Le Nouveau Gabon

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Les Forces armées gabonaises organisent le concours d’entrée à l’École nationale de formation des officiers de Mandilou (Enfoma) en vue du recrutement de 16 officiers, dont 10 destinés à servir dans les armes de mêlée (infanterie et cavalerie) et 6 dans les armes de service (spécialité droite), informe l’État-major général des Forces armées gabonaises (Emgfa).

Pour être candidat, il faut être de nationalité gabonaise, titulaire d’une licence au moins et âgé de 18 à 26 ans à compter du 31 mai 2022. Les candidats vont avoir comme épreuves, le sport, la spécialité, la dissertation, la bureautique et l’anglais.

Les candidats ont jusqu’au 15 juin pour postuler. Selon le chronogramme, après le dépôt des dossiers, l’affichage des candidats autorisés à concourir est programmé pour le 23 juin. Les épreuves vont commencer le 7 juillet pour s’achever le 8 juillet. Et la publication des résultats est prévue pour le 25 juillet 2022 par voie de presse.

SG

Le directeur de l’Institut de recherche agronomique et forestière (IRAF), Pr Jacques François Mavoungou, et le coordinateur de la deuxième phase du Projet de développement agricole et rural (PDAR2), Michael Ronoubigouwa Avaro, ont signé le 2 juin 2022 une convention de partenariat. Cet accord devrait permettre à l’institut d’apporter un appui technique et scientifique à la deuxième phase du PDAR afin d’améliorer la productivité dans la filière manioc, banane et maïs, dans les provinces du Woleu-Ntem, de la Ngounié et de l’Ogooué-Ivindo.

« Nous importons [pour] plus de 400 milliards de FCFA chaque année. Cet argent si on devait l’investir dans notre pays on serait assez loin dans certains domaines. Raison pour laquelle nous sommes ici, nous mettrons toute notre énergie, toutes les compétences dont nous disposons au sein de l’institut pour pouvoir donner satisfaction et atteindre les objectifs finalement qu’on se fixe tous », a déclaré Pr Jacques François Mavoungou.

Selon l’IRAF, la qualité de la semence détermine l’amélioration de la productivité. Lorsque la semence est de bonne qualité, le producteur est sûr à 40% d’avoir un meilleur rendement. « Comme le projet rentre dans une phase pratique, c’est donc une expertise de plus qui est [la] bienvenue au sein du projet. Il y a des objectifs dans les filières du manioc, la banane et le maïs. Ce sont des objectifs qui vont permettre de résoudre les problèmes d’importation de ces produits », a indiqué Michael Ronoubigouwa Avaro.

Lancée en 2020, la deuxième phase du PDAR est cofinancée par le Fonds international de développement agricole (Fida) et l’État gabonais pour une période de 5 ans. Ce projet vise la réduction de la pauvreté en milieu rural, par la diversification et l’augmentation des revenus des populations et l’amélioration de leurs conditions de vie.

Brice Gotoa

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Le ministre des Mines, Elvis Ossindji, a reçu le 2 juin à Libreville, une délégation de la Société minière de Katanga (Somika), basée en République démocratique du Congo (RDC).

« Déjà présent en République Démocratique du Congo, la Somika est intéressée par le potentiel minier de notre pays. J’ai invité le directeur général de la SEM - Gabon Mining, et le directeur général des mines et de la géologie à prendre part à cet échange dans l’optique d’offrir à mon hôte une vue d’ensemble des possibilités de notre pays », a déclaré le ministre des Mines. Mais, le membre du gouvernement n’a pas donné les détails de la discussion qu’il y a eu avec la Somika. Cette société créée en 2001 opère dans la production de cuivre et cobalt.

La compagnie congolaise engage des discussions avec le Gabon au moment où le pays a accueilli, il y a quelques jours, une forte communauté indienne avec des entreprises actives dans les secteurs miniers et du bois, qui contribuent au développement économique du pays. Ce qui augure peut-être une concurrence dans le secteur.

Les mines apportent une contribution qui tourne autour de 2 % du PIB. L’objectif à moyen terme est de porter cette contribution à plus de 5 %. Car, le Plan stratégique Gabon émergent attend que les mines apportent une contribution plus importante à l’horizon 2025.

S.A.

Au cours de la mission de prospection économique et culturelle effectuée par les hommes d’affaires indiens au Gabon du 30 mai au 1er juin 2022, les deux pays ont davantage renforcé la coopération qui les lie depuis plus de 30 ans. Des accords ont été signés et des contacts « prometteurs » noués entre les entreprises des deux pays.

