Le Nouveau Gabon

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La campagne de distribution des actes de naissance et enrôlement à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) dans la province de l’Estuaire a débuté ce 23 mai 2022. Selon un communiqué de la direction générale de la protection sociale, ce sont au total 7 018 dossiers d'enfants apatrides qui seront remis aux bénéficiaires du 23 mai au 22 juillet 2022 dans les différentes mairies.

Pour ce premier jour jusqu’au 25 mai, 567 dossiers vont être distribués dans le 1er arrondissement de la commune de Libreville. La caravane se poursuivra du 30 mai au 4 juin dans le 2e arrondissement de Libreville avec 957 dossiers. Du 13 au 17 juin 2022, 1 698 dossiers seront distribués dans le 3e arrondissement de Libreville. Dans le 4e arrondissement de Libreville, 231 dossiers seront distribués aux enfants apatrides du 26 au 27 mai 2022. 945 dossiers pour le 5e arrondissement de Libreville du 20 au 24 juin 2022. Enfin, pour ce qui est de la commune de Libreville, 510 dossiers seront distribués du 27 juin au 1er juillet 2022 dans le 6e arrondissement.

Cette caravane de distribution se poursuivra dans la commune d’Akanda, principalement à l’hôtel de ville, 443 dossiers vont être distribués du 6 au 8 juillet 2022. Ensuite dans la commune de Ntoum du 11 au 15 juillet 2022 avec 749 dossiers. Elle s’achèvera à l’hôtel de ville de Kango du 18 au 22 juillet 2022 pour 670 dossiers à distribuer.

Cette opération est l’aboutissement du programme conjoint « citoyenneté et protection sociale », lancé par le ministère chargé des Affaires sociales avec l’appui de l’Organisation des Nations unies pour l’enfance (Unicef). Les enfants apatrides selon les autorités gabonaises sont ceux qui ont un statut non conforme aux droits de l’enfant, parce qu’ils n’apparaissent dans aucun document officiel. Ainsi, ils sont dépourvus de nationalité et sont victimes de nombreuses discriminations telles que le refus d’accès aux soins, à l’éducation ou encore aux services de protection de l’enfant.  

Selon les autorités gabonaises, en recevant leurs actes de naissance, ces enfants sont désormais des citoyens à part entière. C’est un peu plus de 18 000 enfants à travers le pays qui en sont bénéficiaires, au grand bonheur et satisfaction des parents, apprend-on. Comme ceux de Libreville, les différents bénéficiaires seront automatiquement enrôlés à la Cnamgs.

Brice Gotoa

Au cours de la première édition du Forum agricole de « La Fabrique des Champions », organisée par Okoumé Capital, filiale du Fonds gabonais d’investissement stratégique (FGIS), le 20 mai dernier, les PME du secteur agroalimentaire ont fait part de leurs difficultés à s’approvisionner en matières premières. « On a du mal à s’approvisionner, à trouver des fournisseurs et la matière première de qualité respectant nos process… » se plaint Caroline Sitault, Fondatrice de la marque d’infusions Ore Tea.

Chez les boulangers par exemple, les problèmes d’approvisionnement concernent surtout la farine de blé, élément de base dans la production du pain. «La plupart des farines que nous utilisons sont importées. Localement, nous nous approvisionnons au niveau de la Société meunière et avicole du Gabon (Smag). Mais, on fait souvent face à l’indisponibilité de ce produit, notamment parce que nous sommes sur Port-Gentil. Il y a encore environ deux mois, il y avait pénurie de farine», explique Charles Mockoma, de la boulangerie Cakes et gourmandises basée à Port-Gentil.

Solutions

Face à ces difficultés, les unités agroalimentaires essaient de trouver des alternatives pour continuer à développer leurs activités. «Aujourd’hui, on essaie d’expérimenter la farine de manioc. Mais, il faut toujours y rajouter un peu de farine de blé. On espère que le programme avec Okoume Capital va nous permettre d’asseoir notre activité non seulement pour nous procurer en matières premières, mais également étendre notre activité au-delà de Port-Gentil», a affirmé Charles Mockoma.

Par ailleurs, selon les autorités gabonaises, la Société de transformation agricole et de développement rural (Sotrader), née d’une collaboration entre l’État et Olam International dans le but de résoudre le problème de l’autosuffisance alimentaire, pourrait être utile pour ces PME. La société peut notamment faciliter l’approvisionnement en matières premières à ces entreprises du secteur agroalimentaire.

