Ethiopian Airlines, première compagnie aérienne africaine, souhaite entrer dans le capital de la nouvelle compagnie gabonaise Fly Gabon, dont le lancement des activités est imminent selon les autorités locales. Les responsables de la compagnie publique éthiopienne ont exprimé cet intérêt à Éric Moussavou, directeur général de l'Agence gabonaise de l'aviation civile (ANAC), lors d'une récente mission à l'Ethiopian Aviation University (EAU) à Addis-Abeba , en Éthiopie.
«Ethiopian Airlines a manifesté son intérêt à s'impliquer dans le capital de la holding Fly Gabon, en apportant son expertise, sa formation, sa maintenance et un soutien financier pour le développement du transport aérien gabonais», a indiqué l'ANAC. Aucune information supplémentaire n'a été fournie à ce sujet.
Acquérir des parts dans la compagnie gabonaise permettra à Ethiopian Airlines d'augmenter ses capacités en Afrique, notamment au Gabon, où elle opère déjà.
Pour l'instant, la compagnie gabonaise n'a pas encore été lancée. Cependant, son premier avion, arborant le drapeau gabonais, est déjà stationné à l'aéroport international de Libreville. Il s'agit d'un ATR 72-600, acquis à Toulouse, en France, avec une capacité de 70 places. Un autre avion du même type est attendu pour le lancement effectif de cette compagnie, qui vise à desservir les 9 provinces du pays et à réduire les coûts des tarifs du transport aérien au Gabon, selon les autorités gabonaises. Le premier vol de la nouvelle compagnie aérienne nationale, Fly Gabon, est prévu pour ce mois de juin 2024.
La mission de l'ANAC à l'Ethiopian Aviation University (EAU) à Addis-Abeba s'inscrivait dans la continuité de la campagne nationale visant à sensibiliser les jeunes gabonais aux métiers de l'aviation et à développer les compétences techniques et opérationnelles liées. à l'aviation civile.
SG
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Lors du conseil des ministres du 20 juin dernier, le gouvernement a été autorisé à contracter deux emprunts d'un montant global de 139,3 millions d'euros (soit 91,2 milliards de FCFA) auprès de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), guichet non concessionnel du groupe de la Banque mondiale.
Ces fonds serviront au financement de deux projets : le projet Gabon Digital et le projet d'Harmonisation et d'amélioration des statistiques en Afrique de l'Ouest et du centre - Série de Projets 2 (Hiswaca).
Le projet Gabon Numérique
Sur ces financements, 56,2 millions d'euros (environ 37,15 milliards de FCFA) sont destinés au financement du projet Gabon Digital. Ce projet a pour ambition de renforcer certains services publics numérisés et d'augmenter le nombre de personnes disposant d'un justificatif d'identité juridique, facilitant ainsi leur accès aux services publics.
Le projet Gabon Digital vise à moderniser l'administration publique par la dématérialisation des procédures à travers l'interconnexion des administrations. Cette initiative a pour but de rendre les services publics plus efficaces et transparents, de garantir une meilleure traçabilité dans la mobilisation des recettes fiscales, et d'assurer une identification fiable des citoyens via un fichier d'état civil unique. La réalisation de ce projet est attendue depuis plusieurs années au Gabon.
Le projet Hiswaca
Le deuxième emprunt, d'un montant de 83,1 millions d'euros (environ 54,94 milliards de FCFA), est destiné au projet Hiswaca. Ce projet a pour objectif d'étendre le projet régional de statistiques en utilisant des outils communs pour permettre la comparaison des données à l'échelle régionale.
Au Gabon, ce projet devrait notamment financer le recensement général de la population et du logement (RGPL), la construction d'un siège moderne pour la direction générale des statistiques et la modernisation du système statistique national. Ces initiatives visent à améliorer la qualité et la disponibilité des données statistiques, cruciales pour le développement économique et social du pays.
SG
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Sous la haute présidence du Général de Brigade, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Conseil des Ministres s’est réuni le jeudi 20 juin 2024 à 10 heures 30 minutes, dans la salle habituelle du Palais de la Présidence de la République.
A l’entame du Conseil, le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État a tenu à rappeler avec force un certain nombre de principes qui doivent guider l’action du Gouvernement, en particulier, et celle de tous les responsables publics.
Le premier de ces principes est la solidarité, et particulièrement la solidarité gouvernementale qui conduit tous les membres du Gouvernement à assumer l’ensemble des actes du Gouvernement. Le deuxième principe est l’éthique de responsabilité qui doit habiter l’ensemble des membres du Gouvernement.
Chaque membre du Gouvernement se doit de respecter les hiérarchies autant que les domaines de compétence des autres membres du Gouvernement. Dans tous les cas, le Président de la Transition attend des membres du Gouvernement, une exemplarité absolue pour la réussite de la transition.
Le Conseil des Ministres a rendu, par la suite, un vibrant hommage au Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, saluant son leadership et son dévouement exemplaires dans la conduite de la transition.
Le Gouvernement a particulièrement souligné les actions décisives entreprises par le Chef de l’État, sur le plan diplomatique, notamment, pour renforcer les relations historiques avec la France, promouvoir les investissements pour soutenir le développement économique du pays, affirmer la présence du Gabon sur la scène continentale et honorer les personnalités marquantes du Gabon par leur bravoure et leur patriotisme.
A cet égard, le Conseil des Ministres a salué, à sa juste valeur, l’organisation exemplaire de la cérémonie solennelle d’inauguration du nouveau monument dédié au Capitaine Charles Ntchoréré à Libreville, le 7 juin 2024, par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI). Cet événement, marquant le 84ème anniversaire de la disparition de ce héros national, a offert une occasion mémorable de célébrer son courage inébranlable, son engagement sans faille et son sacrifice ultime pour la défense des valeurs de liberté et d’égalité. Le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA n’a cessé de rappeler l’importance de conserver en mémoire les noms des filles et des fils du pays qui ont œuvré pour la grandeur du Gabon.
De même, le Conseil des Ministres a salué le succès de la première visite d’amitié et de travail du Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État en France du 28 mai au 3 juin 2024. Cette visite, de haute importance, a permis d’ouvrir un nouveau chapitre des relations bilatérales et d’attirer des investissements significatifs pour le développement du Gabon. La tonalité économique de cette visite s’est concrétisée par la signature de plusieurs accords d’investissement pour un montant total de 739 milliards de FCFA, contribuant à la diversification de l’économie gabonaise et à la création d’emplois.
Sur le plan continental, le Président de la République, Chef de l’État, a effectué un déplacement au Tchad le 23 mai 2024 pour assister
à la cérémonie d’investiture de son homologue Mahamat Idriss DEBY ITNO, récemment élu Président de la République du Tchad. Cet événement, marqué par la présence de nombreux Chefs d’États et de Gouvernements, a permis au Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, d’échanger avec ses homologues de Mauritanie, du Togo et de Guinée Bissau, dans le but de renforcer les relations entre le Gabon et ces pays frères.
Le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État a aussi effectué une visite de travail et d’amitié en Mauritanie, le 25 mai 2024, à l’invitation de son homologue Mohammed Ould Ghazouani, Président en Exercice de l’Union Africaine (UA) auprès duquel il a plaidé la cause du retour du Gabon dans l’organisation continentale.
