Le Nouveau Gabon

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L’affaire relative à la destruction des logements au quartier London, dans le 4e arrondissement de Libreville, vient de prendre une autre tournure grâce à l’intervention du ministère chargé de la Justice.

Dans un communiqué publié le 16 juin, ce ministère annonce qu’« une enquête a été ouverte afin de déterminer la réalité des faits ». Le ministère de la Justice explique son action par le fait que, selon les déclarations des victimes, cette destruction aurait été faite en violation de leurs droits et des règles établies en la matière. Ceci sous la conduite d’un huissier de Justice.

Pour l’heure, les circonstances des destructions des logements à London demeurent encore floues. Selon certaines sources médiatiques, plusieurs familles ont été délogées de leur maison cette semaine à coup de bulldozers. Ceci en exécution d’une décision de Justice présumée en faveur d’un projet immobilier qui devrait être matérialisé sur le site du déguerpissement.

Des habitants quant à eux accusent les autorités gabonaises d’avoir laissé des promoteurs « étrangers » venir expulser les populations locales sans les mesures d’accompagnement ou d’expropriation.

S.A.

Le concours spécial d’entrée au Prytanée militaire de Libreville aura lieu le 25 juin 2022 selon un communiqué rendu public ce 16 juin 2022 par le ministère de la Défense nationale.

« Le ministre de la Défense nationale informe les parents d’élèves gabonais des deux sexes inscrits en 5e année (CM2) et désireux de voir leurs enfants poursuivre leur scolarité au Prytanée militaire de Libreville et dans les Prytanées militaires des pays amis que la session 2022 du concours spécial aura lieu le samedi 25 juin 2022 », renseigne le communiqué.

Les candidats doivent avoir moins de 13 ans et la date limite de dépôt de candidature à l’établissement, sis au Camp Capitaine Ntchorere à Baraka, est fixée au vendredi 17 juin 2022, « délais de rigueur ».

Au terme des épreuves écrites, une dizaine de candidats iront poursuivre leurs études dans les écoles partenaires, notamment au Sénégal, au Mali, au Bénin, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire. Au Gabon, le Prytanée militaire de Libreville est considéré comme un pôle d’excellence dans la formation des jeunes africains au plan académique, militaire, physique et moral.

Créé en novembre 2001 avec 14 élèves seulement au départ, cet établissement recrute uniquement les élèves ayant obtenu une moyenne supérieure à 13/20. Il compte depuis quelques années près de 150 élèves régulièrement inscrits, de la classe de 6e en terminale. Selon le règlement du Prytanée, les élèves qui obtiennent en fin d’année scolaire une moyenne inférieure à 13/20 sont remis à la disposition du ministère de l’Éducation nationale et reversés dans d’autres établissements publics de Libreville.

Brice Gotoa

Dans le but de promouvoir l’employabilité des jeunes diplômés gabonais, le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), ses filiales techniques et l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM) sont désormais liés par une convention. Un communiqué rendu public ce 16 juin 2022 par le FGIS, indique que la convention signée le 3 juin 2022 en marge de Forum USTM-Entreprises, engage le FGIS à accorder des stages et à recruter des diplômés de cette université technologique et scientifique.

Dans ce cadre, Gabon Power Company (GPC), une des filiales du FGIS, dédiée à la réalisation de projets énergétiques, va recruter des ingénieurs et des techniciens entre 2024 et 2026, pour l’exploitation, la maintenance des centrales en construction au Gabon. Le FGIS a en effet un plan d’embauche qui prévoit pour les années à venir, « le recrutement d’ici 2025 de 29 personnes sur le chantier du barrage de Ngoulmendjim, 27 personnes d’ici 2025 également pour la nouvelle usine de production d’eau potable à Ntoum (dénommée Ntoum 7), 30 personnes d’ici 2024 pour la centrale thermique à gaz d’Owendo, et 22 personnes d’ici 2026 pour les travaux de la centrale de Dibwangui », explique Aunel Loumba, responsable de la communication et des relations publiques du FGIS. À en croire Aunel Loumba, il s’agit ici des recrutements en direction des diplômés gabonais de l’USTM qui pourront être sollicités sur les différents projets de GPC en matière d’étude, de conception, d’opérations de maintenance variées.

