L’étudiante du département de géographie de l’Université Omar Bongo (UOB), Elina Maroussia Ango Obiang a remporté le 16 juin 2022 le concours international « Ma thèse en 180 secondes », sur le plan national. Elle aura la lourde tâche de défendre les couleurs du Gabon à la finale qui aura lieu au Canada le 6 octobre prochain.
« Pour cette édition, le premier objectif était de désigner le lauréat gabonais qui représentera le Gabon au Canada en octobre prochain. Pour la lauréate, il reste à la préparer mieux, pour mettre les chances du côté du Gabon. Nous allons l’encadrer dans l’espoir qu’elle remporte cette compétition internationale de vulgarisation de la science en français », a déclaré Joseph Indjendje, représentant du Bureau national de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) au Gabon.
Elina Maroussia Ango Obiang a su convaincre le jury en 3 minutes grâce à la présentation des travaux de sa thèse « La problématique du développement des ports gabonais par l’acquisition des flux de trafics nationaux et internationaux ».
« Aujourd’hui, ma joie est grande d’être la lauréate de ce concours, j’éprouve une certaine satisfaction et de reconnaissance que mes travaux de recherche soient désormais connus du grand public. Et la grande finale internationale qui aura lieu en octobre au Canada est une opportunité pour moi d’aller non seulement faire connaître mes travaux, mais de relever un challenge intellectuel », a-t-elle affirmé. La jeune lauréate aspire à partager son savoir en enseignant dans l’université qui l’a formée, c’est-à-dire l’UOB et au-delà des frontières gabonaises.
Le concours international « Ma Thèse en 180 secondes » est organisé par le bureau national de l’AUF au Gabon. Pour cette 4e édition, sur les 12 candidats inscrits seulement 4 chercheurs ont eu le courage de relever le challenge de présenter leurs travaux de recherche en 3 minutes, de manière claire, concise et convaincante, en utilisant comme support, une seule diapositive. « En s’engageant et en procédant ainsi, il est possible, j’en suis convaincu, de mieux préparer les jeunes générations à jouer efficacement le rôle qui est le leur sur nos chantiers de développement », a précisé Kanel Engandja-Ngoulou, représentant de l’Organisation internationale de la Francophonie pour l’Afrique centrale. Pour lui, les jeunes constituent un capital pour l’action d’aujourd’hui et une espérance pour les projets futurs. À côté du 1er prix, le 2e prix est revenu à Guy Cédric Ondo Meye de l’École doctorale des grandes écoles de Libreville. Robert Vancelas Obiang Zogo de l’UOB quant à lui, a obtenu le 3e prix et le prix du public.
Brice Gotoa
Le gouvernement gabonais à travers l’unité de coordination et de gestion du Projet de développement agricole et rural (PDAR 2) a lancé ce 17 juin 2022 un appel d’offres pour l’acquisition de 32 motos-bennes au profit des bénéficiaires de la deuxième phase de ce projet.
Cet appel d’offres est constitué d’un lot « unique et indivisible ». Seules les soumissionnaires non concernées par les mesures d’exclusion et d’incapacité peuvent concourir. « Les soumissionnaires doivent justifier aux fins d’attribution du marché, de leurs capacités juridiques, techniques et financières », indique l’appel d’offres.
Le dossier d’appel d’offres peut être retiré contre un paiement au trésor public, d’un montant non remboursable de 200 000 FCFA. « Ce montant est de 100 000 FCFA pour les PME disposant d’un agrément PME, conformément à l’arrêté fixant le barème des frais pour la passation de marché public du 21 juillet 2021. Le paiement se fait sur présentation d’un ordre de recette délivré par la direction générale des marchés publics », souligne le communiqué de l’appel d’offres. Les candidats ont jusqu’au 14 juillet 2022 pour le dépôt de leurs dossiers.
Lancée en 2020, la deuxième phase du PDAR est cofinancée par le Fonds international de développement agricole (Fida) et l’État gabonais pour une période de 5 ans. Ce projet vise la réduction de la pauvreté en milieu rural, par la diversification et l’augmentation des revenus des populations et l’amélioration de leurs conditions de vie. Il consiste pour l’État à soutenir les petits producteurs agricoles et éleveurs en milieu rural. Ledit programme se déploie dans 171 villages de 43 cantons dans trois provinces : la Ngounié, l’Ogooué-Ivindo et le Woleu-Ntem.
Brice Gotoa
La Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (Bicig) a enregistré un bénéfice net de 15 milliards de FCFA en 2021 contre 11,5 milliards en 2020, a annoncé la banque au terme de son Assemblée générale ordinaire tenue le 16 juin 2022 à Libreville. Ce qui consacre une hausse de 30,4% par rapport à l’année précédente.