Le Conseil des Ministres s’est également félicité de la rencontre entre le Président de la Transition et la diaspora gabonaise, en marge de sa visite en France. La diaspora a présenté au Chef de l’État un rapport comprenant 700 projets de développement. Le Président a encouragé les investisseurs de la diaspora à s’impliquer davantage dans la relance économique du pays.
Enfin, le Chef de l’État a exhorté le Gouvernement à intensifier ses efforts pour mettre en œuvre les réformes en cours et conduire dans les délais le retour à l’ordre constitutionnel par l’organisation d’élections transparentes et crédibles. Il a insisté sur la nécessité de s’engager résolument dans l’exécution des conclusions du Dialogue National Inclusif, et de travailler sans relâche à l’amélioration des conditions de vie des populations.
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil des Ministres a délibéré sur les Affaires suivantes :
VICE-PRIMATURE, MINISTERE DE LA PLANIFICATION ET DE LA PROSPECTIVE
– Projet de décret fixant les attributions, la composition, l’organisation et le fonctionnement du Conseil National de la Statistique (CNS).
Pris en application des dispositions de la loi n°016/2022 du 6 septembre 2022 modifiant et complétant les dispositions de la loi n° 015/2014 du 7 janvier 2015 instituant et organisant le Système Statistique National, le Conseil National de la Statistique (CNS) a été créé comme organe de concertation, de coordination, d’orientation et de régulation dudit système.
Sa mission inclut la proposition des orientations générales de la politique statistique nationale, la détermination des priorités en matière de collecte, traitement et diffusion de l’information statistique, ainsi que la coordination du Système Statistique National et le respect des principes et règles déontologiques des activités statistiques.
Le projet de décret actuel vise à compléter les attributions du CNS, en précisant sa composition, son organisation et ses modalités de fonctionnement.
– Projet de décret fixant les règles de fonctionnement du Système Statistique National.
Ce projet de décret s’inscrit dans le cadre de la réforme en profondeur du Système Statistique National (SSN) entreprise par le Gouvernement de transition pour en améliorer la performance. La loi n°015/2014 du 07 janvier 2015 portant institution et organisation du SSN a été modifiée et complétée par la loi n°016/2022 du 06 novembre 2022.
De manière globale, la réforme vise, entre autres, à renforcer les capacités du SSN dans la production de données statistiques fiables et de qualité, d’améliorer la gouvernance et la coordination du SSN, de l’harmoniser avec les standards internationaux et les principes de la Charte Africaine de la Statistique.
Ce projet de décret vise à clarifier les dispositions de la loi n°016/2022 et à doter le Système Statistique National (SSN) d’un cadre organisationnel et fonctionnel transparent et efficace.
– Projet de décret approuvant les statuts de l’Institut National de la Statistique.
Le présent projet de décret vise à approuver les statuts de l’Institut National de la Statistique (INSTAT GABON), conformément à l’article 11 de la loi n°015/2014/PR du 7 janvier 2015. Ces statuts, composés de 67 articles, définissent le statut juridique, les attributions, l’organisation et le fonctionnement de l’INSTAT GABON.
A titre de rappel, l’INSTAT GABON est l’organe central de gestion et d’animation du Système Statistique National (SSN). Sa mission principale est de produire et de coordonner les statistiques officielles au niveau national.
Ces statuts viennent préciser les règles de fonctionnement et de gouvernance de l’institut.
– Projet de décret portant attributions, organisation et fonctionnement du Fonds Spécial pour les Statistiques.
Le Fonds Spécial pour la Statistique (FSS), institué par la loi n°015/2014/PR du 7 janvier 2015, en accord avec les recommandations de l’Union Africaine (UA), vise à financer le Système Statistique National (SSN) pour une production de données statistiques fiables et de qualité. Le FSS est géré par le Secrétaire Permanent du Conseil National de la Statistique (CNS) conformément aux règles de la comptabilité publique1.
Le FSS tire ses ressources de diverses sources, notamment les dotations budgétaires de l’État, les ressources propres du FSS, les contributions des partenaires au développement, les amendes et pénalités de l’INSTAT GABON, et d’autres ressources affectées.
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES
– Ratification de l’Accord relatif aux services des transports aériens avec les Émirats Arabes Unis
Ce cadre juridique vise à permettre l’exploitation de l’espace aérien des deux États par les compagnies aériennes désignées par leurs autorités compétentes respectives. Il autorise l’établissement d’offres de services aériens entre les deux pays, sans restriction d’origine, de destination ou au-delà de leurs territoires.
L’entrée en vigueur de cet accord requiert sa ratification par une loi d’autorisation parlementaire.
MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE
– Projet de décret portant attributions et organisation de la Mutuelle de Santé et de Prévoyance Sociale des personnels des Forces de Défense.
Le projet de décret vise à répondre aux problématiques socio-économiques des militaires et de leurs familles pour améliorer l’efficacité opérationnelle et la cohésion des troupes. Il vient apporter une solution aux difficultés rencontrées par les militaires pour payer le ticket modérateur et les soins non couverts, le manque de visibilité des mécanismes d’entraide existants, l’absence de solutions face à des situations spécifiques (décès, invalidité, reconversion professionnelle), et le manque de structures au Ministère de la Défense pour une protection complémentaire et des services adaptés.
Ce projet de décret propose de compléter le régime d’assurance maladie obligatoire et de créer une structure professionnelle compétitive pour fédérer les mécanismes assurantiels existants. Cette structure, axée sur la protection médico-sociale de la communauté militaire, apportera un soutien significatif et adapté aux militaires et à leurs familles, tout en encourageant les synergies entre différents acteurs de la protection sociale.
La Mutuelle de Santé et de Prévoyance Sociale des personnels des Forces de Défense comprendra une Assemblée Générale, un Conseil d’Administration, et une Direction Générale, et inclura les militaires retraités ainsi que les personnels civils en service dans toutes les structures relevant du Ministère de la Défense.
MINISTERE L’INTERIEUR ET DE LA SECURITE
– Projets de décret portant reconnaissance d’utilité publique de certaines fondations.
Les présents projets de décret visent à reconnaître l’utilité publique de certaines fondations.
Cette reconnaissance constitue une marque de distinction et d’encouragement pour leur engagement exemplaire au service de l’intérêt général.
En effet, ces fondations se distinguent par leurs actions remarquables en faveur du bien-être des populations. La reconnaissance d’utilité publique permettra à ces structures de poursuivre et d’amplifier leurs actions de solidarité et de développement, contribuant ainsi à l’amélioration des conditions de vie des populations.
MINISTERE DE LA SANTE
– Projet de décret approuvant les statuts de l’Office Pharmaceutique National (OPN).
Ce projet de décret approuve les statuts de l’Office Pharmaceutique National (OPN), créé en application de l’ordonnance n°008/PR/2021 du 19 février 2021. Cette révision des statuts vise à conformer l’OPN à la législation actuelle et à réorganiser ses services pour mieux accomplir ses missions.
Le projet intègre une Agence Comptable, conformément aux dispositions de la loi n° 20/2005 fixant les règles de création, d’organisation et de gestion des services de l’État. Les modalités de nomination du Président du Conseil d’Administration et du Directeur Général ont été modifiées pour se conformer à la loi n° 011/2021, les rendant nommables par décret du Président de la République en Conseil des Ministres.
