Le Nouveau Gabon

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Le gouvernement gabonais à travers l’unité de coordination du Projet de développement des compétences et de l’employabilité (Prodece) sollicite les services d’un consultant individuel pour réaliser l’évaluation finale dudit projet. Un avis à manifestation d’intérêt y relatif a été lancé ce 13 juin 2022 par l’unité de coordination du Prodece.

« L’objectif de cette évaluation finale est d’analyser les objectifs initiaux du Prodece pour juger de leur pertinence au regard de la politique nationale en matière de formation et d’emploi, étudier le processus d’implantation et d’état d’avancement du projet, en faisant ressortir ses forces et ses faiblesses, et de proposer les orientations utiles dans la perspective d’une pérennisation des activités réussies du projet » renseigne l’avis à manifestation d’intérêt.

Les consultants intéressés doivent fournir les informations démontrant qu’ils possèdent les qualifications requises et une expérience pertinente pour l’exécution desdits services au plus tard le 29 juin 2022.

Selon le communiqué, le consultant devra disposer des qualifications suivantes : être titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur (minimum BAC + 5) dans l’un des domaines suivants : sciences économiques, politiques, gestion, économie du développement ou assimilé, statistiques, sociologie, audit, gestion de projets ou tout autre domaine équivalent.

Le candidat doit également disposer d’une expérience d’au moins 7 ans dans le domaine de l’évaluation des projets et programmes financés ou cofinancés par les bailleurs de fonds (Banque mondiale, BAD, AFD, UE, PNUD, etc.) et avoir réalisé au moins 3 missions d’évaluation de projets et programmes dans n’importe quel domaine d’activité. Aussi, disposer d’une expérience spécifique en évaluation de projets et programmes dans le domaine de l’éducation, de l’emploi ou de formation technique et professionnelle ; avoir une connaissance des directives et procédures fiduciaires de la Banque mondiale en matière d’élaboration de rapports.

Le Gabon a reçu un prêt de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) en vue de financer le Prodece. Le pays se propose d’utiliser une partie des fonds de ce prêt pour effectuer les paiements autorisés au titre des contrats de consultants. La Banque, apprend-on, n’effectuera les paiements qu’à la demande de l’État gabonais après avoir approuvé lesdits paiements conformément aux clauses et conditions de l’accord de financement.

Brice Gotoa

 

La Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale gabonaise du groupe minier français Eramet, réalise de bonnes performances en 2021. Selon les données communiquées au terme de son conseil d’administration tenu le 9 juin, l’entreprise termine l’exercice avec un résultat net de 89 milliards de FCFA. Soit une hausse de 647,8 % comparativement à 2020 où le résultat était de 11,9 milliards de FCFA.

La production de Comilog suit également une tendance haussière de plus de 20 %. Elle passe en effet de 5,8 millions de tonnes en 2020 à 7 millions de tonnes en 2021. Cet accroissement est aussi perceptible au niveau du chiffre d’affaires de l’entreprise (5 %).

« Les améliorations de 2021 et l’amélioration de la situation financière ne viennent pas seulement de l’amélioration des conditions de marché, mais viennent de tous les progrès intrinsèques du groupe. Notamment, les augmentations de volume et les efforts de productivité », a expliqué Christel Bories, présidente-directrice générale du groupe français Eramet. Cette dernière a été reçue le 10 juin dernier par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba.

Pour 2022, la société minière vise une production de 8 millions de tonnes. Une hausse qui devrait impacter la production globale du Gabon. Notamment dans un contexte où les autorités souhaitent porter la production de manganèse du pays à 10,3 millions de tonnes par an en 2023, et atteindre 12 millions de tonnes en 2025.

Sandrine Gaingne

 

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Nommé au cours du conseil des ministres du 7 mai dernier, Christophe Eyi (photo), le nouvel administrateur provisoire de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a officiellement pris fonction le 9 juin dernier. Il hérite d’une structure en crise et qui peine à payer les pensions de retraite et les salaires de ses employés dans les délais.

