Le Conseil municipal d’Owendo vient de débourser 350 millions de FCFA pour acquérir 19 véhicules. Ce matériel roulant remis le 7 juin dernier va consolider le dynamisme des agents municipaux et améliorer leurs conditions de travail.
« Ces véhicules sont là pour renforcer le parc automobile de notre institution. Pour travailler, il faut les moyens. Les moyens roulants nous en avons besoin parce qu’il faut que tout le monde travaille. Il n’y aura plus d’excuses en disant que madame le maire nous sommes à pied, nous ne pouvons pas travailler convenablement. Pour une meilleure rentabilité, il fallait leur doter de moyens roulants », a déclaré Jeanne Mbagou, maire de la commune d’Owendo.
Selon l’édile de la commune d’Owendo, ces moyens roulants permettront d’être en contact avec les populations de la circonscription et d’aller visiter les marchés et autres travaux réalisés dans des zones difficiles d’accès.
L’achat de ces véhicules validé par le Conseil municipal en décembre 2021, apprend-on, fait partie des principales dépenses à consentir durant l’exercice 2022 dont le budget primitif a été adopté à 4,45 milliards de FCFA.
Brice Gotoa
Dans le but de renforcer leurs partenariats d’affaires, le Gabon et le Maroc envisagent d’organiser un forum d’affaires économiques. Cette question a été abordée par le ministre des Affaires étrangères, Michaël Moussa-Adamo et son homologue marocain, Nasser Bourita, le 8 juin 2022. Les deux personnalités se sont rencontrées en marge des travaux de la Conférence ministérielle des États africains atlantiques à Rabat au Maroc.
Ce forum économique permettrait au Maroc, « de participer à la diversification de l’économie gabonaise sur la base de partenariats d’affaires dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie, des mines, du tourisme, de l’éducation et de l’économie numérique, ainsi que par l’accompagnement du Gabon à travers des investissements dans les secteurs couverts par son Plan d’accélération de la transformation économique (PAT) », indique un communiqué conjoint rendu public ce 8 juin.
Mais, en attendant de concrétiser la réflexion sur l’organisation de ce forum économique, les deux membres du gouvernement ont signé au cours de cette rencontre, un accord pour « renforcer davantage les échanges commerciaux et les investissements avec notre pays-frère le Maroc », a affirmé Michaël Moussa-Adamo.
Selon une note publiée en juin 2022 par la Direction générale du Trésor français, le Maroc est le 7e fournisseur du Gabon. D’après la même source, le royaume chérifien compte des investissements dans de nombreux secteurs, pour un montant total estimé à quelque 600 millions $ (soit environ 400 milliards de FCFA). Les entreprises marocaines ont investi dans divers secteurs, surtout les services (la banque, les télécommunications, les assurances, les mines, les infrastructures, le transport et le BTP). À noter que les relations de coopération entre le Gabon et le Maroc datent de plus de 50 ans.
Sandrine Gaingne
Le ministère de l’Éducation nationale, chargé de la Formation civique, organise la deuxième édition du Concours national des meilleurs élèves samedi prochain. Cette édition a pour thème : « Une école de qualité pour une élite compétitive au service de la Nation ».
« Le Concours national des meilleurs élèves, c’est ce 11 juin 2022 pour promouvoir la culture de l’excellence et détecter les génies de notre système éducatif. Prennent part à ce Concours national, les élèves des classes intermédiaires et des classes d’examens des cycles primaires et secondaires de l’Enseignement général, technique et professionnel », indique le ministère de l’Éducation nationale.
Selon le ministère chargé de l’Éducation, cette compétition est réservée exclusivement aux apprenants inscrits régulièrement dans des établissements primaires, secondaires publics et privés reconnus d’utilité publique. Outre les élèves qui vont rivaliser d’adresse, cette compétition mettra aux prises les écoles, collèges et lycées.
La première édition a vu la participation de 380 apprenants des classes de 5e année du primaire, 4e année, 3e et terminales de l’enseignement général, technique et professionnel. Chaque lauréat a reçu des mains du président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, un accompagnement en matériels informatiques et didactiques afin de poursuivre ses études dans des conditions optimales. L’enjeu selon les autorités est d’éviter dorénavant la perte des talents et génies, qui sortent accidentellement du système éducatif, à cause des précarités socio-économiques qui minent de nombreuses familles.