Mémorandum

Ainsi, parmi les premières retombées de cette mission, l’on enregistre la signature de mémorandums d’entente et d’un protocole d’accords entre les deux pays. « Nous avons signé deux mémorandums d’entente : le premier portant sur la mise en place d’une grande commission mixte entre nos deux gouvernements et le second sur la formation du personnel des Affaires étrangères », a affirmé le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, à l’issue de son audience avec le vice-président indien Muppavaru Venkaiah Naidu, le 31 mai.

Un troisième mémorandum d’entente a été signé entre l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI) et la Confédération de l’industrie indienne (CII). Ce mémorandum devrait faciliter les échanges entre les secteurs privés gabonais et indiens dans des domaines prioritaires tels que les infrastructures, l’agriculture, le transport et la formation…

Aussi, Jean-Baptiste Bilakou, président de la chambre de commerce du Gabon et son homologue indien ont signé un accord pour faciliter les investissements des opérateurs économiques indiens au Gabon et réciproquement.

Éducation

Dans le secteur éducatif, l’université de Jaipur en Inde a annoncé la mise à la disposition des étudiants gabonais de 10 bourses d’études prises en charge à 100 % par l’Inde. « Parce que je crois que si nous augmentons le nombre d’étudiants gabonais dans nos universités, cela peut aider le Gabon à se développer encore plus », a affirmé le représentant de cette université.

Le Centurion University, une université spécialisée dans la formation en technologie et en gestion, promet également des bourses d’études aux étudiants gabonais. Le Centurion University, apprend-on, envisage par ailleurs d’ouvrir une université au Gabon. « Nous essayons actuellement d’établir les relations de coopération avec le Gabon pour pouvoir ouvrir la première institution qui se focalise sur l’ingénierie marketing » dans le pays, a affirmé la représentante du Centurion University.

Rencontres B2B

Le forum organisé à l’occasion de la mission économique et culturelle des hommes d’affaires indiens en terre gabonaise a permis aux entreprises des deux pays de nouer des contacts pouvant aboutir plus tard à des partenariats gagnant-gagnant. « Je n’ai pas eu de contrats. Mais, j’ai eu des contacts assez sérieux qui, j’espère, aboutiront à des contrats plus tard », a déclaré Jean Yves Mamboundou, opérateur économique gabonais lors des rencontres B2B.

Pour sa part, la société Tata, un des groupes indiens présents dans tous les domaines, dont le transport, a saisi l’occasion de ces rencontres pour nouer des contacts avec des sociétés de transport gabonaises. « Nous avons échangé avec Trans’urb et Sogatra et ils ont besoin de bus, car leur parc n’est pas suffisant pour les populations. On va leur proposer des bus Tata. Nos véhicules sont très adaptés aux conditions climatiques du Gabon. On espère qu’on va bientôt voir les bus Tata au Gabon », a affirmé Abhishek Singh, directeur général de Tata.

Satisfait de cette visite et des opportunités d’investissements qu’ils ont découverts sur place, le gouvernement indien a réaffirmé la volonté de ce pays asiatique à renforcer ses investissements au Gabon. « La volonté du Premier ministre indien est de mettre l’Afrique comme priorité pour le développement de ses investissements et les matières premières dont regorge le Gabon sont un atout important. Donc, quand nous retournerons en Inde, nous allons aller vers le Premier ministre pour voir comment nous organiser pour investir au Gabon », a affirmé Ammu Ravi, secrétaire du ministre indien des Affaires étrangères.

Conduite par le vice-premier ministre, la délégation indienne d’hommes d’affaires a séjourné au Gabon pendant trois jours. Elle a été édifiée sur le potentiel du pays et s’est dite engagée à accroître leurs investissements au Gabon au cours des prochaines années.

Selon le ministre de la Promotion des investissements, Hugues Mbadinga Madiya, le stock d’investissements de l’Inde au Gabon dépasse aujourd’hui les 2 milliards de dollars (1222,8 milliards de FCFA à la valeur actuelle du dollar). Avec plus de 55 entreprises indiennes qui opèrent actuellement au Gabon dans les secteurs du bois, des mines, des infrastructures, de la santé…

Sandrine Gaingne

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Le Gabon projette d’atteindre 129 312 tonnes d’huile de palme en 2024 contre 70 300 tonnes en 2020 (+84%). D’après le document de cadrage macroéconomique et budgétaire 2022-2024 du Gabon, cette hausse devrait être soutenue par la production des champs d'Olam palm Gabon, filiale locale du groupe singapourien Olam international. À laquelle s'ajoutera la production des plantations du programme Graine (Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés).

Les autorités gabonaises espèrent ainsi contribuer à la croissance du secteur agricole dans un contexte de diversification de son économie. En effet, le palmier à huile représente l'un des piliers de développement de l’agriculture au Gabon. L’an dernier, le pays a produit 449 748 tonnes de cette denrée, en hausse de production de 54,2% par rapport à 2020. Cependant, l’huile de palme ne représente en 2021 que 1,2% du poids des exportations du Gabon.