Pour sa part, la FMCT, une autre filiale du FGIS chargée de l’aménagement de la Baie des Rois, va embaucher des profils techniques dans le génie civil et le bâtiment entre 2022 et 2023. Des techniciens qui seront certainement utiles dans les projets d’infrastructures de ville, d’équipements et immobiliers que la FMCT devrait mener au cours des prochaines années.

« À travers ce partenariat, nous souhaitons pleinement participer au renforcement des compétences techniques et scientifiques au Gabon, ainsi qu’à l'émergence de talents locaux », a déclaré Akim Mohamed Daouda, administrateur-directeur général du FGIS

Ce partenariat d’une durée de 5 ans renouvelables prévoit également dans ses axes prioritaires la co-création de formations diplômantes pour les employés des sociétés à caractère technique du Fonds et les étudiants de l’USTM, ainsi que l’intervention des cadres et dirigeants desdites sociétés en tant qu’enseignants-vacataires à l’USTM ; le co-encadrement et le co-financement des projets de thèse et de recherche ; l’organisation de forums d’emploi… Il est également prévu un volet handicap et social, qui aura pour objectif de développer les possibilités d’accueil des étudiants en situation de handicap au sein des structures du FGIS et de ses entités, soutient le fonds.

L’USTM est un établissement public inauguré en 1986 à Franceville. Dédiée aux domaines de la technologie et des sciences, cette université offre des formations de tous niveaux, allant jusqu’au doctorat.

SG

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Alexandre Awassi, le député du 2e siège de la Commune de Moanda a relancé sa proposition de modifier la loi numéro 10/2016, du 5 septembre 2016, portant sur le harcèlement en milieu professionnel au Gabon.

Comme en mai 2021, l’élu a été auditionné le 15 juin dernier à l’Assemblée nationale pour expliquer clairement sa proposition de loi. « La loi sur le harcèlement en vigueur qui date de 2016 a posé la première pierre en légiférant sur le harcèlement en milieu professionnel. Cependant, il est incontestable que le mal qu’est le harcèlement sous toutes ses formes ne sévit pas que dans le milieu du travail. Combien sont nos enfants, petits frères et petites sœurs harcelés moralement, physiquement et sexuellement en milieu scolaire et familial au quotidien ? Combien parmi les plus faibles d’entre eux ont dû céder, ou décrocher sur le plan scolaire et familial, avec des conséquences incalculables sur leur avenir ? », argumente le député.

Pour lui, il faut une extension de cette loi en milieu scolaire et familial. L’objectif étant de mettre en place de nouveaux mécanismes de préventions et de protections contre le harcèlement dans son étendue. M. Awassi pense que cette proposition de loi ambitionne être pour les jeunes filles et garçons dans les écoles et universités, ainsi qu’au sein de leurs familles, un outil de protection de leur droit à évoluer et à s’épanouir dans un environnement sain.

Le député Awassi indique également que cette proposition de loi s’impose comme un impératif pour lutter plus efficacement contre le harcèlement dans le pays. Ceci dans un contexte général de réformes des lois civiles et pénales en faveur de la lutte contre les violences faites aux femmes. « Il revient également aux parlementaires d’y contribuer », conclut-il, tout en espérant une suite favorable à sa démarche.

Sylvain Andzongo

Le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (Cemac), Daniel Ona Ondo (photo), souhaite la levée de toutes les barrières policières sur les routes communautaires notamment sur le corridor Yaoundé-Libreville. Il l’a fait savoir au cours de la séance de travail qu’il a présidé le 14 juin 2022 avec le bureau de la Commission de la Cemac, en prélude à l’audience avec le conseiller du roi d’Arabie Saoudite.

