Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le porte-parole du gouvernement, Alain-Claude Billie By-Nze (photo), vient de publier un démenti au sujet d’une rumeur selon laquelle le gouvernement gabonais aurait récemment promu, auprès de l’ambassade du Gabon en Italie, Ghislain Moussavou alors que celui-ci serait « en détention préventive pour des malversations présumées ».

« Cette information est erronée et la cabale médiatique y relative sans aucun fondement. Ici, la volonté de nuire est largement au-dessus du besoin de bien informer le public », affirme le porte-parole du gouvernement. Il précise qu’il s’agit en réalité d’une homonymie, comme cela arrive souvent dans le pays ou ailleurs dans le monde. Et qu’à l’ambassade, M. Moussavou, Conseiller chargé de la coopération multilatérale à l’ambassade de la République gabonaise près la République italienne, est chargé du suivi de la gestion de la coopération multilatérale entre le Gabon et des organisations onusiennes.

Avant sa nomination, apprend-on, M. Moussavou, âgé de 43 ans, était plutôt un cadre du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. En ce moment, il est en service à Mouila où il gère un programme du Fonds International de développement rural (FIDA) dans la province de la Ngounié. Ce programme dénommé Projet de développement agricole et rural, phase 2 (PDAR2), consiste pour l’État à soutenir les petits producteurs agricoles et éleveurs en milieu rural. Ledit programme se déploie dans 171 villages de 43 cantons dans trois provinces : la Ngounié, l’Ogooué-Ivindo et le Woleu-Ntem.

M.Moussavou a été nommé lors du Conseil des ministres du 7 juin 2022, comme conseiller chargé de la Coopération multilatérale à l’ambassade de la République gabonaise en Italie. Ingénieur agronome, diplômé, en 2007, de l’Institut supérieur d’agronomie et de biotechnologie de Franceville (ISAB/USTM), il est également titulaire d’un doctorat en sciences biologiques, obtenu en 2015 en Corée du Sud.

S.A.

Le Gabon veut s’appuyer sur les organisations non gouvernementales (ONG) pour impliquer les populations au processus de cartographie participative. À cet effet, dans le cadre du Plan national d’affectation des terres (PNAT), le Conseil national climat (CNC) a lancé le 14 juin 2022 un appel d’offres national pour recruter des organisations ou regroupements d’ONG éligibles à fournir des prestations.

« Le CNC sollicite des propositions par consultation restreinte en vue de fourniture des services de consultants ci-après : recrutement d’une organisation non gouvernementale, ou d’un regroupement d’organisations non gouvernementales, en vue de l’implication des populations locales au processus de cartographie participative dans le cadre du Plan national d’affectation des terres (PNAT) », renseigne le communiqué de l’avis d’appel d’offres.

Afin d’accéder au dossier complet d’appel d’offres, les soumissionnaires doivent se rendre à l’immeuble abritant les services du CNC à Libreville muni d’une clé USB. « Les dispositions dans les instructions aux soumissionnaires et dans les conditions générales du contrat sont les dispositions des directives de passation des marchés de l’AFD de février 2017 », précise le communiqué. Les offres accompagnées d’une garantie de soumission de 2 % du montant du marché doivent être soumises au plus tard le 12 juillet 2022.

Le Conseil national climat (CNC) a obtenu un financement de l’Agence française de développement (AFD), en vue de financer le coût du projet « Planification nationale de l’affectation des terres et surveillance forestière pour promouvoir des stratégies de développement durable pour le Gabon ». Il se propose d’utiliser une partie des fonds pour effectuer des paiements autorisés au titre du contrat pour lequel est émise cette demande de proposition.

La cartographie participative permettra de se déployer à travers les différentes provinces du pays. Il s’agira de mettre en place une équipe de techniciens qui ira à la rencontre des populations pour définir identifier leurs zones d’occupations. Selon le secrétaire permanent du CNC, Tanguy Gahouma, l’objectif général de cette activité est de pouvoir cartographier l’ensemble des villages du Gabon afin que les informations concernant les zones d’activités et les pratiques d’utilisation des terres soient prises en compte.

Brice Gotoa

L’application Ntchina, conçue pour mettre en relation les donneurs et les demandeurs de sang a été officiellement lancée le 14 juin 2022 à Libreville, à l’occasion de la journée mondiale du donneur de sang.

Développée par la Gabonaise Alvine Yeno, cette application a pour slogan « prêts à sauver des vies ? ». Elle se veut une plateforme communautaire d’entraide de don de sang. Ntchina ambitionne de faire croître une communauté de donneurs de sang bénévoles accessible « gratuitement » aux demandeurs de sang à tout moment.