Depuis environ cinq ans, le Gabon figure parmi les pays exportateurs d’huile de palme en Afrique grâce à Olam Palm, filiale du géant singapourien de l’agroalimentaire, Olam International. Il ambitionne de faire de ce pays d’Afrique centrale le leader africain de la production de l’huile de palme. Le Gabon exporte principalement sa production vers le Cameroun, le Nigéria et l’Espagne.

S.A.

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L’Institut international des assurances (IIA) de Yaoundé organise du 12 au 13 juillet 2022, les concours d’entrée aux cycles licence professionnelle en assurance (LPA) et master professionnel en Assurance (MPA). Selon le communiqué publié par la Direction nationale des assurances (DNA) ce 1er juin 2022, la date limite des inscriptions est fixée au 24 juin 2022.

Les conditions pour passer ce concours sont les suivantes : être ressortissant d’un pays membre de la CIMA (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Équatoriale, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Tchad, Togo) ou d’un pays partenaire ; avoir moins de 30 ans au jour du concours ; s’engager à supporter les coûts de la formation (droits d’inscription, frais de scolarité, charges de subsistance à Yaoundé…).

« Le candidat doit justifier tout au moins : soit d’une licence en mathématiques ou mathématiques appliquées aux sciences sociales ; soit d’un master ou une maîtrise à dominante mathématiques statistiques, probabilités ou économétrie ; soit d’un diplôme d’ingénieur statisticien ou équivalent ; soit d’un diplôme du cycle supérieur de l’IIA doublé d’une licence en mathématique ou d’un diplôme d’ingénieur des travaux statistiques », renseigne le communiqué.

Les dossiers de candidature sont à déposer dans les secrétariats des directions nationales des assurances au ministère des Finances des pays de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (CIMA). Le coût de la formation est de 3 millions de FCFA par an, y compris les frais d’inscription au tarif réglementaire de l’Université Claude Bernard de Lyon 1 (UCBL). « La formation se déroulera entièrement au siège de l’IIA à Yaoundé au Cameroun. À l’issue, les diplômés obtiennent le master actuariat de l’IIA et celui de Lyon qui offre l’opportunité de devenir membre associé de l’Institut des actuaires de France », précise le communiqué.

Brice Gotoa

A la question de savoir combien a généré la redevance de l’usure de la route (RUR) au cours des trois dernières années au Gabon, Edith Ekiri Mounombi épouse Oyouomi, le ministre en charge du Budget, a apporté des éléments de réponses au cours de la séance des questions orales à l’Assemblée nationale, le 31 mai dernier.

Selon le membre du gouvernement, la RUR a globalement généré 46,4 milliards de FCFA répartis par année ainsi qu’il suit : 7,3 milliards en 2019 : 20,7 milliards en 2020 ; et 18, 4 milliards en 2021. Au cours de cette dernière année, cette redevance a baissé de 11,11 %, ceci à cause de la crise sanitaire qui a ralenti l’activité économique en 2021.

Cette redevance, a-t-elle indiqué, est collectée dans le cadre de la commercialisation des produits pétroliers et est destinée à l’entretien routier. Ainsi, le prix à payer par les marketeurs se décline comme suit : 53,20 FCFA pour le litre d'essence, 47,8 FCFA pour le litre du gasoil ; 24,51 FCFA pour le litre du pétrole lampant.

En fonction du niveau d’activité réalisé, chaque marketeur va verser au trésor public le montant dû. Dans le cadre de la mission interministérielle La RUR finance, deux programmes à savoir : la gestion du patrimoine routier, reçoit qui reçoit 90 % des ressources collectées. Le programme du contrôle de la qualité des produits pétroliers, 10 %.

Selon le ministre du Budget, 35,2 milliards de FCFA ont été affectés à l’entretien routier au cours de la période sous revue ; 6,6 milliards de FCFA en 2019 ; 15,1 milliards de FCFA en 2020 et 13,7 milliards de FCFA en 2021. Le reste a été affecté au contrôle de la qualité des produits pétroliers.

S.A.

De passage à l’Assemblée nationale le 31 mai dernier, le ministre de l’Emploi, de la Fonction publique et du Travail, Madeleine Berre (photo), a annoncé une petite révolution dans le cadre des recrutements des agents de l’État. On ainsi appris que, pour résorber la problématique des recrutements des fonctionnaires dont les effets financiers sont parfois problématiques pour le Trésor public, le gouvernement examine en ce moment un décret qui va sous mettre les recrutements à la validation la conférence budgétaire.