La composition du Conseil d’Administration a été élargie pour inclure des représentants du Ministère de l’Économie et de la Direction Générale des Services de Santé Militaire. La réorganisation de la Direction Générale de l’OPN comprendra désormais des unités d’appui, des directions et des antennes régionales.
MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES PARTICIPATIONS
– Projet de loi autorisant l’État Gabonais à contracter un emprunt d’un montant équivalent à cinquante-six millions deux cent mille (56 200 000) Euros auprès de la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD)
Ce projet de loi autorise l’État Gabonais à contracter un emprunt d’un montant de cinquante-six millions deux cent mille (56 200 000) Euros auprès de la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD).
Ce prêt est destiné au financement du projet Gabon Digital. Il vise le renforcement de certains services publics numérisés et l’augmentation du nombre de personnes ayant un justificatif d’identité juridique qui facilite leur accès aux services publics.
– Projet de loi autorisant l’État Gabonais à contracter un emprunt d’un montant de quatre-vingt-trois millions cent mille (83 100 000) Euros auprès de la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD).
Ce projet de loi autorise l’État Gabonais à contracter un emprunt d’un montant de quatre-vingt-trois millions cent mille (83 100 000) Euros auprès de la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD).
Ce prêt est destiné au financement du projet d’Harmonisation et d’Amélioration des Statistiques en Afrique de l’Ouest et du Centre- Série de projets 2 (HISWACA). Il permet d’étendre le projet régional de statistiques par l’utilisation des outils communs pour des besoins de comparaison de données au niveau régional.
MINISTERE DU BUDGET ET DES COMPTES PUBLICS
– Projet de décret portant création, attributions et organisation de la Direction Générale du Contrôle budgétaire et financier.
Ce projet de décret vise à répondre à la nécessité impérieuse de se conformer aux principes généraux d’exécution du budget, notamment le principe de séparation des fonctions d’ordonnateur et de contrôleur.
En effet, la concentration des prérogatives de contrôle d’exécution budgétaire au sein de la Direction Générale du Budget et des Finances Publiques (DGBFIP) depuis 2015 a conduit à de nombreux dépassements des autorisations parlementaires, en violation de la loi et portant atteinte à la crédibilité de l’exécutif.
La création récente des directions générales des Marchés Publics, du Patrimoine de l’État et du Commissariat Général au Plan, dans l’optique d’une plus grande efficacité de la dépense publique, renforce la nécessité de mettre en place un acteur indépendant dédié au contrôle budgétaire.
MINISTERE DE L’HABITAT, DE L’URBANISME ET DU CADASTRE
– Projet de décret portant Déclaration d’Utilité Publique.
Ce projet vise l’occupation par l’État de la zone située au lieu-dit AKOURNAM 1 de la section CN dans le plan cadastral de la commune d’Owendo d’une superficie de 56 852 m2. Cette zone accueillera le projet stratégique de centrale thermique à gaz de 120 MW ayant pour finalité l’amélioration des conditions de vie des populations.
– Projets de décret portant approbation des Schémas Directeurs d’Aménagement et de l’Urbanisme (SDAU) des villes de Port Gentil, Makokou, Tchibanga, Koula Moutou et Oyem
Les présents projets de décret sont pris en application des dispositions de l’article 13 de l’ordonnance n°0000006/2012 du 13 février 2012 fixant les règles générales d’urbanisme en République Gabonaise, ratifiées par la loi n°007/2012 du 13 août 2012, qui prescrivent que le Schéma Directeur d’Aménagement Urbain (SDAU) est adopté par décret pris en Conseil des Ministres.
Ainsi, les SDAU des villes de Port-Gentil, Makokou, Tchibanga, Koula-Moutou et Oyem, approuvés par différentes délibérations des conseils municipaux desdites villes, sont des outils de planification urbaine qui vont déterminer les grandes lignes de développement de ces villes.
EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE : MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES
Au terme de la présentation du Ministre, le Conseil des Ministres a marqué son accord préalable nécessaire pour l’exercice de leurs fonctions des diplomates suivants :
– Monsieur Fabrice MAURIES, en qualité d’Ambassadeur Haut Représentant de la République Française près la République Gabonaise avec résidence à Libreville ;
– Monsieur KOUADIO Konan Bertin, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Cote d’Ivoire près la République Gabonaise, avec résidence à Libreville.
MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES PARTICIPATIONS :
Le Conseil a pris connaissance de l’état des opérations de liquidation et de restructuration de 26 entreprises et établissements publics, exposé par le Ministre de l’Économie.
Il a en conséquence validé les recommandations proposées, notamment celles concernant l’inclusion des montants nécessaires dans une future loi de finances pour régler les dettes et les plans sociaux des structures, afin de finaliser rapidement les liquidations.
MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’ELEVAGE ET DE LA PECHE :
Suite à la proposition du Ministre de réaménager les zones de pêche pour le secteur artisanal et industriel, en raison de la diminution des débarquements et des navires, de la baisse du nombre de pirogues, de la faillite d’une entreprise de pêche, du risque de fermeture d’une autre, et de l’augmentation des coûts du carburant, le Conseil a approuvé la révision urgente, en concertation avec tous les départements ministériels concernés, des textes relatifs aux zones de pêche et aux zones tampons pour optimiser l’exploitation des ressources halieutiques.
AU TITRE DES MISSIONS, SEMINAIRES ET CONFERENCES :
MINISTERE DU COMMERCE, DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES, DES PETITES ET MOYENNES INDUSTRIES, CHARGE DES ACTIVITES GENERATRICES DE REVENUS
Sur présentation du Ministre, le Conseil a pris acte de l’organisation du forum national sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) à la fin du mois de juin à Libreville, axé sur le thème : «Défis et enjeux de la réglementation de la RSE en République Gabonaise pour une Croissance inclusive».
Ce forum vise à promouvoir la création d’emplois, à réduire l’impact environnemental et à encourager les entreprises à intégrer pleinement la RSE dans leurs pratiques. À l’issue de l’événement, une Stratégie Nationale de la RSE sera soumise au Gouvernement pour adoption.
Enfin le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE CABINET DU PRESIDENT
– Interprète-Traducteur : M. Lydry Styde MAVIOGA MICKALA.
SECRETARIAT GENERAL
– Conseiller Spécial, Chargé de Missions du Président de la République, Chef de Département Diplomatie : M. Flavien ENONGOUE
– Conseillers Spéciaux du Président de la République :
Par ailleurs, il est mis fin aux fonctions de :
– Monsieur Yenn GNONGUI, précédemment Chargé de Missions du Président de la République.
– Madame Marlynne Prisca SCOTTO DI MASE, précédemment Conseiller Spécial,
Chargé de Missions du Président de la République.
– Monsieur Gaston Philippe ESSIA, précédemment Attaché de Cabinet à la Présidence.
– Monsieur Gaston Franck Olivier Junior DIBASSO, précédemment Attaché de Cabinet à la Présidence.
– Monsieur Edouard NZIENGUI NZIENGUI, précédemment Chargé de Missions du Président de la République.
