La Compagnie industrielle et commerciale des mines de Huazhou (Cicmhz) a en projet d’augmenter sa production de manganèse au Gabon. Cette révélation est faite par le ministre des Mines, Elvis Ossindji.
Il déclare à cet effet, ce 22 juin : « J’ai eu une séance de travail avec le vice-président de l’entreprise Cicmhz. Notre rencontre portait sur les perspectives de développement de cette entreprise qui travaille déjà à l’augmentation de ses capacités de production et à la création de valeur locale ».
Le membre du gouvernement ne donne pas de détails sur le niveau d’augmentation des activités prévu par Cicmhz. Mais l’on sait que la production de cette société tourne actuellement autour de 400 000 tonnes l’an. Une augmentation de la production devrait normalement aller au-delà de ce chiffre.
La société chinoise Cicmhz bénéficie depuis 2007 d’un permis d’exploitation minière au Gabon. Ce permis a été renouvelé en 2017 avant son actualisation le 26 février 2021. Le pays mise en effet sur le manganèse pour la diversification et l’accélération de la transformation de son économie. Le pays souhaite voir sa production annuelle de manganèse passer d’environ 7 millions de tonnes à 10,3 millions de tonnes en 2023.
S.A.
Le collectif budgétaire récemment introduit au parlement par le gouvernement gabonais vient d’être adopté par les députés. Ainsi, à la suite de l’audition, la semaine dernière, d’Edith Ekiri Mounombi Epse Oyouomi, ministre du Budget et des comptes publics et de sa collègue de l’Économie et de la relance, Nicole Jeanine Lydie Roboty-Mbou, les députés ont adopté le 20 juin, à la quasi-unanimité (118 pour, un contre), le projet de loi de finances rectificative 2022.
Ce budget est désormais arrêté à 3 295,6 milliards de FCFA contre 2 936,6 milliards dans le texte initial. « Une satisfaction pour les membres du gouvernement », commente le ministère du Budget. Car, le parlement n’a pas entravé ce collectif budgétaire. En effet, en conseil des ministres, le gouvernement avait entériné un projet de loi visant à modifier la loi de finances 2022, en augmentation de 359 milliards FCFA. Cette hausse budgétaire, avaient expliqué les autorités, est consécutive à la hausse des prix mondiaux des carburants et de la farine. De même, le Gabon espère également accroître sa production pétrolière ainsi que celle du manganèse.
Dans cette veine, le gouvernement évalue les recettes budgétaires à 2 239,4 milliards FCFA dans le nouveau budget contre 1924,6 milliards FCFA arrêtés dans la loi de finances initiale, soit une hausse de 314, 8 milliards FCFA, résultant essentiellement des revenus du secteur pétrolier. Aussi, les recettes affectées aux collectivités locales, aux organismes internationaux et aux établissements publics augmentent de 4,4 milliards FCFA. Les ressources de trésorerie et de financement quant à elles se chiffrent à 960,1 milliards FCFA dans la nouvelle loi de finances, contre 920,3 milliards FCFA précédemment. Soit un accroissement de 39,8 milliards FCFA, en lien avec les appuis budgétaires du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque africaine de développement (BAD) ainsi que l’émission de titres publics.
Pour ce qui est des dépenses, les dépenses budgétaires (hors dépenses affectées aux tiers) sont majorées de 109,7 milliards de FCFA et passent de 1992,5 milliards FCFA dans la loi de finances initiale à 2 102,2 milliards FCFA dans la nouvelle. Cette hausse concerne les charges financières de la dette, les dépenses de fonctionnement, les dépenses d’investissement.
Sylvain Andzongo
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Le minier australien Apollo Minerals a annoncé le 21 juin dernier, avoir finalisé l’acquisition des 20 % des parts restantes de Trek Metals Limited dans le projet de zinc-plomb de Kroussou, dans la province de la Ngounié au Gabon. Ce qui fait de l’entreprise australienne le propriétaire de la totalité de ce projet d’exploration de zinc-plomb qui comprend le permis de prospection G4-569, et qui couvre 986,5 km2 dans la province de la Ngounié.
« Nous sommes ravis d’avoir conclu l’accord avec Trek, permettant à la société de s’assurer la propriété à 100 % du projet d’exploration de zinc-plomb de Kroussou à l’échelle de la province, où nous continuons d’explorer et de développer les découvertes de métaux de base à Dikaki et Niamabimbou en plus des activités sur les cibles d’exploration régionale », a commenté le directeur général d’Apollo, Neil Inwood.
Et en contrepartie de l’acquisition de ces 20 %, Apollo Minerals a déboursé la somme de 250 000 dollars australiens, soit environ 108 millions de FCFA, apprend-on.
