Le ministre de l’Industrie, Pacôme Moubele Boubeya, a visité le 25 avril dernier la Sigalli (Société industrielle gabonaise de laiterie et de liquides) et la Satoga (Société africaine de transformation des ouates de cellulose au Gabon). Deux entreprises spécialisées respectivement dans la production des yaourts et des papiers toilette.
Une visite au cours de laquelle ces industriels ont présenté les difficultés qu’ils traversent au quotidien dans leurs activités. « On a eu le plaisir de recevoir le ministre pour évoquer les différentes problématiques que l’on rencontre au quotidien. Des problèmes en matière d’importation, de contrefaçon. On espère que l’on pourra trouver des solutions rapidement. Des problèmes en matière d’emplois et de formation. On espère aussi avoir de la main-d’œuvre qualifiée surtout dans la maintenance pour l’entretien de nos machines », a déclaré Catherine Karout, directeur général Satoga. Sa société fabrique et commercialise des papiers hygiéniques, serviettes périodiques, papiers aluminium, et essuie-tout, installée au Gabon depuis plus de 30 ans.
Pour sa part, Bertrand Courties, directeur général adjoint de Sigalli a énuméré des difficultés « logistiques pour livrer à l’intérieur du pays, que ce soit dans certaines localités par la route ou Port-Gentil par la voie maritime, avec une difficulté de plus en plus flagrante à trouver des containers disponibles pour envoyer la marchandise sur Port-Gentil », a-t-il déploré. Installé au Gabon depuis 27 ans, Sigalli œuvre dans la production, le conditionnement, la commercialisation et la distribution de produits alimentaires fabriqués localement.
Ces industriels espèrent que des solutions seront trouvées à leurs difficultés afin que le secteur industriel contribue davantage au développement du pays tel que c’est prévu dans le plan d’accélération de la transformation (2022-2023) de l’économie gabonaise.
SG
A compter du 4 mai 2022, Avorbam Investissements (AI), filiale immobilière de la Caisse des dépôts et consignation (CDC), va procéder à l’annulation des réservations des villas et appartements de la Cité de Magnolia pour les personnes ayant des dossiers incomplets. À travers un communiqué, rendu public ce 26 avril 2022, Avorbam Investissements invite une ultime fois, les réservataires à se rapprocher de leurs notaires respectifs pour la finalisation de la procédure d’acquisition de leur logement.
« Avorbam investissements informe l’ensemble des réservataires des villas de l’urgence de contacter leurs notaires afin de s’acquitter des frais de dossiers, des droits d’enregistrement/frais notariés et du prix d’acquisition. La CDC/AI procèdera systématiquement à l’annulation des réservations desdites villas et aux remboursements sous 15 jours de tous les réservataires concernés à partir du 4 mai 2022 », renseigne le communiqué.
Selon la CDC, il s’agit de 36 réservataires qui n’ont pas encore finalisé leurs dossiers d’acquisition. Les notaires Axelle Antchouo Pemengoye, Suzanne Ogoula Nkondawiri et Rachelle Bewoule assurent le suivi desdits dossiers.
Lancé le 16 juillet 2018, le chantier de construction de la cité « ultra-moderne » Magnolia devrait être livré dans les prochains jours, selon la CDC. La cité de Magnolia est un complexe immobilier s’étendant sur une zone de 10 hectares dans la commune d’Akanda, au nord de Libreville. Elle compte 200 résidences, dont 3 immeubles en R+2.
Brice Gotoa
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Une délégation de l’Association automobile axée sur l’Afrique (AAAM) est actuellement au Gabon pour explorer les possibilités d’implanter une usine d’assemblage des véhicules dans le pays. La mission de l’association évalue le potentiel du Gabon en matière de développement d’industrie automobile. Il est s’agit aussi de prendre connaissance des lois et règlements qui régissent le secteur.
Cette délégation a été reçue le 25 avril dernier par le ministre de la Promotion des investissements, des partenariats publics privés chargé de l’amélioration de l’environnement des affaires, Hugues Mbadinga Madiya. « Ils viennent au niveau du Gabon pour explorer les possibilités, les niches qu’il peut y avoir dans notre pays », a expliqué Hugues Mbadinga Madiya. Et d’après le membre du gouvernement, le Gabon dispose du potentiel pour le développement d’une telle usine. « Nous avons les matières premières, par exemple l’hévéa qui peut permettre de faire des roues, qui sont des intrants dans l’industrie automobile », précise-t-il.