Pour passer devant cette instance, chaque ministère va d’abord produire un document qui exprime ses besoins de recrutement. Ensuite, il va le présenter et défendre le budget de ses recrutements à la conférence budgétaire, planifié par le ministère du Budget. De sorte que le ministère du Budget fasse une programmation financière sur deux ans ou trois ans pour supporter les charges de ces recrutements.

Cette mesure gouvernementale en projet, a expliqué Madeleine Berre, vise à mieux contrôler et planifier les recrutements à la fonction publique. Ceci en droite en ligne avec les engagements du Gabon vis-à-vis de certaines institutions internationales comme le Fonds monétaire international qui recommande de rationaliser les dépenses du personnel de l’État notamment en assainissant le fichier solde de l’État.

Dans ce sens, selon les données du ministère de l’Économie et de la Relance, le nombre de salariés dans le secteur public au Gabon a enregistré une baisse de 1,6% pour s’établir à 97 781 agents en 2020, comparativement à fin 2019. Cette diminution est observée aussi bien au niveau des agents de la main-d’œuvre non permanente (-6,9%) qu’à celui des agents permanents (- 0,7%).

Cette tendance baissière des effectifs du secteur public est liée à un ensemble de mesures d’ajustement prises en 2018. Il s’agit entre autres du gel des recrutements pour une période de 36 mois qui s’est achevée en août 2021 et de la mise à la retraite systématique des agents ayant atteint la limite d’âge.

Sylvain Andzongo

La société américaine Vaalco vient d’annoncer le succès du forage de son puits Tchibala Sud 1HB-ST, situé au large du Gabon, sur la zone Avouma du champ Etame Marin.

Selon les premiers résultats post-forage, la plateforme a intercepté d’importantes colonnes d’hydrocarbures dans la formation de Dentale. Parmi les intervalles en présence, celui dénommé Dentale D1 a permis de mettre en évidence 18 mètres d’hydrocarbures nets. Il est analogue à la principale colonne de la découverte North Tchibala, déjà en production et qui génère plus de 3 000 barils par jour.

L’intervalle supplémentaire Dentale D9, long de 15 mètres d’hydrocarbures nets, peut être testé et achevé dans le futur, indique Vaalco qui n’a pas détaillé son plan opérationnel pour le développement de cette découverte. Toutefois, la société a prévu de finaliser les activités préliminaires sur le site et de démarrer la production avant la fin du mois de juin.

« Avec le forage du puits Tchibala Sud 1HB-ST, Vaalco ajoutera de nouvelles réserves et une nouvelle production à notre portefeuille […]. Le succès continu de notre campagne de forage démontre une fois de plus la qualité de notre principal actif Etame. Nous prévoyons que le puits sera mis en service en juin et nous fournirons au marché une mise à jour lorsque nous disposerons des premières données de production », a affirmé George Maxwell, le patron de Vaalco.

Vaalco a lancé une campagne de forage en mer de quatre puits pour l’année 2022 au Gabon. L’objectif est d’augmenter sa production de 7 000 à 8 000 barils de pétrole brut par jour.

La société d’aménagement Façade maritime du champ triomphal (FMCT), filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) annonce l’ouverture prochaine de la promenade Nord de la Baie des rois au bord de mer. À cet effet, huit kiosques à usage commercial sur le long de cette promenade sont mis en location, informe FMCT.

Selon la FMCT, il s’agit des kiosques en bois de 30 m2. Quatre kiosques disposeront d’une terrasse comprise entre 100 et 150 m 2, apprend-on. Ces kiosques sont destinés principalement aux activités telles que l’artisanat et espaces souvenirs, le restaurant, bar, pâtisserie, crêperie, espace vente, glacier… Mais, ces activités doivent selon FMCT, répondre aux exigences de la protection de l’environnement. Notamment, avec « zéro plastique » utilisé.

On apprend également que la sélection des opérateurs économiques pour l’exploitation de ces kiosques se fera selon un process par un jury. « Il faudrait que les postulants aient un projet bien ficelé et bien détaillé, et ayant une vision », soutient une source à la FMCT. Car le projet de la Baie des rois qui sera construit sur 40 hectares prévoit un aménagement à usage mixte qui répondra aux standards internationaux et aux Objectifs de développement durable (ODD).

Les coûts de la location des kiosques n’ont pas encore été fixés, confie une source à la FMCT. Ils le seront en temps opportun, apprend-on. Mais, une autre source subodore qu’un kiosque pourrait être loué à environ un million de FCFA le mois.

La Baie des rois est un projet immobilier qui prévoit la construction à Libreville d’un quartier d’affaires, de logements, d’établissements de loisirs, de commerces divers et d’espaces verts. Ce site touristique, situé sur le bord de mer, est très attendu par les populations gabonaises. À en croire le ministre de l’Urbanisme, Olivier Nang Ekomie, une partie de ce projet sera livrée en août 2022.

Sandrine Gaingne

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