Le Nouveau Gabon

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Une école spécialisée en Sciences infirmières pourrait bientôt voir le jour au Gabon. Au conseil des ministres du 14 avril dernier, le gouvernement a adopté un projet portant création, attributions, organisation et fonctionnement de ladite école.

« La création de ce nouvel établissement vise à poursuivre le développement des filières de formation spécialisée en sciences infirmières, en vue de répondre aux besoins spécifiques des établissements sanitaires spécialisés de haut niveau, de diversification de l’offre de formation publique des infirmiers pour une meilleure prise en charge hospitalière ainsi que l’évolution des carrières des personnels infirmiers », explique le gouvernement dans un communiqué.

« Il s’agit d’apporter à nos compatriotes des formations spécialisées pour permettre un meilleur encadrement de leur carrière et une meilleure évolution de celle-ci. Il s’agit également de professionnaliser les uns et les autres pour ce qui concerne les soins infirmiers », a expliqué Alain-Claude Billie-By-Nze, porte-parole du gouvernement au cours d’une conférence de presse organisée au lendemain de ce conseil des ministres.

Il est aussi question pour le gouvernement d’améliorer l’accessibilité aux structures sanitaires publiques et privées dans le pays. Car, le président de la République a récemment instruit au Premier ministre d’accélérer l’amélioration des soins de santé dans les hôpitaux publics.

SG

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20 établissements de microfinances (EMF) exercent de manière légale au Gabon, a-t-on appris dans la liste des EMF agréés dans le pays, publiée le 16 avril dernier par le ministère de l’Économie.

Parmi ces établissements de microfinances, l’on compte sept coopératives d’épargne et de crédit (qui évoluent au sein d’un réseau) et treize sociétés anonymes. Entre autres, la Financière africaine de microprojet (FINAM), Loxia, La Régionale, Cofina, Salam Financial et exchanges (SFE), Atlantique microfinance for Africa (Amifa)…

Le ministère de l’Économie, apprend-on, publie cette liste, après avoir constaté que plusieurs opérateurs sans agréments opèrent dans le secteur au Gabon. Raison pour laquelle, les responsables de ce département ministériel appellent les usagers « à la plus grande vigilance face aux opérateurs véreux et de les dénoncer systématiquement auprès des services compétents ». Par ailleurs, le ministère de l’Économie rappelle « aux opérateurs économiques que l’exercice de l’activité de collecte d’épargne requiert l’obtention d’un agrément délivré par l’Autorité monétaire. Tout contrevenant s’expose nécessairement aux sanctions prévues par les textes ».

Ces EMF qui exercent de manière légale dans le pays ont contribué à augmenter les ressources du secteur microfinance en 2021 au Gabon. Selon les données du ministère de l’Économie, l’analyse des indicateurs d’intermédiation fait apparaître une embellie de l’activité, traduisant l’accès de la population aux services financiers. En effet, les dépôts collectés se sont élevés à 76,6 milliards de FCFA contre 67,1 milliards de FCFA en 2020, en hausse de 14,15 %. Cette évolution résulte principalement des performances commerciales des EMF Finam, Cofina et Épargne et développement du Gabon (EDG). De plus, les crédits à la clientèle se sont consolidés de près de 13 % à 74,9 milliards de FCFA, en raison du relèvement du taux de bancarisation et des efforts d’accompagnement des besoins d’exploitation des petites et moyennes entreprises.

En revanche, les fonds propres de ces EMF ont diminué de 4,3 % à 11,1 milliards de FCFA, contre 11,6 milliards de FCFA en 2020, suite à la dégradation de la situation financière de deux EMF de deuxième catégorie, selon la même source.

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SG

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À l’occasion de la nomination de la Camerounaise Fadimatou Noutchemo-Simo à la tête de la filiale d’Afrijet au Cameroun, la compagnie aérienne a annoncé qu’elle va augmenter sa fréquence de vols à destination de Yaoundé et Douala.

« En lien avec la volonté de la compagnie de poursuivre son développement au Cameroun et la période estivale approchant, Afrijet prévoit de desservir le Cameroun à hauteur de 15 rotations par semaine, à compter de mi-juin 2022 (8 Libreville-Douala, 2 Malabo-Douala, 2 Bata-Douala, 3 Libreville-Yaoundé) » renseigne la compagnie aérienne.

