Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le ministre de la Promotion des investissements, Hugues Mbadinga Madiya, a reçu le 17 juin à Libreville, une délégation de la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale.

« Il était question de regarder les avancées faites sur le projet de loi portant réglementation du cadre juridique et fiscal de la loi sur le crédit-bail au Gabon », apprend-on. Le ministère explique que ce projet de loi permettra de mettre en place un dispositif juridique « très important ». Car, il répond à la volonté du président de la République, Ali Bongo Ondimba, d’améliorer l’environnement des affaires dans le pays afin que celui-ci offre une attractivité et réponde aux préoccupations des investisseurs.

Aussi, les recommandations issues de ces échanges entre le gouvernement et le partenaire financier sur les problématiques juridiques et fiscales de ce projet de loi permettront, in fine, de financer à travers l’investissement direct étranger l’économie gabonaise, et les PME locales, source de création d’emplois et d’amélioration du cadre de vie.

Pour rappel, depuis 2008, la SFI œuvre à rendre le secteur du crédit-bail viable et pérenne, afin que ce produit soit une solution de financement fiable. Car, indique-t-on, bien qu’elles créent environ 60 % des emplois dans les économies en voie de développement, les petites entreprises accèdent difficilement à des financements.

Au Gabon, le ministère de l’Économie indique une baisse de 22,9 % des opérations de crédit-bail dont l’encours s’élève à 15 milliards de FCFA à fin 2021 contre 19,5 milliards un an plus tôt. À fin décembre 2021, le marché du secteur des établissements financiers comptait deux personnes morales, à savoir : Alios Finance Gabon et Finatra, qui ont pour principale activité le crédit automobile, le crédit-bail et le crédit d’équipement.

S.A

A l’occasion de la 12e conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) tenue à Genève du 12 au 17 juin, le ministre gabonais en charge du Commerce, Yves Fernand Manfoumbi, a exposé la problématique de l’accès aux matières premières au Gabon, comme dans d’autres pays en développement.

« En matière de sécurité alimentaire, le Gabon est un pays importateur net des produits alimentaires. Il subit à l’instar des autres pays en développement, les difficultés actuelles liées à la flambée des prix des matières premières et de l’explosion du fret maritime, ce qui entraîne inéluctablement une hausse importante de la facture des importations en général, et celle des produits alimentaires en particulier », a déclaré le membre du gouvernement.

En guise de solutions à cette situation, le ministre gabonais a plaidé pour que des règles « justes » de régulation des approvisionnements des marchés soient établies, sans discrimination, et sans omettre les systèmes de production durable afin de préserver les petites économies très vulnérables.

Comme le Gabon, les pays en voie de développement se plaignent des approvisionnements en matières premières depuis la crise du Covid-19 en 2020 et le conflit russo-ukrainien en 2022. Ce qui a le don de renchérir les coûts de production ; d’occasionner la pénurie de certains produits (farine de blé, huile de palme, lait, sucre…) et l’arrêt de certaines entreprises dépendantes des matières premières importées. La conséquence la plus visible et immédiate est l’inflation alors que les revenus des populations n’ont pas progressé.

S.A.

Le ministère de Travaux publics, de l’Équipement et des Infrastructures a lancé le 18 juin 2022 un appel d’offres en vue du recrutement des prestataires pour la réalisation des travaux de pavage de certaines artères routières de la capitale gabonaise et de ses environs. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du projet « d’amélioration des conditions de circulation dans les communes de Libreville, Akanda et Owendo ».

Cet appel d’offres est réparti en quatre lots, dont le premier concerne les travaux de la rue Sobraga-Alénakiri vallée. Les travaux de pavage de la rue PK 12 -Débarcadère Nkoma Meba constituent le lot 2, alors que les travaux du lot 3 concernent le pavage de la voie d’accès au lotissement de Mangouba. Enfin, le quatrième lot concerne le pavage de la rue PK 14 - Rail. Selon le ministère des Travaux publics, ces travaux seront entièrement financés par l’État gabonais. Mais les raisons qui motivent le choix de ce type de revêtement ne sont pas évoquées dans l’appel d'offres.

« Les candidats ont la possibilité de soumissionner pour un ou plusieurs lots. Dans le cas où ils soumissionnent pour plusieurs lots, ils devront présenter une soumission séparée pour chaque lot en termes de personnel et de matériel sous peine de rejet. Les marchés seront attribués lot par lot. En revanche, un seul candidat ne peut être attributaire de plus de deux lots », indique le communiqué de l’appel d’offres. Les candidats ont jusqu’au 18 juillet 2022 pour le dépôt de leurs dossiers.

