Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Dès le 30 juin 2022, le Groupe Castel et The Coca-Cola Company (TCCC) vont mettre fin à leur collaboration pour la production, l’embouteillage et la commercialisation des boissons des marques Coca-Cola, Fanta, Sprite et Schweppes. L’annonce a été faite à travers un communiqué rendu public ce 18 mai 2022 par la Société des brasseries du Gabon (Sobraga), filiale du Groupe Castel. « Cette décision doit notamment permettre au Groupe Castel de poursuivre en toute indépendance son modèle de développement adapté aux réalités des marchés africains qui conforte sa vision stratégique », renseigne le communiqué.

Malgré cette rupture après 25 ans de partenariat, la Sobraga soutient qu’elle va continuer à proposer aux Gabonais une gamme de produits variés. « Grâce à la mise en place depuis plusieurs années d’un système de management de qualité arrimé aux plus hauts standards internationaux, la Sobraga va continuer d’innover en développant ses gammes de produits, mais aussi en veillant à proposer des boissons moins sucrées, en promouvant les emballages en verre consigné plus respectueux de l’environnement », indique l’entreprise.

En 2021 au Gabon, la branche des boissons gazeuses et alcoolisées a enregistré une consolidation de ses performances, malgré la légère baisse observée au quatrième trimestre selon la note de conjoncture sectorielle de la direction générale de l’Économie et de la politique fiscale. La production totale des boissons gazeuses et alcoolisées a augmenté de 10,6 % pour se situer à 3 millions d’hectolitres, portée par les bières (+11 %), les boissons gazeuses (+6,7 %) et les boissons diverses (+81 %). On a noté tout de même un ralentissement de 7 % au quatrième trimestre 2021 comparativement au trimestre précédent.

Brice Gotoa

La Sucrerie africaine du Gabon (Sucaf-Gabon) ambitionne d’accroitre sa production afin de s’étendre dans la sous-région. C’est ce qu’a laissé entendre le directeur général de cette entreprise, Chrisos Longho, au sortir de l’audience avec le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda ce 17 mai 2022.

« Nous avons des projets ambitieux, ceux déjà de couvrir la totalité du marché national à la faveur d’un plan de développement qui devrait nous permettre d’augmenter progressivement notre production. L’idée c’est qu’à travers la Sucaf le Gabon devienne entièrement indépendant en termes de consommation et de production de sucre, mais aussi commence à exporter », a déclaré Chrisos Longho.

Selon le directeur général, ce projet nécessite des investissements importants. « Le soutien et l’accompagnement de l’État dans un tel projet me paraissent nécessaires », a-t-il indiqué.

Selon la note de conjoncture sectorielle de la direction générale de l’Économie et de la politique fiscale, au cours de l’année 2021, la production du sucre a enregistré de bonnes performances. La production de sucre en granulé de 50 kg s’est établie à 26 004 tonnes, en hausse de 14,9 % par rapport à l’année précédente, en raison des conditions climatiques favorables.

En 2020, l’État gabonais a attribué à la Sucaf Gabon, filiale gabonaise de Somdiaa, 8 751 hectares de terre dans la province du Haut-Ogooué. Une surface supplémentaire qui devrait permettre à l’entreprise de multiplier sa production de la canne à sucre dans le pays afin de satisfaire la demande.

Brice Gotoa

Lire aussi :

Sucre : les importations chutent de 49 % en 2021 du fait de la hausse de la production

Les importations de sucre au Gabon baissent de 44 % sur les neuf premiers mois de l’année 2021

Sucre : la production de Sucaf, filiale gabonaise de Somdiaa, baisse de 25 % au 1er semestre

Depuis quelques semaines au Gabon, il faut faire preuve de patience pour se faire établir un passeport. Le processus de délivrance de ce document tourne au ralenti en raison du basculement au passeport Cemac, informe la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI) dans un communiqué rendu public ce 17 mai 2022.

« L’implémentation et le paramétrage de ce nouveau système perturbent depuis quelques semaines le bon fonctionnement de nos services, toutefois nos équipes s’attellent à normaliser la situation. La collaboration avec les équipes de la CEMAC devrait permettre le retour à la normale dans les prochains jours », rassure la DGDI.

La DGDI présente par ailleurs ses excuses à l’ensemble des usages pour les désagréments causés. Rappelons que c’est depuis deux jours que le Gabon a officiellement homologué le passeport Cemac après des années d’hésitation.

Ce passeport est un document qui devrait contribuer à renforcer la libre circulation dans la zone Cemac : Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad. Il sera conforme aux dernières spécifications techniques de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) sur les documents de voyage, comme consigné dans son référentiel N° 9303.