Jusqu’ici, la compagnie aérienne desservait le Cameroun dans un premier temps avec 10 vols hebdomadaires. En effet, en décembre dernier, le transporteur gabonais a augmenté ses fréquences vers le Cameroun. Ceci à raison de 5 fréquences entre Douala et Libreville (mardi, mercredi, jeudi, vendredi, dimanche), 2 fréquences entre Yaoundé et Libreville (lundi et vendredi), une fréquence entre Sao Tomé et Douala, 2 fréquences entre Malabo et Douala.

Mais en mars 2022, ces vols ont été réduits à 9. Car, Afrijet a fermé la ligne de Sao Tomé à cause de la dégradation des conditions de sûreté et de sécurité sur la plateforme, ainsi qu’un climat aéroportuaire hostile vis-à-vis de son personnel. Cette ligne pourrait donc être rouverte si l’on s’en tient au plan d’Afrijet.

Avec cette augmentation de fréquences de vol sur la ligne du Cameroun, Afrijet va essayer de gagner des parts de marché face à Camair-Co, Asky Airlines, Rwandair, Ethiopian Airlines…

Sylvain Andzongo

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Le 16 avril, le ministre Mines, Elvis Ossindji, indique que sur « instructions » du Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, il s’est rendu sur le site du gisement polymétallique de Maboumié (Moyen-Ogooué) pour s’enquérir de la situation et « mesurer l’état d’avancement des opérations en faveur de la reprise de ce projet prioritaire du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba ». « L’accélération de la reprise des activités sur le site du gisement polymétallique de Maboumié est un impératif du ministère des Mines », déclare-t-il. Sans plus détails.

Le projet est en dormition depuis 2014. Il est convoité par Maboumine, filiale de la Comilog (76%). Le site, encore inexploité, recèle plusieurs métaux, dont du niobium (2e gisement mondial), des terres rares, du tantale, du scandium, des phosphates et de faibles quantités d’uranium. Le scénario de sa mise en œuvre se caractérise entre autres par une mine à ciel ouvert conventionnelle, conçue pour une durée de vie initiale supérieure à 20 ans extensibles à plus de 40 ans avec l’exploitation ultérieure des zones nord et sud du gisement.

Le projet prévoit la production de 2 millions de tonnes de minerai brut par an qui seront traitées dans une section minéralurgique. Ce qui devrait générer environ un million de tonnes de minerai concentré.

S.A.

Elvis Ossindji, le ministre des Mines, informe qu’il a rencontré à Libreville les responsables de la société minière sud-africaine Havilah Consolidated Ressources qui a relancé les négociations sur la mine de fer de Milingui, le 2e grand gisement de fer du Gabon.

« Pour ce qui concerne Havilah Consolidated Ressources, une entreprise de droit gabonais dont la maison mère est basée en Afrique du Sud. Elle a manifesté son intérêt pour la reprise des activités de la mine de fer de Milingui dans la province de la Nyanga dont l’accord-cadre avait été signé en 2018 avec l’État gabonais », déclare le membre du gouvernement.

Il ne dévoile pas les détails des échanges avec la partie sud-africaine, mais indique qu’il s'agit d'une relance des discussions qui n’ont pas beaucoup évolué depuis 2018 entre les parties malgré l’accord-cadre signé. La reprise des discussions peut donc être un signe avant-coureur de ce que l’exploitation de la mine de fer Milingui est en passe de connaître une évolution positive.

Avant que les discussions ne soient interrompues pour des raisons non dévoilées depuis 2018, Havilah avait déjà pris l’engagement de développer la mine en trois phases. La première phase (2018-2022), selon le plan initial, devait permettre de réévaluer les réserves, de construire une voie d’évacuation du minerai d’une centaine de kilomètres jusqu’à l’océan Atlantique, et d’engager une production expérimentale. La seconde phase, sur la période 2022-2025, a été prévue pour la production expérimentale, soit un passage de 4000 tonnes à 8000 tonnes par an. La dernière phase (2025-2028) devait être celle de l’exploitation à plein régime du gisement.

