Selon un récent rapport de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) sur ses états financiers, 585 686, 80 billets et pièces de monnaie ont été mis en circulation au Gabon en 2021, en hausse de 11,93 %.
Dans la zone Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad), le Gabon se positionne comme deuxième pays détenteur de billets et pièces de monnaies en circulation en 2021, derrière le Cameroun (1 728 370, 35, en hausse de 14,09 %). Le Gabon arrive avant la Centrafrique (245 504,82 billets et pièces et monnaie, +11,82 %), le Tchad (614 376,85 billets et pièces et monnaie, +11,19 %) ; le Congo (694 708,97 billets et pièces et monnaie, +10,38 %) et la Guinée équatoriale (229 930,23 billets et pièces et monnaie, +4,72 %).
L’augmentation des billets et pièces de monnaie dans la Zone Cemac en générale et au Gabon en particulier se situe dans un contexte où la sous-région fait face à la pénurie de la petite monnaie. Les pièces sont particulièrement prisées par les machines à sous, et exportées vers certains pays asiatiques qui les utilisent pour fabriquer des bijoux. Ce qui a poussé la Banque centrale a annoncer, il y a deux ans, plus de restrictions dans la gestion des valeurs fiduciaires, mais aussi une injection des pièces de monnaie pour pallier la pénurie qui mettait à mal les transactions commerciales.
S.A.
L’entreprise Waagner-biro lorgne le secteur des BTP au Gabon, notamment le secteur de la construction des ponts. Dans cette veine, Léon Armel Bounda Balonzi, le ministre gabonais en charge des Travaux publics a reçu le 18 mai à Libreville, une délégation de cette entreprise qui « se propose de financer le remplacement d’une cinquantaine de ponts en bois par des ponts métalliques ».
Le membre du gouvernement n’entre pas dans les détails des discussions avec la partie autrichienne, mais il indique que l’entreprise a fait prévaloir ses 160 ans d’existence pour 5000 ponts construits dans le monde. Ce qui constitue un CV solide pour prétendre aux constructions d'ouvrages de transport en territoire gabonais. Ceci en tenant compte de l'avancée des dernières technologies qui tranchent avec les ponts en bois dont la durée de vie est courte.
En attendant de connaître la suite réservée au lobbying de Waagner-biro, il est à souligner que c’est une entreprise qui revendique pour la seule année 2021, la construction de 35 bateaux de croisière comprenant des équipements scéniques, la production de 2 137 tonnes d’acier et plus de 35 commandes de câble CAT-V5, utilisé dans le câblage de télécommunications, des réseaux locaux en particulier à grande vitesse.
S.A.
Le transporteur gabonais Afrijet a reçu un nouvel avion, a annoncé la compagnie le 18 mai dernier. Il s’agit d’un ATR 72-600 qui remplace d’anciens ATR 72-500.
Cet appareil est le premier des trois avions que la compagnie gabonaise a acquis en 2021 auprès de l’aviateur franco-italien ATR. « La réception de ce nouvel ATR, le premier d’une nouvelle flotte neuve, s’inscrit dans notre mission de participer au développement et à la transformation du secteur aérien africain. La raison d’être de notre compagnie est de relier les économies entre elles et ainsi de participer à leur croissance et à une meilleure intégration de la zone Cemac », a affirmé Marc Gaffajoli, administrateur général d’Afrijet dans un communiqué.
Ainsi, l’entrée en service de ce nouvel appareil devrait permettre à Afrijet d’intensifier les fréquences sur son réseau national et régional. La compagnie dessert actuellement Libreville, Franceville et Port-Gentil (Gabon). Dans la sous-région, elle vole à destination de Douala et Yaoundé (Cameroun), Brazzaville et Pointe-Noire au Congo, et Malabo (Guinée équatoriale). Et en Afrique de l’Ouest, elle dessert Cotonou au Bénin.