Pour utiliser Ntchina, qui veut dire « Sang » en langue Omyèné, « il faut télécharger l’application via le lien www.ntchina.app. Et si vous recherchez par exemple un donneur, vous allez devoir remplir un formulaire simple. Puis, toutes les personnes inscrites dans une certaine zone géographique recevront la notification qu’il y a quelqu’un qui recherche un donneur. Et à ce moment, les donneurs seront libres de donner du sang en fonction de leur prédisposition », explique Alvine Yeno. Le sang est prélevé à la banque de sang du Centre national de transfusion sanguine (CNTS). L’application Ntchina est téléchargeable sur Google play et sur App Store.

L’idée de créer cette application a germé en 2019, « au moment de trouver des donneurs pour une sœur atteinte de lupus et en attente de transfusion sanguine. Nous avons eu des difficultés à trouver des donneurs. Et en plus, j’ai vu que c’était devenu courant de voir des familles rechercher des donneurs sur les réseaux sociaux. Alors, je me suis dit qu’avec une plateforme, ce serait beaucoup plus simple », explique Alvine Yeno. 

Pour développer cette application, le concepteur a bénéficié du Programme d’entrepreneuriat Tony Elumelu Foundation (TEF) créé par le milliardaire nigérian Tony Elumelu en vue d’autonomiser de jeunes entrepreneurs de pays africains. « Ce prix m’a permis d’avoir le premier matériel pour développer l’application », précise-t-elle. Elle a également remporté le concours Startup challenge de Moov Africa Gabon Telecom. Et le chèque de 10 millions de FCFA reçu grâce à ce prix lui a permis de matérialiser son projet.

Par ailleurs, Ntchina se veut une plateforme de sensibilisation sur le bien fondé du don de sang pour sauver des vies.

Selon le Dr Olivier Rebienot Pellegrin, Directeur général du Centre national de transfusion sanguine, le Gabon prélève environ 23 000 poches de sang par an. Ce qui est en deçà de la demande.

Sandrine Gaingne

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À la 12e Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), le Gabon, à travers Yves-Fernand Mamfoumbi, le ministre du Commerce et des PME, a donné sa position, le 13 juin à Genève, relativement à la réponse de l’OMC face à la pandémie de Covid-19, entre autres.

Prenant la parole, le ministre gabonais a plaidé pour un plus grand accès aux vaccins dans les pays en voie de développement. « La position de mon pays s’articule en trois points : appuyer toutes mesures visant à accroître la production des vaccins sur l’ensemble des continents en général, et en particulier en Afrique ; soutenir toutes les politiques commerciales permettant d’atteindre une couverture vaccinale optimale et efficace dans les pays les moins avancés et les pays en développement ; promouvoir l’accès de toutes les couches sociales notamment les plus vulnérables aux vaccins et aux produits pharmaceutiques y relatifs », a-t-il déclaré.

Cette conférence se tient dans un contexte international marqué par les effets néfastes du Covid-19. Le Gabon, comme d’autres pays en développement, plaide pour que la production des vaccins contre cette pandémie soit désormais délocalisée dans les pays en développement, et notamment dans les pays africains. Ce qui permettra un plus grand accès aux traitements, favorisera une lutte plus efficace contre la maladie et diminuera les coûts d’acquisition des traitements ou des vaccins. Pour l’heure, la plupart des produits pharmaceutiques, notamment, les tests et les vaccins sont produits dans les pays développés.

S.A.

 

Le transporteur gabonais Afrijet annonce avoir obtenu le renouvellement de sa certification IOSA (IATA Operational Safety Audit), un label délivré à la suite d’un audit conduit par l’Association internationale des transporteurs aériens (IATA).

Cette certification confirme une nouvelle fois la qualité opérationnelle de la compagnie et sa conformité aux normes internationales de sécurité aérienne, apprend-on.

« Ce renouvellement, réalisé in situ, consacre une progression dans la conformité de nos processus d’exploitation au standard IATA et s’inscrit dans notre volonté de nouer des alliances au niveau panafricain comme au niveau international. En effet, en sortie de crise COVID, l’objectif de ce renouvellement est aussi de faciliter l’échange de passagers entre les compagnies IOSA et les coopérations techniques et commerciales », a affirmé Marc Gaffajoli, administrateur d’Afrijet. La compagnie gabonaise a obtenu pour la première fois cette certification en 2020.

