Le Nouveau Gabon

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Du 1er au 10 juin 2022, les populations gabonaises sont invitées à ramasser et à aller vendre dans les mairies de Libreville, Akanda, Owendo et Ntoum les bouteilles plastiques. L’opération baptisée « Challenge bouteille plastique » est organisée par le Haut-commissariat à l’environnement et au cadre de vie en collaboration avec les mairies d’arrondissements du Grand Libreville.

« L’objectif c’est d’amener la population à collecter les bouteilles en plastique et à les apporter de manière volontaire, qu’elles soient en bon état ou en mauvais état, au niveau de chaque mairie d’arrondissement du Grand Libreville. La population va être récompensée à partir de 10 bouteilles à 100 FCFA », a déclaré Yannick Sonnet Ongonwou, haut-commissaire à l’environnement et au cadre de vie.

Selon ce responsable, il est important que l’État, les collectivités locales et la population puissent s’impliquer pour lutter contre les pollutions par les plastiques à usage unique. « Aujourd’hui, c’est un gros challenge que nous relevons. Il est important que nous puissions amener nos concitoyens à avoir de bons gestes », a-t-il ajouté. À la fin de cette compétition, les meilleurs collecteurs de bouteilles dans chaque mairie d’arrondissement bénéficieront d’une récompense de 500 000 FCFA pour le premier prix, 200 000 FCFA pour le second et d’un bon d’achat pour le 3e d’une valeur de 50 000 FCFA.

Cette initiative entre dans le cadre de la journée mondiale de l’environnement, célébrée le 5 juin de chaque année. Toutes les bouteilles en plastique PET (Polyéthylène Téréphtalate) transparentes sont acceptées. Les bouteilles en plastique non-PET ne sont pas concernées, notamment les bouteilles de ketchup, de moutarde, de médicament, des bidons…

Brice Gotoa

Pour le compte de l’année académique 2022-2023, le ministère de l’Enseignement recrute pour les établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Selon l’appel à candidatures lancé le 25 mai 2022 par la direction centrale des ressources humaines, il s’agit de 95 postes budgétaires ouverts dans douze universités, grandes écoles et centres de recherches au Gabon. Notamment, 21 postes pour l’université Omar Bongo, 11 postes pour l’université des sciences de la santé (USS), 12 postes pour l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), 3 postes pour l’Université numérique du Gabon (UNG), 4 postes pour l’Université internationale de Libreville.

À l’École normale supérieure (ENS), 6 postes sont ouverts, idem à l’École normale supérieure d’enseignement technique (Enset). 4 poste sont à pourvoir à l’Institut supérieur de technologie (IST), 9 à l’Institut national des sciences de gestion (ISNG), 5 à l’Institut universitaire des sciences de l’organisation (IUSO), 9 au Centre national de la Recherche scientifique et technique (Cenarest), et le Centre interdisciplinaire de recherche médicale de Franceville (CIRMF) a ouvert 5 postes.

Pour faire acte de candidature, il faut avoir moins de 35 ans, « être titulaire d’un doctorat nouveau régime avec mention très honorable, d’un PHD ou d’un diplôme équivalent ou supérieur. Avoir une expérience post-doctorale dans l’enseignement et la recherche est un atout supplémentaire pour les candidats. Avoir déjà enregistré des publications dans le domaine sollicité », précise le ministère de l’Enseignement supérieur.

Les candidats ont jusqu’au 10 juin 2022 pour déposer leur dossier.

SG

Le stock des investissements indiens au Gabon dépasse aujourd’hui les 2 milliards de dollars (1222,8 milliards de FCFA à la valeur actuelle du dollar), a indiqué le ministre de la Promotion des investissements, Hugues Mbadinga Madiya, lors du Business Forum Gabon-Inde, tenu à Libreville le 31 mai 2022. Ce qui d’après le membre du gouvernement, « est énorme ». « L’Inde est en train de devenir l’un de nos partenaires les plus importants », a-t-il affirmé.

En effet, l’Inde se positionne, en plus, aujourd’hui, comme la deuxième destination des exportations du Gabon derrière la Chine. « Rien que l’année dernière, l’Inde a acheté pour plus de 477 milliards de FCFA des produits du Gabon », soutient Hugues Mbadinga Madiya. Ces produits importés par l’Inde du Gabon sont notamment du manganèse, du pétrole et du bois, selon la ministre indienne de la Santé Dr Bharati Pravin Pawar.