Brice Gotoa
120 étudiants et élèves gabonais bénéficieront des bourses d’études universitaires et techniques offertes par le Royaume du Maroc pour le compte de l’année académique 2022 - 2023. Selon le communiqué signé de Sandra Flore Mambari Pinze, directrice générale de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), ces bourses sont dédiées aux étudiants et aux élèves de terminale les « plus méritants ».
Les bénéficiaires seront formés dans des domaines tels que la santé, la gestion, les sciences agronomiques… La répartition desdites bourses se présente ainsi qu’il suit : 6 places pour les classes préparatoires aux grandes écoles d’ingénieurs, 5 places pour les études médicales, 6 places pour les sciences paramédicales. Dans les sciences commerciales et de gestion 10 places sont ouvertes. Dans la filière ingénierie et sciences technologiques 14 bourses sont disponibles. Les filières sciences agronomiques et vétérinaires, l’architecture bénéficient respectivement d’une bourse chacune…
Les dossiers sont à déposer à l’ANBG à Oloumi au plus tard le 24 juin 2022.
SG
Dans la perspective de l’entrée en vigueur, dès le 1er janvier 2023, de la mesure interdisant l’exportation des grumes dans les six pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale), un atelier consacré à la validation des directives régionales de fiscalité et de certification forestière se tient actuellement à Libreville.
Au cours de cet atelier des experts et des ministres du Comité régional d’industrialisation durable de la filière bois dans le bassin du Congo qui s’achève le 10 juin 2022, les États doivent définir les normes prioritaires à harmoniser pour le bois transformé, proposer des outils métrologiques pour la transformation locale du bois. Ils doivent également examiner et valider le cadre harmonisé des directives régionales de fiscalité forestière dans le but qu’il soit pris en compte dans les lois de finances 2023. Le projet de décision portant sur les caractéristiques et la catégorisation des produits de bois transformés doit également être examiné et validé. Idem, pour le projet de décision portant mesure d’accompagnement à la mise en œuvre de la stratégie d’industrialisation durable de la filière bois dans le Bassin du Congo.
Les États de la zone veulent en réalité adopter les réformes visant à limiter la baisse des recettes dues à l’interdiction de l’exportation des grumes. Car l’entrée en vigueur de cette mesure « au 1er janvier 2023 entraînera inévitablement une baisse considérable des recettes fiscales forestières », selon la Commission de la Cemac.
Ainsi, pour atténuer directement ou indirectement la baisse des recettes d’exportation des grumes, la Commission de la Cemac encourage les États à mettre en œuvre une fiscalité incitative pour une transformation plus poussée du bois, avec notamment la suspension pour une durée de 3 à 5 ans des tarifs douaniers pour les intrants et les biens d’équipements nécessaires à la transformation du bois.
Les États de la Cemac devraient par ailleurs s’inspirer du cas du Gabon qui a mis en place une batterie de mesures incitatives pour encourager la transformation locale du bois et attirer les investisseurs étrangers dans le secteur au Gabon. Par exemple, la taxe d’abattage a été supprimée et une taxe écologique sur la superficie a été instaurée. À noter que le Gabon a interdit, depuis 2010, l’exportation des grumes.
Cet atelier qui se tient actuellement à Libreville fait suite à celui tenu le 18 septembre 2020. Il avait mis un cadre institutionnel et règlementaire pour l’industrialisation de la filière bois dans le bassin du Congo. Il a porté notamment sur la création d’un Comité régional d’industrialisation de la filière bois (CRIB), l’interdiction de l’exportation des grumes, la création de zones économiques spéciales pour l’implantation d’industries de 1ère, 2e et 3e transformation du bois et le développement des plantations forestières.
Sandrine Gaingne
L’élection pour le renouvellement du bureau national de la Chambre de commerce de l’agriculture, de l’industrie des mines et de l’artisanat du Gabon (Ccaimag) n’aura plus lieu le 10 juin comme elle était initialement prévue. Le ministre gabonais du Commerce et des PME, Yves Fernand Manfoumbi, l'a annoncé le 7 juin dernier au cours d’une conférence de presse.