Cette hausse, selon la présidente du conseil d’administration de la banque, est consécutive « uniquement à la dynamique de notre stratégie d’attaque et agressive sur le marché gabonais », a expliqué Patricia Marie-Ange Ndoungou. Cette dernière affirme que, pour l’année 2022, la banque espère améliorer cette performance afin de maintenir sa place de « banque de référence au Gabon ». Pour cela, la Bicig ambitionne de diversifier son offre. Ainsi, la banque qui compte au Gabon 150 000 clients (particuliers, entreprises et institutionnels) prévoit de s’attaquer à d’autres secteurs tels que l’habitat.
Créée depuis 76 ans, la Bicig a intégré en 2020 la holding financière Atlantic financial group (AFG).
SG
Dans le cadre de la lutte contre la corruption, le Gabon prépare la production de supports pédagogiques qui seront introduits dans le secteur de l’éducation. À cet effet, le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption, Francis Nkea Ndzigue, a reçu en audience, le 15 juin, Ivan Moreno, spécialiste Programme de l’Office des Nations unies contre les drogues et le crime (Onudc) au bureau de Libreville. « Le volet éducation a été également évoqué, à travers le programme d’appui de l’Onudc pour implémentation des supports pédagogiques contre la corruption dans l’enseignement général et la formation continue », apprend-on.
Les délais d’implémentation de ce projet dans l’enseignement n’ont pas encore été indiqués. Mais l’on sait que ce processus est prévu dans la mise en œuvre du Document de stratégie de lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux 2013, une des études références pour améliorer la gouvernance du Gabon. L’introduction du module anticorruption en milieu scolaire vise ainsi à inculquer la probité dès la tendre enfance. Ce qui permettrait de lutter contre ce phénomène dès la base.
En 2021, l’indice de perception de la corruption (IPC) du Gabon est de 31 sur une échelle de 0 (très corrompu) à 100 (très propre). C’est ce qui ressort du dernier rapport de Transparency International qui classe 180 pays en fonction de cet indice, principal indicateur mondial de la corruption dans le secteur public. Le Gabon y occupe la 124e place. En d’autres termes, le Gabon est le 56e État le plus corrompu au monde en 2021.
S.A.
Face à la pénurie de carburant observée il y a quelques jours à Libreville, Akanda et Owendo, le ministre du Pétrole et sa collègue de l’Économie, ont rencontré le 16 juin dernier, les acteurs de la chaîne de commercialisation et de distribution des produits pétroliers au Gabon. Il était question de trouver des stratégies à mettre en place pour éviter d’autres pénuries dans le pays.
« Au niveau des stations-service, nous avons déjà un retour à la normale. Mais nous voulons surtout faire en sorte que tous les acteurs de la chaîne soient suffisamment sensibilisés sur les préventions de ce type de situations et prennent des mesures pour que nous puissions approvisionner l’ensemble du territoire en produits pétroliers. Donc, monsieur le ministre et moi avons eu une importante séance de travail pour que tous les acteurs prennent les mesures nécessaires afin d’approvisionner l’ensemble du territoire en produits pétroliers », a expliqué Nicole Roboty Mbou.
Sur les raisons de cette pénurie, Vincent de Paul Massassa explique. « Il faut comprendre que dans la chaîne, il y a déjà l’opérateur national, la Société gabonaise de raffinage (Sogara), qui raffine. Mais une partie des volumes qui sont vendus sont également importés, parce que la Sogara n’arrive pas à satisfaire les besoins du marché national. Et donc pour ces volumes qui sont importés, ils doivent être payés. Et lorsque les fonds ne sont pas versés à temps, malheureusement, le fournisseur ne veut pas livrer ». Il poursuit : « Il se trouve que pour payer, ce ne sont pas forcément des problèmes de trésorerie, ce sont d’autres exigences, notamment bancaires, qui font que les délais prennent du temps. Et malheureusement, on observe, entre temps, des tensions comme celles que nous avons constatées ces derniers temps », a affirmé le ministre du Pétrole.
Étaient présentes à cette rencontre, la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (Sgepp), la Société gabonaise de raffinage (Sogara), la Banque économique des États de l’Afrique centrale (BEAC), etc.
SG
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L’affaire relative à la destruction des logements au quartier London, dans le 4e arrondissement de Libreville, vient de prendre une autre tournure grâce à l’intervention du ministère chargé de la Justice.
Dans un communiqué publié le 16 juin, ce ministère annonce qu’« une enquête a été ouverte afin de déterminer la réalité des faits ». Le ministère de la Justice explique son action par le fait que, selon les déclarations des victimes, cette destruction aurait été faite en violation de leurs droits et des règles établies en la matière. Ceci sous la conduite d’un huissier de Justice.