Selon le transporteur, la certification se présente également comme une nouvelle étape dans sa stratégie de développement pour l’année 2022, la première ayant été récemment initiée par la réception technique d’un aéronef du type ATR neuf. Fabriqué à Toulouse en France, l’appareil réceptionné le 18 mai 2022 est le premier d’une série de nouveaux avions.

Le système d’évaluation IOSA couvre essentiellement huit aspects liés à la sûreté des opérations aériennes : organisation corporative et systèmes de gestion ; opérations de vol ; régulation des vols ; ingénierie et entretien des aéronefs ; opérations en cabine (maintenance des compétences équipages) ; services au sol ; activités de fret et sûreté opérationnelle. La certification IOSA est valide pour deux ans à compter de la date de début de l’audit.

SG

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La société Gabon Special Economic Zone (GSEZ) vient de publier les premiers résultats de l’initiative « Com'Elles » lancée le 5 février 2020 dans la zone économique de Nkok.

À en croire la GSEZ, depuis deux ans, ce projet a permis à une trentaine de femmes gabonaises de se former au métier de conductrice d’engins lourds. Pour l’entreprise, cette initiative traduit l’importance que place la GSEZ dans l’avenir des femmes au Gabon.

Car, en accordant davantage de postes aux femmes dans des secteurs d’activité habituellement réservés aux hommes, l’entreprise contribue à l’impulsion d’une dynamique de recrutement inclusive au Gabon, favorisant, à l’échelle nationale, un accès facile à l’emploi pour toutes et tous.

Projet tripartite entre le gouvernement, le groupe GSEZ et la Caisse de dépôt et consignations (CDC), le projet de conductrices opératrices pour machines vise à réduire les inégalités homme-femme au Gabon. L’objectif du gouvernement étant de casser les stigmatisations dont souffrent la gent féminine et les préjugés selon lesquelles, les femmes ne peuvent pas exercer certains métiers.

Dans le cadre de la décennie de la femme (2015-2025), les autorités ont mis en place l’initiative intergouvernementale « Gabon Égalité ». Elle a conduit à l’adoption et la promulgation de plusieurs lois en faveur des femmes ainsi que la nomination de personnalités féminines à très haut niveau de l’État.

S.A.

Un nouveau Code du commerce est en gestation au Gabon pour pallier les insuffisances du code actuel adopté depuis 2008. Le sujet a fait l’objet d’un atelier présidé le 8 juin 2022 à Libreville par le ministre gabonais du Commerce, des Petites et moyennes entreprises, Yves Fernand Manfoumbi (photo). Selon le ministère du Commerce, ce nouvel instrument va tenir compte des changements intervenus sur la scène économique et commerciale à l’échelle régionale et mondiale.

« L’évaluation de l’état actuel de la législation commerciale de notre pays à partir de l’acquis qu’a été l’élaboration du code de commerce de 2008, nous a amené à identifier les limites et les domaines insuffisants ou non légiférés. Et ce malgré les changements nombreux et variés intervenus sur la scène économique et commerciale. Ce qui explique donc la nécessité d’élaborer un nouveau cadre réglementaire stratégique qui aura pour fonction de légiférer sur de nouveaux domaines d’activité en plein essor et de moderniser la législation actuelle », a déclaré Yves Fernand Manfoumbi.

Selon le membre du gouvernement, ce nouveau code de commerce contribuera ainsi à l’atteinte des objectifs fixés par le département du commerce et renforcera les leviers nécessaires à la bonne articulation du Plan d’accélération de la transformation (PAT).

Brice Gotoa

À travers un communiqué rendu public le 13 juin 2022, l’administrateur provisoire de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Christophe Eyi informe les retraités et rentiers payés par virement bancaire qu’ils pourront se présenter à leurs banques à partir de ce 14 juin 2022 pour le paiement de leur pension.

Ce paiement se fera selon le calendrier suivant : « mardi 14 juin : LOXIA – ECOBANK ; mercredi 15 juin:  BICIG ; jeudi 16 juin : ORABANK – UBA – BGFIBank – UGB », renseigne le communiqué.

Cette annonce intervient quelques jours après le rendez-vous manqué du 10 juin 2022. En effet, le 6 juin dernier, la direction générale de la CNSS annonçait le début de paiement des pensions retraite pour le 10 juin dernier. Plusieurs retraités ont effectué le déplacement, mais n’ont pas trouvé dans leurs comptes leurs émoluments. Cette situation a conduit les retraités à ériger des briquages sur la voie menant au siège social de la CNSS au centre-ville.  « La CNSS s’excuse de tous les désagréments occasionnés par cette situation indépendante de sa volonté », souligne le communiqué de l’administrateur provisoire.