S.G
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Le président Ali Bongo Ondimba s’est entretenu le 18 mai 2022, avec le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda qu’accompagnait le ministre du Budget, Edith Ekiri Mounombi Oyouomi, sur la problématique de l’insalubrité dans la capitale gabonaise. Selon la communication présidentielle, Ali Bongo Ondimba a demandé au gouvernement qu’un accompagnement soit apporté, « dans les meilleurs délais », à la société Clean Africa en charge de la collecte des ordures ménagères dans le Grand Libreville afin de renforcer ses équipements et sa capacité opérationnelle.
« Le ministre du Budget est venu rendre compte des avancées des restrictions qui ont été faites au sein de son ministère parce qu’il s’agit ici de pouvoir améliorer la capacité opérationnelle de l’entreprise Clean Africa. Cette société a un manque d’équipements et le chef de l’État a donné des instructions fermes. Le ministre du Budget a passé des commandes et nous espérons que d’ici le mois de juin et un peu plus tard il y aura ces éléments qui vont être mis à disposition de Clean Africa », a déclaré Rose Christiane Ossouka Raponda.
Selon la cheffe du gouvernement, il faudrait également que la question du civisme puisse être réglée. « C’est vrai que les bacs à ordures ne sont pas aussi nombreux à travers les différents points d’apports volontaires vers lesquels la population dépose leurs déchets, mais il y a aussi que certaines populations ne respectent pas les heures de dépôts des ordures », a-t-elle indiqué.
Depuis plusieurs années, de nombreuses villes du Gabon sont confrontées aux difficultés de collecte et de gestion des ordures ménagères. Dans le Grand Libreville, notamment à Akanda, Libreville, Owendo et Ntoum, la situation parait préoccupante. Les différentes initiatives et solutions préconisées à ce jour par les autorités paraissent peu concluantes. Des tas d’immondices jonchent la voie publique et obstruent la circulation dans certaines rues de la capitale.
Brice Gotoa
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Le gouvernement gabonais a en projet de construire un port sec à Ndendé dans la province de la Ngounié. À cet effet, le gouvernement recherche un consultant chargé de réaliser « des études d’avant-projet sommaire (APS) et d’avant-détaillé (APD) avec élaboration des dossiers d’appel d’offres des travaux et de surveillance des travaux de la construction » dudit port, apprend-on dans un avis à manifestation d’intérêt récemment lancé par le ministère des Travaux publics. Les consultants intéressés ont jusqu’au 3 juin 2022 pour postuler.
Réalisées dans le cadre du Programme d’appui au secteur des infrastructures au Gabon (Pasig), ces études de faisabilité du port sec de Ndendé, sont financées grâce à un prêt du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et un autre de l’Africa growing together fund (AGTF).
Le port sec de Ndendé aura certainement pour objectif de contrôler les marchandises en provenance du Congo. Car c’est la dernière ville gabonaise sur la route nationale 1 avant d’arriver à la frontière avec la République du Congo.
Le Pasig a pour objectif principal de contribuer au désenclavement de la province de la Ngounié ainsi qu’à la réduction de la durée et des coûts de transport sur le corridor Libreville-Brazzaville [276 km] par les localités de Ndendé-Doussala.
Rappelons qu’un port sec est actuellement en construction à Eboro situé dans le département du Ntem dans la province du Woleu-Ntem. Ce port dont les travaux devraient être livrés en septembre prochain a pour but d’assurer la sécurité sanitaire des denrées alimentaires en provenance du Cameroun. Un autre un port sec est également envisagé dans la Zone économique spéciale de Nkok.
Sandrine Gaingne
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La hausse des prix du ciment effective depuis quelques jours au Gabon est due à la l’augmentation du taux de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ainsi qu’à la hausse des intrants nécessaires à la production de ciment, justifie Alain Ayoune Origuinowet, directeur général de Ciments de l’Afrique (Cimaf Gabon) dans le quotidien national l’Union du 18 mai 2022.
« Au niveau international, les coûts de fret ont augmenté. Il en est de même de celui des matières premières comme le clinker. Le clinker est la matière de base pour faire le ciment. Il compte pour 85 % dans la fabrication de ce produit », a expliqué Alain Ayoune Origuinowet. A l’en croire, les coûts du clinker ont augmenté de 76 % en décembre 2021 avant d’exploser à 104 % au premier trimestre 2022.