Le 10 mai dernier, le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, a sillonné les rues de Libreville et de ses environs pour vérifier l’état d’avancement de certains chantiers routiers dans la capitale. Au cours de cette visite, le chef de l’État a constaté quelques anomalies dans certains projets. Il a instruit l’accélération du rythme des travaux et prescrit la réhabilitation de certains tronçons.

Brice Gotoa

La desserte en eau et en électricité est perturbée depuis quelques semaines dans une dizaine de villes situées à l’intérieur du Gabon, informe la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), dans un communiqué rendu public ce 20 juin 2022.

Cette situation concerne principalement les villes de Booué, Ndjolé, Lambaréné, Fougamou, Mandji, Mouila, Tchibanga, Mayoumba, Nzenzelé, Malingua, Mourindi et Mitzic, qui sont alimentées à partir des centrales thermiques qui fonctionnent au gasoil. En effet, à cause « de l’insuffisance de stocks de gasoil consécutive à la baisse des volumes livrés, apparue à la suite des difficultés de livraison », ces centrales « fonctionnent par intermittence, ou se mettent parfois en arrêt total ». Ce qui occasionne des interruptions quotidiennes d’eau et d’électricité, explique la SEEG. Ces perturbations dans l’approvisionnement en gasoil sont enregistrées depuis le 6 juin 2022, informe le communiqué.

La SEEG soutient par ailleurs qu’il y a eu un retour progressif des approvisionnements de ses centrales, au cours des dernières heures, et s’engage à communiquer régulièrement sur l’évolution de la situation.

SG

Pour accroître sa production et répondre aux exigences du groupe Coca-Cola, l’entreprise Sofavin (nouveau partenaire de Coca-cola), prévoit d’investir d’ici l’année prochaine environ 25 milliards de FCFA (40 millions de dollars) au Gabon. Pour l’instant, la société brassicole affirme avoir déjà investi la somme de 20 millions de dollars (12,5 milliards de FCFA) au Gabon dans le cadre de ce partenariat officialisé il y a quelques semaines. « Les 20 millions de dollars restants seront investis au cours de l’année 2023 », a affirmé un cadre de Sofavin. C’était le 17 juin dernier, au cours d’une rencontre entre les représentants du groupe Coca-Cola, les dirigeants de Sofavin, les distributeurs et les associations des consommateurs.

Ces investissements sont faits pour renforcer les capacités de production de Sofavin, le matériel disponible ainsi que les capacités du personnel de la structure. « Sofavin a dû se mettre aux normes de qualité de Coca-Cola. Beaucoup d’investissements ont été effectués dans la mise à niveau de l’usine afin de satisfaire aux exigences qualité. La qualité est un élément primordial pour nous. À Owendo, des travaux de rénovation, d’agrandissement de l’usine sont en cours », a affirmé Massoma Miete, directeur technique des opérations de Coca-cola en Afrique.

En effet, « tous les produits Coca-Cola vont être produits chez nous avec nos matériels. Nous avons déjà les équipements nécessaires, bien sûr avec l’appui de Coca-Cola. On va commencer avec la ligne de production qui est déjà installée. Puis, on va bientôt installer une usine de verre, donc des bouteilles en verre cassables. Et pour l’année prochaine, on va avoir une ligne de conditionnement des canettes », a pour sa part expliqué Mohamed Ali Jarraya, directeur délégué de Sofavin.

S’agissant du personnel, des formations se poursuivent pour la maîtrise de la production du produit qui sera mis sur le marché. Dans ce cadre, Massoma Miete annonce une immersion technique du personnel du Gabon en Côte d’Ivoire dans les prochains jours.

Innovations

Le directeur technique des opérations de Coca-cola en Afrique annonce des innovations à découvrir dès le 1er juillet 2022, lors du lancement officiel de la production et de la commercialisation des boissons gazeuses Coca-cola, Schweppes, Fanta et Sprite, par Sofavin. Des innovations sur les emballages, le design…

Par ailleurs, le groupe américain compte mettre un accent particulier sur la sécurité alimentaire et le respect des normes environnementales en privilégiant par exemple la production des boissons en verre réutilisable de nombreuses fois.

« Ce partenariat contribuera à accélérer nos programmes de développement durable qui visent à protéger notre environnement, grâce à la gestion des déchets d’emballage, aux initiatives de gestion de l’eau et à répondre aux besoins de la société en tirant partie de nos activités, de nos partenariats pour élargir des opportunités économiques pour les femmes et les jeunes », a affirmé Massoma Miete.