Pour l’heure, les circonstances des destructions des logements à London demeurent encore floues. Selon certaines sources médiatiques, plusieurs familles ont été délogées de leur maison cette semaine à coup de bulldozers. Ceci en exécution d’une décision de Justice présumée en faveur d’un projet immobilier qui devrait être matérialisé sur le site du déguerpissement.
Des habitants quant à eux accusent les autorités gabonaises d’avoir laissé des promoteurs « étrangers » venir expulser les populations locales sans les mesures d’accompagnement ou d’expropriation.
S.A.
Le concours spécial d’entrée au Prytanée militaire de Libreville aura lieu le 25 juin 2022 selon un communiqué rendu public ce 16 juin 2022 par le ministère de la Défense nationale.
« Le ministre de la Défense nationale informe les parents d’élèves gabonais des deux sexes inscrits en 5e année (CM2) et désireux de voir leurs enfants poursuivre leur scolarité au Prytanée militaire de Libreville et dans les Prytanées militaires des pays amis que la session 2022 du concours spécial aura lieu le samedi 25 juin 2022 », renseigne le communiqué.
Les candidats doivent avoir moins de 13 ans et la date limite de dépôt de candidature à l’établissement, sis au Camp Capitaine Ntchorere à Baraka, est fixée au vendredi 17 juin 2022, « délais de rigueur ».
Au terme des épreuves écrites, une dizaine de candidats iront poursuivre leurs études dans les écoles partenaires, notamment au Sénégal, au Mali, au Bénin, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire. Au Gabon, le Prytanée militaire de Libreville est considéré comme un pôle d’excellence dans la formation des jeunes africains au plan académique, militaire, physique et moral.
Créé en novembre 2001 avec 14 élèves seulement au départ, cet établissement recrute uniquement les élèves ayant obtenu une moyenne supérieure à 13/20. Il compte depuis quelques années près de 150 élèves régulièrement inscrits, de la classe de 6e en terminale. Selon le règlement du Prytanée, les élèves qui obtiennent en fin d’année scolaire une moyenne inférieure à 13/20 sont remis à la disposition du ministère de l’Éducation nationale et reversés dans d’autres établissements publics de Libreville.
Brice Gotoa
Dans le but de promouvoir l’employabilité des jeunes diplômés gabonais, le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), ses filiales techniques et l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM) sont désormais liés par une convention. Un communiqué rendu public ce 16 juin 2022 par le FGIS, indique que la convention signée le 3 juin 2022 en marge de Forum USTM-Entreprises, engage le FGIS à accorder des stages et à recruter des diplômés de cette université technologique et scientifique.
Dans ce cadre, Gabon Power Company (GPC), une des filiales du FGIS, dédiée à la réalisation de projets énergétiques, va recruter des ingénieurs et des techniciens entre 2024 et 2026, pour l’exploitation, la maintenance des centrales en construction au Gabon. Le FGIS a en effet un plan d’embauche qui prévoit pour les années à venir, « le recrutement d’ici 2025 de 29 personnes sur le chantier du barrage de Ngoulmendjim, 27 personnes d’ici 2025 également pour la nouvelle usine de production d’eau potable à Ntoum (dénommée Ntoum 7), 30 personnes d’ici 2024 pour la centrale thermique à gaz d’Owendo, et 22 personnes d’ici 2026 pour les travaux de la centrale de Dibwangui », explique Aunel Loumba, responsable de la communication et des relations publiques du FGIS. À en croire Aunel Loumba, il s’agit ici des recrutements en direction des diplômés gabonais de l’USTM qui pourront être sollicités sur les différents projets de GPC en matière d’étude, de conception, d’opérations de maintenance variées.
Pour sa part, la FMCT, une autre filiale du FGIS chargée de l’aménagement de la Baie des Rois, va embaucher des profils techniques dans le génie civil et le bâtiment entre 2022 et 2023. Des techniciens qui seront certainement utiles dans les projets d’infrastructures de ville, d’équipements et immobiliers que la FMCT devrait mener au cours des prochaines années.
« À travers ce partenariat, nous souhaitons pleinement participer au renforcement des compétences techniques et scientifiques au Gabon, ainsi qu’à l'émergence de talents locaux », a déclaré Akim Mohamed Daouda, administrateur-directeur général du FGIS
Ce partenariat d’une durée de 5 ans renouvelables prévoit également dans ses axes prioritaires la co-création de formations diplômantes pour les employés des sociétés à caractère technique du Fonds et les étudiants de l’USTM, ainsi que l’intervention des cadres et dirigeants desdites sociétés en tant qu’enseignants-vacataires à l’USTM ; le co-encadrement et le co-financement des projets de thèse et de recherche ; l’organisation de forums d’emploi… Il est également prévu un volet handicap et social, qui aura pour objectif de développer les possibilités d’accueil des étudiants en situation de handicap au sein des structures du FGIS et de ses entités, soutient le fonds.
