Une délégation d’hommes d’affaires venus de la République du Tchad a échangé le 30 mai 2022 à Libreville avec le ministre gabonais de la Promotion des investissements, Hugues Mbandinga Madiya, en présence du directeur général de l’Agence nationale de la promotion des investissements du Gabon (ANPI-Gabon), Ghislain Moandza Mboma. La délégation tchadienne envisage d’investir au Gabon dans le domaine de l’élevage et de l’alimentation.
« Avec le ministre de la Promotion des investissements et du Climat des affaires, on a discuté des modalités pratiques de l’implémentation de ce projet. Aujourd’hui dans la cadre de la Zone de libre-échange continental africaine (Zlecaf), la CEA (commission économique pour l’Afrique) a choisi le Tchad comme tête de port par rapport à la viande. Nous sommes en train de promouvoir la commercialisation de la viande en Afrique centrale », a déclaré Dr Tony Ngartola, directeur général de la Société de développement des produits alimentaires en Afrique (SDPA).
Selon le représentant des investisseurs tchadien, l’ANPI-Gabon est le point focal de ce projet au Gabon. Des séances de travail sont également prévues dans les jours à venir avec le ministre de l’Agriculture, et celui du Commerce. « Nous avons toute une série de réunions avec les services techniques comme l’Agasa (Agence gabonaise de sécurité alimentaire), les banques et les institutions financières pour la mise en place de ce projet », a ajouté Dr Tony Ngartola.
En Afrique centrale, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Tchad occupe la position de leader dans le domaine de l’élevage, avec plus de 120 millions de têtes de bétail. Il est essentiellement constitué de ruminants comme les caprins, les ovins, les bovins et les camelins. La volaille est dominée par l’élevage de poulets, de canards, d’oies, de pintades et de pigeons.
Brice Gotoa
Le vice-président indien, Muppavaru Venkaiah Naidu, a été reçu ce 31 mai 2022 à Libreville par le président de la République Ali Bongo Ondimba. Au cours de l’audience, les deux dirigeants ont échangé sur le renforcement des relations de coopération entre leurs deux pays, vieille de plus de 30 ans.
À l’occasion, le chef de l’État gabonais a d’ailleurs vanté les opportunités d’investissements qu’offre le Gabon. « La création de zones spéciales, la qualité du climat des affaires et la stabilité sont des atouts majeurs qui font de notre pays l’un des plus attractifs en Afrique », a soutenu le chef de l’État.
Le vice-président indien Muppavaru Venkaiah Naidu est au Gabon depuis le 30 mai dans le cadre d’une visite de prospection économique et culturelle. Il est à la tête d’une délégation d’hommes d’affaires indiens en quête d’opportunités dans les secteurs de l’énergie, des mines, des infrastructures, de l’éducation… Et le Business Forum Gabon-Inde organisé à l’occasion de cette visite a permis aux hommes d’affaires indiens d’apprendre davantage sur les opportunités d’investissement au Gabon.
SG
La Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) a acquis six nouvelles locomotives, a indiqué le directeur général de cette structure, Christian Magni, dans une interview accordée au journal Les Echos des Eco. Ces locomotives devraient lui être livrées dès la fin de cette année 2022.
« Un plan d’acquisition de six locomotives neuves a été lancé : les livraisons sont programmées en deux étapes courant décembre 2022 et mars 2023. Ces locomotives de grande capacité de traction permettront de transporter plus de 50 wagons par rotation, contre une capacité actuelle de 35 wagons », a affirmé Christian Magni. Sans plus de précisions.
Ainsi, ces nouveaux engins s’inscrivent dans le programme de modernisation de la flotte de la Setrag. Ces équipements contribueront à améliorer l’exploitation du trafic, mais également d’offrir un meilleur service aux opérateurs et usagers du transport ferroviaire.
La Setrag a lancé en 2017 un programme de rénovation de la voie ferrée d’une durée de sept ans. L’opération vise à atténuer les effets de la « dégradation élevée » de la ligne de chemin de fer longue de 648 km entre Libreville-Franceville. Ce chantier qui sera livré en 2024 concerne entre autres : la remise à niveau du chemin de fer, sa modernisation et l’amélioration du trafic et des services aux passagers ainsi qu’aux opérateurs économiques.
Le chemin de fer gabonais est exploité depuis 2005 par la Setrag, filiale du minier français Eramet.