Deux raisons principales sont à l’origine de ce report. « Je suis allé à Port-Gentil et Franceville parmi les préoccupations, les délais paraissaient toujours très courts et j’ai pensé qu’il était important de tenir compte des préoccupations soulevées par les opérateurs économiques », a déclaré Yves Fernand Manfoumbi.
Le membre du gouvernement et président de la commission électorale évoque également la situation qui prévaut au sein du patronat gabonais. Notamment à la Confédération patronale gabonaise (CPG), cet instrument qui permet de réunir les hommes d’affaires et les grandes entreprises connait en effet une crise. « Je pense que la sagesse commande qu’on en tienne compte », a-t-il ajouté.
Le nouveau calendrier électoral a été établi par le président de la commission électorale, Yves Fernand Manfoumbi. L’élection des membres de l’assemblée générale se tiendra le 4 novembre 2022 et celle du bureau national le 11 novembre 2022. Toutefois, le processus d’adhésion et la campagne suivent leur cours normal jusqu’au 31 août 2022.
En attendant la mise en place du nouveau bureau, le sortant dont le mandat a expiré depuis 7 ans va continuer à gérer la Chambre de commerce.
Brice Gotoa
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Selon le ministère de la Justice du Gabon, « toutes les dispositions ont été prises pour que monsieur Brice Laccruche Alihanga soit pris en charge ». En effet, on apprend de cette institution que l’ancien directeur de cabinet du président Ali Bongo Ondimba, condamné à 5 ans d’emprisonnement pour faux et usage de faux, le 29 octobre 2021 par le tribunal correctionnel de Libreville, a été conduit à l’hôpital des instructions des armées. Ce transfert s’est fait, précise-t-on, en présence du directeur et du médecin de la prison centrale ainsi que de madame Tavarez du service social du consulat de France, expressément mandaté par l’ambassadeur de France au Gabon.
La même source ajoute que Brice Laccruche Alihanga a effectué une série d’examens au sein de la structure hospitalière : bilan sanguin, radiologie et scanners. Et au regard des symptômes évoqués par lui-même, les médecins lui ont proposé de faire une coloscopie. Mais le condamné aurait refusé d’effectuer cet examen d’imagerie médicale qui permet de visualiser la paroi interne du côlon. En outre, apprend-on, au regard des résultats de ces examens, les médecins de la prison centrale ont conclu que l’état de santé du détenu ne présenterait « aucune gravité particulière nécessitant une prise en charge hospitalière permanente et qu’il ne pouvait, à l’heure actuelle, déterminer s’il y a un risque de tumeur cancéreuse (en l’absence d’une coloscopie et d’une fibroscopie) ».
L’avocat de Brice Laccruche a déclaré, le 4 juin dernier, dans le Journal du Dimanche en France, que les autorités gabonaises refuseraient une évacuation sanitaire à M. Alihanga alors qu’il souffrirait de tumeur cancéreuse. Pour les autorités gabonaises, l’insistance de la défense à vouloir faire évacuer Brice Laccruche Alihanga en France ressemble à une manœuvre visant le soustraire à sa peine privative de liberté au Gabon.
En effet, jugé depuis le mois d’avril 2021 pour faux et usage de faux, Brice Laccruche Alihanga a été condamné en octobre 2021 pour avoir menti sur l’identité de son père. Selon le ministère public, l’accusé, qui bénéficie de la nationalité gabonaise du fait de la naturalisation de sa mère suite à son mariage avec Alihanga, avait saisi le tribunal de Franceville en 2004 pour ajouter le nom Alihanga à son identité, affirmant que c’est le nom de son grand-père. Pourtant, il n’en était rien. Ce stratagème visait à lui conférer la « nationalité de sang », nécessaire pour être éligible à présidence de la République au Gabon.
Des sources judiciaires indiquent que l’ancien chef de cabinet du président de la République pourrait bientôt répondre de nouveaux chefs d’accusation devant le tribunal de Libreville. Ils porteraient cette fois-ci sur des faits de détournements des fonds publics.
Sylvain Andzongo
Le président de la République est à Franceville dans le Haut-Ogooué. Il va assister au match qui oppose ce 8 juin, l’équipe nationale gabonaise de football à celle de Mauritanie, dans le cadre des éliminatoires de la CAN Côte d’Ivoire 2023.
