Le mardi 07 juin 2022, sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’État, le Conseil des Ministres s’est réuni dès 10h dans la salle habituelle au Palais de la Présidence de la République.
L’ouverture des travaux a été marquée par les vives félicitations du Conseil des Ministres au Président de la République, Chef de l’État pour son engagement constant à faire de notre pays une destination de choix pour les investisseurs.
C’est à ce titre que le Chef de l’État a reçu en audience le 31 mai 2022, Monsieur Mupparavu VENKAIAH NAIDU, Vice-Président de la République de l’Inde, à la tête d’une importante délégation composée d’entrepreneurs et d’investisseurs dans le cadre d’une visite de prospection économique.
Au cours de leur rencontre au Sommet, le Chef de l’État et son Hôte ont évoqué les opportunités économiques qu’offre le Gabon ainsi que la situation sécuritaire qui prévaut sur le continent et à l’international.
Au terme des différentes activités menées, un mémorandum d’entente a été signé entre les deux parties pour fixer le cadre collaboratif qui servira aux futurs accords économiques entre les deux pays.
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LÉGISLATIFS ET RÈGLEMENTAIRES
Le Conseil des Ministres a délibéré sur les Affaires suivantes :
MINISTÈRE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES ET LES AUTORITÉS ADMINISTRATIVES INDÉPENDANTES
– Le projet de loi autorisant le Président de la République à légiférer par ordonnance pendant l’intersession parlementaire.
Pris en application des dispositions de l’article 52 de la Constitution, le présent projet de loi d’habilitation autorise le Président de la République, Chef de l’État, à légiférer par ordonnance pendant l’intersession parlementaire.
– Le décret portant attributions et organisation du Ministère des Relations avec les Institutions Constitutionnelles et les Autorités Administratives Indépendantes.
Le présent projet de décret procède à une actualisation des missions traditionnelles dévolues au département des Relations avec les Institutions Constitutionnelles.
Ainsi, les missions dudit Ministère sont élargies aux Autorités Administratives Indépendantes pour lesquelles il joue un rôle de facilitation et d’accompagnement entre le Gouvernement et lesdites entités.
Pour son fonctionnement, le Ministère comprend :
– le Cabinet du Ministre ;
– l’Inspection Général des Services ;
– le Secrétariat Général ;
– les Directions Générales ;
– les Etablissements et Organismes sous tutelles
MINISTÈRE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, CHARGE DES DROITS DE L’HOMME ET DE L’ÉGALITÉ DES GENRES
– Le projet de décret relatif aux centres de protection et de promotion sociale pour la prise en charge des femmes victimes de violences.
Le présent projet de texte, pris en application des dispositions de l’article 26 de la loi n° 006/2021 du 6 septembre 2021 portant élimination des violences faites aux femmes, définit les missions et l’organisation des centres de protection et de promotion sociale pour la prise en charge des femmes victimes de violences.
Dans le cadre du fonctionnement, la gouvernance est assurée par le Comité de Pilotage, le Comité Consultatif et les Centres.
Ainsi, les centres de protection et de promotion sociale des femmes victimes de violences comprennent les services suivants :
– le Service d’Accueil et Hébergement ; – le Service Social ;
– le Service assistance juridique et judiciaire ; – le Service formation à l’insertion ;
– le Service de l’administration générale.
MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES AFFAIRES SOCIALES
– Le projet de décret portant dissolution du Conseil d’Administration et cessation des fonctions des membres de la Direction Générale de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale.
– Le projet de décret instituant une administration provisoire de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale.
– Le projet décret instituant le Comité de surveillance et de contrôle des organismes de protection sociale
Les trois projets de textes indiqués, qui s’inscrivent dans le cadre de la réforme de la mission gouvernementale de protection sociale et de la préservation du bien-être des populations en général et des assurés sociaux en particulier, résultent de la récurrence des profonds dysfonctionnements dans l’accomplissement de la mission de service public exécutée par le Conseil d’Administration et la Direction Générale de la CNSS.
Aux termes des dispositions desdits textes, les mesures suivantes sont entérinées :
– dissolution du Conseil d’Administration de la CNSS ;
– cessation de fonctions des membres de la Direction Générale de la CNSS ;
– mise en place d’une administration provisoire chargée d’assurer l’administration, la gestion et la réforme de la CNSS sur une période de douze (12) mois ;
– institution d’un Comité de Surveillance et de Contrôle en tant qu’organe d’appui à l’exercice du pouvoir de contrôle de l’État sur les actes de gestion des organismes de protection sociale.
– Le projet de décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Centre National de prise en charge des enfants Autistes et Trisomiques.
Ce projet de décret, qui s’inscrit dans le cadre de la politique du Gouvernement en faveur de l’inclusion sociale des couches vulnérables, vise à rendre opérationnel le Centre National de prise en charge des enfants Autistes et Trisomiques dénommé Centre NDOSSI et AKOMGHA, situé dans la ville d’Akanda, chef-lieu de la province de l’Estuaire.
Le Centre NDOSSI et AKOMGHA est notamment chargé :
– d’assurer la prise en charge de l’autisme et de la trisomie au niveau éducatif, social, psychologique et médical ;
– de favoriser l’épanouissement et l’autonomie de l’enfant autiste ou trisomique ;
– d’établir des partenariats avec les administrations et organismes intéressés ; – de sensibiliser sur l’existence des phénomènes d’autisme et de trisomie.
Pour son fonctionnement, ledit établissement comprend :
– le Service administratif, matériel, financier et statistiques ;
– le Service éducatif ;
– le Service social ;
– le Service médical et paramédical.
– Le projet de décret portant attributions, organisation et fonctionnement du Centre des Opérations d’Urgence de Santé Publique.
Pris en application des dispositions de la loi n°20/2005 du 03 janvier 2006, le présent projet de décret porte création, attributions, organisation et fonctionnement du Centre des Opérations d’Urgence de Santé Publique, en abrégé COUSP.
Pour son fonctionnement le COUSP comprend : – un Comité de Pilotage ;
– un Conseil Scientifique ;
– une Coordination Technique Nationale.
MINISTÈRE DU BUDGET ET DES COMPTES PUBLICS
– Projet de loi de finances rectificative 2022.
