs aériens (IATA).

Cette certification confirme une nouvelle fois la qualité opérationnelle de la compagnie et sa conformité aux normes internationales de sécurité aérienne, apprend-on.

« Ce renouvellement, réalisé in situ, consacre une progression dans la conformité de nos processus d’exploitation au standard IATA et s’inscrit dans notre volonté de nouer des alliances au niveau panafricain comme au niveau international. En effet, en sortie de crise COVID, l’objectif de ce renouvellement est aussi de faciliter l’échange de passagers entre les compagnies IOSA et les coopérations techniques et commerciales », a affirmé Marc Gaffajoli, administrateur d’Afrijet. La compagnie gabonaise a obtenu pour la première fois cette certification en 2020.

Selon le transporteur, la certification se présente également comme une nouvelle étape dans sa stratégie de développement pour l’année 2022, la première ayant été récemment initiée par la réception technique d’un aéronef du type ATR neuf. Fabriqué à Toulouse en France, l’appareil réceptionné le 18 mai 2022 est le premier d’une série de nouveaux avions.

Le système d’évaluation IOSA couvre essentiellement huit aspects liés à la sûreté des opérations aériennes : organisation corporative et systèmes de gestion ; opérations de vol ; régulation des vols ; ingénierie et entretien des aéronefs ; opérations en cabine (maintenance des compétences équipages) ; services au sol ; activités de fret et sûreté opérationnelle. La certification IOSA est valide pour deux ans à compter de la date de début de l’audit.

SG

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La société Gabon Special Economic Zone (GSEZ) vient de publier les premiers résultats de l’initiative « Com'Elles » lancée le 5 février 2020 dans la zone économique de Nkok.

À en croire la GSEZ, depuis deux ans, ce projet a permis à une trentaine de femmes gabonaises de se former au métier de conductrice d’engins lourds. Pour l’entreprise, cette initiative traduit l’importance que place la GSEZ dans l’avenir des femmes au Gabon.

Car, en accordant davantage de postes aux femmes dans des secteurs d’activité habituellement réservés aux hommes, l’entreprise contribue à l’impulsion d’une dynamique de recrutement inclusive au Gabon, favorisant, à l’échelle nationale, un accès facile à l’emploi pour toutes et tous.

Projet tripartite entre le gouvernement, le groupe GSEZ et la Caisse de dépôt et consignations (CDC), le projet de conductrices opératrices pour machines vise à réduire les inégalités homme-femme au Gabon. L’objectif du gouvernement étant de casser les stigmatisations dont souffrent la gent féminine et les préjugés selon lesquelles, les femmes ne peuvent pas exercer certains métiers.

Dans le cadre de la décennie de la femme (2015-2025), les autorités ont mis en place l’initiative intergouvernementale « Gabon Égalité ». Elle a conduit à l’adoption et la promulgation de plusieurs lois en faveur des femmes ainsi que la nomination de personnalités féminines à très haut niveau de l’État.

S.A.

Un nouveau Code du commerce est en gestation au Gabon pour pallier les insuffisances du code actuel adopté depuis 2008. Le sujet a fait l’objet d’un atelier présidé le 8 juin 2022 à Libreville par le ministre gabonais du Commerce, des Petites et moyennes entreprises, Yves Fernand Manfoumbi (photo). Selon le ministère du Commerce, ce nouvel instrument va tenir compte des changements intervenus sur la scène économique et commerciale à l’échelle régionale et mondiale.

« L’évaluation de l’état actuel de la législation commerciale de notre pays à partir de l’acquis qu’a été l’élaboration du code de commerce de 2008, nous a amené à identifier les limites et les domaines insuffisants ou non légiférés. Et ce malgré les changements nombreux et variés intervenus sur la scène économique et commerciale. Ce qui explique donc la nécessité d’élaborer un nouveau cadre réglementaire stratégique qui aura pour fonction de légiférer sur de nouveaux domaines d’activité en plein essor et de moderniser la législation actuelle », a déclaré Yves Fernand Manfoumbi.

Selon le membre du gouvernement, ce nouveau code de commerce contribuera ainsi à l’atteinte des objectifs fixés par le département du commerce et renforcera les leviers nécessaires à la bonne articulation du Plan d’accélération de la transformation (PAT).

Brice Gotoa

À travers un communiqué rendu public le 13 juin 2022, l’administrateur provisoire de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Christophe Eyi informe les retraités et rentiers payés par virement bancaire qu’ils pourront se présenter à leurs banques à partir de ce 14 juin 2022 pour le paiement de leur pension.