L’Inde est présente au Gabon depuis plus de 30 ans. Ses entreprises exercent dans plusieurs secteurs d’activités telles que les mines, les infrastructures, la transformation de bois, les hydrocarbures, la santé. Seulement dans les zones économiques de Nkok et d’Ikolo, l’on dénombre une cinquantaine d’entreprises indiennes, selon le ministre indien de la Santé. « La zone économique de Nkok, symbole de la transformation de l’économie gabonaise, doit aussi son dynamisme et son rayonnement au savoir-faire des investisseurs indiens », a précisé le ministre Hugues Mbadinga Madiya.

Aujourd’hui, l’Inde souhaite davantage accroitre ces investissements au Gabon. Et le Gabon pour sa part se dit ouvert à accorder des facilités à ces entreprises dans les secteurs agricole, énergétique, de l’éducation, de la santé, des transports, des infrastructures…

Sandrine Gaingne

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Le Gabon projette de réduire les marges des opérateurs bénéficiant des exonérations fiscales dans le cadre des importations des denrées défiscalisées. Ceci pour lutter contre la vie chère et réduire l’impact des dépenses fiscales dans l’assiette du trésor public. 

En effet, le ministre de l’Économie, Nicole Jeanine Lydie Roboty (photo), a annoncé, le 31 mai à l’Assemblée nationale, que la Cellule d’appui et de la prospective sur la vie chère a déjà remis ses conclusions au gouvernement. « Celles-ci ont permis de mettre en exergue les marges parfois injustifiées de certains opérateurs intervenant dans ce processus ainsi que la réorganisation de la chaîne de distribution », a-t-elle déclaré.

Ella a ajouté que la prochaine étape est l’ouverture des négociations avec le syndicat des importateurs et les autres opérateurs de la chaîne afin de s’accorder sur les prix de vente des produits qui seront ensuite homologués. Les produits concernés ici sont : les viandes, volailles, poissons, conserves de poissons, conserves de légumes, pâtes alimentaires, produits laitiers, et riz.

S’agissant de ces produits de première nécessité, le ministre de l’Économie indique que l’État a consenti une exonération des droits et taxes à l’importation depuis 2012. Cette défiscalisation a entraîné une perte de près de 340 milliards de FCFA sur 10 ans, soit un en moyenne annuelle de 33,988 milliards.

S.A.

Dans le cadre des questions orales à l’Assemblée nationale, le ministre de l’Économie et de la Relance, Nicole Jeanine Lydie Roboty, a décliné, le 31 mai, la stratégie du Gabon pour maitriser la flambée actuellement des prix des produits de grande consommation sur le marché local. Selon Mme Roboty, cette stratégie consiste notamment à subventionner le blé et les produits pétroliers ; à maintenir la défiscalisation des produits du dispositif de la vie chère et à maintenir la mesure de gratuité du transport urbain, adopté dans le cadre de la stratégie de riposte anti-Covid-19. 

S’agissant du blé, principal ingrédient utilisé pour la fabrication du pain, le ministre a indiqué que le gouvernement a négocié avec les opérateurs de la filière, le maintien du prix de la baguette au prix de 125 FCFA. La loi des finances rectificative 2022 a également prévu une subvention de 7 milliards de FCFA au bénéfice du secteur meunier.

Pour ce qui concerne les carburants, le gouvernement a maintenu à 585 FCFA le prix du litre gasoil à la pompe, alors qu’il devrait coûter 800 FCFA. Le litre d’essence à la pompe est vendu à 605 FCFA au lieu de 760 FCFA et celui du pétrole lampant à 450 FCFA au lieu de 605 FCFA. La bouteille de gaz de 12,5 kg est vendue à 5 950 FCFA au lieu de 13 200 FCFA, soit une subvention moyenne par mois de 23,9 milliards de FCFA.

S’agissant des produits de première nécessité, a indiqué le ministre, l’État a consenti une exonération des droits et taxes à l’importation. Cette défiscalisation a entraîné une perte de près de 340 milliards de FCFA sur 10 ans, soit un en moyenne annuelle de 33,988 milliards.