«La Sotrader fait dans la valorisation et la promotion des produits locaux. La mise en relation des entrepreneurs avec la Sotrader se fait de deux manières. Vous pouvez être un fournisseur de la Sotrader qui est vendeur et producteur. Donc, à elle seule, elle a déjà une chaîne de valeur à laquelle elle associe des indépendants», explique Carelle Nkene, responsable des marchés Graines Sotrader. Et donc, si les PME sont dans le besoin, «elles identifient leurs besoins en matières premières, en quantité et en date de livraison. Ce qui nous permet de gérer les commandes en temps et en heure afin de faciliter l’accessibilité de ces produits aux entrepreneurs», poursuit-elle.

Réduire les importations

Le Forum agricole annuel de «La Fabrique des Champions», avait pour but selon Chimène Ayito, directeur général d’Okoume Capital, de trouver des pistes de solutions aux différentes problématiques auxquelles sont confrontées les PME du secteur agricole. Car, « l’agriculture représente une opportunité socio-économique majeure pour le Gabon, qui importe à ce jour la grande majorité de ses produits agricoles et alimentaires. C’est, entre autres, à travers la croissance de nos capacités agricoles que nous pourrons assurer l’indépendance du Gabon et la sécurité alimentaire de ses populations », soutient Chimène Ayito.

En effet, les importations alimentaires coûtent actuellement près de 550 milliards FCFA par an à l’État. Et les autorités veulent réduire ce taux de 50 % d’ici la fin 2022.

Rappelons que pour la première édition du programme d’incubation annuelle de «La Fabrique des champions», le secteur agricole est représenté par 16 entreprises, sur un total de 50 sélectionnées.

Sandrine Gaingne

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Le Gabon attend de bénéficier, du Fonds monétaire international (FMI), d’un financement de 124 milliards de FCFA au titre des première et deuxième revues du Mécanisme élargi de crédit (MEDC), approuvé en juillet 2021 pour un montant global de 553,2 millions de dollars américains (307 milliards de FCFA). Mais, le FMI conditionne le décaissement de cette enveloppe par la publication, par le gouvernement gabonais, de deux documents. Il s’agit du rapport d’audit des dépenses liées à la pandémie de la Covid-19 et des noms et nationalités des bénéficiaires effectifs des marchés publics, a indiqué, ce 20 mai 2022, le chef de mission pour le Gabon. Boileau Loko a donné une conférence de presse, à Libreville, pour le faire le point de la mission effectuée par l’institution financière du 12 au 20 mai au Gabon ainsi que sur le niveau des discussions engagées avec le gouvernement dans le cadre de la conclusion de la première et deuxième revue de ce MEDC.

« Nous n’irons pas au conseil d’administration si ces deux actions que nous attendons ne sont pas exécutées. Donc, il n’y aura pas de décaissement », a insisté Boileau Loko. Ces conditions ont été posées depuis plusieurs mois aux autorités gabonaises. Mais, le pays tarde à satisfaire à cette exigence du FMI.

Autres points

L’institution de Bretton Woods attend aussi que le gouvernement gabonais redouble d’efforts pour éviter l’accumulation d’arriérés intérieurs et extérieurs, accélère les réformes pour renforcer le secteur bancaire et améliore l’environnement des affaires afin de favoriser le développement du secteur privé. La mission et les autorités ont ainsi convenu de la nécessité d’accélérer les réformes structurelles des finances publiques et de gouvernance afin de renforcer les recettes intérieures et la gestion des finances publiques. Ceci permettra de soutenir la reprise d’une croissance forte et inclusive et d’améliorer la viabilité de la dette. De même, les autorités et la mission ont convenu de l’urgence de réduire les exonérations et les dépenses fiscales.

Néanmoins, la mission du FMI, conduite par Boileau Loko, a noté avec satisfaction la détermination des autorités à poursuivre la mobilisation des recettes non pétrolières et l’amélioration de la gestion des finances publiques.

Selon le FMI, « la croissance économique devrait s’accélérer en 2022 pour atteindre 2,8 % contre 1,5 % en 2021 et -1,9 % en 2020. Toutefois, l’intensification de la guerre en Ukraine et ses effets sur la croissance mondiale, la résurgence de la pandémie et le retournement des cours du pétrole font courir des risques à la reprise économique ». Pour l’institution financière, il est important que toutes les mesures soient prises dans l’optique de protéger les populations les plus vulnérables contre les effets de la hausse des prix des produits pétroliers et alimentaires engendrée notamment par la guerre en Ukraine.