Il lui incombe désormais d'assurer la gestion et la réforme de la CNSS en proie à des dysfonctionnements, sur une période de douze mois. « L’enjeu est de taille et nous n’avons pas droit à l’échec. Ce sont 12 mois durant lesquels nous ne ménagerons aucun effort. C’est un sujet important, les compatriotes nous regardent et nous devons apporter des solutions à ce fleuron national. Nous allons devoir aller vite, être courageux et solidaires », a indiqué le nouvel administrateur lors de la passation des charges.

Christophe Eyi devra également tout mettre en œuvre pour mettre fin aux différents problèmes endogènes de la caisse. Notamment la fraude, la manipulation du système informatique, le paiement des retraités fictifs tel que le lui a recommandé le ministre de la Santé et des Affaires sociales lors de la passation des charges. Pour Christophe Eyi, l’efficacité, le professionnalisme doivent être de mise pour l’atteinte des objectifs assignés par les plus hautes autorités dans ce processus de restructuration de la CNSS.

Et les dossiers urgents que lui laissent ses prédécesseurs sont entre autres, les conclusions de l’étude actuarielle, le projet de plan de restructuration, la créance des fournisseurs, et les outils de fonctionnement de la CNSS (l’organigramme, le règlement intérieur, la convention collective, et le code de sécurité sociale). Ces dossiers et bien d’autres lui ont été transmis par Jean Maurice Ayine et Patrick Ossi Okori, respectivement ex-président du conseil d’administration et directeur général, lors de la passation des charges.

Christophe Eyi, est un banquier qui a fait ses preuves dans le secteur financier gabonais. Avant sa nomination comme administrateur général de la CNSS, il occupait depuis un an, le poste de directeur général adjoint à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) du Gabon. Bien avant, il a occupé plusieurs postes de responsabilités au sein de la BICIG Gabon. Notamment, auditeur interne, directeur de l’audit interne, administrateur directeur général de Bicibail Gabon. Il a également été auditeur chez Deloitte.

Sandrine Gaingne

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Dans le cadre du développement de ses quatre projets de centrale électrique et de production d’eau et d’assainissement, Gabon Power Company (GPC), filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), vient de lancer le recrutement d’une société de gestion et d’intermédiation pour l’appuyer dans sa stratégie de mobilisation de ressources financières sur le marché régional (Bvmac).

Dans une logique de co-construction avec les équipes de GPC, apprend-on, le consultant aura pour mission de procéder à une levée de fonds de 40-50 milliards de FCFA au 31 août 2022, au plus tard. La société devra alors proposer l’instrument aux investisseurs et obtenir des souscriptions ; finaliser les discussions avec les souscripteurs ; faciliter la mise en place des ressources mobilisées de la manière la plus optimale qui soit.

La société soumissionnaire devra disposer des qualifications suivantes : avoir un réseau de partenaires institutionnels, régionaux et internationaux et une expérience avérée d’au moins dix années dans la mobilisation de ressources financières sur les marchés financiers régionaux ; avoir une excellente maîtrise des opérations de levée de fonds (allant de l’arrangement à la structuration) pour les États et les entreprises privées sur le marché des capitaux en Afrique, etc. La date limite de dépôt des offres est fixée au 24 juin 2022 au plus tard à Libreville.

En règle générale, les projets GPC sont menés au travers de Sociétés de Projet (SPV) dédiées et financés avec un ratio de 30/70 (30 % de fonds propres apportés par les actionnaires de la Société de Projet et 70 % de dettes), dont une participation de GPC à hauteur de 40 % de chacune des SPV. Aujourd’hui, GPC a en développement dans son portefeuille quatre projets de centrale électrique (centrale thermique à gaz d’Owendo, barrage de Kinguelé, centrales hydroélectriques de Ngoulmendjim et de Dibwangui) et un projet de production d’eau et d’assainissement pour un montant total de 1 milliard d’euros (environ 656 milliards de FCFA). Ces projets qui doivent entrer en service dans la période 2023-2026, nécessitent que GPC procède à une première injection dans les prochains mois d’environ 40-50 milliards de FCFA dans les différentes SPV au titre de sa participation à la constitution de leurs fonds propres.