« J’ai fait Douala-Yaoundé-Oyem-Libreville en voiture… Il y a trop de barrages. Il faudrait qu’on lève ces barrages qui sont bloquants pour le commerce. C’est une honte pour la sous-région que le commerce interafricain soit de 4% dans la zone Cemac », a déclaré Pr Daniel Ona Ondo. Pour lui, « il faut que les commerçants circulent librement ».

Au cours de la conférence internationale, coorganisée les 28 et 29 avril 2022 à Libreville par la Commission de la Cemac et la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (Ferdi), le président de la Commission de la Cemac avait affirmé travailler « pour qu’il y ait moins d’obstacles à la circulation des biens, des services, des capitaux et des personnes ». Le coup de gueule de ce 14 juin laisse à croire que ce travail n’évolue pas au rythme souhaité. 

Selon des chiffres obtenus au ministère du Commerce, entre Eboro (frontière avec le Cameroun) et Libreville, l’on dénombre environ 100 postes de contrôle pour le compte de plusieurs administrations. « À chaque poste, il faut débourser quelque chose, le minimum c’est 1 000 F. Certains sont obligés de sacrifier des produits alimentaires parce qu’ils n’ont pas d’argent », soutient Phil Philo Abessolo Ndong, président de la Concertation nationale des organisations paysannes et productrices du Gabon (CNOP-Gabon). Ce dernier soutient d’ailleurs que l’augmentation observée sur les prix des denrées alimentaires est due aux réseaux routiers et surtout aux tracasseries policières.

Depuis décembre 2021, pour fluidifier la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale), le Comité de pilotage du Programme de réformes économiques et financières (Pref-Cemac) a demandé aux États de réduire les postes de contrôle sur les corridors qui relient les pays. Au Gabon, apprend-on, les autorités prévoient notamment de supprimer certains postes de contrôle et de filtrage sur le long des corridors liant le pays aux États voisins (Cameroun, Guinée équatoriale, Congo) pour faciliter la libre circulation des biens.

Brice Gotoa

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Le Gabon pourrait officiellement devenir membre du Commonwealth au cours du Sommet des chefs d’Etats membres de l’organisation, qui se tiendra du 20 au 25 juin prochain à Kigali au Rwanda, a-t-on appris auprès de la présidence de la République.

Pour l’instant, rien n’est confirmé car les chefs d’Etat membres de l'organisation doivent voter pour la validation de la candidature du Gabon, selon notre source qui estime que la candidature du Gabon est toutefois sur la bonne voie : « Il n’y a pas de raison pour qu’elle ne soit pas validée lors de cette rencontre. Ce d’autant plus que le Gabon a passé toutes les étapes nécessaires et n’a reçu aucune mise en garde, ni aucune une objection des pays membres », apprend-on.

L’on se souvient en effet que le Commonwealth a effectué quelques missions au Gabon en 2021 dans le but d’examiner les atouts dont dispose le pays pour adhérer à cette organisation regroupant essentiellement les pays anglophones. Et au terme de ces missions d’évaluation, apprend-on, aucun point pouvant invalider la candidature du Gabon n’a été noté.

Le Commonwealth est une organisation intergouvernementale composée de 54 pays membres, elle représente un autre marché et une opportunité de coopération gagnant-gagnant pour le Gabon qui veut élargir ses partenariats. Depuis son accession au pouvoir en 2009, Ali Bongo a en effet manifesté à plusieurs reprises sa volonté de diversifier les partenaires du pays.

La France reste jusqu’ici le partenaire privilégié du Gabon sur le plan économique et la langue officielle du pays est le Français. Aujourd’hui, le chef de l’État souhaite introduire l’anglais comme deuxième langue au Gabon, à l’image du Rwanda ou du Cameroun, qui sont membres de la Francophonie et du Commonwealth.

SG

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La Semaine africaine du climat 2022 (ACW) va se tenir du 29 août au 1er septembre prochain à Libreville, au Gabon, a annoncé l’Organisation des Nations unies (ONU). Cette rencontre sera l’occasion pour les parties prenantes de discuter des solutions en faveur du climat et de forger des partenariats régionaux.