Sandrine Gaingne

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Des apprenants du Centre international multisectoriel de formation et d’enseignement professionnel (Cimef) de Nkok pourront désormais faire valoir leurs connaissances en maintenance des équipements au sein des différentes structures sanitaires du Gabon. L’accord-cadre y relatif a été signé le 19 mai 2022 entre le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong et son collègue de la Formation professionnelle, Raphael Ngazouze.

« Nous avons aujourd’hui un instrument de formation professionnelle à Nkok qui peut permettre aux jeunes qui s’y forment de faire des stages dans nos hôpitaux et permettre que ces jeunes soient recrutés dans nos formations sanitaires pour assurer la maintenance préventive et curative de ses lots techniques, mais aussi de renforcer de manière continuelle les compétences des agents qui travaillent dans nos hôpitaux pour aller se perfectionner dans la maintenance de ses lots techniques », a déclaré Guy Patrick Obiang Ndong.

Selon les termes de l’accord, le ministère de la Formation professionnelle s’engage à offrir un programme de formation et de perfectionnement adapté aux personnels de santé, notamment dans les métiers supports. Il supervise le parcours de formation des apprenants, encadre les conventions et contrats de prestations de services et assure le suivi-évaluation des programmes de formation et de perfectionnement déroulés dans le cadre du présent accord.

Pour sa part, le ministère de la Santé devra formuler une expression de besoins sur la base d’un plan annuel de renforcement de capacités des agents dans les métiers supports. Il devra également planifier l’utilisation rationnelle des ressources humaines formées et/ou perfectionnées dans le cadre du présent accord et superviser la passation des contrats de prestations de service en matière de maintenance des plateaux techniques, des équipements techniques et biomédicaux.

Cet accord intervient quelques mois après la visite du Cimef de Nkok par l’ensemble des responsables des formations sanitaires du pays. Selon le ministre de la Santé, cet accord-cadre intègre tous les centres de formation professionnelle, notamment ceux de Libreville, de Franceville ainsi que le futur centre de Port-Gentil.

Brice Gotoa

L’université Omar Bongo (UOB) porte à la connaissance du public de l’organisation de l’examen spécial d’entrée dans cette institution, le 18 et 19 juin 2022 à Libreville, indique un avis de communiqué rendu public ce 19 juin 2022. « Cet examen s’adresse aux personnes ne justifiant pas du baccalauréat ou d’un titre admis en équivalence ou en dispense » renseigne le communiqué.

Les conditions pour passer cet examen sont les suivantes : il faut être âgé de 25 ans minimum à la date de l’examen ; justifier du niveau terminal ; ne pas être inscrit dans un établissement secondaire durant l’année de l’examen ; adresser une demande manuscrite au recteur de l’UOB ; fournir un extrait d’acte de naissance légalisé ou de jugement supplétif ; joindre deux photos d’identité couleur récentes ; disposer d’un certificat médical délivré par le centre médical de l’UOB ; produire un CV précisant les études accomplies, les établissements scolaires fréquentés, les attestations obtenues et les activités professionnelles exercées ; s’acquitter des frais d’inscription à l’examen auprès de l’agence comptable de l’UOB, qui s’élève selon les responsables administratifs à la somme de 50 000 FCFA. La fiche de candidature est à retirer au centre de la formation continue de l’UOB.

Les candidats admis à cet examen spécial, apprend-on, pourront s’inscrire dans les différents départements de leur choix dans l’UOB et suivre leurs formations comme les étudiants bacheliers.

L’UOB est la plus grande université du Gabon, créée en 1970. Elle compte à ce jour 35 000 étudiants avec deux facultés, dont la Faculté de droit et de sciences économiques (FDSE) et la Faculté des lettres et sciences humaines (FLSH). Depuis l’année dernière, les autorités gabonaises ont lancé un programme de réhabilitation et de modernisation de cette institution du savoir afin qu’elle puisse s’arrimer au standard des grandes universités d’Afrique et du monde.

Brice Gotoa

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Le président en exercice de la Confédération patronale gabonaise (CPG), Alain Bâ Oumar (photo) a présenté ce 20 mai 2022, sa démission au conseil d’administration « pour des raisons personnelles », informe par communiqué la CPG. Réuni ce 20 mai, ce conseil d’administration convoqué par Alain Bâ Oumar avait un seul point à l’ordre du jour : sa décision d’écourter son mandat.