Ce paiement se fera selon le calendrier suivant : « mardi 14 juin : LOXIA – ECOBANK ; mercredi 15 juin:  BICIG ; jeudi 16 juin : ORABANK – UBA – BGFIBank – UGB », renseigne le communiqué.

Cette annonce intervient quelques jours après le rendez-vous manqué du 10 juin 2022. En effet, le 6 juin dernier, la direction générale de la CNSS annonçait le début de paiement des pensions retraite pour le 10 juin dernier. Plusieurs retraités ont effectué le déplacement, mais n’ont pas trouvé dans leurs comptes leurs émoluments. Cette situation a conduit les retraités à ériger des briquages sur la voie menant au siège social de la CNSS au centre-ville.  « La CNSS s’excuse de tous les désagréments occasionnés par cette situation indépendante de sa volonté », souligne le communiqué de l’administrateur provisoire.

Depuis quelque temps, la CNSS traverse des moments de crise, marquée notamment par le retard dans le paiement de l’ensemble des prestations de la caisse ainsi que des salaires des employés. C’est d’ailleurs pour mettre un terme à cette crise que le président Ali Bongo Ondimba, a ordonné le 27 mai dernier au gouvernement, de procéder « dans les meilleurs délais » au paiement de l’ensemble des prestations de la CNSS et des salaires des employés.

Et à l’issue du Conseil des ministres du 7 juin 2022, le conseil d’administration de la CNSS a été dissous. Ainsi, la CNSS est placée sous administration provisoire pour une période de 12 mois. Christophe Eyi, l’administrateur nommé à cet effet est chargé « d’assurer l’administration, la gestion et la réforme de la CNSS », indique le communiqué final du conseil des ministres.

Brice Gotoa

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Comme avec les grumes en 2010, le Gabon pense à interdire l’exportation du manganèse et du fer à l’état brut, a affirmé le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, dans une interview accordée au média en ligne Gabonreview.

« … Le chef de l’État souhaite qu’on arrête d’exporter le manganèse ou le fer bruts, qu’il y ait au minimum une première transformation », a affirmé Alain-Claude Bilie-By-Nze.

Une mesure qui devrait permettre au Gabon de tirer un meilleur profit de ces matières premières et créer des emplois.

Depuis 2014, le Gabon a démarré la transformation locale de son manganèse avec la mise en service du Complexe métallurgique de Moanda (CMM). Une partie de la production gabonaise subit une première transformation dans cette usine avant l’exportation. Mais, pour l’instant, aucune obligation n’est faite aux exploitants de ce minerai, d’exporter uniquement ce qui a déjà été transformé localement. L’objectif des autorités avec la transformation locale du manganèse est de tripler la valeur ajoutée du secteur de 293 milliards de FCFA en 2010 à 900 milliards de FCFA en 2025, apprend-on.

S’agissant du fer, le Gabon en détient des réserves abondantes, même si elles ne sont pas exploitées. Le principal gisement se trouve à Belinga, dans le Nord-est, avec des réserves estimées à 1 milliard de tonnes.

À noter qu’en 2013, les autorités gabonaises avaient déjà interdit l’exportation des rebuts ferreux et non ferreux, en exigeant leur transformation locale. Cette décision, couplée aux facilités logistiques et fiscales offertes par la Zone économique spéciale de Nkok, avait conduit à l’installation des usines métallurgiques qui produisent du fer à béton, vendu au Gabon et dans la sous-région. Ce qui avait entraîné la baisse du prix du fer à béton, selon les autorités. Le Gabon produit actuellement plus de 20 000 tonnes de fer à béton par an, selon des chiffres du ministère du Commerce.

La transformation locale a déjà fait ses preuves au Gabon. Grâce à la mesure d’interdiction d’exportation des grumes, « on coupe moins de bois qu’on coupait en 2005 au Gabon. Aujourd’hui, on gagne quatre fois plus d’argent, on a créé trois fois plus de l’emploi et on coupe 75 % de ce qu’on coupait à l’époque », affirmait récemment le ministre des Eaux et forêts, Lee White.

SG

NB : Après l’interview accordée à Gabon Review par le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, le ministre des Mines a fait la mise au point suivante : 

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Le Premier ministre gabonais conduit une délégation ministérielle et d’acteurs économiques à l’Africa CEO Forum 2022 à Abidjan en Côte d’Ivoire. C’est le rendez-vous international du secteur privé africain. Une occasion pour les autorités gabonaises de vanter les opportunités d’investissement qu’offre le pays d’Ali Bongo.