SG

Lire aussi :

Homologation du passeport biométrique Cemac par le Gabon

Le campus de l’Université Omar Bongo (UOB) est régulièrement victime d’actes de vol et d’insécurité. Pour lutter contre ces phénomènes, le conseil rectoral envisage de mettre en place une police universitaire. L’information a été donnée par le recteur de cette institution du savoir, Mesmin Noël Soumaho au cours d’une rencontre avec la presse le 16 mai 2022.

« Au-delà de la réhabilitation de la barrière, la mise en place d’une police universitaire à l’instance des polices diplomatiques et des plages doit désormais faire l’objet d’une attention particulière des plus hautes autorités si nous voulons préserver le patrimoine infrastructurel et matériel de la première université qui célèbre son jubilé », a déclaré Mesmin Noël Soumaho.

Selon le recteur de l’UOB, il ne se passe pas un seul jour sans qu’on ne déplore des infractions dans les salles de classe ou dans des bureaux administratifs. Avec à la clé, la disparition du mobilier et d’autres matériels à usage pédagogique. Le dernier acte de vandalisme enregistré date du 10 mai dernier. « Le butin emporté par ces malfrats qui agissent généralement de nuit se chiffre aujourd’hui à 17 grilles d’antivols, 134 splits et climatiseurs, 50 chaises et tables-bancs, 4 portes emportées et 4 serrures endommagées, 14 réservoirs d’eau… ». À ces matériels s’ajoute le dispositif de sonorisation et de visionnage, des agressions morales et parfois physiques, en dépit de la présence de dix gendarmes affectés dans le campus depuis quelques mois, apprend-on.  

Face à la persistance de ces actes de vandalisme qui menacent le patrimoine matériel et infrastructurel de l’UOB ainsi que l’intégrité morale de son personnel, le conseil rectoral invite les enseignants, les étudiants, le personnel administratif et d’appui à plus de vigilance. Il exhorte les populations des quartiers environnants à dénoncer les auteurs de ces vols. « Il sollicite une fois de plus le concours des pouvoirs publics afin qu’ils mettent en œuvre tous les moyens pour parvenir à une éradication définitive de l’ensemble des facteurs de l’insécurité qui participe avec d’autres contingences à gangréner le fonctionnement de la plus grande institution universitaire de notre pays », a souligné le recteur de l’UOB.

Brice Gotoa

Lire aussi :

Université Omar Bongo : bientôt un Centre de la promotion de la langue arabe

Université Omar Bongo : suspension des cours à la faculté de droit pour défaut de tables bancs

Le Fablab de Moanda a démarré le 16 mai dernier la formation de la première promotion des jeunes de cette localité dans les métiers du numérique, annonce la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), principal soutien du projet.

Financé par la Comilog en partenariat avec la mairie de Moanda, ce Fablab est destiné, apprend-on, « à développer gratuitement des compétences numériques chez les jeunes Gabonais résidant dans la localité (15 à 40 ans) à travers des cursus de formation allant de 3 à 9 mois ». L’administrateur directeur général de la Comilog, Leod Paul Batolo s’est rendu sur les lieux pour encourager et échanger avec les bénéficiaires. D’après lui, le but de ce nouvel écrin technologique est de « réduire la fracture numérique chez les jeunes en suscitant des vocations dans ce secteur d’avenir, donner une chance de réinsertion professionnelle aux jeunes en situation de décrochage, inciter de nouveaux types d’activités entrepreneuriales et stimuler le développement d’un écosystème numérique local ».

Pour cette première cuvée, 26 apprenants (50 % de femmes et 50 % d’hommes) ont été retenus à l’issue d’une sélection qui a mis en compétition plus de 400 candidats, en janvier dernier. Ce laboratoire numérique doté d’équipements de pointe (imprimantes 3D, découpeuses vinyle, laser, graveurs laser, casques de réalité virtuelle, drones, etc.) propose 3 formations qualifiantes à savoir : développement web/mobile ; design/3D et électronique/robotique.  L’approche pédagogique du Fablab de Moanda se démarque des méthodes d’enseignement classiques en privilégiant la pratique et l’expérimentation.

Le secteur du numérique est un levier de croissance important pour l’économie gabonaise (5 % du PIB). De nombreuses initiatives ont vu le jour dans le domaine. À l’instar du projet gouvernemental comme « Train my generation 5000 » (partenariat Airtel-Unesco visant à former 5000 jeunes aux technologies de l’information et de la communication) ou encore la création du premier campus virtuel d’Afrique centrale (centre de ressources E-Learning Avicenne, inauguré à Libreville en 2016).