Depuis quelque temps, la CNSS traverse des moments de crise, marquée notamment par le retard dans le paiement de l’ensemble des prestations de la caisse ainsi que des salaires des employés. C’est d’ailleurs pour mettre un terme à cette crise que le président Ali Bongo Ondimba, a ordonné le 27 mai dernier au gouvernement, de procéder « dans les meilleurs délais » au paiement de l’ensemble des prestations de la CNSS et des salaires des employés.

Et à l’issue du Conseil des ministres du 7 juin 2022, le conseil d’administration de la CNSS a été dissous. Ainsi, la CNSS est placée sous administration provisoire pour une période de 12 mois. Christophe Eyi, l’administrateur nommé à cet effet est chargé « d’assurer l’administration, la gestion et la réforme de la CNSS », indique le communiqué final du conseil des ministres.

Brice Gotoa

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Comme avec les grumes en 2010, le Gabon pense à interdire l’exportation du manganèse et du fer à l’état brut, a affirmé le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, dans une interview accordée au média en ligne Gabonreview.

« … Le chef de l’État souhaite qu’on arrête d’exporter le manganèse ou le fer bruts, qu’il y ait au minimum une première transformation », a affirmé Alain-Claude Bilie-By-Nze.

Une mesure qui devrait permettre au Gabon de tirer un meilleur profit de ces matières premières et créer des emplois.

Depuis 2014, le Gabon a démarré la transformation locale de son manganèse avec la mise en service du Complexe métallurgique de Moanda (CMM). Une partie de la production gabonaise subit une première transformation dans cette usine avant l’exportation. Mais, pour l’instant, aucune obligation n’est faite aux exploitants de ce minerai, d’exporter uniquement ce qui a déjà été transformé localement. L’objectif des autorités avec la transformation locale du manganèse est de tripler la valeur ajoutée du secteur de 293 milliards de FCFA en 2010 à 900 milliards de FCFA en 2025, apprend-on.

S’agissant du fer, le Gabon en détient des réserves abondantes, même si elles ne sont pas exploitées. Le principal gisement se trouve à Belinga, dans le Nord-est, avec des réserves estimées à 1 milliard de tonnes.

À noter qu’en 2013, les autorités gabonaises avaient déjà interdit l’exportation des rebuts ferreux et non ferreux, en exigeant leur transformation locale. Cette décision, couplée aux facilités logistiques et fiscales offertes par la Zone économique spéciale de Nkok, avait conduit à l’installation des usines métallurgiques qui produisent du fer à béton, vendu au Gabon et dans la sous-région. Ce qui avait entraîné la baisse du prix du fer à béton, selon les autorités. Le Gabon produit actuellement plus de 20 000 tonnes de fer à béton par an, selon des chiffres du ministère du Commerce.

La transformation locale a déjà fait ses preuves au Gabon. Grâce à la mesure d’interdiction d’exportation des grumes, « on coupe moins de bois qu’on coupait en 2005 au Gabon. Aujourd’hui, on gagne quatre fois plus d’argent, on a créé trois fois plus de l’emploi et on coupe 75 % de ce qu’on coupait à l’époque », affirmait récemment le ministre des Eaux et forêts, Lee White.

SG

NB : Après l’interview accordée à Gabon Review par le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, le ministre des Mines a fait la mise au point suivante : 

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Le Premier ministre gabonais conduit une délégation ministérielle et d’acteurs économiques à l’Africa CEO Forum 2022 à Abidjan en Côte d’Ivoire. C’est le rendez-vous international du secteur privé africain. Une occasion pour les autorités gabonaises de vanter les opportunités d’investissement qu’offre le pays d’Ali Bongo.

À cet effet, la délégation gabonaise a animé ce 13 juin 2022, la session « Invest in Gabon ». Cette session avait pour but de présenter la stratégie de développement économique du Gabon. Ainsi, le ministre de la Promotion des investissements a exposé sur les opportunités d’investissement et le cadre des affaires au Gabon. Des échanges sur la pratique des affaires, les cadres macro-économique et juridique des investissements étrangers sont autant de questions abordées.

L’Africa CEO Forum 2022 ouverte depuis lundi dans la capitale ivoirienne marque le retour au mode présentiel suspendu il y a deux ans à cause du Covid. Pour cette édition, plus de 1 500 participants (acteurs économiques du continent, chefs d’État et ministres) échangent sur l’avenir de l’économie africaine et les opportunités d’investissements dans un contexte marqué par la hausse des prix des produits.

SG

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