Rappelons que le Gabon fonde beaucoup d’espoirs sur ce projet de zinc et de plomb dans un contexte où le pays veut se servir de son secteur minier pour diversifier son économie actuellement dépendante du pétrole.
SG
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Le ministre gabonais des Travaux publics, de l’Équipement et des Infrastructures, Léon Armel Bonda Balonzi a échangé ce 21 juin 2022 avec les responsables de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) du Maroc, en présence des membres de la Caisse de dépôt et de consignation (CDC) du Gabon. Les échanges ont porté sur les aspects liés à la construction d’une cité moderne dans la commune de Ntoum.
Les responsables de la CDG ont présenté au membre du gouvernement leur expertise en matière de construction de nouvelles villes ou de cités administratives afin d’accompagner le Gabon dans la réalisation des projets. « L’idée est de partager l’expérience du Maroc dans la réalisation de ce genre de projet. Il s’agit d’une ville nouvelle en banlieue de Libreville », a déclaré Mohessine Semmar, membre du directoire Groupe CDG Maroc.
La CDC, promotrice du projet Movingui, dispose de plusieurs hectares à Okolassi dans le département du Komo-Mondah pour bâtir une ville. « Il s’agit donc d’un site de 385 ha situé dans la commune de Ntoum au lieu-dit Okolassi. Ces 385 ha ont vocation à évoluer pour atteindre les 500 ha. Cette ville va être développée par la Caisse de dépôt et de consignation », a indiqué Jean Blaise Ipedissy, secrétaire général de la CDC avant d’ajouter, « c’est dans le cadre de ses missions régaliennes que la direction générale de la Caisse de dépôt et de consignation a sollicité la Caisse de dépôt et gestion du Maroc pour partager avec elle sa longue expérience de plus de 60 ans ».
Créée en 1959, la Caisse de dépôt et de gestion du Maroc est une institution financière publique qui gère l’épargne à long terme au Maroc. C’est un important investisseur dans le pays, qui possède de nombreuses filiales opérant dans divers secteurs de l’économie. Pour le projet Movingui à Okolassi, les trois parties se retrouveront très prochainement autour d’une table pour examiner les aspects techniques en vue de sa réalisation, apprend-on.
Brice Gotoa
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L’ambassadeur du Gabon au Maroc, Sylver Aboubakar Minko Mi Nseme, a reçu en audience, le 20 juin, Kamal Ben Addou Idrissi, directeur général de la société marocaine Etafat spécialisée dans les travaux topographiques et géomantiques (traitement informatique des données géographiques).
« Cette société qui opère déjà dans plusieurs pays africains est intéressée par le marché gabonais. Cette audience a donc permis aux deux personnalités d’échanger sur les potentialités d’investissement qu’offre le Gabon dans le domaine de la géomantique », apprend-on.
Pour l’heure, peu de détails filtrent de cet entretien. Mais, Etafat ouvre les discussions avec les autorités au moment où le Gabon exécute le Plan d’affectation des terres qui nécessite un travail de cartographie et de géomatique afin d’identifier les lots qui ont déjà été attribués comme permis forestier, ceux qui sont plus ou moins dégradés, ceux qui sont fertiles, etc. Ceci afin d’avoir des données fiables sur l’état réel des forêts au Gabon. C’est à partir de cet état réel, expliquent les autorités, que le pays peut gérer plus facilement les forêts et le développement agricole qui demande l’affectation des terres.
Depuis 1983, Etafat apporte son savoir-faire technique et une compétence dans les métiers du foncier, du conseil et de l’ingénierie, de la data géospatiale et des systèmes d’informations géographiques pour accompagner ses clients dans la sécurisation foncière.
S.A.
Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et la Commission nationale pour les réfugiés (CNR) envisagent d’autonomiser les réfugiés au Gabon. L’information a été donnée par l’ambassadeur itinérant de la Commission nationale pour les réfugiés, Évelyne Otsobogo, à l’occasion de la journée mondiale des réfugiés le 20 juin 2022.
Souvent confrontés aux problèmes d’emploi, apprend-on, les réfugiés peinent à se prendre en charge. L’ambassadeur de la CNR souhaite leur donner la possibilité de bénéficier d’un appui et d’un accompagnement technique de l’incubateur national Cyberschool-Entrepreneuriat. L’objectif étant d’assurer leur autonomisation par le biais des formations en entrepreneuriat et la mise en place des activités génératrices de revenus.
« Les réfugiés sont des personnes qui, lorsqu’elles arrivent, ont des besoins. C’est la raison pour laquelle nous avons voulu échanger avec Cyberschool dans le cadre justement de leur autonomisation. Que cette structure nous parle des activités qu’elle mène pour le bien de toutes les personnes y compris les réfugiés », a déclaré Évelyne Otsobogo.