Sylvain Andzongo

Au conseil des ministres du 7 juin, le gouvernement a entériné la nomination d’un nouveau directeur général de l’Agence gabonaise de presse (AGP), un média à capitaux publics.

Le nouveau promu, Sébastien Ntoutoum Bekale, remplace Elmut Moutchinga Boulingui en poste depuis janvier 2019. Le nouveau DG de l’AGP est l’ancien directeur général de la chaîne Gabon 1ère. Il occupait depuis octobre 2019 les fonctions de conseiller technique au ministère de la Communication.

M.Bekale trouve une Agence en difficulté financière. Ce qui met à mal sa mission dont la principale est de mettre à la disposition du public les informations nationales et internationales crédibles, fiables et équitables. L’AGP est le fruit de la fusion entre l’Agence gabonaise d’information, organisme autonome doté de la personnalité civile et géré selon les règles commerciales, et la Société gabonaise de presse (Sogapresse).

Pour ce faire, l’AGP met à la disposition des publics outre ces traditionnelles dépêches, à travers son site internet, des supports audiovisuels et des photos de presse disponibles après souscription d’un abonnement. Or, en l’absence d’une agence de presse fonctionnelle au Gabon, ces informations sont le plus souvent fournies par des agences étrangères.

S.A.

Le Gabon va créer un Centre des opérations d’urgence de santé publique (Cousp). Le projet a été entériné au cours du conseil des ministres tenu le 7 juin dernier, à Libreville.

Selon le communiqué final des travaux de ce conseil, la décision gouvernementale est prise en application des dispositions de la loi n° 20/2005 du 03 janvier 2006, portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Cousp. Pour son fonctionnement, le Cousp comprend : un comité de pilotage ; un conseil scientifique ; une coordination technique nationale.

À travers ce centre, le Gabon espère résoudre les problèmes de prise en charge des opérations d’urgence dans les formations hospitalières publiques. Car jusqu’ici, les patients préfèrent les formations privées pour leur prise en charge en cas d’urgence. Seulement, ce service est réservé aux nantis. Les plus pauvres n’ont toujours pas les moyens d’être soignés dans les institutions sanitaires de pointe, faute de moyens.

Aussi, le centre des opérations pourrait résoudre le problème des évacuations sanitaires. Car le pays manque parfois de structures appropriées pour une prise en charge rapide de grands malades qui doivent subir des opérations de chirurgie.

S.A.

Le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, a présidé, ce 10 juin 2022 à Libreville, la cérémonie de lancement du programme « Femmes d’avenir » destiné à la promotion de l’entrepreneuriat féminin au Gabon. Ce programme est une initiative en faveur de l’accélération de l’entrepreneuriat féminin. Il est porté conjointement par le groupe Eramet et Women In Africa et a le soutien de l’État du Gabon. Il cible près de 130 entrepreneures gabonaises sur une période de 3 ans.

« Cette initiative a pour but d’accélérer la rentabilité des femmes entrepreneures. L’idée pour cette première promotion est de pouvoir accompagner en amélioration de compétences 35 femmes entrepreneures. Pendant 9 mois, nous allons les accompagner. Elles vont bénéficier de formation, de mentorat et pour certaines d’entre elles de l’accès au financement », a déclaré Dora Mbeng, directrice du Hub « Femme d’avenir ». La formation portera notamment sur le pitch entrepreneurial et donnera toutes les clés nécessaires pour présenter leurs projets aux investisseurs et avoir accès aux financements.

« Ce que nous voulons c’est les aider à faire émerger leurs projets, les financer, les former, leur trouver des interlocuteurs pour les développer. En bref, les mettre le pied à l’étrier pour s’assurer que leurs projets émergent et qu’elles puissent en tant que femmes devenir de plus en plus des chefs d’entreprises », a déclaré le président directeur général du groupe Eramet, Christel Bories. Pour ce dernier, ce programme marque une nouvelle étape dans le partenariat avec l’État gabonais pour développer l’entreprenariat féminin.