Le coût du projet a été évalué à environ 1 milliard de dollars (530 milliards de FCFA). Les financements devaient être mobilisés par le fonds d’investissement luxembourgeois African Minerals Exploration & Development Funds, disposant en portefeuille de plusieurs projets miniers en Afrique : Afrique du Sud, Namibie et Libéria.

La mine de Milingui est considérée par les spécialistes du secteur comme le deuxième gisement de fer gabonais après celui de Belinga, dans la province de l’Ogooue Ivindo (dans le Nord-est du Gabon). En dehors de 135 millions de tonnes de minerai de fer, dont 18 millions tonnes à forte teneur (50 %) de teneur, cette mine recèle du cuivre, de l’or, du diamant et d’autres minerais.

Sylvain Andzongo

Les autorités gabonaises envisagent de créer un établissement d’enseignement militaire à vocation régionale, au sein des forces de défense. Le ministre de la Défense nationale, Félicité Ongouori Ngoubili a fait adopter un projet de texte y relatif au conseil de ministre du 14 avril 2022.

Dénommée École d’administration des forces de défense de Libreville (EAFDL), cet établissement «dont les études sont sanctionnées par l’obtention de certificat, brevet et diplôme d’officier d’administration est notamment chargé de faire acquérir les connaissances nécessaires à l’exercice de la gestion des structures du domaine de l’administration publique militaire », indique le conseil des ministres.

Selon le porte-parole du gouvernement, Alain Claude Bilie By Nze, l’EAFDL est dotée de la personnalité juridique et jouit de l’autonomie financière. Cependant, les modalités d’accès aux formations n’ont pas été communiquées.

Cet établissement vient s’ajouter à l’École d’État-major de Libreville (EEML) qui est une École nationale à vocation régionale (ENVR) issue de la coopération militaire entre le Gabon et la France. Créée en 2001, elle forme chaque année 120 officiers stagiaires originaires d’une vingtaine de pays d’Afrique à l’enseignement militaire supérieur du premier degré, via son diplôme d’État-major (DEM).

En décembre dernier, le ministre de la Défense nationale a défendu devant les députés un budget de 173,2 milliards de FCFA pour l’exercice 2022. Cette enveloppe, hormis l’amélioration des conditions de vie et de travail des militaires et la mise à leurs dispositions des équipements stratégiques, prend également en compte la sécurité et la formation de l’armée au Gabon.

Brice Gotoa

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Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) vient de lancer un concours dédié aux femmes et aux jeunes porteurs de projets agricoles dans les provinces de l’Estuaire et de l’Ogooué-Maritime. La présentation de ce concours « d’innovation agricole » par les représentants du PNUD Gabon, a eu lieu le 14 avril 2022.

Le concours apportera un appui de 23 millions de FCFA aux projets retenus et d’un accompagnement d’une période de 8 mois. L’objectif selon les organisateurs est de répondre aux besoins du marché et de renforcer la sécurité alimentaire. « Ce concours vise à promouvoir le rôle des femmes et des jeunes, en tant que porteurs d’idées et solutions innovantes dans le domaine de l’accès à l’énergie renouvelable et le développement des produits alternatifs à travers la valorisation des déchets », a déclaré Yvonne Pambo, assistante de la Représentante du PNUD au Gabon.

D’après le PNUD, les initiatives soutenues dans le cadre de ce challenge sont au profit des jeunes et des femmes affectés par la crise socio-économique causée par la pandémie de la Covid-19 dans le secteur agricole. Les candidats ont jusqu’au 24 avril prochain pour postuler.

 Ce concours est dans sa phase pilote et est ouvert aux coopératives, aux PME, aux startups, aux ONG et aux participants individuels. Les projets doivent être en lien avec les domaines de l’agriculture durable, l’énergie renouvelable issue des déchets agricoles et toute autre valorisation de ces déchets, apprend-on.

Brice Gotoa 

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Le conseil de ministres du 14 avril 2022 a adopté un projet de loi autorisant l’Etat gabonais à contracter un emprunt d’un montant de 73,7 milliards de FCFA auprès de l’Agence française de développement (AFD), au titre d’un prêt de soutien budgétaire (PSB).   

« Ledit prêt est destiné à maintenir l’équilibre de la balance des paiements pour une consolidation budgétaire propice à la croissance pour préserver la viabilité de la dette en renforçant les recettes, principalement en élargissant l’assiette fiscale et en rationnalisant les dépenses fiscales tout en donnant la priorité aux dépenses sociales et d’investissements à fort impact », a expliqué Alain Claude Bilie By Nze.