À noter qu’en prélude au lancement officiel de la production et de la commercialisation des boissons du groupe Coca-cola, par Sofavin, Coca-Cola Africa a organisé le 17 juin dernier à Libreville, une rencontre pour présenter son nouveau partenaire embouteilleur aux distributeurs et aux consommateurs du Gabon. L’objectif étant entre autres, de rassurer sur la continuité des activités dans le pays, après la rupture du contrat avec le groupe Castel.

Sandrine Gaingne

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L’étudiante du département de géographie de l’Université Omar Bongo (UOB), Elina Maroussia Ango Obiang a remporté le 16 juin 2022 le concours international « Ma thèse en 180 secondes », sur le plan national. Elle aura la lourde tâche de défendre les couleurs du Gabon à la finale qui aura lieu au Canada le 6 octobre prochain.

« Pour cette édition, le premier objectif était de désigner le lauréat gabonais qui représentera le Gabon au Canada en octobre prochain. Pour la lauréate, il reste à la préparer mieux, pour mettre les chances du côté du Gabon. Nous allons l’encadrer dans l’espoir qu’elle remporte cette compétition internationale de vulgarisation de la science en français », a déclaré Joseph Indjendje, représentant du Bureau national de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) au Gabon.

Elina Maroussia Ango Obiang a su convaincre le jury en 3 minutes grâce à la présentation des travaux de sa thèse « La problématique du développement des ports gabonais par l’acquisition des flux de trafics nationaux et internationaux ».

« Aujourd’hui, ma joie est grande d’être la lauréate de ce concours, j’éprouve une certaine satisfaction et de reconnaissance que mes travaux de recherche soient désormais connus du grand public. Et la grande finale internationale qui aura lieu en octobre au Canada est une opportunité pour moi d’aller non seulement faire connaître mes travaux, mais de relever un challenge intellectuel », a-t-elle affirmé. La jeune lauréate aspire à partager son savoir en enseignant dans l’université qui l’a formée, c’est-à-dire l’UOB et au-delà des frontières gabonaises.

 Le concours international « Ma Thèse en 180 secondes » est organisé par le bureau national de l’AUF au Gabon. Pour cette 4e édition, sur les 12 candidats inscrits seulement 4 chercheurs ont eu le courage de relever le challenge de présenter leurs travaux de recherche en 3 minutes, de manière claire, concise et convaincante, en utilisant comme support, une seule diapositive. « En s’engageant et en procédant ainsi, il est possible, j’en suis convaincu, de mieux préparer les jeunes générations à jouer efficacement le rôle qui est le leur sur nos chantiers de développement », a précisé Kanel Engandja-Ngoulou, représentant de l’Organisation internationale de la Francophonie pour l’Afrique centrale. Pour lui, les jeunes constituent un capital pour l’action d’aujourd’hui et une espérance pour les projets futurs. À côté du 1er prix, le 2e prix est revenu à Guy Cédric Ondo Meye de l’École doctorale des grandes écoles de Libreville. Robert Vancelas Obiang Zogo de l’UOB quant à lui, a obtenu le 3e prix et le prix du public.

Brice Gotoa

Le gouvernement gabonais à travers l’unité de coordination et de gestion du Projet de développement agricole et rural (PDAR 2) a lancé ce 17 juin 2022 un appel d’offres pour l’acquisition de 32 motos-bennes au profit des bénéficiaires de la deuxième phase de ce projet.

Cet appel d’offres est constitué d’un lot « unique et indivisible ». Seules les soumissionnaires non concernées par les mesures d’exclusion et d’incapacité peuvent concourir. « Les soumissionnaires doivent justifier aux fins d’attribution du marché, de leurs capacités juridiques, techniques et financières », indique l’appel d’offres.

Le dossier d’appel d’offres peut être retiré contre un paiement au trésor public, d’un montant non remboursable de 200 000 FCFA. « Ce montant est de 100 000 FCFA pour les PME disposant d’un agrément PME, conformément à l’arrêté fixant le barème des frais pour la passation de marché public du 21 juillet 2021. Le paiement se fait sur présentation d’un ordre de recette délivré par la direction générale des marchés publics », souligne le communiqué de l’appel d’offres. Les candidats ont jusqu’au 14 juillet 2022 pour le dépôt de leurs dossiers.

Lancée en 2020, la deuxième phase du PDAR est cofinancée par le Fonds international de développement agricole (Fida) et l’État gabonais pour une période de 5 ans. Ce projet vise la réduction de la pauvreté en milieu rural, par la diversification et l’augmentation des revenus des populations et l’amélioration de leurs conditions de vie. Il consiste pour l’État à soutenir les petits producteurs agricoles et éleveurs en milieu rural. Ledit programme se déploie dans 171 villages de 43 cantons dans trois provinces : la Ngounié, l’Ogooué-Ivindo et le Woleu-Ntem.