 « Le hub d’accélération Femmes d’Avenir qui va ouvrir ses portes avec le soutien de Eramet et Women In Africa à Libreville est une opportunité qu’elles doivent saisir pour réaliser leurs projets et leurs ambitions. Nous les soutiendrons dans leurs démarches pour faire rayonner l’innovation au Gabon », a affirmé Rose Christiane Ossouka Raponda.

L’appel à candidatures lancé en mai 2022 a suscité l’intérêt de plus de 1 000 précandidates. À l’issue du processus de sélection, 35 lauréates ont été sélectionnées sur la base de leurs projets pour intégrer la première promotion de bénéficiaires du programme d’accompagnement personnalisé.

Brice Gotoa

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Le ministre du Tourisme, Jean Norbert Diramba a présenté le 9 juin 2022 à Libreville, la Stratégie nationale du tourisme pour améliorer les performances de ce secteur. Cette stratégie nationale permet de définir le cadre opérationnel et juridique sur lequel les directions générales du tourisme, de l’hôtellerie et l’Agence gabonaise du développement du tourisme (Agatour) vont s’appuyer pour mieux « vendre la destination Gabon ».

« La stratégie nationale du tourisme repose sur 6 lignes stratégiques se déclinant ainsi qu’il suit : rénover le cadre institutionnel et légal du tourisme et renforcer la gouvernance touristique au Gabon ; mettre en valeur les ressources humaines ; créer l’offre touristique et une marque forte de la destination ; garantir un financement pérenne ; créer des zones d’intérêt touristique ; développer les infrastructures et mettre aux normes les équipements touristiques », a expliqué Jean Norbert Diramba.

Selon le membre du gouvernement, le président Ali Bongo Ondimba a décidé de faire du tourisme un pilier de croissance dans le cadre de la diversification de l’économie. « Le Plan stratégique Gabon émergent indique les orientations et le cadre d’action pour atteindre cette ambition », a-t-il rappelé.

Selon la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), le secteur hôtelier gabonais est à la peine. Le Gabon a pourtant fait son entrée dans la « Gold List 2022 » du site Condé Nast Traveler en décembre 2021 comme une des 22 meilleures destinations en 2022. Ce qui devrait motiver les voyageurs à y séjourner. Mais, les effets tardent à être visibles. Cette stratégie nationale du tourisme devrait permettre aux acteurs du secteur d’améliorer leur efficacité.

Brice Gotoa 

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Le conseil d’administration de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (Bdeac) a approuvé ce 9 juin 2022 à Libreville au Gabon, 14 nouvelles propositions de financement, pour un montant total de 161,8 milliards de FCFA.

Ce financement sera utile dans les secteurs clés de l’éducation, l’agriculture, le transport, le tourisme, les finances et les mines. « Notre sous-région a beaucoup de besoins de financement aussi bien au niveau des infrastructures publiques que des opérateurs privés. Il y a quelques années, les opérateurs de notre sous-région étaient des mendiants de financements dans d’autres régions pour leurs projets. Aujourd’hui, tout le monde se tourne vers la Bdeac. À la Bdeac, nous ne voulons pas qu’un projet dans la Cemac reste dans les tiroirs, faute de financements », a déclaré Fortunato-Ofa Mbo Nchama, président de la Bdeac.

Ces nouveaux engagements concernent des projets situés dans les six pays de la zone Cemac et aussi dans un pays actionnaire non régional : le Burundi. « C’est la première fois que la Bdeac octroie des financements à un État non membre de la zone Cemac. Cette intervention de la Banque s’inscrit ainsi dans le cadre des résolutions prises au cours des réformes de 2019 et traduit son ouverture à répondre favorablement aux sollicitations des autres pays de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac) », précise la Bdeac.

À noter qu’au cours de l’année 2021, la Banque a effectué des décaissements en faveur des opérateurs économiques publics et privés d’un volume total de 163 milliards de FCFA (soit plus du double du volume de l’exercice précédent). Ceux-ci ont contribué à la création de milliers d’emplois, impactant ainsi les économies de la sous-région Cemac, soutient-on.