Selon l’ambassadeur de la CNR, le Gabon compte près de 350 réfugiés et de demandeurs d'asile répartis dans toutes les provinces du pays. Le HCR entend œuvrer pour améliorer leur condition de vie. « Il y a des réfugiés qui ont des projets ou des idées à développer. Et nous à Cyberschool, avons des outils appropriés pour ça », a indiqué Eugène Willy Assoumou Ndong, directeur général de Cyberschool.
Au cours de cette journée, il a été question de présenter aux réfugiés un outil de business plan développé par Cyberschool et utilisé par l’État à travers l’Office national de l’emploi (ONE). Cet outil permet de monter des projets en un temps record.
Brice Gotoa
Le Gabon, en collaboration avec l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac), célèbre du 22 au 24 juin 2022 dans la zone des trois frontières Gabon-Cameroun-Guinée Équatoriale, la 12e édition de la Journée africaine des frontières.
Selon le ministère gabonais de l’Intérieur, les manifestations y relatives auront lieu dans les villes frontalières d’Ambam au Cameroun à travers une concertation des acteurs locaux des trois États membres de la Ceeac, et une foire exposition au lieudit « marché mondial ». À Ebébiyin en Guinée équatoriale, il sera organisé un atelier de sensibilisation sur le renforcement de la résilience des zones frontalières et un plaidoyer pour la ratification de la Convention de Niamey sur la coopération transfrontalière à Bitam, au Gabon. Ladite Convention adoptée en 2014 par l’Union africaine vise à promouvoir la coopération transfrontalière et à garantir le règlement pacifique des différends frontaliers.
En choisissant la zone des trois frontières pour abriter cette célébration, explique le ministère de l’Intérieur, l’Union africaine et la Ceeac veulent soutenir la promotion de la paix et l’intégration régionale par la coopération transfrontalière. Le thème de cette année est : « le développement économique et social des zones frontalières à travers la ratification et la mise en œuvre de la Convention de l’Union africaine sur la coopération transfrontalière dite Convention de Niamey ».
Pour le ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, la paix dont jouissent certains pays d’Afrique centrale est largement tributaire de la contribution des plus hautes autorités du Gabon en tête desquelles, le président de la République, Ali Bongo Ondimba. « La paix nous la voulons tant à l’intérieur de notre territoire qu’avec nos voisins avec lesquels nous partageons une communauté de destin », déclare M. Matha.
S.A.
En crise financière depuis plusieurs années, la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (Cnnii) espère sortir la tête de l’eau d’ici l’année prochaine. Au cours du conseil d’administration tenu le 17 juin dernier à Libreville, les dirigeants de la Cnnii ont énuméré des pistes de solutions pour éviter la faillite à cette compagnie qui n’est plus rentable depuis quelques années.
Premièrement, l’accord de partenariat signé le 11 mai dernier avec le groupe Seamed France qui va permettre de renforcer sa flotte et ses équipements. Selon le président du conseil d’administration de la compagnie, il est notamment prévu, dans un premier temps, que la société française appuie la Cnnii de trois bateaux. Notamment, un FCT, une barge avec pousseur et un bateau rapide. « Ils vont nous apporter les équipements. Ça, c’est acté. Il faut maintenant discuter avec les autorités de la République sur le cadre global de cette joint-venture ou de la future co-entreprise. Nous pensons qu’au quatrième trimestre 2022, les équipements seront là », a expliqué Oumarou Baba Toukour, le président du conseil d’administration de la Cnnii. À en croire ce dernier, les responsables de Seamed France seront à Libreville cette semaine pour confirmer les perspectives de l’arrivée des navires et de la logistique.
Ensuite, la question des équipements et de la logistique a été abordée. Sur cette question, le Sette-Cama, bateau d’une capacité de 350 passagers et 700 tonnes de fret, a connu une restructuration « totale » au chantier naval de Port-Gentil, mais sa sortie reste tributaire aux décaissements des crédits alloués à la Cnnii par l’État pour sa réhabilitation, apprend-on. Le Ntchengue Express, l’autre bateau à l’arrêt depuis 2019, a reçu de nouveaux moteurs acquis en Inde, et est en attente de financement pour sa réhabilitation. Le retour de ces bateaux dans la flotte de la Cnnii permettra de redynamiser le service du transport maritime.
Concernant sa dette à ses fournisseurs que sont notamment les conseils départementaux de Ndougou et du Como Océan, la Cnnii prévoit d’aller vers eux afin de « voir comment échelonner les créances et également négocier les enveloppes de ces créances, parce qu’il faut négocier avec eux », précise le PCA.