VICE PRIMATURE, MINISTERE DE LA PLANIFICATION ET DE LA PROSPECTIVE
CABINET DU VICE PREMIER MINISTRE
SECRETARIAT GENERAL
CABINET DU SECRETAIRE GENERAL
– Secrétaire Particulière du SG : Mme Dorothée AZIZEHT ADOHINZIN
– Secrétaire de Cabinet du SG : M. Christ KOUTONDI
– Secrétaire Particulière du Secrétaire Général Adjoint : Mme Mariette MANGUIDI
– Chargés d’Etudes :
MM
– Chauffeur Particulier du SG : M. Benoît BEKALE ABOGHE.
INSPECTION GENERALE DES SERVICES
– Secrétaire Particulière de l’Inspecteur Général des Services : Mme Dulcie Vanesca NTSAME ONDO.
– Secrétaire Particulière de l’Inspecteur Général Adjoint des Services : Mme Edna DUMAIRE.
– Chauffeur de l’Inspecteur Général Adjoint des Services : M. Marcel IVENDA.
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES
CABINET DU MINISTRE
– Conseiller Technique : M. Clovis Séverin RAGANIZO.
– Chef du Protocole : M. Albert Dekomhiste NKOMA INGUENDJE.
– Secrétaire de Cabinet 2 : Mme Karine BAFOURA BA MITOULOU ;
– Agent de Sécurité 2 : Adjudant -Chef Major Hughes MBANGOUET NOMBAULT ;
– Chargé de Missions : Mme Tricia Soazig REVAZA ;
– Ambassadeur Itinérant, chargé des Questions Multilatérales : M. Valentin LOEMBA BAYONNE ;
– Ambassadeur Itinérant, chargé des Affaires Administratives : M. Marcel RAPONTCHOMBO DABE.
– Ambassadeur Itinérant, chargé du Centre des Analyses, des Prévisions et des Affaires Culturelles : M. Eric Joël BEKALE.
SECRETARIAT GENERAL
DIRECTION GENERALE DES AFFAIRES CONSULAIRES
– Directeur Général : Mme. Astrid N’GNINGONE en remplacement de Monsieur Jean-Rémy MAGANGA NZAMBA, appelé à d’autres fonctions ;
– Directeur Général Adjoint : Mme. Yasmine ILEKET épouse PENGUE, en remplacement de Madame Astrid N’GNINGONE, promue ;
DIRECTION GENERALE DES AFFAIRES JURIDIQUES INTERNATIONALES
– Directeur Général Adjoint : Mme. Emilie Bertha LINGUEKE NGOYABI épouse MBADIBUCK, en remplacement de Monsieur Russel MEZEME MBA, décédé ;
SERVICES EXTERIEURS
HAUT-COMMISSARIAT DE LA REPUBLIQUE GABONAISE PRES LA REPUBLIQUE FEDERALE DU NIGERIA
– Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire : M. Rodolphe Estimé LEKOGO en remplacement de Monsieur HERVO AKENDENGUE appelé à faire valoir ses droits à la retraite ;
– Deuxième Conseiller chargé des Affaires Consulaires : M. Junior SOUNGOUDJET ;
Par ailleurs, Monsieur Noël TOMBI, précédemment Deuxième Conseiller, chargé des Affaires Consulaires et de la Chancellerie est rappelé.
MISSION PERMANENTE DU GABON AUPRES DES NATIONS UNIES / NEW YORK
– Représentant permanent Adjoint 1, chargé de la Coordination des Affaires Politiques : Mme. Annette Andrée ONGWAMBA épouse ONANGA ANYANGA ;
– Représentant Permanent Adjoint 2, chargé de l’Assemblée Générale : M. Hubert Roger OBIANG ;
– Premier Conseiller : M. Abel MOUKAYI, en remplacement de Mme Annette Andrée ONGWAMBA épouse ONANGA ANYANGA, promue ;
– Conseiller chargé des Questions Sociales et Humanitaires : Mme Edith ESSONGUE ADJHANOPOLO, en remplacement de Monsieur Christophe NANGA, promu ;
– Conseiller chargé du Développement Durable, des Changements Climatiques et de l’Environnement : M. Jean Paul MINDA MIKALA ;
HAUT- COMMISSARIAT DU GABON AU ROYAUME UNI DE GRANDE- BRETAGNE ET D’IRLANDE DU NORD
Mme Wendy Marcelle Marie-Françoise BILONG MENZENE est rappelée.
AMBASSADE DE LA REPUBLIQUE GABONAISE PRES LA REPUBLIQUE DE CUBA
– Premier Conseiller : M. Jean Pierre Hemery DOUMBENENY NDZIGNA
AMBASSADE DE LA REPUBLIQUE GABONAISE PRES LE SAINT SIEGE ET PRES DE L’ORDRE SOUVERAIN MILITAIRE MALTE
– Conseiller chargé des Affaires Ecclésiastiques : M. Guillaume Eloi Rahandi ALAWOE
AMBASSADE DE LA REPUBLIQUE GABONAISE PRES LE CANADA
– Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire : M. Alexis BENGONE.
– Deuxième Conseiller chargé des Affaires Culturelles : M. Serge Thierry MANDOUKOU OMBEGUE.
AMBASSADE DE LA REPUBLIQUE GABONAISE EN ITALIE, REPRESENTATION PERMANENTE AUPRES DE LA FAO, DU PAM ET DU FIDA
– Conseiller Economique : Mme Félicité DJOUAH, épouse SEIGNOL, rappelée et remise à la disposition de son Administration d’origine
AMBASSADE DE LA REPUBLIQUE GABONAISE PRES LA REPUBLIQUE DE COREE
– Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire : M. Landry MBOUMBA, en remplacement de M. Carlos Victor BOUNGOU, admis à faire valoir ses droits à la retraite ;
AMBASSADE HAUTE REPRESENTATION DU GABON PRES LE ROYAUME DU MAROC
– Conseiller en Communication : M. Ahmed MOUYAKA ;
CONSULAT GENERAL DU GABON AU BENIN
– Consul Général : M. Jean-Rémy AGAMBOUE NKANGUE, en remplacement de Mme Chantal Marthe ETALI, admise à faire valoir ses droits à la retraite .
– Premier Vice-Consul : M. Ghislain BOUKANDJI ;
– Deuxième Vice-Consul : M. Jean Claude MOUSSAVOU ;
CONSUL GENERAL DU GABON EN FRANCE
– Consul Général : M. Jean-Rémy MAGANGA NZAMBA, en remplacement de M. Pierre MBENG EYENE ;
– Consul : Mme Gwenaëlle Gwendoline NTSAGA épouse OGOULA OGARI ;
AMBASSADE DE LA REPUBLIQUE GABONAISE PRES LA REPUBLIQUE DE SAO TOME ET PRINCIPE
– Deuxième Conseiller chargé des Affaires Consulaires : Mme Jeanne Christiane MOUSSAVOU MBADINGA ;
AMBASSADE DU GABON AU SENEGAL
– Conseiller Juridique : Mme Aurélie Nadia BILLIE.
MINISTERE DE L’INTERIEUR
SECRETARIAT GENERAL
DIRECTION GENERALE DE LA PROTECTION CIVILE
Il est mis fin aux fonctions de Monsieur Mathurin OTOGO NGUEMA, précédemment Directeur de la Réglementation et du Contrôle.