« La réunion rassemblera les parties prenantes en vue d’une collaboration régionale, ouvrant un espace pour faire face aux risques partagés et saisir les opportunités communes. En travaillant ensemble, les gouvernements, les dirigeants du secteur privé, les organisations de développement, les jeunes et la société civile peuvent trouver un terrain d’entente et agir dans un but commun », explique l’ONU dans un communiqué rendu public ce 15 juin 2022.

Ce sera également l’occasion pour les parties prenantes de partager leurs actions en cours afin de réduire les impacts climatiques et de construire des communautés résilientes, apprend-on.

« Pour le Gabon, cette Semaine africaine du climat est l’occasion de faire avancer la mise en œuvre du Pacte de Glasgow pour le climat et de l’Accord de Paris, et de positionner les pays africains comme des leaders dans la réponse mondiale au changement climatique. Cette Semaine africaine du climat peut émerger comme un catalyseur de l’action climatique mondiale, car les gouvernements et les parties prenantes abordent ensemble les questions climatiques », a indiqué Tanguy Gahouma, conseiller spécial du président du Gabon et secrétaire permanent du Conseil national climat.

La Semaine africaine du climat 2022, selon l’ONU, sera aussi une étape clé pour la COP 27, la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, qui se tiendra en Égypte en novembre prochain.

Le choix du Gabon pour accueillir cet événement africain n’est pas fortuit. Car le pays est engagé depuis plusieurs années dans la lutte contre les changements climatiques avec des stratégies visant à protéger l’environnement et ses forêts. Cet engagement du Gabon en faveur du climat a été renforcé en 2021 par l’adoption d’une loi en faveur de la lutte contre les changements climatiques.

Par ailleurs, les efforts du Gabon pour cette cause lui ont déjà valu plusieurs récompenses au niveau international. Récemment, le pays a été récompensé de 17 millions $ (environ 9,3 milliards de FCFA) pour les efforts continus déployés entre 2016 et 2017 pour réduire les émissions de CO2 par la préservation de son couvert forestier. Le financement a été accordé dans le cadre de l’Initiative pour les forêts d’Afrique centrale (CAFI), gérée par les Nations unies (ONU).

SG

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Au cours de la troisième journée de la 12e Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), Yves Fernand Mafoumbi, le ministre gabonais du Commerce s’est exprimé le 14 juin à Genève, dans le cadre de l’examen des négociations commerciales sur les subventions à la pêche.

Le membre du gouvernement a déclaré que, s’agissant de la pêche, le Gabon accorde une grande importance aux questions liées aux subventions à la pêche qui « contribuent à la surcapacité et à la surpêche, à la destruction massive du stock des poissons ainsi qu’à celles qui touchent à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, ceci, afin de sauvegarder l’équilibre aquatique ».

M.Mafoumbi a alors plaidé d’une part qu’un accord « juste et équilibré » sorte des négociations et conduise à une suppression des subventions citées supra et, d’autre part, qu’un traitement spécial et différencié en faveur des pays moins avancés (PMA) et des pays en développement permette l’essor et la protection de la pêche dite artisanale, activité principale des économies vulnérables.

Le plaidoyer du ministre du Commerce intervient dans un contexte où les pays en développement se plaignent de la dominance des pêcheurs des pays riches qui eux, reçoivent des subventions. Ce qui leur donne plus de moyens d’exploitation dans le secteur de la pêche. Alors que dans les pays pauvres, l’inexistence de cette subvention oblige les pêcheurs à travailler de façon artisanale. Cette pêche artisanale, selon les pays en voie de développement, est préférable, car elle évite une surpêche. Mais cet avis n’est pas partagé par l’Union européenne (UE), par exemple. L’UE estime d’ailleurs qu’il faut la bannir.

Le Gabon est un pays qui dispose d’importantes ressources halieutiques, ainsi que des conditions favorables au développement de la pêche. Cependant, la pêche reste une activité qui ne contribue que marginalement au développement du pays, soit environ 1,5 % au produit intérieur brut du pays selon des chiffres officiels.