Le présent projet de loi de finances rectificative (PLFR) de l’année 2022 vise, à l’étape actuelle d’exécution de la loi de finances initiale (LFI), à prendre en compte, pour la suite, les facteurs conjoncturels tels que le contexte économique international fortement marqué par les effets du conflit russo-ukrainien, les engagements avec les partenaires techniques et financiers ainsi que la poursuite de la mise en œuvre du Plan d’Accélération de la Transformation (PAT) par le Gouvernement.
Ce budget révisé a pour principaux axes :
– l’augmentation de la prise en charge de l’assurance maladie au profit des Gabonais Economiquement Faibles (GEF) ;
– le soutien aux prix des carburants et de la farine ;
– la poursuite des travaux de la Transgabonaise dans le cadre du PAT ;
– la poursuite de la prise en charge des coûts de restructuration des entreprises et établissements publics.
Ainsi, les principales hypothèses sur lesquelles repose le cadrage macroéconomique et budgétaire sont arrêtées comme suit :
– une production pétrolière de 10,7 millions de tonnes métriques, en recul de 2,1 % par rapport à la loi de finances initiale ;
– un prix du pétrole gabonais à 80 USD, en hausse de 33,3 % par rapport à la loi de finances initiale 2022 ;
– des exportations de manganèse de 9,70 millions de tonnes, en hausse de 4,9 % par rapport à la loi de finances initiale ;
– un prix moyen de vente de la tonne de manganèse à 143,7 USD, soit une hausse de 20,3 % par rapport à la loi de finances initiale ;
– un taux de change du dollar américain à 591,8 FCFA, en augmentation de 8,9 % par rapport à la loi de finances initiale.
En tenant compte de l’ensemble des hypothèses arrêtées, le taux de croissance projeté est de 2,8 %.
Le projet de budget de l’État est équilibré en Ressources et en Charges à 3295,6 milliards FCFA contre 2936,6 milliards FCFA, soit une hausse de 359 milliards de FCFA.
S’agissant des Ressources, les Recettes budgétaires seraient évaluées à 2239,4 milliards FCFA contre 1924,6 milliards FCFA arrêtés dans la loi de finances initiale, soit une hausse de 314,8 milliards FCFA, résultant essentiellement des revenus du secteur pétrolier.
Les recettes affectées aux collectivités locales, aux organismes internationaux et aux établissements publics s’élèvent globalement à 96,1 milliards FCFA, en hausse de 4,4 milliards FCFA.
Les Ressources de trésorerie et de financement se chiffreraient à 960,1 milliards FCFA contre 920,3 milliards FCFA arrêtées dans la loi de finances initiale, soit une hausse de 39,8 milliards FCFA, en lien avec les appuis budgétaires du FMI et de la BAD ainsi que l’émission de titres publics.
En ce qui concerne les Dépenses, les dépenses budgétaires (hors dépenses affectées aux tiers), sont évaluées 2102,2 milliards FCFA contre 1992,5 milliards FCFA dans la loi de finances initiale, soit une hausse de 109,7 milliards de FCFA.
Ces dépenses se répartissent ainsi qu’il suit :
– les charges financières de la dette qui s’établissent à 330,1 milliards FCFA contre 316,9 milliards FCFA dans la loi de finances initiale, soit une hausse de 13,2 milliards FCFA ;
– les dépenses de fonctionnement qui se chiffreraient à 1247,2 milliards FCFA contre 1161,9 milliards FCFA dans la loi de finances initiale, soit une augmentation de 85,2 milliards FCFA ;
– les dépenses d’investissement s’établissent à 325,7 milliards FCFA contre un niveau de 326,5 milliards FCFA adopté initialement, soit une diminution de 0,25 % ;
– les autres dépenses, portant notamment sur le contentieux de l’État et les plans sociaux, enregistreraient une hausse de 10,7 milliards FCFA par rapport à la loi de finances initiale pour s’établir à 47,2 milliards FCFA.
Les dépenses des comptes d’affectation spéciale et de commerce s’élèvent à 152 milliards FCFA contre 150,7 milliards FCFA, soit une augmentation de 1,3 milliard FCFA.
Concernant les dépenses liées aux collectivités locales, aux organismes internationaux et aux établissements publics, ceux-ci s’élèvent globalement à 96,1 milliards de FCFA, en hausse de 4,4 milliards FCFA.
Pour ce qui est des charges de trésorerie et de financement, elles se chiffreraient à 1097,2 milliards FCFA contre 852,4 milliards FCFA dans la loi de finances initiale, soit une hausse de 244,8 milliards FCFA.
– le Projet de décret portant abrogation du décret n° 428/PM/MER/MBCP/MPGM du 24 décembre 2020 fixant les modalités d’évaluation et d’attribution de l’intéressement spécifique servi aux agents des administrations des Douanes, des Impôts, du Trésor et des Hydrocarbures.
– le Projet de décret modifiant et complétant certaines dispositions du décret
n° 429/PM/MER/MBCP/MPGM du 24 décembre 2020 instituant une Prime à la Performance Budgétaire.
La prise des projets de décrets ci-dessus mentionnés émane de la volonté du Gouvernement et des partenaires sociaux d’assurer la pérennité de la prime à la performance servie aux agents des services collecteurs.
A cet effet, les dispositions des articles 3, 4, 5, 8, 12, 15 et 16 du décret n° 429/PM/MER/MBCP/MPGM du 24 décembre 2020 instituant une Prime à la Performance Budgétaire (PPB) sont complétées et modifiées, aux fins de tenir compte, entre autres :
– du financement des primes par des amendes et pénalités ;
– de la révision des clés de répartition entre l’État et les administrations concernées ;
– de la prise en compte de la quote-part affectée aux services collecteurs ;
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– du maintien du principe de la récompense de la performance.
Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :
PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE
CABINET DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
– Conseillers du Président de la République : • Mme Raïssa Delphine YEBE NDEMA • Jowill Chaima MIHINDOU HINDET • M. Axel Clyde NZE DOUMINGOU
– Attachés de Cabinet à la Présidence de la République
MM :
– Chargé de Missions du Président de la République : M. Joachim Patrick MPOUAME
MAISON MILITAIRE
– Conseiller du Président de la République : Lieutenant Colonel Kevin Cedrick ONA NDONG
MINISTÈRE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES ET LES AUTORITÉS ADMINISTRATIVES INDÉPENDANTES
CABINET DU MINISTRE D’ÉTAT
– Directeur de Cabinet : M. Eric LEMBE MOUSSINGA.