DELEGATION SPECIALE DE LA COMMUNE DE LIBREVILLE
– Secrétaire Général : M. Fidèle ALLOGHO NKOGHE
CLEAN AFRICA
– Directeur Général Adjoint : M. Jean Pierre BINGOUE
MINISTERE DE LA SANTE
HOPITAL DEPARTEMENTAL DE FOUGAMOU
– Directeur : M. Didine PITTY
CENTRE NATIONAL DE TRANSFUSION SANGUINE
– Directeur Général : M. Jean Rémy OSSIBADJOUO
– Directeur de la Logistique, de la Gestion du stock et des Achats : M. Kevin Romuald ADJAYENO
Par ailleurs Madame Laetitia MAMFOUMBI est remise à la disposition de son administration d’origine.
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE, CHARGE DE LA FORMATION CIVIQUE
CABINET DU MINISTRE
– Conseiller Technique : M. André BITEGHE BI NZE.
MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES PARTICIPATIONS
CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS (CDC)
Il est mis fin aux fonctions de Monsieur Henri Junior PATURAULT ANGUILET, précédemment Conseiller du Directeur Général.
FONDS GABONAIS D’INVESTISSEMENTS STRATEGIQUES (FGIS)
– Directeur Général Adjoint : Mme Scyrielle Philomène SENDE ETALI
MINISTERE DES COMPTES PUBLICS
CABINET DU MINISTRE
– Conseillers Techniques :
DIRECTION GENERALE DU BUDGET ET DES FINANCES PUBLIQUES
– Directeur Général : M. Wilfried NZAMBA MANGALA.
– Directeur Général Adjoint : Mme Lidwine OYENI-AMONI.
DIRECTION DES INVESTISSEMENTS
– Directeur : M. Ulrich KILINGUI.
– Directeur Adjoint : Mme Peggy Miscale NONO OTAMI.
DIRECTION DU SUIVI ET DE LA REGULATION DE L’EXECUTION BUDGETAIRE
– Directeur : M. Stéphane MOUESSOU.
– Directeur Adjoint : Mme Géraldine LONGO.
DIRECTION DE LA PREPARATION ET DE LA PROGRAMMATION BUDGETAIRE
– Directeur : M. Ambroise NDONG MBIE.
– Directeur Adjoint : Mme Victoire Jemima OWENGA OMPINDI.
DIRECTION GENERALE DU CONTROLE BUDGETAIRE ET FINANCIER
– Directeur Général : M. Hughes MFA NGUEMA.
– Directeur Général Adjoint : M. Rodrigue NYAMA.
DIRECTION DU CONTROLE DE LA REGULARITE DE L’EXECUTION BUDGETAIRE
– Directeur : M. Bertrant Josaphat OLLIANG ANGONE.
– Directeur Adjoint : Mme Prisca Nadège ASSOUNGA Epse KOUSSOU.
DIRECTION DE L’AUDIT ET DU CONTROLE INTERNE
– Directeur : M. Hugues OGOWET LAWSON.
– Directeur Adjoint : Mme NZOGHE SIMBOU Epse DIALLO.
DIRECTION DU CONTROLE DE LA PERFORMANCE
– Directeur : M. Wilfried Paterne MOUNGALA.
– Directeur Adjoint : Mme Daisy Marina ZANG NGUEMA.
DIRECTION GENERALE DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE ET DU TRESOR
SERVICES A AUTONOMIE TECHNIQUE OU DE GESTION
AGENCE COMPTABLE DES HOPITAUX DE LIBREVILLE (CHUL)
– Agent Comptable : Mme Denise Nathalie LELANI.
AGENCE COMPTABLE DE FLY AIR GABON HOLDING
– Agent Comptable : Mme Georgina Carmela SICKOUT AMPONOUET épouse MEYE ;
– Fondé de Pouvoirs : Mme Lydie MOUSSAVOU épouse NGOME ASSELE ;
AGENCE COMPTABLE DE L’OBSERVATOIRE DES INEGALITES
– Agent Comptable : Mme Brigitte KOYO NZENGUE épouse MAYILA ;
– Fondé de Pouvoirs : Mme Annick Yolande BETOE MINTOGHE épouse NDONG
AGENCE COMPTABLE DE l’AGATOUR – Agent Comptable : M. Eric LAPY.
AGENCE COMPTABLE DES HOPITAUX DE PORT-GENTIL
– Agent Comptable : M. Claver VENDEDJENA ONIVINONGO.
AGENCE COMPTABLE DE LA SOCIETE DE CONSTRUCTION ET DE RESTAURATION DES EDIFICES PUBLICS
– Agent Comptable : Mme Edwige Clara SIHEBA.
AGENCE COMPTABLE DE L’AGENCE GABONAISE DE NORMALISATION ET DE L’OFFICE GABONAIS DE LA PROPRIETE INTELLECTUELLE
– Agent Comptable : M. Nestor LEKOGO ONTSIA.
AGENCE COMPTABLE DE LA HAUTE AUTORITE DE L’AEROPORT
– Agent Comptable : Mme Hermine Josabelle ABZABE NNA épouse NKIET.
MINISTERE DU PETROLE
CABINET DU MINISTRE
– Chauffeur Particulier : M. Jean Marie TIGALEKOU
GABON OIL COMPANY
– Conseiller du Directeur Général en charge des Questions Douanières : M. Angelo OYINI
– Conseiller du Directeur Général : M. Pierre Sylvain NDONG
– Conseiller du DG en charge des Affaires Administratives et Sociales: M. Benjamin LEPOUMA MAPOBA
– Directeur des Opérations : Mme Ariane Marina MINKUE AFANE Epse NGUIA
– Directeur Financier : M. Jules Maurice BERRE en remplacement de Monsieur NZIENGUI Claude Sosthène
SOCIETE GABONAISE DE RAFFINAGE (SOGARA)
DIRECTION GENERALE
– Conseiller du Directeur Général : M. Stéphane MANDJI
GAB’OIL
DIRECTION GENERALE
– Conseiller du Directeur Général : M. Désiré NDOUNA DEPENAUD
MINISTERE DE L’HABITAT, DE L’URBANISME ET DU CADASTRE
CABINET DU MINISTRE
– Directeur de Cabinet : M. Ulrich MBOUNGOU
SECRETARIAT GENERAL
DIRECTION GENERALE DU CADASTRE ET DES TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES (DGTTC)
– Chef de Service Informatique : M. Sébastien NZE OLLAME.
DIRECTION PROVINCIALE DU WOLEU NTEM
– Chef de Service Départemental : M. Gilbert SIMA ENGOHANG
MINISTERE DE L’ENERGIE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES
AGENCE DE REGULATION DU SECTEUR DE L’EAU POTABLE ET DE L’ENERGIE ELECTRIQUE (ARSEE)
DIRECTION GENERALE
– Conseiller du Directeur Général : M. Fabrice WADA.
SOCIETE DU PATRIMOINE DU SERVICE PUBLIC, DE L’ENERGIE ELECTRIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT (SOCIETE DE PATRIMOINE)
DIRECTION GENERALE
– Conseiller du Directeur Général : M. Clément ALLOGO MINKO
CONSEIL NATIONAL DE L’EAU ET DE L’ELECTRICITE (CNEE)
– Président du Conseil d’Administration : Mme Chantal MEBALEY ABENGDANG Epse FUNDI.