À cet effet, la délégation gabonaise a animé ce 13 juin 2022, la session « Invest in Gabon ». Cette session avait pour but de présenter la stratégie de développement économique du Gabon. Ainsi, le ministre de la Promotion des investissements a exposé sur les opportunités d’investissement et le cadre des affaires au Gabon. Des échanges sur la pratique des affaires, les cadres macro-économique et juridique des investissements étrangers sont autant de questions abordées.

L’Africa CEO Forum 2022 ouverte depuis lundi dans la capitale ivoirienne marque le retour au mode présentiel suspendu il y a deux ans à cause du Covid. Pour cette édition, plus de 1 500 participants (acteurs économiques du continent, chefs d’État et ministres) échangent sur l’avenir de l’économie africaine et les opportunités d’investissements dans un contexte marqué par la hausse des prix des produits.

SG

Le gouvernement gabonais à travers l’unité de coordination du Projet de développement des compétences et de l’employabilité (Prodece) sollicite les services d’un consultant individuel pour réaliser l’évaluation finale dudit projet. Un avis à manifestation d’intérêt y relatif a été lancé ce 13 juin 2022 par l’unité de coordination du Prodece.

« L’objectif de cette évaluation finale est d’analyser les objectifs initiaux du Prodece pour juger de leur pertinence au regard de la politique nationale en matière de formation et d’emploi, étudier le processus d’implantation et d’état d’avancement du projet, en faisant ressortir ses forces et ses faiblesses, et de proposer les orientations utiles dans la perspective d’une pérennisation des activités réussies du projet » renseigne l’avis à manifestation d’intérêt.

Les consultants intéressés doivent fournir les informations démontrant qu’ils possèdent les qualifications requises et une expérience pertinente pour l’exécution desdits services au plus tard le 29 juin 2022.

Selon le communiqué, le consultant devra disposer des qualifications suivantes : être titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur (minimum BAC + 5) dans l’un des domaines suivants : sciences économiques, politiques, gestion, économie du développement ou assimilé, statistiques, sociologie, audit, gestion de projets ou tout autre domaine équivalent.

Le candidat doit également disposer d’une expérience d’au moins 7 ans dans le domaine de l’évaluation des projets et programmes financés ou cofinancés par les bailleurs de fonds (Banque mondiale, BAD, AFD, UE, PNUD, etc.) et avoir réalisé au moins 3 missions d’évaluation de projets et programmes dans n’importe quel domaine d’activité. Aussi, disposer d’une expérience spécifique en évaluation de projets et programmes dans le domaine de l’éducation, de l’emploi ou de formation technique et professionnelle ; avoir une connaissance des directives et procédures fiduciaires de la Banque mondiale en matière d’élaboration de rapports.

Le Gabon a reçu un prêt de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) en vue de financer le Prodece. Le pays se propose d’utiliser une partie des fonds de ce prêt pour effectuer les paiements autorisés au titre des contrats de consultants. La Banque, apprend-on, n’effectuera les paiements qu’à la demande de l’État gabonais après avoir approuvé lesdits paiements conformément aux clauses et conditions de l’accord de financement.

Brice Gotoa

 

La Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale gabonaise du groupe minier français Eramet, réalise de bonnes performances en 2021. Selon les données communiquées au terme de son conseil d’administration tenu le 9 juin, l’entreprise termine l’exercice avec un résultat net de 89 milliards de FCFA. Soit une hausse de 647,8 % comparativement à 2020 où le résultat était de 11,9 milliards de FCFA.

La production de Comilog suit également une tendance haussière de plus de 20 %. Elle passe en effet de 5,8 millions de tonnes en 2020 à 7 millions de tonnes en 2021. Cet accroissement est aussi perceptible au niveau du chiffre d’affaires de l’entreprise (5 %).

« Les améliorations de 2021 et l’amélioration de la situation financière ne viennent pas seulement de l’amélioration des conditions de marché, mais viennent de tous les progrès intrinsèques du groupe. Notamment, les augmentations de volume et les efforts de productivité », a expliqué Christel Bories, présidente-directrice générale du groupe français Eramet. Cette dernière a été reçue le 10 juin dernier par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba.

Pour 2022, la société minière vise une production de 8 millions de tonnes. Une hausse qui devrait impacter la production globale du Gabon. Notamment dans un contexte où les autorités souhaitent porter la production de manganèse du pays à 10,3 millions de tonnes par an en 2023, et atteindre 12 millions de tonnes en 2025.