SG
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Les autorités gabonaises envisagent de remettre en fonction l’hôpital d’Ebeigne, spécialisé dans la prise en charge des lépreux, situé à environ 15 kilomètres de la ville d’Oyem dans la province du Woleu-Ntem, indiqué la communication gouvernementale. Le sujet a été abordé le 27 mai 2022 par le ministre gabonais de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, qui recevait l’ambassadeur de l’Ordre souverain de Malte près de la République gabonaise avec résidence à Paris, en France, Jean-Hughes de Pradel de Lamaze.
Cette structure sanitaire, apprend-on, a bénéficié à sa création de la contribution des médecins et infirmiers maltais. Une visite de cette structure hospitalière avant la fin de l’année a été envisagée par les deux parties.
Le membre du gouvernement et le diplomate maltais ont également marqué leur disponibilité à explorer toutes les opportunités pour la mise en œuvre et le déploiement de la santé communautaire au Gabon. Ceci en termes de renforcement en matériel biomédical, de formation du personnel et de médecine itinérante dans les spécialités diverses.
En décembre 2020, le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong a effectué une visite de l’hôpital Ebeigne afin de faire l’état de lieux de cette structure sanitaire, vieille de plus d’un demi-siècle. Le département de la Santé et la municipalité d’Oyem ont lancé les travaux de réhabilitation depuis quelques mois, selon le ministère de la Santé.
Brice Gotoa
La société d’aménagement Façade maritime du champ triomphal (FMCT), filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) a rejoint l’Alliance africaine des aménageurs durables, informe le FGIS dans un communiqué signé le 27 mai dernier.
En intégrant cette alliance, la FMCT qui est chargée du développement du projet de la Baie des Rois, s’engage dans un processus « innovant et rigoureux » qui favorisera une amélioration continue de ses pratiques d’aménagement. Et donc, en tant que membre de l’Alliance, la FMCT devra bénéficier des expériences des autres membres en matière de transformation des territoires, explique le FGIS. Des expériences qui pourront lui être utiles pour le développement du projet de la Baie des Rois, considérée comme le futur quartier d’affaires sur le littoral de Libreville. Elle devrait aussi bénéficier des solutions concrètes aux problématiques similaires pour accélérer la réalisation de projets. Par ailleurs, l’Alliance qui a été initiée par la Société marocaine d’aménagement Zenata, facilite l’accès aux financements à ses membres.
« Cette alliance nous permettra de travailler sur une stratégie commune et des recommandations pour renforcer le rôle des urbanistes dans l’atténuation et l’adaptation des villes africaines au changement climatique ainsi que d’œuvrer pour un modèle de ville “bas carbone” en Afrique. Le projet de “La Baie des Rois a vocation à produire des effets bénéfiques sur la ville et à répondre au bien-être des habitants.”, a commenté Emmanuel Edane, directeur général de la FMCT.
Le projet de développement urbain, la Baie des Rois sera construite sur 40 hectares et prévoit un aménagement à usage mixte qui répondra aux standards internationaux et aux objectifs de développement durable (ODD).
SG
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À l’occasion du sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) tenu le 25 au 28 mai à Malabo, en Guinée équatoriale, le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, a annoncé la contribution du Gabon dans la mise en place d’une nouvelle Agence humanitaire africaine décidée pour l’occasion.
« Pour soulager les effets des crises qui la ravagent, l’Afrique doit se prendre en main. Le Gabon contribuera à hauteur de 200 000 $ [121,7 millions de FCFA] aux activités de la nouvelle Agence humanitaire africaine », a annoncé le Premier ministre gabonais. Cette nouvelle agence, apprend-on, devra apporter une assistance à 113 millions de personnes en attente d’assistance d’urgence en Afrique au cours de l’année 2022.
Dans le détail, l’Afrique de l’Est et la Corne de l’Afrique abritent actuellement 4,5 millions de réfugiés dont plus de 75 % ont été affectés par la réduction de rations alimentaires en 2021. Ces deux dernières années, dans cette même région, les besoins alimentaires ont augmenté de 70 %, et plus de 25 millions de personnes y sont en situation d’insécurité alimentaire.
En Afrique de l’Ouest et centrale, l’UA compte 58 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire. Il s’agit là du niveau d’insécurité alimentaire le plus élevé depuis 2016, selon l’Union. Aussi, l’on dénombre deux millions de personnes déplacées internes en Afrique centrale. Ce chiffre représente une augmentation de 30 % par rapport à l’année 2020, et ne prend pas en compte les cinq millions de déplacés du Bassin du Lac Tchad. En Afrique du Nord, plus de 14 millions de personnes ont besoin d’assistance humanitaire.