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– Secrétaire Particulière du Ministre d’État : Mme Joselyne NTSAME OVONO.
– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Annie Myriam BISSEYE.
– Secrétaires de Cabinet :
Mmes :
– Conseiller en Communication : Mme Nupsia Jenniffere MAYOMBO.
– Conseillers Techniques :
– Chargés d’Études :
MM :
– Chargé de Missions :
– Chargé du Protocole : Mme Erlia BANGA DZOMBA.
CONSEIL NATIONAL DE LA DEMOCRATIE CABINET DU PRÉSIDENT
– Directeur de Cabinet : M. Jean de Dieu YEMBIT.
– Conseiller en Communication : M. Jules Dirck NGOMA.
– Secrétaire de Cabinet : Mme Charlayne Enjolivover NEYET.
– Chargé du Protocole : M. Yvon NGOWET D’ALMEIDA.
– Chargés de Mission :
MM :
MINISTÈRE DE L’ENERGIE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES
CABINET DU MINISTRE D’ÉTAT
– Directeur de Cabinet : M. Moïse OKORE ; – Secrétaire Particulière du Ministre d’État : Mme Flavienne AVOMO BEKOUNG ;
– Secrétaire Particulier du Directeur de Cabinet : M. Léonce OSSAVOU ;
– Secrétaires de Cabinet : Mmes
– Conseiller en Communication : Mme Fany Huguette ATSAME ELLA ASSA épouse AMVANE MEYO ;
– Conseiller Juridique : Mme Fany Léatitia MILANG MANYANA ;
– Conseillers Techniques : MM.
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– Conseiller Chargé des Energies Renouvelables : M. Tony Didier Mohamed Ben NGNARE ABEIGNE ;
– Chargés d’Études :
– Chargés de Missions : MM.
– Chef du Protocole : M. Fabien Archange MENIE MENZOUGHE
– Aide de Camp : Adjudant Jenky-Junior AKOMO ANKISSA
– Agents de Sécurité :
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– Chauffeur Particulier du Ministre d’État : M. Jean Dénis OBIANG NGUEMA.
AGENCE DE RÉGULATION DU SECTEUR DE L’EAU ET DE L’ÉLECTRICITÉ (ARSEE)
DIRECTION GÉNÉRALE
– Directeur Général : M. Emmanuel BERRE
MINISTÈRE DE L’INDUSTRIE
CABINET DU MINISTRE D’ÉTAT
– Directeur de Cabinet : M. Christian MONDZO.
– Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Rosalie MAMBERI épouse AMBOLO LOUBA.
– Secrétaire de Cabinet : Mme Patricia MOUSSOUNDA.
– Conseiller Juridique : M. Augustin Lobelle YEMBI.
– Conseiller en Communication : Mme Dina KOUSSOU.
– Conseillers Techniques :
Mmes :
– Chargés d’Études :
– Agents de Sécurité : M. Clyd Godwill OKOUMBA.
– Chauffeur Particulier du Ministre : M. Brice Amour MOUBOCKOUNOU.
SECRETARIAT GENERAL
– Secrétaire Général : M. Jean François YANDA.
MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES CABINET DU MINISTRE
– Directeur de Cabinet : M. Pamphile SANGOMA.
– Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Naïké MBA NDONG.
– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Sylvana Fanny NDOUBANY DHOZZAT.
– Secrétaires de Cabinet :
– Chargés d’Études :
– Conseiller en Communication, Ambassadeur Itinérant : Mme Jennyfer Mélodie SAMBAT. – Conseiller Technique, Chargé des Questions
Administratives et des Relations avec les Organismes Internationaux : Mme Josée Wildine LEWOBI ANDOUO épouse LETSINA EPIE.
– Conseiller Technique, Chargé du Suivi des Questions du Conseil de Sécurité des Nations Unies : M. Alexis MOUNGARA MOUSSOTSI.
– Chef du Protocole : M. Awal MOHAMED. SECRETARIAT GENERAL
DIRECTION GÉNÉRALE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
DIRECTION DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES
– Chef de Division des Nations Unies : M. Luther Teddy NGARI MOUTSOKO.
DIRECTION GÉNÉRALE DES AFFAIRES JURIDIQUES INTERNATIONALES
DIRECTION DU CONTENTIEUX DU DROIT INTERNATIONAL
– Ambassadeur Directeur : M. Paul-Valaire MORO OBIANG.
– Chef de Division de la Codification Internationale et du Conseil Juridique : M. Alban GUIBOUANGA NTSAMBI.
DIRECTION GÉNÉRALE DES AFFAIRES CONSULAIRES
DIRECTION GÉNÉRALE
– Chargés d’études du Directeur Général : MM.
– Franck Alexis TSAMBA
– Ale-Jandro OKOUONI LEBIRIGUI.
– Ambassadeur Directeur des Gabonais à l’Etranger : Mme Virginie KOUMBA. – Chef de Division de l’Assistance des Gabonais à l’Etranger : Mme Marina SIETY épouse KISSIEDOU.
– Chef de Division de la Réinsertion : Mme Myriam AZIZET SANOH.
DIRECTION GÉNÉRALE DE LA FRANCOPHONIE
– Ambassadeur Directeur Général : M. Théophile AKUE OVONO.
– Ambassadeur Directeur Général Adjoint : M. Roland MATONDZI.
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DIRECTION DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE LA FORMATION
– Directeur du Développement Durable et de la Formation : M. Registe Ulrich NGUEMA.
DIRECTION GÉNÉRALE DU DROIT DE LA MER
DIRECTION DE LA REGLEMENTATION ET DU CONTENTIEUX MARITIMES
– Chef de Division du Contentieux Maritime Internationale : M. Rodolphe BOUNGAGHAN.
DIRECTION DES RELATIONS INTERNATIONALES ET DE LA COOPERATION MARITIME
– Chef de Division du Suivi et des Evaluations des Accords : Mme Aimée Nadège NZENGUE.
– Chef de Division des Relations avec l’Autorité Internationale des Fonds Marins et le Tribunal International du Droit de la Mer : Mme Françoise NGONOGHA épouse MOMBEH.