Brice Gotoa

La Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (Bicig) a enregistré un bénéfice net de 15 milliards de FCFA en 2021 contre 11,5 milliards en 2020, a annoncé la banque au terme de son Assemblée générale ordinaire tenue le 16 juin 2022 à Libreville. Ce qui consacre une hausse de 30,4% par rapport à l’année précédente.

Cette hausse, selon la présidente du conseil d’administration de la banque, est consécutive « uniquement à la dynamique de notre stratégie d’attaque et agressive sur le marché gabonais », a expliqué Patricia Marie-Ange Ndoungou. Cette dernière affirme que, pour l’année 2022, la banque espère améliorer cette performance afin de maintenir sa place de « banque de référence au Gabon ». Pour cela, la Bicig ambitionne de diversifier son offre. Ainsi, la banque qui compte au Gabon 150 000 clients (particuliers, entreprises et institutionnels) prévoit de s’attaquer à d’autres secteurs tels que l’habitat.

Créée depuis 76 ans, la Bicig a intégré en 2020 la holding financière Atlantic financial group (AFG).

SG

Dans le cadre de la lutte contre la corruption, le Gabon prépare la production de supports pédagogiques qui seront introduits dans le secteur de l’éducation. À cet effet, le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption, Francis Nkea Ndzigue, a reçu en audience, le 15 juin, Ivan Moreno, spécialiste Programme de l’Office des Nations unies contre les drogues et le crime (Onudc) au bureau de Libreville. « Le volet éducation a été également évoqué, à travers le programme d’appui de l’Onudc pour implémentation des supports pédagogiques contre la corruption dans l’enseignement général et la formation continue », apprend-on.

Les délais d’implémentation de ce projet dans l’enseignement n’ont pas encore été indiqués. Mais l’on sait que ce processus est prévu dans la mise en œuvre du Document de stratégie de lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux 2013, une des études références pour améliorer la gouvernance du Gabon. L’introduction du module anticorruption en milieu scolaire vise ainsi à inculquer la probité dès la tendre enfance. Ce qui permettrait de lutter contre ce phénomène dès la base.

En 2021, l’indice de perception de la corruption (IPC) du Gabon est de 31 sur une échelle de 0 (très corrompu) à 100 (très propre). C’est ce qui ressort du dernier rapport de Transparency International qui classe 180 pays en fonction de cet indice, principal indicateur mondial de la corruption dans le secteur public. Le Gabon y occupe la 124e place. En d’autres termes, le Gabon est le 56e État le plus corrompu au monde en 2021.

S.A.

Face à la pénurie de carburant observée il y a quelques jours à Libreville, Akanda et Owendo, le ministre du Pétrole et sa collègue de l’Économie, ont rencontré le 16 juin dernier, les acteurs de la chaîne de commercialisation et de distribution des produits pétroliers au Gabon. Il était question de trouver des stratégies à mettre en place pour éviter d’autres pénuries dans le pays.

« Au niveau des stations-service, nous avons déjà un retour à la normale. Mais nous voulons surtout faire en sorte que tous les acteurs de la chaîne soient suffisamment sensibilisés sur les préventions de ce type de situations et prennent des mesures pour que nous puissions approvisionner l’ensemble du territoire en produits pétroliers. Donc, monsieur le ministre et moi avons eu une importante séance de travail pour que tous les acteurs prennent les mesures nécessaires afin d’approvisionner l’ensemble du territoire en produits pétroliers », a expliqué Nicole Roboty Mbou.

Sur les raisons de cette pénurie, Vincent de Paul Massassa explique. « Il faut comprendre que dans la chaîne, il y a déjà l’opérateur national, la Société gabonaise de raffinage (Sogara), qui raffine. Mais une partie des volumes qui sont vendus sont également importés, parce que la Sogara n’arrive pas à satisfaire les besoins du marché national. Et donc pour ces volumes qui sont importés, ils doivent être payés. Et lorsque les fonds ne sont pas versés à temps, malheureusement, le fournisseur ne veut pas livrer ». Il poursuit : « Il se trouve que pour payer, ce ne sont pas forcément des problèmes de trésorerie, ce sont d’autres exigences, notamment bancaires, qui font que les délais prennent du temps. Et malheureusement, on observe, entre temps, des tensions comme celles que nous avons constatées ces derniers temps », a affirmé le ministre du Pétrole.

Étaient présentes à cette rencontre, la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (Sgepp), la Société gabonaise de raffinage (Sogara), la Banque économique des États de l’Afrique centrale (BEAC), etc.

SG

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