Au cours de ce séjour, le chef de l’État a reçu mardi le onze national. « Je tenais à les féliciter très chaleureusement pour leur exploit samedi face à la RDC et à les encourager pour le match du jour face à la Mauritanie. Je serai d’ailleurs au stade ce soir pour les supporter. Je veillerai, par ailleurs, à ce que cette équipe, si valeureuse, bénéficie d’un niveau d’encadrement à la hauteur de son potentiel », a affirmé Ali Bongo Ondimba sur sa page Facebook.
Ce match va compter pour la deuxième journée des éliminatoires de la CAN 2023. Lors de la première journée, le Gabon s’est imposé face à la République démocratique du Congo sur un score étriqué de 1 but contre 0.
SG
Le gouvernement gabonais a validé ce 7 juin 2022 en conseil des ministres, un projet de loi visant à modifier la loi de finances 2022. Ce projet propose une augmentation du budget 2022 de 359 milliards FCFA. Équilibré en ressources et en charges, ce budget pourrait ainsi passer de 2936,6 milliards FCFA à 3295,6 milliards FCFA dans la loi de finances rectificative à soumettre un vote parlementaire.
Dans cette enveloppe, le gouvernement évalue les recettes budgétaires à 2239,4 milliards FCFA contre 1924,6 milliards FCFA arrêtés dans la loi de finances initiale, soit une hausse de 314, 8 milliards FCFA, résultant essentiellement des revenus du secteur pétrolier. Aussi, les recettes affectées aux collectivités locales, aux organismes internationaux et aux établissements publics augmentent de 4,4 milliards FCFA.
Les Ressources de trésorerie et de financement quant à elles se chiffrent à 960,1 milliards FCFA dans le projet gouvernemental, contre 920,3 milliards FCFA arrêtées dans la loi de finances initiale, soit un accroissement de 39,8 milliards FCFA, en lien avec les appuis budgétaires du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque africaine de développement (BAD) ainsi que l’émission de titres publics.
Pour ce qui est des dépenses, les dépenses budgétaires (hors dépenses affectées aux tiers) sont majorées de 109,7 milliards de FCFA et passent de 1992,5 milliards FCFA dans la loi de finances initiale à 2102,2 milliards FCFA. Cette hausse concerne les charges financières de la dette, les dépenses de fonctionnement, les dépenses d’investissement.
Cette proposition de loi rectificative est consécutive à la hausse des prix mondiaux des carburants et de la farine. Le Gabon espère également accroître sa production pétrolière ainsi que celle du manganèse.
Sandrine Gaingne
Le Gabon vient de relancer le projet de création d’un Centre de prise en charge des enfants autistes et trisomiques. Il s’agit ici d’enfants souffrant de troubles du développement qui se manifestent par une altération de la communication et des interactions sociales.
En effet, le gouvernement réuni en conseil des ministres le 7 juin à Libreville a adopté un projet de décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Centre national de prise en charge de ces enfants malades. « Ce projet de décret, qui s’inscrit dans le cadre de la politique du gouvernement en faveur de l’inclusion sociale des couches vulnérables, vise à rendre opérationnel le Centre national de prise en charge des enfants autistes et trisomiques dénommé Centre Ndossi et Akomgha, situé dans la ville d’Akanda, chef-lieu de la province de l’Estuaire », apprend-on.
Dans la prospective, le Centre Ndossi et Akomgha est notamment chargé : d’assurer la prise en charge de l’autisme et de la trisomie au niveau éducatif, social, psychologique et médical ; de favoriser l’épanouissement et l’autonomie de l’enfant autiste ou trisomique ; d’établir des partenariats avec les administrations et organismes intéressés ; de sensibiliser sur l’existence des phénomènes d’autisme et de trisomie. Pour son fonctionnement, ledit établissement comprend : le service administratif, matériel, financier et statistique ; le service éducatif ; le service social ; le service médical et paramédical.
Il faut noter que c’est au moins la deuxième fois que le gouvernement gabonais adopte un projet de texte relatif à la création d’un Centre de prise en charge des enfants autistes. Tel avait été déjà le cas le 26 octobre 2015. Le Royaume du Maroc avait même été identifié comme partenaire du projet. Puis, l’on n’en a plus entendu parler. Pour la matérialisation dudit projet, l’étape suivante consiste pour le Parlement à voter ce projet de texte.
Sylvain Andzongo