En 2018 la Société d’incubation numérique du Gabon a été lancée en partenariat avec l’État et la Banque mondiale. Cette société fournit aux entreprises des services de soutien à la transformation numérique (conseils et diagnostics, solutions informatiques, etc.). Elle fonctionne comme une couveuse d’entreprises, à travers son programme d’accélération « Cohorte Innovation 4.0 », offrant du soutien au financement et à l’exécution, accès au mentorat et aux investisseurs, formations, etc.

S.A

Le gouvernement gabonais a octroyé au groupe marocain Managem le permis d’exploration et d’exploitation du projet aurifère d’Etéké, dans la province de la Ngounié au sud du Gabon. Un accord a été signé à cet effet il y a quelques jours par le ministre des Mines, Elvis Ossindji, et le représentant de la société minière.

Sur ce site minier d’une superficie de 1408 km², l’entreprise marocaine vise une production de 2 tonnes d’or par an. Les réserves de ce gisement sont estimées à plus de 23 tonnes.

Managem travaillait déjà sur ce projet minier depuis quelques années. En 2018, elle avait finalisé l’étude de faisabilité du projet. Une opération menée par Managem Gabon, filiale à 100 % du groupe marocain, qui avait obtenu en 2017 un permis de recherche dans la région gabonaise.

En octroyant au groupe minier marocain le permis d’exploitation de l’or sur le permis d’Etéké, le gouvernement gabonais a recommandé à l’entreprise d’exploiter cette ressource de «manière responsable» avec des bénéfices pour les populations. «L’or qui a été placé par le chef de l’État comme substance stratégique va désormais matérialiser ses revenus dans l’assiette des Gabonais. Il s’agira pour nous de faire ressentir l’exploitation de cette richesse», a indiqué Wesbert Moussounda Ngoumba, directeur général de la Société équatoriale des Mines (SEM). L’exploitation de ce gisement devrait permettre la création d’au moins 150 emplois, apprend-on.

Rappelons que la société marocaine a terminé il y a quelques années l’exploitation du site aurifère de Bakoudou dans le Haut-Ogooué.

SG

 

Suite aux informations faisant état de ce que le Gabon a abaissé la note scolaire de passage en classe supérieure à 9,5 sur 20, Valentin Mbouma, le secrétaire général (SG) du ministère de l’Éducation nationale a publié, le 16 mai, une note qui apporte un démenti.

« Il est demandé à chaque chef d’établissement chacun en ce qui le concerne d’élaborer le programme de la tenue des pré-conseils et des conseils des classes en vue de la validation et de la certification des résultats annuels des élèves conformément aux dispositions de l’article 10 de l’arrêté N° 0040/MESRST NFC qui précise que le passage en classe supérieure est subordonné à l’obtention de la moyenne supérieure ou égale à 10 sur 20 », déclare le SG. Il ajoute que les directeurs d’académie provinciale et les directeurs des ordres académiques sont chargés de veiller au strict respect de ces dispositions réglementaires.

Cette mise au point de M. Mbouma est partie d’une récente note signée de Blanche Reine Mebaley, la directrice générale de l’enseignement scolaire et normal. Dans sa note administrative n⁰ 000088/MENFC/SG/DGESN/DGA du 12 mai 2022, elle écrit : « Les conseils de classe sont exceptionnellement autorisés à accorder une indulgence, à ceux des élèves dont la moyenne annuelle sera comprise entre 9,50 et 9,99, et qui auront durant tous les trimestres, fait preuve de fréquentation régulière, de conduite irréprochable et de progrès dans le travail », précise la responsable.

Ainsi, elle a autorisé que la moyenne annuelle de 9,5/20 soit considérée comme celle qui permet désormais le passage en classe supérieure. Ceci, selon elle, dans un souci de reconnaissance des performances développées par certains élèves, tout au long de l’année scolaire.

Sylvain Andzongo

 

Le gouvernement gabonais a interdit ce 16 mai 2022 « jusqu’à nouvel ordre », l’importation des volailles en provenance des pays voisins, ainsi que la circulation et la vente de ces volailles vivantes dans le Grand Libreville. L’information a été donnée dans un communiqué conjoint des ministères de l’Agriculture et de la Santé.

Cette décision a été prise pour freiner la propagation de la grippe aviaire dans le pays. Car, selon les autorités gabonaises, des foyers du virus de la grippe aviaire H5N1, ont été découverts dans des sites d’élevage situés dans la zone de Meyang département du Komo Mondah, dans la province de l’Estuaire. Ces cas ont été confirmés après des analyses effectuées au Centre interdisciplinaire de recherches médicales de Franceville (Cirmf). Ce, après avoir constaté depuis le 13 avril 2022, des mortalités anormales de volailles dans trois élevages situés dans la zone de Meyang.