S.A.

Les résultats de l’étude du projet Owendo Bypass ont été présentés le 14 juin au ministre gabonais des Travaux publics, de l’Équipement et des Infrastructures, Léon Armel Bonda Balonzi. Cette étude a été menée par le cabinet tunisien SCET. Le projet Owendo Bypass est une voie autoroutière de contournement de 14 km qui reliera la Nationale 1 au port d’Owendo.

« En comparaison avec l’ancien trajet sur la route actuelle qui prend à peu près 30 km, on a un trajet qui va réduire la distance entre la Zone économique de Nkok et le port d’Owendo. Il va permettre une réduction de 15 km de trajet et une réduction du temps du parcours de 30 minutes », a déclaré Mourad Zouari, chef de mission du projet SCET Tunisie.

Toutes les différentes options de trajet à réaliser ont été présentées au membre du gouvernement en présence des ingénieurs et des experts du ministère des Travaux publics. Trois options de tracé sont proposées. L’option Nord qui jouxte la voie ferrée en partie nord et qui déboucherait sur la voie express au niveau du carrefour de la gare de la Setrag. La deuxième option cible la partie Sud et jouxte également la voie ferrée. Et la troisième option s’éloigne un peu en partie Sud de la voie ferrée et qui rejoindrait le lycée technique. « L’option optimale aujourd’hui qui est proposée c’est l’option Nord et sur le coût de construction, nous travaillons encore dessus. Elle présente moins de contraintes, elle évite les Zones de mangroves, elle évite de traverser la voie ferrée et donc elle réduit les coûts de construction de la route », a indiqué Frédéric Emane Ekamkam, directeur général de la Société d’aménagement du Grand Libreville.

Présenté comme l’un des leaders de l’ingénierie en Afrique, le cabinet tunisien SCET a été sélectionné suite à un appel d’offres international restreint. Ces études, apprend-on, permettront d’assurer la faisabilité économique, financière, juridique, environnementale, sociale et technique de l’infrastructure.

Brice Gotoa

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Après plus de 90 ans dans le secteur pétrolier gabonais, la société TotalEnergies a décidé d’étendre ses investissements dans le secteur forestier. La société vient en effet d’acquérir 49 % des parts de la Compagnie des bois du Gabon (CBG), informe-t-elle dans un communiqué rendu public ce 15 juin 2022. Certifiée Forest Stewardship Council (FSC), la CBG gère 600 000 hectares de forêt au Gabon, apprend-on.

 « Le modèle de gestion forestière qui sera mené par les deux partenaires permettra de développer un nouvel équilibre entre, d’une part, une production de bois durable transformé localement alliée à la séquestration du carbone et, d’autre part, la production de crédits carbone associés, grâce à la réduction de l’impact des activités forestières, le reboisement, l’agroforesterie et la conservation de forêts naturelles », explique TotalEnergies.

Ces opérations selon la compagnie pétrolière suivent une approche de développement économique durable et intégré des espaces avec les communautés locales. « TotalEnergies projette d’y consacrer 100 millions de dollars par an afin de se constituer un portefeuille de projets capable de générer au moins 5 millions de tonnes de CO2 de crédits carbone par an d’ici à 2030 », indique l’entreprise. Elle précise que ces crédits carbone seront utilisés après 2030 pour compenser les émissions de gaz à effet de serre directes du groupe. Notamment, l’énergie utilisée dans les forages ou les raffineries.

Ce nouveau modèle s’inscrit dans la vision du « Gabon Vert », ainsi que de la stratégie de développement du pays mise en place pour une gestion durable de ses ressources naturelles au bénéfice des populations, et dans la politique climatique du pays. Dans ce cadre, le Gabon travaille actuellement pour sa transition énergétique avec un système plus respectueux de l’environnement.

Selon les dirigeants de TotalEnergies, la société pétrolière va développer ces nouvelles activités tout en restant active dans ses métiers traditionnels au Gabon. À savoir, l’exploration et la production pétrolières.

SG

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