DIRECTION DE LA DELIMITATION ET DE LA VALORISATION DES ZONES MARITIMES
– Chef de Division de la Délimitation des Zones Maritimes : Mme Marie-Jocelyne MBENGA OBIANG épouse NDJOGHAS IROGOLO.
– Chef de Division de la Valorisation des Zones Maritimes : M. Fernand Pierre OSSOUBITA.
– Chef de Division de la Protection des Zones Maritimes : M. Steve MALILI.
AMBASSADE DE LA RÉPUBLIQUE GABONAISE PRÈS LA RÉPUBLIQUE ITALIENNE, REPRÉSENTATION PERMANENTE AUPRÈS DE LA FAO, DU FIDA ET DU PAM
– Conseiller chargé de la Chancellerie et de la Coordination du Secrétariat de l’Ambassadeur : Mme Nadège MASSOUNGUE-MA MAROGUE ;
– Conseiller chargé de la Coopération Multilatérale : M. Gislain MOUSSAVOU ;
AMBASSADE DE LA RÉPUBLIQUE GABONAISE AU CANADA
Est rappelé, Monsieur Roger NLOME NZE, précédemment Conseiller Economique et Social
MINISTÈRE DE LA PROMOTION DE LA BONNE GOUVERNANCE, DE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
CABINET DU MINISTRE
– Conseiller en Communication : M. Cyril Kevin ESSONE MFOLO.
– Conseiller Technique : M. Olivier MOULENGUI.
MINISTÈRE DE LA DÉFENSE NATIONALE CABINET MILITAIRE DU MINISTRE
– Conseiller Financier : Colonel de l’Armée de l’Air Brice Arnaud LENDOYE, en remplacement du Général de Brigade Aérienne Laurent NTOUTOUME NGUEMA, appelé à faire valoir ses droits à la retraite.
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– Aide de Camp : Lieutenant de la Garde Républicaine Martin Vandrick BOGUIKOUMA GNASSANGOYE.
– Chef de Sécurité : Adjudant-Chef-Major de la Garde Républicaine Rigobert OSSALA.
– Chef de Sécurité Adjoint : Adjudant de la Garde Républicaine Gauthier TSOUARIS.
– Chauffeur Particulier : Sergent-Chef-Major de la Garde Républicaine Renaud MBOUMBA MBOUMBA.
CABINET CIVIL DU MINISTRE
– Directeur de Cabinet Civil : M. Dany Arnaud ALANDJI ;
– Conseiller en Communication : M. Jean Baptiste Gaétan OSSIE OTOUNGA ; – Conseiller Technique 1 : Mme Michelle Vanessa MBADOU épouse ABOUNA ;
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– Conseiller Technique 2 : M. Aristide LENDJIGA ;
– Conseiller Technique 3 : M. Ghislain OPAGA NKOUGHOU ;
– Conseiller Technique 4 : Mme Rudy Ursulla HOMBENET ;
– Secrétaire de Cabinet : Mme Anouchka DIARA MOUIDA ;
– Chargé d’Études : M. Joseph MASSESSEY ; – Chargé d’Études : M. Ismaël OKOGO MPIGA ;
– Chargé de Misions : Mme Céfora NTSELE ; – Chargé de Misions : M. Olifé Mohamed AMPASSI ANGWANDA.
INSPECTION GÉNÉRALE DES FORCES ARMEES
– Inspecteur Général des Forces Armées : Commissaire Général de Brigade de l’Armée de Terre Sylvie NGUEMBITH.
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SECRÉTARIAT GÉNÉRAL
DIRECTION CENTRALE DE
L’ADMINISTRATION FINANCIERE
– Directeur Central d’Administration Financière : Colonel de l’Armée de Terre Jean de Dieu MIKALA.
– Chef de Service Gestion : Capitaine de la Gendarmerie Nationale Fabiola NGAKOURA.
– Chef de Service Courrier : Adjudant-Chef Major de l’Armée de Terre Sosthène OKANGA.
– Chef de Service Archives : Adjudant-Chef de la Garde Républicaine Marius MANDJOKA NGADI.
– Chargé d’Études : Adjudant de l’Armée de Terre Romuald ONTCHOUMA.
MINISTÈRE DE LA COMMUNICATION
INSTITUT GABONAIS DE L’IMAGE ET DU SON
DIRECTION GÉNÉRALE
– Conseiller du Directeur Général : Mme Chancela LAMINA GNINGUI LEMBE.
AGENCE GABONAISE DE PRESSE (AGP) DIRECTION GÉNÉRALE
– Directeur Général : M. Sébastien NTOUTOUM BEKALE.
MINISTÈRE DES EAUX, DES FORÊTS, DE LA MER, DE L’ENVIRONNEMENT, CHARGE DU PLAN CLIMAT ET DU PLAN D’AFFECTATION DES TERRES
CABINET DU MINISTRE DÉLÉGUÉ
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– Directeur de Cabinet : M. Cyriaque Didier KOUMA.
– Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Roight Diana OLOMO MIHINDOU épouse NDJOGHA.
– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Grâce Ornella MESSIE BICKET NGONE.
– Secrétaires de Cabinet :
– Chargés d’Études :
– Chargés de Missions :
– Chef du Protocole : Mme Nina Sylvaine Carmela LOUEMBET.
– Aide de Camp : Adjudant Loïc Kevin TOUMI. – Agents de Sécurité :
– Chauffeur Particulier du Ministre Délégué : M. Antoine Emeric Gabin NGAMAMBA.
MINISTÈRE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE
CABINET DU MINISTRE
– Directeur de Cabinet : M. Jean Joseph EKOUARA GOMEZ.
– Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Myriam Nanette MAGANGA MOULOUNGUI.
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– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Georgette ONIVI.
– Secrétaires de Cabinet :
– Conseiller Juridique : M. Yves Brice BOUSSOUGOU.
– Conseiller en Communication : Mme Achille MOUANDA.
– Conseillers Techniques :
MM :
– Chargé de Missions :
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– Chargé du Protocole : Mme Sainte Jye MAKAYA-MAKAYA.
– Aide de Camp : Brigadier Chialle Bangelier MBOUMBA.
– Agents de Sécurité :
Maréchaux des Logis-Chef :
– Chauffeur Particulier du Ministre : M. Ulrich Kevin MOMBO.