« Le tableau n’est pas reluisant. Loin s’en faut. Il est davantage assombri par deux facteurs : d’une part, l’anéantissement des efforts d’autonomisation des réfugiés par l’impact de la pandémie de la Covid-19, et d’autre part, la pression exercée sur la planète au nom de la quête de la croissance économique et dont les effets se traduisent en changements climatiques se manifestant par une sécheresse prolongée et des inondations incontrôlables », a déclaré Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’UA.
La mise en place de la nouvelle agence, a-t-il indiqué, sera financée par la participation de chaque pays membre de l’organisation. Un pays comme le Sénégal a annoncé une participation financière de 2 millions de dollars (1,2 milliard de FCFA).
S.A.
La flambée des prix des produits de grande consommation au Gabon touche désormais la sardine en conserve alors qu’elle fait partie de la liste des 58 produits défiscalisés à prix bloqués par le ministère gabonais en charge du Commerce.
En effet, des témoignages concordants recueillis sur la plateforme des consommateurs dénommée "1,8 millions de consommateurs Gabon" font état d’une augmentation du prix de cette denrée alimentaire d’au moins 30%. « Ce matin, je me suis rendu chez l'épicier de mon quartier et je trouve que le prix de la sardine à augmenter de 150 FCFA. Est-ce normal une telle augmentation des prix ? Il y a quelques temps elle coûtait 350 FCFA et maintenant 500 FCFA », témoigne un consommateur. A sa suite, de nombreux de consommateurs affirment que l’inflation de la sardine est perceptible dans les marchés du pays depuis au moins, le début du mois de mai en cours.
Pour l’heure, la direction générale de la Concurrence et de la consommation (DGCC) n’a pas encore réagi à cette augmentation de la part des commerçants. Ces derniers, eux, expliquent que la chaîne d’approvisionnement connaît des perturbations. Le marché est approvisionné au compte-goutte ; ce qui crée un déséquilibre entre l’offre et la demande. Par conséquent, la marchandise s’acquiert à prix d’or et les commerçants répercutent les surcoûts sur le consommateur final.
Selon les prix arrêtés par la DGCC, le carton de 50 sardines en boîtes de 125g coûte normalement 14 065 FCFA. Au détail, la boîte coûte entre 320 et 350 FCFA. Mais depuis le mois de mai, ce carton coûte désormais près de 20 000 FCFA au prix de gros. Ce qui crée une inflation lors de la vente au détail.
Pour atteindre ses objectifs visant à tirer davantage profit de ses ressources halieutiques, le Gabon espère, d’ici 2025, parvenir à transformer localement, 25 000 tonnes de thons pêchés dans ses eaux, selon les services du plan d’accélération de la transformation (PAT) de l’économie gabonaise. Il est notamment question de parvenir à la production de sardines made in Gabon avec du poisson pêché dans les eaux gabonaises. Mais pour l’heure, le pays est encore obligé d’importer massivement du poisson pour satisfaire la demande locale.
Sylvain Andzongo
Le vice-président indien Muppavaru Venkaiah Naidu (photo) est actuellement à Libreville au Gabon pour une mission de prospection économique et culturelle. Il est à la tête d’une délégation d’hommes d’affaires indiens. L’objectif de cette mission de prospection est de permettre aux entreprises gabonaises d’engager et d’établir des relations d’affaires avec leurs homologues de l’Inde. Aussi, renforcer la coopération bilatérale et accroître la présence indienne au Gabon.
Au cours de cette mission qui va durer deux jours (du 30 mai au 1er juin 2022), il est attendu un renforcement de la coopération dans les secteurs de l’exploitation minière, l’enseignement supérieur et la recherche, l’agro-alimentaire, le transport… La délégation indienne cible des entreprises gabonaises dans la construction de projets d’infrastructure tels que des viaducs, des survols, des métros, des ponts, des pipelines, des routes, des ports, des barrages, des projets pétroliers et gaziers… À cet effet, il est prévu 50 rencontres B2B entre des entreprises de l’Inde et de partenaires potentiels gabonais (PME-PMI, groupes patronaux…)
En marge de cette visite, le vice-président indien aura un entretien avec le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba. Il sera également reçu en audience par le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda ainsi que par d’autres membres du gouvernement, informe-t-on.