La hausse des prix du ciment au Gabon est également imputable selon le DGA de l’entreprise, à la hausse des coûts de la TVA sur le ciment. Il faut dire que dans la loi de finances 2021, la TVA appliquée sur le ciment est passée de 5 % à 10 %. « En 2012, cette TVA avait été réduite à 5 %. Mais la Loi des finances rectificative 2021 a décidé de la ramener à 10 %. Tout ceci devenait intenable pour les industriels qui, avec le remboursement toujours en cours des dettes contractées pour les investissements réalisés, continuent à craindre pour leurs activités », ajoute Alain Ayoune Origuinowet. Une augmentation imputée au prix du produit à la sortie de l’usine ainsi que dans les lieux de vente.
Pour le DGA de la filiale gabonaise du groupe marocain Ciments de l’Atlantique (Cimat), cette hausse était inévitable. Raison pour laquelle, depuis quelques jours, la tonne de ciment dans certains points de vente est passée de 90 000 FCFA à 99 000 FCFA. A la sortie d’usine, la même tonne contenant 20 sacs de ciment est passée de 80 000 FCFA à 86 000 FCFA. Soit une augmentation de 5 %.
SG
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La Fédération gabonaise de football (Fegafoot) vient de publier un communiqué qui annonce que le capitaine des Panthères ne fera plus partie de la sélection nationale pour la prochaine aventure des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2023 dont la phase finale est prévue en Côte d’ivoire.
L’attaquant du FC Barcelone et ancien ballon d’or africain (2016) a adressé une lettre annonçant cette nouvelle à la Fegafoot le 17 mai. « Après 13 ans de fierté à représenter mon pays, je vous annonce que je mets un terme à ma carrière internationale », a déclaré la superstar gabonaise. En retour, la Fegafoot a salué « l’immense carrière et la régularité au haut niveau de celui qui a su vendre, grâce à son professionnalisme, l’image du Gabon dans le monde ». Non sans rappeler le souhait de la Fédération de voir le capitaine poursuivre l’aventure avec les Panthèses.
Mais il faut noter que Pierre-Emerick Aubameyang quitte la sélection gabonaise après la CAN 2021 organisée en janvier dernier au Cameroun ; compétition au cours de laquelle, il a fait l’objet d’accusations d’indiscipline. Toutefois, il a démenti ces accusations. Mais il n’a pas pu terminer la compétition officiellement pour des raisons de santé. Testé positif au coronavirus en compagnie d’autres coéquipiers, il a été renvoyé à Arsenal, dans son club de l’époque. Il annonce sa retraite à 33 ans.
S.A.
Le ministre de l’Économie et de la Relance, Nicole Jeanine Lydie Roboty épouse Mbou (photo), a représenté la République gabonaise à la 54e session de la Conférence des ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement durable, organisée par la Communauté économique pour l’Afrique (CEA) à Dakar au Sénégal, les 16 et 17 mai 2022. Thème des travaux : « Financement de la relance de l’Afrique : trouver des solutions innovantes ».
Au cours de cette conférence, la ministre gabonaise a présenté les atouts du Gabon lui permettant de capter les financements innovants. Dans ce sens, a-t-elle indiqué, le pays a créé une agence géospatiale dont l’objectif est d’optimiser le potentiel forestier en accord avec la préservation de l’environnement. Aussi, il a été mis en place un plan national d’affectation des terres ; la création de deux zones économiques spéciales avec pour vocation d’accélérer le processus de transformation du bois et une troisième est en cours de création dans le sud-est du pays ; la création de neuf zones humides, conformément aux engagements pris par le Gabon à la suite de la signature de la convention Ramsar avec cinquante-sept autres pays.