– Directeur Général Adjoint : M. Judicaël Hermann NDO EBAMBA.
– Directeur Technique : M. Antoine NDONGO KOUYA en remplacement de M. Wilfried MOUSSOUAMI.
SOCIETE D’EAU ET D’ENERGIE DU GABON (SEEG)
– Conseiller du Directeur Général en charge du Projet de développement de la desserte en eau : M. Roland MAVOUNGOU
MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’ELEVAGE ET DE LA PECHE
AGENCE GABONAISE DE SECURITE ALIMENTAIRE (AGASA)
– Directeur des Ressources Humaines : M. Romain MEKODIOMBA
INSTITUT GABONAIS D’APPUI AU DEVELOPPEMENT (IGAD)
DIRECTION GENERALE
– Conseiller du Directeur Général : Mme Linda Joelle BADJINA EGOMBENGANI.
MINISTERE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE
SECRETARIAT GENERAL
– Secrétaire Général Adjoint : M. Jean H TATY MAVOUNGOU
AUTORITE DE REGULATION DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES ET DES POSTES (ARCEP)
– Conseiller du Président du Conseil : M. Greg Jeffrey MPIGA KOUNA
INSTITUT NATIONAL DE LA POSTE, DES TECHNOLOGIES, DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (INPTIC)
DIRECTION GENERALE
– Directeur Général Adjoint : M. Davy MOUSSAVOU.
MINISTERE DE LA CULTURE, DE LA JEUNESSE, DES SPORTS ET DES ARTS
CABINET DU MINISTRE
– Conseiller chargé du Dialogue Social : M. Christian Mermance N’NANG NSOME.
INSTITUT NATIONAL DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS (INJS)
– Directeur : M. Louis Bertrand MOSSIE.
– Directeur des Etudes : M. Armand AKOUANGO.
ORGANISATION NATIONALE ANTIDOPAGE DU GABON
– Président du Conseil de Prévention : Dr Cyril MOUYOPA.
– Secrétaire Général : Dr Henry NSIE OBAME.
OFFICE NATIONAL DE DEVELOPPEMENT DU SPORT ET DE LA CULTURE (ONDSC)
– Conseillers du Directeur Général
MM:
o Christian MOUITY
o Albain MBOUGANZE
– Directeur des Ressources Humaines : Mme Paule Mauraine ZANG EYANG
Par ailleurs, les agents dont les noms suivent sont remis à la disposition de leurs administrations d’origine. Il s’agit de :
– M. Régis BOUKOUENDJI.
– M. Erwan Alix OSSIALI ONGAYE.
– M. Léonard KOUMBI MAYILA.
– M. Marc Honorat OBAME.
BUREAU GABONAIS DU DROIT D’AUTEUR ET DES DROITS VOISINS (BUGADA)
– Président du Conseil d’Administration : M. Emmanuel Jean Didier BIYE
– Directeur Administratif et Financier : M. Axel Clyde NZE DOUMINGOU
MINISTERE DES EAUX ET FORETS
CABINET DU MINISTRE
– Conseiller Juridique : Mme Carole Nadia OKOME OBAME
– Conseiller Technique chargé de la Prospective, de la Statistique et de la Relance de l’Economie Forestière : M. Arsène Elie ABESSOLO AKWE.
– Conseiller Technique chargé de la Gestion des Permis Forestiers, de l’Aménagement, de la Valorisation et des Forêts Communautaires : M. Prosper OBAME ONDO.
MINISTERE DES TRANSPORTS
SECRETARIAT GENERAL
– Secrétaire Général : M. Cyprien NDONG
SOCIETE D’EXPLOITATION DU TRANSGABONAIS (SETRAG)
DIRECTION GENERALE
– Conseiller du Directeur Général en charge de Mobirail : M. EKO OBEYE Jean Christophe
MINISTERE DES MINES
HAUT-COMMISSARIAT POUR LE PILOTAGE DU PROJET BELINGA ET ACTIVITES CONNEXES
– Haut-Commissaire : M. Laurent NGOZO ISSONDOU.
– Conseiller du Haut-Commissaire : M. Jean Louis NGONDZI.
– Responsable Cellule Technique : M. David OSSIBADJOUO.
IVINDO IRON
– Président du Conseil d’Administration : M. Christian MAGNAGNA.
– Directeur Général Délégué : M. Mathurin ANGO
– Directeur Général Adjoint : M. Philippe TONANGOYE.
– Responsable des Relations Communautaires : Mme Nadia LEKOUSSI MIAMIKOLA.
SOCIETE EQUATORIALE DES MINES (SEM)
– Directeur Général : M. Jude NGWA EMANE.
– Directeur Administratif et Financier : M. Alain BOUDDHOU
COMPAGNIE MINIERE DE L’OGOOUE (COMILOG)
– Président du Conseil d’Administration : Général DOUDOU LENGOMA Jean Hilaire
MINISTERE DU COMMERCE, DES PME/PMI, CHARGE DES ACTIVITES GENERATRICES DE REVENUS
CABINET DU MINISTRE
– Aide de Camp : M. Franck Wilson NEMBE MATEYA
SECRETARIAT GENERAL
– Secrétaire Particulière du Secrétaire Général : Mme Ingrid AVOMO
– Chef de Service Archives : M. Béranger MIHINDOU MIHINDOU
DIRECTION GENERALE DU COMMERCE
– Directeur Provincial du Moyen-Ogooué : M. Constant ITEKOUE
– Directeur Provincial de l’Ogooué-Maritime : M. Patrick KOUMOUSSA
– Directeur Provincial du Woleu-Ntem : M. Roland MBA NGUEMA
DIRECTION GENERALE DE L’ECONOMIE SOCIALE
– Directeur Général Adjoint : M. Davy MOUTSOUETADI.
DIRECTION GENERALE DES PME/PMI
– Directeur Général Adjoint : M. Rodrigue MAROUNDOU BOULINGUI
MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES SECRETARIAT GENERAL
DIRECTION GENERALE DE LA PROTECTION SOCIALE
– Directeur Général : M. François NDJAMONO
CAISSE NATIONALE DE SECURITE SOCIALE (CNSS)
– Conseiller du Directeur Général : M. Léon MVENI OBAME
MINISTERE DE L’INDUSTRIE
OFFICE GABONAIS DE LA PROPRIETE INDUSTRIELLE (OGAPI)
– Directeur Général Adjoint : M. Éric Edouard MBATCHI.
Je vous remercie.
L'agence de notation américaine Moody's, dans sa dernière analyse sur le Gabon publiée le 14 juin, a abaissé la note souveraine du pays de « Caa1 négatif » à « Caa2 » avec une perspective stable. Selon l'agence, cet abaissement à Caa2 « reflète une dégradation marquée de la solidité budgétaire du Gabon et des risques de liquidité accumulés, en raison d'une situation budgétaire plus faible qu'initialement prévue… cela reflète la correction des budgétaires après que le nouveau gouvernement de transition a découvert et intégré des dépenses extra-budgétaires non enregistrées auparavant. Ces dernières ont été financées en grande partie par des arriérés intérieurs », explique Moody's, qui s'inquiète de la trajectoire financière pour 2025.