Depuis le début de l’année, l’on observe une flambée des prix des produits de grande consommation au Gabon. Au premier trimestre, indique le ministère de l’Économie, cette hausse est estimée à 2,4% contre 0,9% l’année dernière. Cette tendance haussière est observable pour le blé, l’huile de palme raffinée et les produits alimentaires.

Pour le blé en provenance des marchés européens et nord-américains, son prix cantonné autour de 150 000 FCFA la tonne jusqu’à fin 2021, selon le ministère de l’Économie, est aujourd’hui vendu à 220 646 FCFA, soit une hausse d’environ 46%. En ce qui concerne l’huile raffinée « Cuisin’Or », son prix est passé de 1100 FCFA le titre à 1400 FCFA chez le détaillant, soit une augmentation de 28%. Les prix du poisson, poulet, et les cotis de porc ont augmenté de 30%.

Sylvain Andzongo

A travers un communiqué rendu public ce 1er juin 2022, la Haute autorité de la communication (HAC) rappelle aux médias privés en situation irrégulière qu’ils ont jusqu’au 30 juin prochain pour régulariser leurs situations.

En plus des documents à fournir, il s’agira également de s’acquitter de la redevance qui s’élève à 500 000 FCFA pour la presse papier et en ligne, à un million de FCFA pour les radios et 2 millions de FCFA pour les télévisions. Ces recettes servent à alimenter les caisses de l’État et à alimenter le budget annuel de l’institution.

Le 6 avril dernier, par communiqué N° 0025, la Haute autorité de la communication a appelé les médias privés (presse écrite, audiovisuelle et numérique) n’ayant pas encore rempli leurs formalités juridiques et administratives à se conformer aux dispositions du Code de la Communication en matière de création d’entreprises de presse en République gabonaise, sous un délai de 30 jours. « Depuis lors, force est de constater, pour le regretter, que nombreux sont les médias qui ne se sont pas exécutés », regrette la HAC.

Les médias qui « persistent » à évoluer en marge des dispositions légales risquent d’être suspendus d’activité par la HAC, conformément à la législation gabonaise. 

Brice Gotoa

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L’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) recrute des candidats pour les bourses « Concorde ». Selon le communiqué rendu public à cet effet ce 1er juin 2022, ce recrutement concerne les étudiants gabonais en fin de cycle (DUT, licence, master).

Le programme des bourses « Concorde » est issu d’un partenariat entre le Service de coopération et d’action culturelle (SCAC) de l’ambassade de France au Gabon et l’ANBG. « Il a pour objectif de permettre aux étudiants gabonais de poursuivre leurs études supérieures en France en master, doctorat et dans les écoles d’ingénieurs suivant les domaines de formation prioritaires tels que : agriculture, agronomie, énergies renouvelables, ingénierie de l’eau, ingénierie biomédicale, ingénierie du bois, sciences et médecine vétérinaire, industrie, NTIC, bâtiment et BTP, tourisme, pêche, aquaculture, forêt, environnement » renseigne le communiqué.

La date limite des dépôts des candidatures est fixée au 30 juin 2022. Celles-ci se font à travers une demande manuscrite à acheminer à l’unité courrier de l’ANBG.

Selon l’ANBG, les postulants doivent faire une demande de bourse sur la plateforme eBourse de l’ANBG, dès l’ouverture le 4 juillet 2022. En plus d’avoir suivi la procédure d’études en France et en espace campus France de Libreville, les candidats doivent aussi fournir une copie certifiée conforme du diplôme d’études supérieures (DUT, licence, master).

Les autres conditions sont : être scolarisé au Gabon ou non scolarisé, diplômé depuis 2021, pour des études de formation scientifique professionnelle. Les candidats doivent également répondre aux critères âge et moyenne. Notamment 24 ans au plus pour les études d’ingénieurs, 26 ans au plus pour des études en master, 30 ans au plus pour des études doctorales et 27 ans au plus pour les personnes vivant avec un handicap.

D’après Sandra Flore Mambari Pinze Abessolo, la présélection des candidats sera faite par une commission conjointe ANBG/SCAC. L’examen des dossiers pour l’attribution des bourses reviendra à la commission technique des bourses de l’ANBG, apprend-on.

Brice Gotoa

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En marge du Business Forum Gabon-Inde de Libreville, le directeur général de l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI) a signé avec la Confédération de l’industrie indienne (CII) un mémorandum d’entente dans le but de faciliter les investissements entre les deux pays dans les secteurs prioritaires.