Une opportunité pour le Gabon dans le contexte actuel de la mise en place du marché commun de la Zlecaf (Zone de libre-échange continentale africaine). C’est d’ailleurs dans le cadre de la mise en place de cette zone que « cette association avec les différents pays africains ambitionnent de construire un marché africain de l’automobile. Aujourd’hui, la production automobile au niveau africain se trouve à peu près autour d’un million. L’objectif de ce projet est de faire passer cette production à 5 millions de véhicules par an », explique Hugues Mbadinga Madiya.
L’Association automobile axée sur l’Afrique (AAAM) a été créée en novembre 2015. Les membres fondateurs comprennent des entreprises automobiles mondiales et des fabricants d’équipement d’origines.
SG
Selon un communiqué de la présidence de la République, le chef de l’État gabonais, Ali Bongo Ondimba effectuera une visite de travail de 72 heures au Vatican, « dans le cadre de la redynamisation des liens d’amitié́ et de coopération entre la République gabonaise et l’État de la cité du Vatican ».
Au cours de cette visite dont les dates ne sont pas encore indiquées, apprend-on, Ali Bongo devrait s’entretenir en tête-à-tête avec le pape François, conformément au protocole du Vatican. Cet entretien devrait également leur permettre d’une part d’examiner les sujets d’intérêt commun, notamment la volonté́ du chef de l’État d’accueillir dans le pays une Nonciature de plein exercice dans un futur proche.
« À cet égard, le Gabon se réjouit d’ores et déjà̀ de la désignation du nouveau Nonce apostolique, dont l’agrément sera donné tout prochainement par les autorités gabonaises, et d’autre part de réactiver la Commission mixte de suivi de l’accord-cadre entre le Gabon et le Vatican, signé à Libreville, le 12 décembre 1997 » renseigne la présidence.
L’institution rappelle que cette visite constitue la 4e du président Ali Bongo Ondimba au Vatican, après celle du 10 décembre 2009, où il s’était entretenu avec le pape Benoît XVI. Par la suite, il a participé aux côtés d’autres chefs d’État et de gouvernement, à la messe inaugurale du pape François, ainsi qu’à la messe de canonisation des papes Jean XXIII et Jean-Paul II, célébrées respectivement le 19 mars 2013 et le 27 avril 2014, à la place Saint-Pierre de Rome.
S.A.
Mentionné dans la liste des pays interdits d’exporter certains fruits vers l’Union européenne (UE), le Gabon, à travers l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa), apporte des éclairages.
Dans un document publié le 24 avril, l’Agasa déclare : « la présence du Gabon sur cette liste restrictive se justifie par le fait que certains organismes nuisibles de quarantaine identifiés par la Commission de l’Union européenne sont également sur notre territoire ». Mais l’Agence précise que même si ces organismes nuisibles sont sur son territoire, elle n’exporte pas encore de fruits sur le marché européen. Car, le Gabon est un pays qui est encore sur la voie de l’autosuffisance alimentaire en matière vivrière.
L’Agence ajoute qu’en sa qualité d’organisme national de protection des végétaux, et membre de la Convention internationale pour la protection des végétaux, elle a pris toutes les dispositions pour sécuriser les frontières du Gabon et celles d’autres pays en termes de biosécurité et de veille phytosanitaire pour lutter contre les organismes nuisibles et/ou de quarantaine.
Dans ce sens, le Gabon exporte plutôt des produits végétaux et d’origine végétale, autres que les fruits vers les marchés européens, tels que l’huile de palme et le bois. « Leur entrée dans l’espace européen est conditionnée par la présentation du certificat phytosanitaire délivré par l’Agasa en application des procédures relatives à l’exportation des produits végétaux. Ledit certificat reconnu et accepté par les pays destinataires de ces produits n’a jamais été mis en cause », affirme l’Agence.