La mission séjournera aussi dans la zone économique spéciale de Nkok où sont déjà installées une vingtaine d’entreprises indiennes, ainsi que la signature d’un partenariat avec l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI).
Cette visite permettra de renforcer une coopération vieille de plus de 30 ans entre les deux pays. L’Inde se positionne aujourd’hui comme la deuxième destination des exportations du Gabon derrière la Chine. En 2021, selon les données du ministère de l’Économie, l’Inde a importé du Gabon des produits d’une valeur de 477,7 milliards de FCFA. En forte hausse de 263,1 % par rapport à 2020.
Sandrine Gaingne
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La Caisse nationale d’assurance maladie et garantie sociale (Cnamgs) débourse chaque année 6 milliards de FCFA pour les évacuations sanitaires au Gabon. Le ministre gabonais de la Santé et des Affaires sociales, Dr Guy Patrick Obiang Ndong a révélé ce chiffre le 27 mai dernier, au sortir de l’entretien avec le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba sur la crise à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et la Cnamgs.
« Le président nous a instruit de pouvoir mobiliser toutes les expertises techniques professionnelles nécessaires pour inverser cette tendance des évacuations sanitaires parce que nous disposons aujourd’hui des plateaux techniques capables de pouvoir améliorer la prise en charge de nos patients », a indiqué Dr Guy Patrick Obiang Ndong.
Selon le membre du gouvernement, la Cnamgs et plusieurs structures sanitaires du pays souffrent de malgouvernance, à laquelle s’ajoutent des problèmes structurels. « Le constat est déplorable dans les différentes structures sanitaires alors que nous avons aujourd’hui les meilleurs plateaux techniques au niveau de la sous-région. Le président de la République nous a demandé d’accélérer tous les processus pour pouvoir prendre en charge le plus grand nombre des Gabonais, notamment les plus vulnérables », a ajouté le ministre de la Santé.
Depuis 2014, pour limiter les évacuations sanitaires des patients à l’étranger, la Cnamgs a noué un partenariat avec l’urologue français Dr Eric Jacob Benizri. Chaque année, ce dernier vient de France et, avec ses confrères gabonais, procède aux interventions chirurgicales des patients atteints des pathologies urologiques. Une opportunité offerte à des patients d’avoir accès à certains soins de santé qui ne sont pas disponibles au Gabon, mais surtout d’opérer le transfert des compétences aux urologues gabonais.
Brice Gotoa
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Suite à des rumeurs faisant état d’une pénurie de carburant depuis ce matin à Libreville, des cadres de la Société gabonaise d’entreposage de produits pétroliers (Sgepp) démentent.
Joint par téléphone par lenouveaugabon.com, Patrick Michel Akoma Nze, directeur d’exploitation de la Sgepp se veut rassurant. « Cette rumeur de pénurie nous a surpris. Parce qu’au niveau de la Sgepp, nous avons suffisamment de stocks pour tous les produits (essence, pétrole lampant, jet A-1, gasoil et gaz butane, NDLR) pour satisfaire la demande. Le fonctionnement est normal. Il n’y a aucun problème de notre côté. Donc, je tiens à rassurer les populations que les livraisons aux points de consommation sont assurées normalement », a affirmé Patrick Michel Akoma Nze.
A l’en croire, en plus du stock disponible, la Sgepp devra être approvisionnée ce 27 mai 2022 d’une cargaison de 6 millions de litres d’essences. Une quantité suffisante pour satisfaire la demande des populations pendant une quinzaine de jours. Puis, « nous recevrons d’autres cargaisons avant l’épuisement du stock disponible. C’est ainsi que nous fonctionnons au quotidien. Car, notre objectif est toujours d’avoir du carburant en quantité suffisante pour les populations et les industriels. Donc, il n’y a pas lieu de s’inquiéter », poursuit-il.
Créée le 19 mai 1967 sous l’appellation « SGE » (Société gabonaise d’entreposage), la Sgepp a pour activité principale le stockage des hydrocarbures liquides et du gaz butane destinés au marché national pour les sociétés de distribution de produits pétroliers implantées en République gabonaise. Elle dispose aujourd’hui de trois dépôts principaux et d’un dépôt relais. Les produits pétroliers entreposés dans les dépôts de la Sgepp proviennent de la Société gabonaise de raffinerie (Sogara) et du marché international.
SG
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