SECRETARIAT GENERAL
– Secrétaire Général : M. Rodrigue NDOUMADIAMBA.
SOCIÉTÉ DE PATRIMOINE DES INFRASTRUCTURES NUMÉRIQUES (SPIN)
DIRECTION GÉNÉRALE
– Conseiller du Directeur Général : M. Moïse ONDO TEME.
MINISTÈRE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS, DES PARTENARIATS PUBLICS-PRIVES, CHARGE DE L’AMÉLIORATION DE L’ENVIRONNEMENT
CABINET DU MINISTRE
– Directeur de Cabinet : M. Lévi Martial MIDEPANI ;
– Secrétaire Particulière du Ministre d’État : Mme. Raïssa ANGE BIKO épouse LOUEMBET ;
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– Secrétaire Particulier du Directeur de Cabinet : Mme Lucile Hélène NTSAME OBIANG épouse AKOGHE ;
– Secrétaires de Cabinet : Mmes
– Conseiller Juridique : Mme. Gislaine NGOUA OBIANG épouse APANGA.
– Conseiller en Communication : M. Aimé Sancerre NZIENGUI.
– Conseiller Financier : M. Yann Steeve MEFANE.
– Conseiller Technique en Charge de la Promotion des Investissements et de l’Amélioration du Cadre des Affaires : M. Arthur LONDO PANGO.
– Conseiller Technique en Charge des Partenariats Privés Publics : M. Jeff MIGOLET.
– Chargés d’Études :
– Chargés de Missions :
– Chargé de Protocole : M. Lilian Hulrich MOUANDZA.
– Aide de Camp : Sergent-Chef Major Yannick MEYO ME NDONG.
– Agents de Sécurité :
– Chauffeur Particulier du Ministre : M. Pamphile EYI MEZUI.
AGENCE NATIONALE DE PROMOTION DES INVESTISSEMENTS (ANPI)
DIRECTION GÉNÉRALE
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– Conseiller du Directeur Général : M. Cédric RATANGA
MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES AFFAIRES SOCIALES
CABINET DU MINISTRE
– Directeur de Cabinet : M. Jean Noël BIYOGHO.
– Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Elvie Rosine MUNIEVY.
– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Fleur BISSQUE.
– Chef du Protocole : M. Jean Jacques EYOUNGOU EBENGUE.
– Secrétaire de Cabinet :
Mme :
– Conseiller Juridique : M. Steeve OBIANG
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– Conseiller en Communication : Mme Lionnel NDONG EYEGHE.
– Conseillers Techniques :
MM :
– Chargés d’Études :
– Chargé de Missions :
CABINET DU MINISTRE DÉLÉGUÉ
– Directeur de Cabinet : Mme Victoire Madeleine AMOGHO MITSINGOU épouse MATOPE.
– Secrétaire Particulière du Ministre Délégué : Mme Lucrèce NGOMBI.
– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Lise Marjorie SIANGANI.
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– Secrétaires de Cabinet :
– Chargés d’Études :
– Chargés de Missions :
– Aide de Camp : M. Léandre Swayze KANINGUI.
– Agents de Sécurité :
– Chauffeur Particulier du Ministre Délégué : M. Joël LIBIMBI.
CAISSE NATIONALE DE SECURITE SOCIALE
– Administrateur Provisoire : M. Christophe EYI
MINISTÈRE DU COMMERCE, DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
CABINET DU MINISTRE
– Directeur de Cabinet : M. Yvon Fabrice MOMBO.
– Secrétaire Particulière du Ministre : Mme KOMBA DIKONGO épouse BABISSA. – Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Pépita Jessika MALAMBA YELOME. – Secrétaires de Cabinet :
Mmes :
– Conseiller Juridique : M. MBIE-NTSEME. – Conseiller en Communication : M. Lié José MOUNDOUNGA.
– Conseillers Techniques :
Mmes :
– Chargés d’Études :
– Chargés de Missions :
– Chef du Protocole : M. Dan Verdier MOUSSAVOU POTOTOU.
– Aide de Camp : Sergent-Chef Rodrigue MOUGNANGA.
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– Agents de Sécurité :
– Chauffeur Particulier du Ministre : M. Jean Baptiste NGODJO-MAPAGA.
SECRETARIAT GENERAL
– Secrétaire Général Adjoint : Mme. Lucresse BADJINA.
DIRECTION GÉNÉRALE DU COMMERCE
– Directeur Général : Mme Zéphirine ETOTOWA.
MINISTÈRE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
OFFICE NATIONAL DU DÉVELOPPEMENT DES SPORTS ET DE LA CULTURE
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CONSEIL D’ADMINISTRATION
– Président du Conseil d’Administration : M. Jérôme ONGOUORI.
DIRECTION GÉNÉRALE
– Directeur Général Adjoint : M. Axel Thierry OLIVEIRA
MINISTÈRE DE L’HABITAT ET DE L’URBANISME
CABINET DU MINISTRE
– Directeur de Cabinet : M. Maurille Nicaise N’ZAO-MABIKA, confirmé ;
– Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Claude Stanicia MAGANGA GOUIN ;
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– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme. Daizy YITA MILA épouse BEKALE , confirmée ;
– Secrétaires de Cabinet :
Mmes
– Conseiller Juridique : M. Emmanuel NGOMO AYO MBIAME, confirmé ;
– Conseiller en Communication : M. Octave DIOBA, confirmé.
– Conseillers Techniques :
– Chargés d’Études :
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– Chargés de Missions :
– Chef du Protocole : M. Jean Servin MEBALEY – Aide de Camp : Adjudant de Gendarmerie Marie René Léon MOREAU ANTCHOUET ; – Agents de Sécurité :
– Chauffeur Particulier du Ministre : M. Roméo ANGOUE BIYI, Confirmé.
MINISTÈRE DU PÉTROLE ET DU GAZ
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SOCIÉTÉ GABONAISE DE RAFFINAGE (SOGARA)
CONSEIL D’ADMINISTRATION
– Président du Conseil d’Administration : M. Jean Richard SYLONG
MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, CHARGÉ DE LA FORMATION CIVIQUE
CABINET DU MINISTRE DÉLÉGUÉ
– Chef du Protocole : M. Budélu Teddy PAMBO BOUANGA en remplacement de Monsieur Patrick MABIKA MABIKA.