Au mois de mars, l’UE a publié une liste de pays interdits d’exporter certains produits agricoles sur son territoire. Il s’agit notamment des mangues, papayes, goyaves, poivrons, aubergines, tomates. Selon la Commission européenne, il est reproché à ces fruits (Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap-Vert, République centrafricaine, Tchad, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Guinée équatoriale, Érythrée, Eswatini, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Kenya, Lesotho, Liberia, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritanie…) d’avoir été exposés à « certaines espèces et certains genres de mouches » désignés comme organismes de quarantaine de l’UE.
L’UE indique que le seul moyen, pour l’heure, de remédier à la situation est d’appliquer une approche systémique ou un traitement post-récolte pour garantir que le produit exporté est exempt des organismes nuisibles.
Sylvain Andzongo
Les travaux préparatoires de l’exploitation aurifère de Ndjolé dans la province du Moyen Ogooué, ont été lancés. À cet effet, l’Agence d'exécution des activités de la filière forêt bois (Aeaffb) informe qu’elle a signé un contrat avec la société londonienne Alpha Centauri Mining (ACM), opérateur aurifère installé à Ndjolé, pour la réalisation de layons forestiers spécifiques de plus de 400 km. Il s’agit ici d’aménagement forestier (ou création de pistes) « afin de faciliter la campagne sismique nécessaire pour l’exploitation de l’or », explique l’Agence.
L’Aeaffb indique que la concession à layonner est composée de plusieurs blocs dont chaque bloc doit être parcouru par des layons équidistants de 100 m d’une largeur de 2 m. Au total, 360 km de layons ont déjà été ouverts en deux mois. Ce travail réalisé se poursuit grâce à l’expertise dont dispose l’Aeaffb en matière de travaux forestiers avec une mobilisation de 35 techniciens forestiers issus de la pépinière de compétences de l’Agence.
Alpha Centauri Mining est titulaire, depuis février 2022, de neuf permis dans les provinces du Moyen-Ogooué et de l’Ogooué Ivindo. Sept sont des permis d’exploitation des mines d’or à petite échelle valides et deux permis de recherche d’or. Au début de ses activités au Gabon, sa production était de 28,21 kg d’or en 2017. En quatre ans, celle-ci a été multipliée par sept pour atteindre un volume annuel d’environ 200 kg d’or produit en 2021, selon les données du ministère de l’Économie.
S.A.
Le Groupe minier français Eramet à travers sa filiale la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) ambitionne de produire 7,5 millions de tonnes de manganèse au Gabon en 2022. L’information a été donnée par le délégué général Afrique du Groupe, Loïse Tamalgo au cours de l’audience que lui a accordée le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda, le 22 avril 2022. Cette production est légèrement en hausse de 600 000 tonnes par rapport à l’année dernière où elle était de 6,9 millions de tonnes.
« Il faut dire également que le groupe Eramet a mis en place au niveau du Gabon la création d’un port suspendu qui permet d’évacuer beaucoup plus de fret minier », a déclaré Loïse Tamalgo.
Pour le Premier ministre, le Gabon compte sur son manganèse pour accélérer son développement, « ce qui suppose d’accroître les investissements en termes de production et de transport, mais aussi de transformation sur place afin d’augmenter la part de la valeur ajoutée produite localement », a indiqué Rose Christiane Ossouka Raponda, ajoutant que cette production visée en 2022 devrait permettre de conforter la première place mondiale occupée par la mine de Moanda.
Le Gabon devrait voir sa production de manganèse au cours de l’exercice 2022 se situer à 10,06 millions de tonnes, en progression de 6,9 % par rapport à 2021, selon le ministère de l’Économie. Sur la période 2023-2024, le Gabon projette une production moyenne de 11 millions de tonnes de manganèse. En plus de Comilog, le Gabon compte d’autres opérateurs miniers spécialisés dans la production de manganèse. Il s’agit de Compagnie industrielle et commerciale des mines de Huazhou (CICMHZ) et Nouvelle Gabon Mining. Ces entreprises devront également aider le pays à atteindre cet objectif.
Brice Gotoa
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Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a félicité son homologue français pour sa réélection le 24 avril 2022.
« Félicitations à Emmanuel Macron. Ensemble, nous continuerons à travailler au raffermissement des relations entre le Gabon et la France. Plus qu'un passé en commun, nos deux pays ont un avenir à construire », a-t-il déclaré sur ses comptes Facebook et Twitter.