Le conseil d’administration a pris acte de sa démission qui prendra effet dans deux mois après l’élection d’un nouveau président. Dans cette perspective, le conseil d’administration a mis en place les organes chargés de l’organisation des élections.

« La Commission électorale indépendante aura la charge d’organiser une élection transparente conformément aux statuts de la CPG. Elle sera présidée par madame Jacqueline Bignoumba, présidente de l’Upega (Union Pétrolière Gabonaise) », précise le conseil d’administration. Et en attendant la désignation du nouveau président, l’actuel bureau exécutif va continuer à assurer ses fonctions.

Entre fin avril et début mai, huit syndicats et associations d’entreprises de la CPG ont claqué la porte du CPG. Notamment, l’Association professionnelle des établissements de crédit (APEC), le Syndicat des importateurs et exportateurs (Simpex), l’Union des représentants automobiles et industriels (URAI), Syndicat des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics (Sebtp), Syndicat des sociétés hôtelières et restaurants (SSHR), Groupement professionnel des pétroliers (GPP), le Groupement des transporteurs terrestres (GTT) et le Général business machines (GBM). Officiellement, les démissionnaires n’ont pas motivé les raisons de cette rupture. Mais des sources internes à ces syndicats ont accusé le président Alain Bâ Oumar de ne pas défendre leurs intérêts.

Le conseil d’administration souhaite rétablir le dialogue avec ces syndicats et entreprises démissionnaires. Une tâche assignée à la Commission dialogue que préside Léod Paul Batolo, administrateur directeur général de Comilog. Elle « permettra de rétablir le dialogue avec les organisations démissionnaires. Celles d’entre elles qui souhaitent réintégrer la CPG et participer au processus de renouvellement du Bureau exécutif pourront rejoindre l’institution selon les dispositions statutaires », indique le communiqué rendu public ce 20 mai.

Rappelons que c’est depuis 2017 qu’Alain Bâ Oumar, 59 ans, préside la CPG. Il a été réélu à la tête de cette organisation patronale en 2020 pour un second mandat qui devait s’achever en 2023. Il est le président-directeur général de IG Telecom SA (anciennement appelée Internet Gabon). Société qu’il a créée en 1996, après avoir exercé pendant sept ans aux États-Unis d’Amérique.

Sandrine Gaingne

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Le ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques a lancé ce 20 mai 2022 un appel d’offres en vue de trouver des opérateurs pour la construction de 25 stations hydrométéorologiques sur l’ensemble du territoire national. Selon le communiqué d’appel d’offres, pour la première période 2022-2023, le projet consiste à réaliser 4 stations hydrométéorologiques dans les provinces de l’Estuaire sur le Komo, dans le Haut-Ogooué sur l’Ogooué à Lendandoungou, dans le Moyen-Ogooué à Lambaréné et enfin dans l’Ogooué-Ivindo à Booué.

Seules les entreprises non concernées par les mesures d’exclusion et d’incapacité peuvent soumissionner. « Les soumissionnaires doivent justifier aux fins d’attribution du marché, de leurs capacités juridiques, techniques et financières », précise l’appel d’offres. Les dossiers d’appel d’offres peuvent être retirés contre un paiement au trésor public d’un montant non remboursable de 400 000 FCFA. Ce paiement se fera sur présentation d’un ordre de recette délivré par la direction générale des marchés publics. Les candidats ont jusqu’au 4 juillet 2022 pour le dépôt de leurs dossiers.

Ces travaux de construction seront financés par l’État gabonais. L’hydrométéorologie est une branche de la météorologie et étudie la dynamique de l’atmosphère pour la formation des précipitations, leur distribution dans les bassins hydrologiques, leurs effets lors de ruissellement vers les cours d’eau et sur les échanges d’énergie avec l’atmosphère. Ces stations hydrométéorologiques devront permettre au Gabon de surveiller les évolutions météorologiques de l’ensemble du territoire national.

Brice Gotoa

Plusieurs propriétaires de navires viennent de se voir déchus de leur droit de propriété sur des bateaux abandonnés en état d’innavigabilité à Port-Gentil, informe le directeur général de la Marine marchande, Fidèle Angoué Mba, dans un communiqué de presse daté du 17 mai 2022. À l’en croire, ces navires constituent un obstacle à la navigation et une menace pour l’environnement dans la ville de Port-Gentil. Et c’est pour cette raison que cette décision a été prise.