« Notre mission c’est de pouvoir promouvoir les opportunités d’investissement au Gabon, établir les partenariats avec l’extérieur afin de créer des ponts nécessaires au dialogue entre les deux secteurs privés. Donc, là, nous venons de créer le pont qui va permettre au secteur privé gabonais de communiquer avec le secteur privé indien », a affirmé Ghislain Moandza Mboma.

Pendant le forum, le Gabon a présenté son environnement des affaires ainsi que ses opportunités d’investissement aux hommes d’affaires indiens. « La partie indienne a pu cerner les besoins d’investissement de la partie gabonaise, comment investir au Gabon, comment nouer des partenariats et des joint-ventures ». Mais, « pour suivre tout cela, il faut mettre en place un cadre collaboratif. Et c’est le bien-fondé de ce mémorandum qu’on a signé. Il fixe les responsabilités de la partie indienne et celles de la partie gabonaise au travers de l’Agence nationale de la promotion des investissements. Par la suite, un plan d’action qui nous permettra sur le long terme de suivre ce cadre collaboratif sera conclu », explique Ghislain Moandza Mboma.

Les secteurs prioritaires retenus dans le cadre de ce mémorandum d’entente sont les infrastructures, l’agriculture, le transport et la formation, afin de relever le niveau de compétence technique de Gabonais pour faire face aux besoins d’investissement du secteur privé, d’après le DG de l’ANPI.

La Confédération de l’industrie indienne (CII) est une organisation patronale d’environ 9 000 membres issus des secteurs privé et public. On y trouve des PME, des multinationales, une adhésion indirecte de plus de 300 000 entreprises et 286 organismes industriels sectoriels nationaux et régionaux.

Du 30 mai au 1er juin 2022, le Business Forum Gabon-Inde a réuni à Libreville, des hommes d’affaires indiens et gabonais. Une occasion d’établir des relations d’affaires entre les participants.

 SG

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Attendu en Suède pour la Conférence des Nations Unies sur l’environnement « Stockholm +50 », Ali Bongo (photo) ne s’y rendra plus, informe la communication présidentielle dans un communiqué rendu public ce 1er juin 2022. Selon le communiqué, ce déplacement a été annulé « pour des raisons d’agenda ». Mais le document ne précise pas l’évènement soudain qui est venu perturber l’agenda du président de la République.

Le déplacement du chef de l’État pour le sommet « Stockholm +50 », axé sur la préservation de l’environnement, avait été annoncé la veille (le 31 mai 2022) par la présidence de la République. Ce sommet, qui se tiendra du 2 au 3 juin 2022, devait permettre, selon la présidence de la République, d’accélérer la mise en œuvre des mesures en vue de la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et même au cours des cinquante prochaines années.

Le Gabon est engagé depuis plusieurs années dans la lutte contre le changement climatique et la protection de l’environnement. Les efforts du pays ont été récompensés en 2021 par un financement de la Norvège.

SG

Le Gabon était représenté du 21 au 28 mai 2022 dans les villes de Lomé et Kpalimé au Togo. Ces deux villes ont abrité la formation théorique et pratique sur la gestion moderne des kiosques et de bars à café pour entrepreneurs. Pour l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor), cette formation s’inscrit dans la continuité de celle organisée en septembre 2021 à Libreville, sur la torréfaction de café.

« Du champ à la tasse, de la production à la consommation, la qualité du café est une question qui a toute son importance », indique l’Aganor. Les bonnes pratiques inculquées aux acteurs, indique l’Agence, permettront de renforcer leurs capacités. Cette session de formation a bénéficié du concours de l’Agence des cafés robusta d’Afrique et de Madagascar (Acram).

L’Aganor précise que l’expertise et les compétences acquises sonnent l’alarme de l’urgence de mobiliser des compétences pour développer. L’ambition du Gabon en la matière est de réintégrer le top 20 des pays producteurs en Afrique qui reste très largement dominé par l’Éthiopie, l’Ouganda et la Côte d’Ivoire, Madagascar, et la Tanzanie.

Pour l’heure et selon les données officielles, le Gabon a produit 53 tonnes de café en 2020 contre 109 tonnes en 2019 en raison des mesures sanitaires restrictives pour lutter contre le Covid-19. Le pays vise toutefois une production de 3 000 tonnes dans les cinq prochaines années.

S.A.

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