L’USTM est un établissement public inauguré en 1986 à Franceville. Dédiée aux domaines de la technologie et des sciences, cette université offre des formations de tous niveaux, allant jusqu’au doctorat.
SG
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Alexandre Awassi, le député du 2e siège de la Commune de Moanda a relancé sa proposition de modifier la loi numéro 10/2016, du 5 septembre 2016, portant sur le harcèlement en milieu professionnel au Gabon.
Comme en mai 2021, l’élu a été auditionné le 15 juin dernier à l’Assemblée nationale pour expliquer clairement sa proposition de loi. « La loi sur le harcèlement en vigueur qui date de 2016 a posé la première pierre en légiférant sur le harcèlement en milieu professionnel. Cependant, il est incontestable que le mal qu’est le harcèlement sous toutes ses formes ne sévit pas que dans le milieu du travail. Combien sont nos enfants, petits frères et petites sœurs harcelés moralement, physiquement et sexuellement en milieu scolaire et familial au quotidien ? Combien parmi les plus faibles d’entre eux ont dû céder, ou décrocher sur le plan scolaire et familial, avec des conséquences incalculables sur leur avenir ? », argumente le député.
Pour lui, il faut une extension de cette loi en milieu scolaire et familial. L’objectif étant de mettre en place de nouveaux mécanismes de préventions et de protections contre le harcèlement dans son étendue. M. Awassi pense que cette proposition de loi ambitionne être pour les jeunes filles et garçons dans les écoles et universités, ainsi qu’au sein de leurs familles, un outil de protection de leur droit à évoluer et à s’épanouir dans un environnement sain.
Le député Awassi indique également que cette proposition de loi s’impose comme un impératif pour lutter plus efficacement contre le harcèlement dans le pays. Ceci dans un contexte général de réformes des lois civiles et pénales en faveur de la lutte contre les violences faites aux femmes. « Il revient également aux parlementaires d’y contribuer », conclut-il, tout en espérant une suite favorable à sa démarche.
Sylvain Andzongo
Le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (Cemac), Daniel Ona Ondo (photo), souhaite la levée de toutes les barrières policières sur les routes communautaires notamment sur le corridor Yaoundé-Libreville. Il l’a fait savoir au cours de la séance de travail qu’il a présidé le 14 juin 2022 avec le bureau de la Commission de la Cemac, en prélude à l’audience avec le conseiller du roi d’Arabie Saoudite.
« J’ai fait Douala-Yaoundé-Oyem-Libreville en voiture… Il y a trop de barrages. Il faudrait qu’on lève ces barrages qui sont bloquants pour le commerce. C’est une honte pour la sous-région que le commerce interafricain soit de 4% dans la zone Cemac », a déclaré Pr Daniel Ona Ondo. Pour lui, « il faut que les commerçants circulent librement ».
Au cours de la conférence internationale, coorganisée les 28 et 29 avril 2022 à Libreville par la Commission de la Cemac et la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (Ferdi), le président de la Commission de la Cemac avait affirmé travailler « pour qu’il y ait moins d’obstacles à la circulation des biens, des services, des capitaux et des personnes ». Le coup de gueule de ce 14 juin laisse à croire que ce travail n’évolue pas au rythme souhaité.
Selon des chiffres obtenus au ministère du Commerce, entre Eboro (frontière avec le Cameroun) et Libreville, l’on dénombre environ 100 postes de contrôle pour le compte de plusieurs administrations. « À chaque poste, il faut débourser quelque chose, le minimum c’est 1 000 F. Certains sont obligés de sacrifier des produits alimentaires parce qu’ils n’ont pas d’argent », soutient Phil Philo Abessolo Ndong, président de la Concertation nationale des organisations paysannes et productrices du Gabon (CNOP-Gabon). Ce dernier soutient d’ailleurs que l’augmentation observée sur les prix des denrées alimentaires est due aux réseaux routiers et surtout aux tracasseries policières.
Depuis décembre 2021, pour fluidifier la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale), le Comité de pilotage du Programme de réformes économiques et financières (Pref-Cemac) a demandé aux États de réduire les postes de contrôle sur les corridors qui relient les pays. Au Gabon, apprend-on, les autorités prévoient notamment de supprimer certains postes de contrôle et de filtrage sur le long des corridors liant le pays aux États voisins (Cameroun, Guinée équatoriale, Congo) pour faciliter la libre circulation des biens.
Brice Gotoa
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