– Aide de Camp : Sergent-Chef Landry MAVOUNGOU en remplacement du Brigadier de Police Hugues Ulrich Christ NYDOU.
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MINISTÈRE DU BUDGET ET DES COMPTES PUBLICS
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL
DIRECTION GÉNÉRALE DE LA COMPTABILITÉ PUBLIQUE ET DU TRÉSOR
– Trésorier Central : M. Ulrich MBADINGA
DIRECTION DE LA DEPENSE
– Directeur : Mme Maryvonne NGOSSO MOUSSOSSA
AGENCE COMPTABLE DU CONSEIL GABONAIS DES CHARGEURS
– Agent Comptable : Mme Marie Chantal MEDZA NGOUA.
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MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ALIMENTATION
CABINET DU MINISTRE
– Directeur de Cabinet : M. Charles Théodore NDOUTOUMOU.
– Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Sylvie Nadège OKOMO NGOMO.
– Secrétaire du Directeur de Cabinet : Mme Francine MESSE M’ELLA.
– Secrétaires de Cabinet :
Mmes :
– Conseiller Juridique : M. Jean Sylvère MVE MINTO’O.
– Conseiller en Communication : Mme Marie Gabrielle RATANGA.
– Conseillers Techniques :
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– Chef du Protocole : M. Michel Ismaël NGOYO MOUSSAVOU.
– Chargés de Missions :
– Chargés d’Études :
– Aide de Camp : Lieutenant de Police Yves Daniel MADOUMA.
– Agents de Sécurité :
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– Chauffeur Particulier du Ministre : M. Urmand NKA OBIANG.
MINISTÈRE DES TRAVAUX PUBLICS, DE L’ÉQUIPEMENT ET DES INFRASTRUCTURES
CABINET DU MINISTRE
– Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Tatiana AMVAME EMANA. Confirmée – Secrétaire du Directeur de Cabinet : Mme Anouchka BONGO. Confirmée
– Secrétaires de Cabinet :
Mmes :
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– Chargés d’Études :
– Conseillers Techniques :
– Conseiller en Communication : M. Yves Ghislain MITOUMBA. Confirmé
– Chargés de Missions :
– Chef du Protocole : M. Emile Pitchou MOUNGUEKA NZIGOU. Confirmé – Chauffeur Particulier du Ministre : M. Bruno Serge MBEGA.
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MINISTÈRE DES TRANSPORTS
OFFICE NATIONAL DE SURETÉ ET DE LA FACILITATION DES AÉROPORTS DU GABON
CONSEIL D’ADMINISTRATION
– Président du Conseil d’Administration : M. Emmanuel Jean Didier BIYE.
MINISTÈRE DES MINES
CABINET DU MINISTRE
– Conseiller Technique : M. Justin AKUE SECRETARIAT GENERAL
– Secrétaire Général Adjoint : Mme Corine Edwige MOUTOU PITTIE.
SOCIETE EQUATORIALE DES MINES (SEM)
DIRECTION GENERALE
– Directeur des Opérations : M. Fabrice NZIENGUI ;
– Directeur de la Géologie et de l’Exploitation : M. Tanguy BAYISSI
« Le premier débiteur de la CNSS, c’est l’État. L’État doit à CNSS 89 milliards de FCFA », a déclaré le directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) dans une interview publiée sur la page Facebook de l’organisme de sécurité sociale. Cette dette représente différentes arriérées de cotisations cumulées à travers la main-d’œuvre non permanente, les sociétés d’État, la task force, la cession des hôpitaux et les cotisations courantes, explique Patrick Ossi Okori, sans pour autant préciser quand cette créance a été constituée.
Néanmoins, une partie de la dette de l’État a commencé à être recouvrée grâce à la signature de deux conventions avec l’État de 21 milliards de FCFA sur la main-d’œuvre non permanente et de 39 milliards FCFA sur les sociétés d’État, a affirmé Patrick Ossi Okori, sans indiquer si oui ou non les sommes objets de ces conventions sont comprises dans les 89 milliards de FCFA. Dans ces conventions, l’État s’engage à verser 6 milliards de FCFA par an à la CNSS pour apurer sa dette, indique le directeur général.
« Nous avons pris ces conventions et nous avons proposé aux banques de les racheter et de s’occuper du recouvrement de ces dettes. La première convention a été liquidée. Ce qui nous a permis d’apurer les crédits bancaires. On est passé de 55 milliards de FCFA de crédits spot à 21 milliards de FCFA. Nous avons aussi liquidé les nouveaux droits à hauteur de 11 milliards », explique Patrick Ossi Okori.
Puis, « la deuxième convention a été rachetée par Ecobank à hauteur de 15 milliards et Orabank à hauteur de 21 milliards ». Ces deux banques devraient aussi mettre à la disposition de la CNSS de la liquidité pour faire face aux engagements de pensions et au salaire, avant de recouvrer par la suite cet argent auprès l’État, apprend-on.
Il faut dire que la dette de l’État envers la CNSS et d’autres facteurs ont contribué à renforcer ses difficultés ces dernières années. Des difficultés de financement qui ont entrainé des retards de paiement des salaires des employés de la CNSS ainsi que des pensions retraite. Et selon Patrick Ossi Okori, la CNSS pourrait être en cessation de paiement d’ici juillet si les réformes engagées ne sont pas mises en œuvre.
Sandrine Gaingne
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90 militaires gabonais et tchadiens ont effectué le 4 juin 2022 à la Pointe-Denis, sur la rive de l’estuaire de Libreville, des sauts réglementaires qui leur permettront d’obtenir le Brevet parachutiste militaire français. Cette opération s’est déroulée sous la supervision des instructeurs du 6e Bataillon d’infanterie de marine (6e BIMA), appuyés par un spécialiste venu de la France pour la circonstance.
« C’est un brevet parachutiste français. On a un moniteur de l’étape qui est venu afin de valider la formation. Donc ils ont exactement la même formation que les parachutistes français avec les mêmes parachutes. Ils vont avoir 6 sauts différents sur la Pointe-Denis avec des sauts plus ou moins techniques, des sauts simples et après, on ajoutera des gaines, du matériel afin de pouvoir aller au combat », a indiqué Adjudant Emerick, instructeur parachutiste français du 6e BIMA.