Suite à cette notation, le ministère gabonais de l'Économie a réagi le 17 juin. Pour le gouvernement de transition, cette évaluation de Moody's « reflète essentiellement la correction des statistiques budgétaires entreprise par le gouvernement de transition dans sa volonté d'œuvrer pour plus de transparence afin de parvenir à une meilleure gouvernance économique ». Des efforts qui, selon le ministère de l'Économie, se traduisent par les actions menées jusqu'ici pour régler la dette du pays. Selon les statistiques de ce ministère, du 1er septembre 2023 au 30 avril 2024, les remboursements de la dette publique conventionnée ont atteint 798 milliards de FCFA, dont 588,7 milliards de FCFA en principal et 209,3 milliards de FCFA en intérêts. Sur la même période, les tirages effectués se sont élevés à 485 milliards de FCFA, ce qui représente un désendettement net de 104 milliards de FCFA pour cette période. Selon le ministère de l'Économie, le taux d'endettement est évalué à 58,2% du PIB contre 70,5% selon l'approche du Fonds monétaire international (FMI), qui l'avait évalué à 63,2% en 2022.
Le ministère de l'Économie met également en avant les efforts réalisés en matière d'infrastructures ainsi que les mesures prises pour améliorer les conditions de vie des populations, incluant notamment la régularisation des situations administratives, la création de nouveaux postes budgétaires, ou encore le paiement des rappels de pensions.
Le ministère de l'Économie a par ailleurs réitéré sa volonté de continuer à travailler pour plus de transparence afin d'atteindre une meilleure gouvernance économique.
SG
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L'État gabonais doit à la Société d'Énergie et d'Eau du Gabon (SEEG), concessionnaire du secteur de l'eau et de l'électricité au Gabon, la somme de 72 milliards de FCFA. L’information a été révélée par le directeur général de l’entreprise, Joël Lehman Sandoungout, dans un entretien accordé au quotidien L'Union. Cette dette représente 28,8 % de la totalité des impayés de la clientèle de l’entreprise. « Les impayés de la clientèle dépassent les 250 milliards de FCFA à fin 2023, dont 72 milliards pour l'État », a affirmé Joël Lehman Sandoungout.
Cette dette n’a cessé de croître au cours des dernières années. Selon les chiffres de l’entreprise, elle s’élevait à 64 milliards de FCFA en 2019. La SEEG souhaite aujourd’hui que l'État règle sa dette pour lui permettre d’améliorer ses prestations. Actuellement, la SEEG peine à satisfaire la demande en eau et en électricité dans le pays, entraînant des coupures régulières qui affectent les habitants.
Néanmoins, Joël Lehman Sandoungout se montre optimiste quant à l’amélioration des services dans les mois à venir grâce aux investissements entrepris pour augmenter la capacité de la SEEG. « Une centrale flottante de 150 MW viendra d’ici 2 à 3 mois renforcer l’offre énergétique de la SEEG en général et du Grand Libreville en particulier. Elle va participer à la stabilisation du réseau et ainsi garantir une qualité de service acceptable », a annoncé le directeur général de la SEEG.
En outre, le renforcement des capacités des centrales hydroélectriques de Tchimbélé et Kinguélé ainsi que de la centrale thermique d’Owendo fait partie des initiatives visant à atteindre cet objectif. Joël Lehman Sandoungout a également mentionné le « projet en cours d’électrification transfrontalière entre la Guinée Équatoriale et le Gabon, sous l’égide du Pool Énergétique de l’Afrique Centrale (PEAC), attendu également pour cette fin d’année… Ce dernier projet va impacter positivement la performance opérationnelle de la SEEG dans toute la zone nord du Gabon ».
Sur la période 2024-2026, le Gabon prévoit d'investir 1 134,5 milliards de FCFA pour réaliser des projets d’énergie électrique. En 2023, les capacités installées au niveau national pour la production électrique s’élèvent à 704 MW, dont 380 MW d’origine thermique (gasoil et gaz) et 324 MW d’origine hydraulique (Kinguélé, Tchimbélé, Poubara, Bongolo). Ces sources représentent respectivement 54 % et 46 % de l’énergie électrique produite, selon le Plan National de Développement pour la Transition (PNDT).
SG
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Lors de la 43e Assemblée générale annuelle de la Banque de développement Shelter Afrique (BDShaf), qui s’est tenue du 11 au 13 juin à Kigali, Rwanda, le directeur général de la Société nationale immobilière (SNI) du Gabon a signé des lettres d’intention avec son homologue de la BDShaf. Ces lettres visent à soutenir techniquement et financièrement le Gabon dans plusieurs projets immobiliers clés.
Selon la SNI, ces accords prévoient le lancement imminent de trois initiatives majeures : le financement d'un programme de construction de 1000 logements, la structuration et le financement d'un programme de viabilisation de terrains, ainsi que la création d'un fonds du logement destiné aux employeurs et employés du secteur public et privé, facilitant ainsi l'acquisition de logements pour les compatriotes à faibles revenus.
La signature de ce partenariat fait suite à plusieurs mois de négociations et à la visite d'une délégation de la BDShaf à Libreville, attestant de l'engagement continu de cette institution financière internationale dans le secteur de l'urbanisme et des infrastructures.
Ces projets sont essentiels pour réduire le déficit de logements au Gabon, où l’accès à un logement décent reste un défi majeur pour de nombreuses populations. En avril 2020, un rapport de la Banque mondiale intitulé « Financement du logement au Gabon : vers un logement abordable pour tous » estimait ce déficit à 150 000 unités.
Par ailleurs, ces initiatives s'inscrivent parfaitement dans les ambitions des autorités gabonaises pour les années à venir. Entre 2024 et 2026, le Gabon prévoit la construction de 6000 logements sociaux à l'échelle nationale, nécessitant un investissement total de 111 milliards de FCFA, soit 37 milliards de FCFA par an, grâce à des partenariats publics-privés.
Sandrine Gaingne
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La Société gabonaise de pétrochimie (Sogapec), entreprise chinoise spécialisée dans le raffinage des produits pétroliers, a exprimé son intention de construire une nouvelle raffinerie de pétrole au Cap Estérias, dans le Grand Libreville. Cette installation aurait une capacité de traitement de 700 000 tonnes de brut par an. L'annonce a été faite lors d'une récente rencontre avec le ministre du Pétrole, Marcel Abeke, à Libreville, la capitale gabonaise.
Selon les responsables de Sogapec, l'objectif de ce projet est de réduire le déficit actuel en produits pétroliers dans le pays. « Aujourd’hui au Gabon, il y a une pénurie de gasoil. Nous observons une forte demande face à une faible capacité de production nationale. Nous voulons donc apporter une solution. Chaque année, l’État achète des volumes de gasoil à des prix élevés. Avec notre projet, les consommateurs pourront bénéficier de gasoil à prix réduit », a expliqué Xu Rulin, directeur général de Sogapec.