« Par conséquent, à travers ces différentes actions, le Gabon peut attirer des financements innovants, notamment dans le financement vert/bleu », a déclaré le ministre de l’Économie. Tout en ajoutant que, depuis 10 ans, le pays a mis un accent particulier sur la conservation de l’écosystème du bassin du Congo. Et, le Gabon conduit à ce jour le groupe des pays africains dans le cadre des changements climatiques.
Le Gabon est un pays considéré comme un modèle en matière de gestion des forêts en Afrique centrale. Son territoire terrestre est recouvert par 23 millions d’hectares de forêt tropicale humide, soit l’équivalent de 85 % de sa superficie. Cette forêt s’inscrit dans le continuum du bassin forestier du Congo, qui constitue le deuxième « poumon vert » de la planète, après l’Amazonie. Pour son engagement en faveur de la protection des forêts, la Norvège a décidé de lui octroyer un financement de 17 millions de dollars soit environ 9,3 milliards de FCFA.
S.A.
Le gouvernement gabonais demande aux entreprises en charge du Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (Piaepal) de remettre en état les voiries où ont été réalisées des tranchées de ce projet. C’est le but de la séance de travail que les ministres de l’Énergie, Alain Claude Bilie-By-Nze et des Travaux publics, Léon Armel Bounda Balonzi, ont eu avec les entreprises chargées du chantier.
Selon le ministre de l’Énergie, les désagréments causés par les travaux commencent également à être un problème quotidien pour les populations. « Lorsque les tranchées sont ouvertes et que ce n’est pas refermé aussitôt, à la fois l’usage par les automobilistes et l’érosion née des pluies, fait que la route se dégrade davantage. Et comme les travaux ont bien avancé, il est désormais question de commencer la réhabilitation. D’où la présence à cette réunion de mon collègue des Travaux publics, pour s’assurer que la réhabilitation se fera dans les règles de l’art, dans le respect des normes établies en la matière », a déclaré Alain-Claude Bilie-By-Nze.
Les deux membres du gouvernement se sont rendus sur le terrain pour constater l’ampleur des travaux à réaliser. « Au niveau du ministère des Travaux publics, nous avons pris les dispositions utiles pour montrer à notre collègue de l’Énergie, la méthode à utiliser pour refermer ces tranchées-là. Et donc, notre laboratoire national du BTP a fait une étude, qui a été mise à la disposition du ministère de l’Énergie », a indiqué Léon Armel Bounda Balonzi. Les premières restaurations concernant un linéaire total de 2 km, débuteront à la fin de ce mois de mai et pourront durer 30 jours, apprend-on.
Le Piaepal est mis en œuvre par les autorités gabonaises depuis mars 2021. Ce programme est conçu pour améliorer la desserte en eau potable du Grand Libreville et satisfaire les populations. Il vise l’installation de 327 km de canalisations et les constructions de 5 châteaux d’eau, 2 stations de pompage et de 60 bornes de fontaines publiques. Il permettra à 349 000 riverains supplémentaires de bénéficier d’un accès à l’eau potable à l’horizon 2025.
Brice Gotoa
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Les audits menés sur la chaîne de transformation de la Société frigorifique du Gabon (Sifrigab) ont permis de démontrer que cette société pourra traiter chaque année 10 000 tonnes de thon après sa relance, a affirmé Koumba Kombila, chef de projet structuration de la filière thonière dans un entretien avec les Échos de l’éco.
La relance de cette société gabonaise permettra selon les autorités de développer une véritable industrie de transformation des ressources halieutiques au Gabon. Dans ce sens, le pays espère, d’ici 2025, parvenir à transformer localement, 25 000 tonnes de thons pêchés dans ses eaux.
En arrêt d’activité depuis quelques années, cette société créée pour produire du thon et transformer le poisson-sardine en boîte pourra être opérationnelle à l’horizon 2023 selon Koumba Kombila. « Il y a certes des travaux de maintenance à faire, mais, rien qui compromette la mise en route de l’usine », a-t-il affirmé. Cette usine selon la même source devrait créer environ 4000 emplois. Soit 1000 emplois directs et 3000 emplois indirects.
L’objectif du Gabon est de tirer davantage profit de ses ressources halieutiques.
SG
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