Cet examen intervient à la suite d’une formation dispensée depuis le 30 mai dernier par les éléments français au Gabon (EFG). Cette formation est composée d’une série d'exercices au sol et de sauts dans les airs.
Cet examen, apprend-on, témoigne de la coopération entre la France, le Tchad et le Gabon. « La collaboration est entière parce qu’on a des élèves tchadiens et gabonais, on a l’avion et le matériel qui sont français, le sol de la Pointe-Denis qui est gabonaise. Le tout fait qu’on peut y arriver, mais indépendamment on ne peut pas », a précisé l’adjudant Emerick.
Brice Gotoa
La Commission paritaire chargée de la rédaction des avant-projets de textes relatifs à la carrière des magistrats a remis le rapport des travaux au ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas.
L’avant-projet de loi adopté par les Commissaires s’inscrit notamment dans la redéfinition du cadre d’exercice de la profession de magistrat d’une part, et dans l’amélioration de ses conditions matérielles et financières en tant que représentant de l’un des trois pouvoirs constitutionnels, d’autre part.
Au titre des innovations proposées dans le rapport remis au ministre de la Justice, l’on note : la création dans chaque juridiction d’un organe d’éveil sur la déontologie du magistrat ; l’instauration des quotas pour accéder aux fonctions des hautes juridictions ; l’interdiction d’un magistrat nouvellement intégré dans le corps des magistrats d’occuper les fonctions de juge d’instruction.
Aussi, les projets de textes préconisent l’instauration de la formalité de prestation de serment par les élèves magistrats avant le début de stage en juridiction devant la cour d’appel de Libreville ; la dénomination du diplôme délivré par l’École nationale de la magistrature « diplôme de Magistrat » ; la fixation de l’âge minimum (50 ans) et le grade requis pour accéder à la première fonction des hautes juridictions, etc.
Autres avancées issues des travaux de la commission paritaire : la création d’une commission d’avancement en cas de proposition d’avancement au choix ; l’affichage du tableau d’avancement au siège de chaque juridiction au plus tard le 18 juin de chaque année ; la création des indemnités de représentation pour les chefs de juridiction, d’installation, de judicature, d’une prime de risque et d’une prime vestimentaire ; l’instauration d’une valise de judicature ; le renforcement des dispositions relatives à la prise en charge intégrale des soins sanitaires et à l’évacuation du magistrat et ses ayants droit ; l’interdiction d’accorder la position de détachement au magistrat du deuxième grade…
Gestion de carrière
La Commission a également fait des propositions concernant les conditions de cessation définitive de fonction. Cette cessation résulte : de la démission régulièrement acceptée ; de la révocation ; du décès ; du départ en préretraite ; de la mise à la retraite ou de l’admission à cesser ses fonctions lorsque le magistrat n’a pas droit à la pension… La limite d’âge de départ à la retraite du magistrat est fixée à 70 ans pour les magistrats du grade hors hiérarchie, sans possibilité de maintien en activité, et à 62 ans pour les autres magistrats. L’âge d’ouverture des droits à pension de tout magistrat est fixé à 62 ans.
L’autre innovation porte sur le fait que le magistrat atteint par la limite d’âge de mise à la retraite en cours d’année judiciaire est maintenu en fonction jusqu’au 30 septembre de l’année judiciaire considérée, sauf refus écrit de l’intéressé, adressé au ministre de la Justice le 30 avril au plus tard de l’année de l’ouverture des droits à pension.
Ces avant-projets de textes relatifs à la carrière des magistrats, apprend-on, vont être présentés en conseil interministériel via le Secrétariat général du gouvernement pour examen ; avant adoption du projet de loi en Conseil des ministres.
Désamorcer la grève
Ces propositions de textes sont faites à la suite d’une menace de grève des magistrats en octobre 2021. Le Syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag) avait à l’époque, porté à la connaissance du Garde des Sceaux les raisons justifiant cette menace de grève. Parmi celles-ci, il y a selon le syndicat, la mise en place d’un secrétariat permanent du Conseil supérieur de la magistrature dont les missions leur paraissent trop importantes (contrôler les registres des services de la justice, les calendriers des audiences ; contrôler le respect des délais de transmission des dossiers frappés d’appel et pourvoi en cassation, le respect du délai de la détention préventive, le travail des juges d’instruction ; contrôler la régularité des enquêtes préliminaires…).
Le Syndicat a aussi évoqué l’organisation judiciaire, les injustices et irrégularités observées lors des nominations, des avancements et des promotions en grade.... Des récriminations qui, selon le Synamag, peuvent porter atteinte à l’indépendance de la Justice et des juridictions.
Sylvain Andzongo
Christian Boupassia a été porté à la tête de l’École des mines et de métallurgie de Moanda (E3MG) au cours du conseil d’administration du 31 mai 2022 à Moanda dans la province du Haut-Ogooué. Christian Boupassia remplace Jean-Yves Otourou qui était aux commandes de cette école depuis juin 2019.
Le nouvel administrateur directeur général de l’E3MG entend « poursuivre et redynamiser l’œuvre de mes deux prédécesseurs, Étienne Mvoula et Jean-Yves Otourou », comme il l’a lui-même affirmé sur LinkedIn. Il devra donc comme ses prédécesseurs, travailler pour maintenir cette école comme une référence dans la sous-région.
Et l’expérience qu’il a engrangée dans le secteur minier gabonais au cours de ces 18 dernières années va certainement l’aider dans l’atteinte de ses objectifs. Détenteur d’un doctorat en sciences de la terre et de l’environnement, obtenu en 2004 à l’université de Bourgogne, en France, Christian Boupassia a en effet travaillé pendant plus de 17 ans au sein de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale du français Eramet.
Il intègre les effectifs de cette société minière en 2005 comme ingénieur géologue. Il va par la suite occuper plusieurs postes de responsabilités (chef de groupe carrières Eramet-Comilog manganèse, responsable des études minières du projet Maboumine, adjoint au directeur et chef de département production au Complexe industriel de Moanda, responsable exploration & planification minières moyen et long terme, chef de département géologie…), avant d’être nommé comme administrateur directeur général de l’E3MG.