Pour les autorités gabonaises, cette nouvelle raffinerie viendrait compléter les capacités de la Société gabonaise de raffinage (Sogara), actuellement la seule raffinerie du pays, qui peine à répondre à la demande croissante en produits pétroliers. Ce projet suscite donc l'intérêt du ministère du Pétrole. « L’idée de Sogapec est intéressante car elle complèterait les capacités de Sogara. Sogara est également engagée dans un projet de réhabilitation de ses infrastructures, et nous pensons que c’est un projet qui pourrait nous intéresser. Il y a des aspects financiers intéressants qui ne sont pas négligeables », a indiqué Marcel Abeke. Il a invité la société chinoise à collaborer avec Sogara pour assurer une coordination technique. « Après cela, nous essayerons d’harmoniser nos positions avec Sogara et une orientation sera donnée dans l’intérêt de l’État et de Sogara », a-t-il ajouté.
Ce projet vise donc à soutenir Sogara, qui éprouve des difficultés à satisfaire la demande locale. D’une capacité initiale de 60 000 tonnes/an, portée à 1,2 million de tonnes/an pour la distillation atmosphérique, Sogara traite en moyenne 1 million de tonnes de brut par an, ce qui ne suffit pas à couvrir les besoins du marché national. En conséquence, le Gabon doit importer du carburant pour combler le déficit. De plus, l'unique raffinerie du pays fait face à de multiples difficultés financières et peine à respecter ses engagements envers les producteurs de pétrole au Gabon. Selon les données officielles, Sogara a enregistré en 2019 une perte nette de 20 milliards de FCFA, ainsi qu’une baisse de son chiffre d’affaires et une diminution continue des volumes de pétrole traité.
SG
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Le 30 mai dernier, la Banque africaine de développement (BAD) a publié un rapport sur les parités de pouvoir d'achat (PPA) en Afrique, basé sur les résultats révisés de 2021 et 2017 du Programme de comparaison internationale (PCI). Dans ce rapport, le Gabon se positionne comme le 3e pays le plus riche d'Afrique en termes de PIB par parité de pouvoir d'achat (PIB-PPA), avec un montant de 19 546,4 $ par habitant.
Le Gabon se classe derrière les Seychelles (29 711,9 $) et Maurice (22 246,1 $), mais devant la Guinée équatoriale (18 180,2 $) et l'Égypte (17 158,4 $). Selon la BAD, à l'exception de l'Égypte, ces pays ont une faible population, comprennent entre 0,11 et 2,59 millions d'habitants, et leur contribution réelle à la production régionale varie de 0,06 % à 0. ,7 %.
Ce n'est pas la première fois que ce pays d'Afrique centrale est classé parmi les plus riches du continent. Dans plusieurs rapports sur les Produits intérieurs bruts (PIB) par habitant des pays africains, le Centre d'étude et de réflexion sur le monde francophone (CERMF) a souvent classé le Gabon parmi les plus riches d'Afrique.
Cette position de richesse, le Gabon la doit à ses importantes réserves d'hydrocarbures et à d'autres ressources naturelles lucratives, combinées à une faible population (2,3 millions d'habitants selon les données de la Banque mondiale). Le Gabon est doté d'énormes ressources naturelles, et son économie est principalement alimentée par le pétrole. Cependant, depuis quelques années, le pays a choisi de diversifier son économie pour réduire sa dépendance à l'égard du pétrole. Cette politique a permis au Gabon d'augmenter significativement la part des activités non liées aux industries extractives dans son économie.
Selon un rapport de 2022 du Centre d'étude et de réflexion sur le monde francophone (CERMF), cette diversification a permis au Gabon de disposer d'une économie plus solide, capable de mieux résister aux crises internationales et aux fluctuations défavorables des prix ou de la production des matières premières, comparée à d'autres grands producteurs d'hydrocarbures ou de minéraux sur le continent.
Malgré sa petite population, son potentiel économique et son classement parmi les pays les plus riches d'Afrique, le Gabon a encore du mal à traduire cette richesse en une croissance durable et inclusive. Le taux de chômage y reste élevé.
SG
En 2023, les exportations d’or brut du Gabon ont diminué de manière significative, passant de 43,9 milliards de FCFA en 2022 à seulement 8,5 milliards de FCFA, selon les données du ministère de l’Économie. Cette baisse de 80,7 % révèle l'impact de la mise en service de la première raffinerie d’or du pays, la Raffinerie Gabonaise de l’Or (RGO), inaugurée le 2 juin 2023.
Cette raffinerie, opérant avec une capacité de raffinage de 7 à 10 tonnes d’or par an, était censée permettre au Gabon de valoriser localement son or brut, précédemment exporté tel quel, faute de capacités de transformation sur place. Sous l’impulsion du gouvernement de l'époque, dirigé par Alain Claude Bilie-By-Nze, des mesures avaient été prises pour encourager le raffinage local de l’or en vue de son exportation.
La baisse des exportations d’or brut en 2023 suggère que le Gabon progresse vers ses objectifs de réduction des exportations de matières premières non transformées, conformément à sa stratégie de valorisation locale des ressources naturelles. Toutefois, la Société Équatoriale des Mines (SEM) indique que la production aurifère du Gabon reste modeste, s’élevant à seulement 2 tonnes par an, principalement issue du traitement de l’or alluvial.
Dans le cadre de ses projets futurs, le Gabon ambitionne d'augmenter sa production afin de constituer une réserve stratégique d’or, ce qui renforcerait sa crédibilité sur les marchés internationaux.
SG
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Le groupe turc MFB International, repreneur de la Sucrerie Africaine du Gabon (Sucaf), annonce qu’il va installer dans la capitale gabonaise, Libreville, une nouvelle usine industrielle de sucre. Cela a été annoncé lors d'une récente rencontre avec le ministre du Commerce, Marie Paulette Amouyeme Ollame. Cette nouvelle usine, située à Libreville, viendra en appui à l'usine principale de l'entreprise à Franceville, à plus de 700 km des principales zones de vente. Selon le groupe turc, elle permettra d'augmenter sa capacité de production et de pallier ainsi considérablement aux pénuries de sucre dans le pays. "Nous avons acquis des équipements industriels non seulement pour installer des équipements de conditionnement sur Libreville, mais également pour augmenter la capacité de production de l’usine de production de Franceville”, a indiqué Faruk Basturk, responsable de MFB les Sucreries du Gabon, sans plus de détails sur la nouvelle usine.
Dans cette optique, 17 000 tonnes de sucre sont sur le point d'être acheminées pour combler le déficit. Faruk Basturk, responsable de MFB les Sucreries du Gabon, a par ailleurs rassuré quant au maintien des prix du sucre appliqués sur le marché. “Les prix homologués par l’État sont ceux qui seront en vigueur sur le marché", a indiqué Faruk Basturk. Une assurance qui est donnée dans un contexte où le prix du kilogramme de sucre sur le marché se négocie entre 1 500 FCFA et 2 000 FCFA en raison de la pénurie, contre un prix officiel homologué de 925 FCFA.
Depuis avril dernier, le groupe turc MFB International a racheté l'entreprise Sucaf, unique producteur de sucre du pays, pour symboliquement 1 FCFA. À la suite de cette opération, la dénomination de la société a également changé pour devenir Les Sucreries du Gabon S.A. Ce rachat engageait le groupe turc à investir au moins 11 milliards de FCFA pour la réhabilitation et la modernisation de l'usine ainsi que de l'ensemble des outils de production. Le groupe devra également importer 10 000 tonnes de sucre chaque trimestre pour couvrir les besoins du marché national pendant une période de douze mois selon l'accord passé avec l'État gabonais.
SG
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