Outre ces interdictions, le gouvernement gabonais a ouvert une enquête épidémiologique dans les élevages, et a mis en place des mesures de biosécurité dans les fermes du Gabon, apprend-on dans le communiqué. Une cellule de crise multisectorielle a été créée « pour veiller à l’application desdites mesures afin de circonscrire cette épizootie. Une équipe d’experts visitera les différentes fermes et villages environnants de l’Estuaire pour des campagnes de sensibilisation et des prélèvements d’échantillons pour analyses », précise le gouvernement.

Il est question pour les autorités gabonaises d’isoler les volailles, pour éviter tout contact avec la faune sauvage. Car, d’après le gouvernement, ce virus est « hautement pathogène » avec une incidence sur la santé publique et un fort enjeu économique. De ce fait, la grippe aviaire qui frappe le Gabon en ce moment devrait avoir un impact sur l’activité des éleveurs qui peinent à tirer profit de leurs activités en raison des effets de la Covid. Ce qui va se répercuter sur le panier de ceux qui préfèrent consommer des poulets produits localement notamment.

SG

La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) annonce des difficultés d’approvisionnement en eau potable dans le Grand Libreville. Situation causée par un éboulement de terrain survenu ce 16 mai 2022 aux environs de 9 h 30, au PK18 dans la zone de Bikele. L’incident a entraîné le déboitement de la canalisation de transport DN 1200 reliant Ntoum et Libreville.

« Cet incident va occasionner des perturbations dans la desserte en eau potable d’une partie du Grand Libreville, avec plus d’impact pour les usagers situés dans les zones Libreville Centre-Ville et Akanda », indique le service marketing de l’entreprise.

Cet éboulement de terrain, apprend-on, fait suite aux fortes pluies enregistrées ces derniers jours dans l’agglomération de Libreville. « Durant la période des travaux, la SEEG communiquera régulièrement sur les opérations de réparation de la conduite endommagée », souligne la SEEG. Mais la durée des travaux n’a pas été communiquée.

Au Gabon, les populations se plaignent depuis plusieurs années déjà des difficultés d’approvisionnement en eau potable. Dans certains quartiers du Grand Libreville, l’eau arrive dans les robinets tard dans la nuit pour quelques heures. Une problématique que la société veut résoudre avec le soutien du gouvernement.

Brice Gotoa

Lire aussi :

Eau et électricité : BGFIBank va mobiliser 100 milliards FCFA pour financer les projets de la SEEG

Eau et électricité : BGFIBank s’engage à financer le nouveau plan d’investissement de la SEEG

Les listes des personnes, des parcelles et des biens impactés par le projet d’aménagement de la future ligne hydroélectrique de Ngoulmendjim sont disponibles selon le gouverneur de la province de l’Estuaire, Marie-Françoise Dikoumba. Ces listes sont ouvertes aux consultations des populations des départements du Komo-Mondah et du Komo-Kango, auprès des comités locaux de suivi.

« Les personnes concernées sont invitées à faire vérifier leur présence sur ces listes auprès des membres des comités locaux de suivi » afin de faire des réclamations au plus tard le 28 mai 2022, informe le gouverneur. Elle précise que « toute demande de correction (noms… type de biens impactés) doit avoir lieu avant le 28 mai 2022 au plus tard… Un mécanisme de gestion des plaintes a été mis en place pour recevoir réclamations, plaintes, doléances et suggestions de l’ensemble des populations impactées ». L’équipe Asokh Energy et le consultant Artella / Geogulde sont également disponibles pour répondre aux questions des populations.

Pour connaître la composition de ces comités locaux de suivi, les personnes impactées par le projet peuvent se référer aux chefs de villages et quartiers, aux affichages publics notamment au gouvernorat, dans les mairies et préfectures de Ntoum et Kango.

Le projet de construction de la ligne de transport de l’électricité de Ngoulmendjim relie Ndouaniang à Ntoum 2 (Okolassi). Le projet est développé par le consortium Gabon Power Company (GPC), filiale détenue à 100 % par le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), et le groupe industriel panafricain Eranove. Située à 125 km de Libreville, la centrale hydroélectrique de Ngoulmendjim (83 MW) devait passer à la phase des travaux depuis 2019. Les financements à mobiliser pour la réalisation de ce projet s'évaluent à 216,6 milliards de FCFA d'après Gabon Power Company.

Sandrine Gaingne

Lire aussi :

Barrage de Ngoulmendjim : Gabon Power Company fixe à 216,6 milliards de FCFA les financements à mobiliser

Barrage de Ngoulmendjim : FGIS-Eranove recherche 196,7 milliards de FCFA sur le marché international

Flou autour du démarrage des travaux d’aménagement des barrages de Ngoulmendjim et de Dibwangui

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.