Bénéfice net en hausse en 2021

Le conseil d’administration de la Bdeac de ce 9 juin avait pour but d’examiner et approuver les comptes clos au 31 décembre 2021. Ainsi, il en ressort que la Bdeac a enregistré un résultat net de plus de 8,7 milliards de FCFA. En hausse par rapport à l’année précédente malgré le contexte économique plombé par la crise sanitaire de la COVID-19.

Aussi, les comptes clos de l’exercice 2021 de la banque font ressortir un produit national brut (PNB) qui s’élève à 22,6 milliards de FCFA contre 18,7 milliards de FCFA un an plus tôt. Soit une croissance de 21,1 %. Une évolution qui traduit l’impact positif de l’amélioration de la trésorerie de la Banque selon la Bdeac. « Les comptes de la Bdeac sont au vert. Nous avons une situation de la banque qui ne cesse de s’améliorer depuis 5 ans d’ailleurs avec des résultats de l’ordre de plus de 8 milliards de FCFA. Ce qui est une bonne chose pour les États qui profitent aujourd’hui de ces ressources de la banque pour pouvoir investir », a affirmé Nicole Jeanine Lydie Roboty Mbou, ministre gabonais de l’Économie et par ailleurs, présidente en exercice du conseil d’administration de la Bdeac.

Précisons qu’au cours de l’année 2021, la Bdeac a mobilisé près de 156,9 milliards de FCFA aussi bien sur le marché financier sous-régional qu’auprès de ses partenaires internationaux. Elle a aussi conclu l’entrée dans son capital social de deux nouveaux actionnaires. À savoir : la République du Burundi et Afreximbank.

Sandrine Gaingne

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Le gouvernement gabonais va publier le rapport sur les dépenses Covid-19 d’ici le mois de juillet 2022. L’annonce a été faite par le porte-parole du gouvernement, Alain Claude Bilié-By Nze, au cours de la conférence de presse qu’il a animée le 9 juin 2022 avec son collègue de la Santé et des Affaires sociales, Dr Guy Patrick Obiang Ndong.

« J’ai discuté avec mes collègues en charge de ce dossier, le ministre de l’Économie et le ministre du Budget. Il y avait un certain nombre d’éléments techniques à apprécier et les deux étaient aux assemblées générales du FMI et de la Banque mondiale. Ils sont de retour, ils étaient sur la loi de finances. Une fois que tout ceci sera prêt, ils publieront. Il n’y a aucun problème là-dessus », a déclaré Alain Claude Bilié-By Nze.

La publication de ce rapport fait partie de l’accord conclu entre le Gabon et le FMI pour débloquer la première tranche des fonds au titre de l’Instrument de financement rapide (IFR). « Nous nous sommes engagés à un certain nombre de choses et nous n’hésiterons pas à les rendre publiques. Mais nous n’avons pas là-dessus des injonctions à recevoir pour nous dire de publier ça demain ou après-demain », a-t-il précisé. D’après lui, le gouvernement de la République agit en responsabilité et il publiera.

Au sujet des exigences de transparence dans le processus d’attribution des commandes publiques, le gouvernement se veut tout aussi rassurant. Selon la réglementation gabonaise, les entreprises qui bénéficient des marchés de l’État doivent être connues et identifiées. « C’est un appel d’offres, et si on a besoin d’aller jusqu’au nom du propriétaire ou la nationalité, il n’y a aucun problème à ce qu’on le rende public. Ce n’est pas du tout un enjeu pour nous », a ajouté le porte-parole du gouvernement.

En juillet 2020, le FMI a approuvé un décaissement de 85 milliards de FCFA au titre de l’IFR, en faveur du Gabon, pour lutter contre la Covid-19. Cette manne visait à aider le pays à promouvoir les soins de santé, protéger les plus vulnérables et soutenir le secteur privé dont les petites entreprises. Le Gabon attend un nouveau décaissement de 124 milliards de FCFA. Celui-ci est conditionné, selon le FMI, par la publication du rapport sur les dépenses publiques en rapport avec le Covid.

Brice Gotoa

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