Sandrine Gaingne

 

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Nommé au cours du conseil des ministres du 7 mai dernier, Christophe Eyi (photo), le nouvel administrateur provisoire de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a officiellement pris fonction le 9 juin dernier. Il hérite d’une structure en crise et qui peine à payer les pensions de retraite et les salaires de ses employés dans les délais.

Il lui incombe désormais d'assurer la gestion et la réforme de la CNSS en proie à des dysfonctionnements, sur une période de douze mois. « L’enjeu est de taille et nous n’avons pas droit à l’échec. Ce sont 12 mois durant lesquels nous ne ménagerons aucun effort. C’est un sujet important, les compatriotes nous regardent et nous devons apporter des solutions à ce fleuron national. Nous allons devoir aller vite, être courageux et solidaires », a indiqué le nouvel administrateur lors de la passation des charges.

Christophe Eyi devra également tout mettre en œuvre pour mettre fin aux différents problèmes endogènes de la caisse. Notamment la fraude, la manipulation du système informatique, le paiement des retraités fictifs tel que le lui a recommandé le ministre de la Santé et des Affaires sociales lors de la passation des charges. Pour Christophe Eyi, l’efficacité, le professionnalisme doivent être de mise pour l’atteinte des objectifs assignés par les plus hautes autorités dans ce processus de restructuration de la CNSS.

Et les dossiers urgents que lui laissent ses prédécesseurs sont entre autres, les conclusions de l’étude actuarielle, le projet de plan de restructuration, la créance des fournisseurs, et les outils de fonctionnement de la CNSS (l’organigramme, le règlement intérieur, la convention collective, et le code de sécurité sociale). Ces dossiers et bien d’autres lui ont été transmis par Jean Maurice Ayine et Patrick Ossi Okori, respectivement ex-président du conseil d’administration et directeur général, lors de la passation des charges.

Christophe Eyi, est un banquier qui a fait ses preuves dans le secteur financier gabonais. Avant sa nomination comme administrateur général de la CNSS, il occupait depuis un an, le poste de directeur général adjoint à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) du Gabon. Bien avant, il a occupé plusieurs postes de responsabilités au sein de la BICIG Gabon. Notamment, auditeur interne, directeur de l’audit interne, administrateur directeur général de Bicibail Gabon. Il a également été auditeur chez Deloitte.

Sandrine Gaingne

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Dans le cadre du développement de ses quatre projets de centrale électrique et de production d’eau et d’assainissement, Gabon Power Company (GPC), filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), vient de lancer le recrutement d’une société de gestion et d’intermédiation pour l’appuyer dans sa stratégie de mobilisation de ressources financières sur le marché régional (Bvmac).

Dans une logique de co-construction avec les équipes de GPC, apprend-on, le consultant aura pour mission de procéder à une levée de fonds de 40-50 milliards de FCFA au 31 août 2022, au plus tard. La société devra alors proposer l’instrument aux investisseurs et obtenir des souscriptions ; finaliser les discussions avec les souscripteurs ; faciliter la mise en place des ressources mobilisées de la manière la plus optimale qui soit.

La société soumissionnaire devra disposer des qualifications suivantes : avoir un réseau de partenaires institutionnels, régionaux et internationaux et une expérience avérée d’au moins dix années dans la mobilisation de ressources financières sur les marchés financiers régionaux ; avoir une excellente maîtrise des opérations de levée de fonds (allant de l’arrangement à la structuration) pour les États et les entreprises privées sur le marché des capitaux en Afrique, etc. La date limite de dépôt des offres est fixée au 24 juin 2022 au plus tard à Libreville.

En règle générale, les projets GPC sont menés au travers de Sociétés de Projet (SPV) dédiées et financés avec un ratio de 30/70 (30 % de fonds propres apportés par les actionnaires de la Société de Projet et 70 % de dettes), dont une participation de GPC à hauteur de 40 % de chacune des SPV. Aujourd’hui, GPC a en développement dans son portefeuille quatre projets de centrale électrique (centrale thermique à gaz d’Owendo, barrage de Kinguelé, centrales hydroélectriques de Ngoulmendjim et de Dibwangui) et un projet de production d’eau et d’assainissement pour un montant total de 1 milliard d’euros (environ 656 milliards de FCFA). Ces projets qui doivent entrer en service dans la période 2023-2026, nécessitent que GPC procède à une première injection dans les prochains mois d’environ 40-50 milliards de FCFA dans les différentes SPV au titre de sa participation à la constitution de leurs fonds propres.

Sylvain Andzongo

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