Dès lors, « l’administration maritime se réserve à compter de la publication du présent communiqué le droit d’engager toutes les procédures en vue de leur enlèvement », précise-t-il. Ces bateaux peuvent donc désormais être mis en vente conformément à la loi. En effet, selon l’article 239 du Code communautaire de la marine marchande, lorsqu’une « épave est échouée ou a été ramenée sur le rivage, l’autorité maritime compétente fait procéder à la vente après la notification au propriétaire de la décision de l’autorité maritime compétente prononçant, par application de l’article 232, la déchéance de ses droits sur l’épave ». 

Pour déchoir les propriétaires de navires de leur droit, une procédure administrative a été observée. À cela s’ajoute un audit environnemental des installations portuaires de l’Office des ports rades du Gabon (Oprag) dans la ville de Port-Gentil du 2 au 7 novembre 2021 et du 13 au 25 mars 2022, ainsi que des communications dans le quotidien national l’Union, dans le but d’interpeller ces propriétaires sur les menaces que représentent leurs navires abandonnés de manière prolongée à Port-Gentil.

La Marine marchande, qui est sous la tutelle du ministère des Transports, a été mise en place par la loi n° 10/63 du 10 janvier 1963. Elle a entre autres pour mission de contribuer à assurer la protection des biens et des personnes dans l’espace maritime ainsi que la protection du milieu marin ; d’assurer la gestion rationnelle du domaine public maritime et la promotion des activités économiques du secteur maritime…

Sandrine Gaingne

L’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI) a annoncé ce 19 mai 2022, avoir créé plus de 10 000 entreprises en 18 mois sur le guichet numérique de l’investissement (GNI). L’on enregistre, également, selon l’ANPI, « plus de 10 000 fiches-circuits délivrées, plus de 10 000 paiements électroniques effectués » au cours de la période indiquée.

Il s’agit des entreprises individuelles et des sociétés avec entre autres des sociétés anonymes (SA), des sociétés à responsabilité limitée (Sarl), des sociétés à responsabilité limitée unipersonnelle (Sarlu), des sociétés par actions simplifiées (Sas), des sociétés à actions simplifiées unipersonnelles (Sasu), des sociétés civiles immobilières (SCI), des Sociétés coopératives et participatives (Scop). Pour la plupart, les entreprises créées au cours de cette période appartiennent à des Gabonais, apprend-on.

D’après l’ANPI-Gabon, cette hausse enregistrée dans la création des entreprises au Gabon grâce au GNI démontre que la structure a relevé le défi de la dématérialisation des procédures de création d’entreprises au cours de ces deux dernières années. À noter qu’entre 2018 et début 2019, 1500 entreprises ont été créées grâce à l’ANPI.

Lancé en juin 2020, le GNI est une plateforme de services e-gouvernement qui permet aux entrepreneurs et investisseurs de créer une entreprise en ligne.

SG

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Dans sa stratégie de développement de sa filière poisson au cours des 10 prochaines années, le Gabon compte renforcer ses infrastructures de stockage et de transformation des ressources halieutiques. Dans cette optique, il est prévu de construire une nouvelle usine de transformation du thon ainsi que des chambres froides dans l’enceinte du New Owendo international Port (NOIP), a affirmé Koumba Kombila, chef de projet structuration de la filière thonière dans un entretien avec les Échos de l’éco.

Cette phase « créera 3000 emplois directs et 9000 emplois indirects, avec un chiffre d’affaires prévisionnel de 100 milliards de FCFA. Cette filière est pourvoyeuse d’emplois et les métiers exercés sont nombreux et variés. Ils vont des manutentionnaires aux ingénieurs agroalimentaires en passant par l’électromécanique », a-t-il affirmé.

Avant la construction de cette nouvelle usine, les autorités gabonaises mettront d’abord en service la Société frigorifique du Gabon (Sifrigab). Cette usine, qui est en arrêt d’activité depuis environ 10 ans, sera opérationnelle en 2023, selon Koumba Kombila. Avec le renforcement de ses infrastructures de stockage et de transformation, le Gabon espère devenir dans les 10 prochaines années un acteur majeur du thon sur le continent.

C’est d’ailleurs dans le but de développer davantage cette filière que la Gabon a signé le 29 juin 2021, un accord de pêche avec l’Union européenne (UE). Il autorise les navires européens à pêcher dans ses eaux 32 000 tonnes de poisson par an pendant 5 ans. La transformation de ce poisson au Gabon pourrait générer un chiffre d’affaires de plus de 576 milliards de FCFA, selon le ministère de l’Agriculture.

SG

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