Aujourd’hui, en dehors de l’accord avec Seamed France, la Cnnii compte sur les financements de l’État pour être rentable d’ici 2023. Car, sans l’appui de l’État, elle risque la banqueroute. « La Cnnii est aujourd’hui au bord du naufrage, cette situation est inacceptable, l’État doit faire quelque chose, cette compagnie a besoin d’équipements navals et de logistique portuaire en raison de la forte demande en transport naval de personnes et de biens, pour redonner de la viabilité à cette société d’État. Car aucune croissance n’est possible si les bateaux et la logistique portuaire sont inexistants ou totalement obsolètes », a déploré le Colonel Allyanoh Mouenzi Mouenzi, représentant du ministre des Transports lors du conseil d’administration de la Cnnii du 17 juin dernier.
Lancée en 2013, la Cnnii est l’armement national de droit public dont l’activité principale est le transport des biens et de personnes par voie d’eau. Cette société publique assure notamment le transport des passagers et des marchandises entre Libreville et Port-Gentil. Elle a pour responsabilité le développement des activités de transport maritime et en eaux intérieures.
SG
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Lancée le 1er juin dernier, la campagne de ramassage des bouteilles en plastique dans le Grand Libreville s’est achevée ce 20 juin 2022 à la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok. Selon le Haut-commissariat à l’environnement et au cadre de vie, initiateur de cette opération dénommée « Challenge bouteilles plastiques », 3,8 millions de bouteilles en plastique ont été collectées à la fin du concours le 10 juin dernier, soit 30 tonnes.
« Ce challenge a mobilisé massivement les populations du Grand Libreville avec un réel engouement jamais égalé. C’est un véritable succès qui doit donc perdurer et se déployer sur l’ensemble du territoire national. C’est un challenge réussi par tous et avec le concours de tous », a déclaré Michel Stéphane Bonda, ministre délégué des Eaux et Forêts.
Ces bouteilles plastiques feront l’objet de recyclage par la société chinoise Jia Ming Plastics Manufacturing, spécialisée dans le recyclage des déchets plastiques au Gabon. « Cette campagne vient donc répondre à un double objectif : participer à la préservation de l’environnement en instaurant une économie circulaire et en fournissant de la matière première à l’opérateur Jia Ming Plastics Manufacturing », a expliqué Anne Nkene Biyo’o, administrateur général de la ZES de Nkok.
Pour les autorités, cette opération avait pour objectif d’associer les populations à la lutte contre la pollution plastique. Ainsi, des récompenses ont été décernées aux meilleurs collecteurs de chaque arrondissement. « La collecte des bouteilles plastiques est mon activité au quotidien. Par jour, je fais 300 kilos à moi seul. Je travaille avec Jia Ming Plastics Manufacturing depuis le 20 septembre 2021. C’était une aubaine pour moi lorsqu’ils ont lancé ce concours parce qu’avec Jia Ming Plastics Manufacturing c’est 25 bouteilles à 100 FCFA. Or avec ce challenge, c’était à 10 FCFA la bouteille. C’était une occasion pour moi de valoriser mes compétences », a expliqué Régis Nnang Nnang, meilleur collecteur honoré pour avoir collecté plus de 96 000 bouteilles plastiques.
Les meilleurs collecteurs de bouteilles dans chaque mairie d’arrondissement ont bénéficié d’une récompense de 500 000 FCFA pour le premier prix, 200 000 FCFA pour le deuxième et un bon d’achat d’une valeur de 50 000 FCFA pour le 3e.
Brice Gotoa
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Une légère reprise de la pandémie de la Covid-19 est observée depuis quelques semaines au Gabon, informe le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus au Gabon (Copil).
En effet, la situation épidémiologique du pays indique une remontée progressive des cas de contamination passant de 6 nouveaux cas au début du mois de mai à 27 cas pour la période allant du 29 au 31 mai. Et dans la période du 9 au 15 juin 2022, 108 cas ont été enregistrés. À raison de 90 dans l’Estuaire, 16 dans l’Ogooué Maritime et 2 dans la Ngounié.
« Bien que cet indicateur de l’épidémie reste en dessous du seuil d’alerte et que les chiffres d’admission en réanimation et de décès restent à zéro, ce sursaut épidémique nous rappelle que l’épidémie est loin d’être derrière nous en dépit de la levée des mesures restrictives et nous interpelle à une extrême prudence », rappelle le Copil.
Raison pour laquelle le Copil recommande aux populations d’appliquer les mesures barrières comme le port de masque dans les espaces clos, les transports en commun et les mesures d’hygiène appropriées.
SG