Sandrine Gaingne
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Dans un communiqué rendu public ce 6 juin 2022, le directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Patrick Ossi Okori (photo), informe que le paiement des pensions de retraite pour le compte du 2e trimestre, va débuter le 10 juin prochain, soit 5 jours de retard par rapport à la date habituelle. Car, les pensions sont payées à partir du 5e jour du mois jusqu’au 10e jour.
La CNSS, qui indique que ce retard est indépendant de sa volonté, « s’excuse de tous les désagréments occasionnés par cette situation ». Mais, il faut dire que ces retards de paiement sont devenus récurrents depuis quelque temps. Ce qui a été à l’origine de la crise observée ces derniers temps au sein de cette structure avec notamment un préavis de grève des agents exigeant le paiement de leurs salaires et des pensions de retraite dans les délais.
C’est d’ailleurs pour mettre un terme à cette crise que le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, a ordonné le 27 mai dernier au gouvernement, de procéder « dans les meilleurs délais » au paiement de l’ensemble des prestations de la CNSS ainsi que des salaires des employés.
Selon, le Syndicat des professionnels de la Caisse nationale de sécurité sociale (Sypross), ce serait la mauvaise gestion de cette structure publique qui est à l’origine de ces retards de paiement. Mais la direction générale pointe l’importante dette due par l’État et un large déficit du régime des pensions.
SG
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Le ministre de la Communication, Pascal Houangni Ambouroue, a effectué le 5 juin une visite des locaux de la station provinciale de Radio et de Télévision de l’Ogooué-Maritime.
« L’objectif de la visite, s’imprégner des défis auxquels font face les agents de cette structure publique, et discuter des pistes d’amélioration de leurs conditions de travail », apprend-on. Lors de son échange avec les agents de la Radio et Télévision Mandji, le membre du gouvernement a rappelé la mise en place très prochaine de nouveaux mécanismes de fonctionnement au bénéfice de ce média public. Cette nouvelle politique, apprend-on, intégrera l’apport de l’ensemble des opérateurs économiques de la région, pour une résolution durable des défis rencontrés.
Fondée en août 1982, la Radio et Télévision Mandji, qui a longtemps fait la fierté de la capitale économique de l’Ogooué-Maritime, fait face depuis plusieurs années à des tensions de trésorerie. Les conditions de travail du personnel se sont dégradées au fil des années. Outre les arriérés de salaire, le média présente des carences dans son outil de production.
S.A.
Selon les données du ministère gabonais de l’Éducation nationale, le Gabon affiche un déficit de 2 213 enseignants en 2022. Au niveau du préprimaire, l’on note un déficit de 270 enseignants ; primaire, 1 224 ; secondaire générale, 486 ; secondaire technique et professionnel, 233.
Ce déficit, explique le ministère, est lié à plusieurs facteurs. La source cite entre autres : le nombre élevé d’enseignants malades et déchargés de cours, soit 279 en 2020 ; le nombre d’enseignants décédés et non remplacés numériquement, soit 79 pour la seule période de 2021-2022 dans le Grand-Libreville (Libreville, Akanda, Owendo) ; le nombre élevé des départs à la retraite pour la période allant de 2020 à 2021 (281) ; le nombre d’enseignants n’accomplissant pas leur volume horaire, soit 1047. Sans oublier, le nombre très élevé d’enseignants bénéficiant des nominations politiques, ou administratives ou détenteurs d’un mandat électif ; le gel des recrutements depuis 2018, et à la suspension de la mise sous présalaire.
Pour pallier la situation, le ministère indique qu’il a lancé pour l’année 2022-2023, un recrutement de plus de 700 enseignants vacataires. Il est même prévu une importation de la main-d’œuvre dans le corps enseignant pour essayer de résorber le déficit.
Sylvain Andzongo
Dans un communiqué rendu public le 3 juin 2022, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, Charles Mve Ellah, annonce que l’épizootie de la grippe aviaire est actuellement circonscrite. De ce fait, le gouvernement décide de réouvrir des points de vente de volailles dans les marchés et d’autoriser leur circulation dans le Grand Libreville.
« À ce jour, tous les points de vente de volailles mis en quarantaine ont été désinfectés et toutes les nouvelles analyses faites de plusieurs prélèvements se sont révélées négatives », renseigne le communiqué.
Toutefois, selon le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, l’importation de ces volailles des pays à risques élevés demeure interdite. Par ailleurs, l’enquête épidémiologique ainsi que le renforcement des mesures de biosécurité se poursuivent. « La mise sur les marchés de toute volaille est désormais soumise à un certificat sanitaire délivré par la direction générale de l’élevage », précise le communiqué.
En rappel, le gouvernement a interdit le 16 mai 2022 la circulation et la vente des volailles dans le Grand Libreville, après la découverte des foyers du virus de la grippe aviaire H5N1 dans la zone de Meyang, département du Komo Mondah, province de l’Estuaire. Cette décision avait été prise pour freiner la propagation de la maladie dans le pays.
Brice Gotoa
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Au cours des trois premiers mois de l’année 2022, les cours mondiaux des produits de base exportés par les six pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale) ont connu une augmentation globale de 12,2%. Selon la Banque des États de l’Afrique centrale, l’institut d’émission des pays de la Cemac, qui révèlent ces données dans son nouveau rapport sur l’Indice composite des cours des produits de base (ICCPB), cette embellie est consécutive à une « hausse généralisée des cours des produits énergétiques et non énergétiques », en raison du conflit russo-ukrainien.
En effet, explique la banque centrale, « la guerre entre la Russie et l’Ukraine a entrainé des perturbations sur les circuits d’approvisionnements, provoquant une hausse des principaux produits de base », au rang desquels se trouve principalement le pétrole brut. De fait, à en croire les analystes de la Beac, les pays de la Cemac doivent la hausse de l’indice des prix des produits de base exportés à l’or noir.
Concrètement, apprend-on, « les cours des produits énergétiques ont progressé de 18,2% au cours du premier trimestre 2022, en raison d’une augmentation du prix du baril de pétrole (23,4 %) et du gaz naturel (3%) », souligne la banque centrale. Cette embellie portée par le pétrole peut apparaître comme une aubaine pour certains Trésors publics de la Cemac, espace communautaire dans lequel cinq des six membres sont producteurs de brut, et dont les recettes publiques dépendent étroitement des revenus tirés de la vente de l’or noir.
BRM