Félicitations à @EmmanuelMacron pour sa brillante réélection.
— Ali Bongo Ondimba (@PresidentABO) April 24, 2022
Ensemble, nous continuerons à travailler au raffermissement des relations entre le #Gabon et la #France.
Plus qu'un passé en commun, nos deux pays ont un #avenir à construire.
Âgé de 44 ans, Emmanuel Macron a été réélu le 24 avril à la présidence de la République française avec 58,54% des voix face à Marine Le Pen (41,46%), pour un second mandat de cinq ans.
Le Gabon et la France entretiennent une relation marquée par des échanges dans divers secteurs. Depuis plusieurs années, selon le ministère gabonais de l’Économie, le pays européen est le premier fournisseur du Gabon devant la Belgique et la Chine.
SG
La Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) a publié le 21 avril dernier la liste des candidats retenus pour le concours de recrutement de 45 agents d’encadrement supérieur, lancé à fin 2021. Sur la liste, le Gabon compte 433 candidats sur un total de 4 149 ressortissants de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale) éligibles pour ce concours. Le Cameroun en compte 2 146 éligibles, le Tchad 545, le Congo 346 et la Guinée équatoriale 114.
Les épreuves écrites vont se dérouler le 28 mai 2022 dans les capitales des pays de la Cemac et à Paris où la BEAC dispose d’un bureau. Les épreuves se dérouleront à la même heure dans l’ensemble des centres d’examens. Et seuls les candidats déclarés admissibles à l’issue de la phase écrite seront convoqués pour les épreuves orales. À l’issue de ce concours, les 45 agents d’encadrement supérieur retenus vont travailler dans les directions nationales et les agences de la BEAC des six États de la Cemac, ou au bureau de Paris.
Notamment dans des métiers tels que la gestion des réserves de change, études et stabilité financière, programmation et politique monétaires, système d’information comptable, audit et contrôle de gestion, informatique, gestion des ressources humaines, droit, monétique, ingénierie civile, actuariat et management de projets, apprend-on.
Sandrine Gaingne
La phase pilote du projet « D-Clic, formez-vous au numérique » a été officiellement lancée le 21 avril 2022 par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à Libreville. 70 jeunes Gabonais ont été retenus pour ce programme qui ambitionne de former les jeunes Africains aux métiers du numérique.
« Ce lancement officiel du projet D-Clic au Gabon intervient après un processus de sélection des apprenants ouvert et transparent ayant permis de retenir les jeunes les plus motivés et aptes à suivre les formations. C’est au total 70 jeunes qui seront formés aux cursus de Développeur web – web mobile et de Référent digital à Libreville et Port-Gentil puis accompagnés pour leur insertion professionnelle », explique l’OIF. La première formation dans ces deux villes du pays a débuté en février 2022, et va durer six mois. Le projet est mené en partenariat avec le consortium Simplon – Ogooué Labs.
Le Gabon fait partie des 10 pays dans lesquels la phase pilote du projet D-Clic de l’OIF est mise en œuvre depuis 2021. Notamment, la Côte d’Ivoire, Djibouti, Haïti, Madagascar, Mali, Niger, RDC, Togo et Tunisie. Au total, 1300 jeunes francophones seront formés et accompagnés pour leur insertion professionnelle pendant la phase-pilote dans ces pays sélectionnés.
L’objectif d’après l'organisation est de renforcer les compétences numériques individuelles et professionnelles des jeunes et des femmes de l’espace francophone pour améliorer leurs qualifications et l’accès à l’emploi.
Pour cela, selon l’OIF, 20 cursus de formation professionnelle sont proposés avec des certificats dans les métiers de la communication, du marketing, de l’interface utilisateur, de la création numérique, de la conception et du développement de solutions numériques.
Cette formation rentre dans le cadre de la nouvelle stratégie numérique de l’OIF adoptée sur cinq ans. À l’horizon 2026, cette stratégie vise l’accélération de la transformation numérique de l’espace francophone au service des populations (notamment des jeunes et des femmes), de la diversité culturelle et linguistique, de la démocratie et pour la création d’une sphère d’influence pour la langue française.
SG
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