Selon les prévisions de la loi de finances 2022, l’État gabonais envisage d’emprunter 638,8 milliards de FCFA auprès des bailleurs extérieurs. Cette enveloppe est en hausse de 425 milliards de FCFA par rapport aux prévisions de 2021. Soit un accroissement d’un peu plus de 199 % en glissement annuel.

Brice Gotoa

 

 

 

 

 

Le nouveau gabon

Depuis quelques jours, un message audio véhiculant la demande d’un don de spermatozoïde à un enfant de moins de 17 ans par le Centre hospitalier universitaire mère-enfant fondation Jeanne Ebori (Chumefje) est en circulation sur les réseaux sociaux. Selon un communiqué du ministère de la Santé, rendu public ce 13 avril 2022, la direction générale du Chumefje dément formellement ces allégations.

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« La direction générale du Chumefje tient à cet effet à préciser que le don de spermatozoïde, dans le cadre des activités de procréation médicalement assistée (PMA), est encadré par la réglementation en vigueur et obéit à une série de démarches très précises, tant du donneur que du couple receveur » renseigne le communiqué.

Selon cette structure hospitalière, le don de spermatozoïdes des couples désireux de procéder à la PMA se fonde sur le principe du volontariat, du consentement éclairé et de l’anonymat. « Et tout donneur de spermatozoïde doit au moins avoir atteint l’âge de la majorité requise en République gabonaise qui est de 18 ans révolus. Il convient de signaler qu’à ce jour, cette pratique n’a pas encore été réalisée depuis le début des activités de PMA au Chumefje », précise le communiqué.

D’après le message audio circulant sur les réseaux sociaux avec la voix d’une mère, les enfants sont appelés au Chumefje pour un don de spermatozoïdes. Les jeunes de 12 à 17 ans reçoivent 100 000 FCFA pour leur don et ceux de 18 à 25 ans 200 000 FCFA pour le don.

La direction générale du Chumefje invite les populations et sa patientèle à faire preuve de vigilance face aux personnes qui véhiculent des informations visant à jeter du discrédit sur la pratique des activités de procréation médicalement assistée réalisées actuellement au sein de la structure, apprend-on.

Brice Gotoa

 

 

 

 

 

 

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Une nouvelle zone économique spéciale a été créée par le gouvernement lors du conseil des ministres du 14 avril 2022. Il s’agit de la zone d’investissements (ZIS) Mpassa-Lebombi, dans la province du Haut-Ogooué.

La ZIS Mpassa-Lebombi « a pour vocation de recevoir tous types d’entreprises, dans l’optique de réaliser des activités industrielles, commerciales et des services dans les secteurs du bois et de l’agriculture », informe le gouvernement.

Cette ZIS sera aménagée sur trois sites, au village Mopia dans le département de la Mpassa ainsi que dans les communes de Moanda et de Mounana situées dans le département de Lebombi-Leyou.

Et pour la construction de cette zone économique, plusieurs parcelles ont été déclarées d’utilité publique dans la province du Haut-Ogooué. Notamment, les « terrains formant la parcelle n° 20 hors section d’une superficie 3 238 776 mètres carrés, et la parcelle n° 21 hors section d’une superficie de 10 488 366 mètres carrés, sis au lieu-dit Bitono Mopia dans le département de la Mpassa, province du Haut Ogooué », soutient le gouvernement.

La ZIS Mpassa-Lebombi est la troisième zone économique spéciale créée au Gabon. Les deux premières (Nkok et Ikolo) sont déjà opérationnelles. D’autres zones seront également construites dans le pays selon le gouvernement. Les autorités espèrent que ces différentes zones connaîtront le même succès que la zone économique spéciale de Nkok. Cette zone créée en 2011 est devenue aujourd’hui un carrefour de la création des entreprises dans le pays et la porte d’entrée des investisseurs au Gabon. Elle est aujourd’hui responsable de 40 % des exportations du pays, à cause d’une clause stipulant que ses firmes membres doivent exporter « au moins les trois quarts de leur production », selon l’autorité de la Zes de Nkok.

SG

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