Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

En marge de la visite du président Ali Bongo Ondimba au Saint-Siège, le ministre des Affaires étrangères, Michael Moussa Adamo, a eu une séance de travail avec l’ensemble du personnel en service dans les locaux de l’ambassade du Gabon en Italie. Le membre du gouvernement a réaffirmé les grands principes devant désormais guider la diplomatie gabonaise, rapporte le service de communication dudit ministère.

Michael Moussa Adamo a notamment exhorté ses collaborateurs à assumer leurs missions en toute exemplarité et loyauté en mettant en exergue la nécessité de « vendre la destination Gabon ». Une initiative vise à conforter la présence du Gabon sur la scène internationale et étendre son champ d’influence à travers la diversification de ses partenariats économiques.

Selon le membre du gouvernement, au regard de ses énormes potentialités et de la mise en œuvre du Plan d’accélération de la transformation (PAT) par le gouvernement, le Gabon représente une terre d’opportunités pour de nombreux investisseurs.

Au Gabon, le secteur de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme a connu de bonnes performances au cours des neuf premiers mois de l’année 2021, selon la direction générale de l’Économie et de la politique fiscale. Au cours de cette période, le chiffre d’affaires de ce secteur d’activité a atteint 4,87 milliards de FCFA à fin septembre 2021, contre 2,1 milliards de FCFA à la même période en 2020. Soit une hausse de 130,6 %.

Le Gabon dispose d’une « biodiversité incroyable », selon le site Condé Nast Traveler. Le pays travaille sur des projets de conservation et d’écotourisme. « Avec plus de 70 % de son territoire couvert de forêts, le Gabon a déjà fait sa marque dans le monde de la conservation », révèle le site. Le gouvernement a sécurisé 15 % de ses terres en tant que zones protégées et a créé 13 parcs nationaux, au cours des deux dernières décennies. Aussi, des parcs marins et des réserves aquatiques permettent de protéger la faune et les habitats du pays.

Brice Gotoa

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Pierre-Alain Mounguengui, président de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot), a été placé en détention provisoire hier 27 avril 2022 à la prison centrale de Libreville. Ce, après une garde à vue de six jours dans les locaux de la direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire (DGCISM).

Une première audience devra se tenir dans dix jours devant le juge instructeur qui décidera de le maintenir en prison ou non, apprend-on.

Selon des sources judiciaires, l’ancien arbitre international serait accusé de n’avoir pas dénoncé les faits de pédophilie dans le milieu sportif gabonais. Un scandale sexuel mis à jour par le journal britannique The Guardian il y a quelques mois et qui a déjà conduit à l’interpellation et à l’incarcération de plusieurs dirigeants sportifs au Gabon.

Les avocats du président de la Fegafoot ont demandé la liberté provisoire en attendant la date de l’audience. « Le juge va statuer sur notre demande de liberté provisoire », explique Charles-Henri Gey, son conseil.

Réélu le 16 avril dernier à la tête de l’instance faîtière du football gabonais pour quatre ans de plus, Pierre-Alain Mounguengui était en garde à vue à  la direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire depuis le 21 avril.

SG

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Pour accroître sa production pétrolière au Gabon, la société norvégienne Panoro Energy investit dans le forage six nouveaux puits, a-t-on appris à l’issue de l’audience qu’a accordée le ministre en charge des Hydrocarbures aux responsables de l’entreprise pétrolière le 26 avril 2022.

Il s’agit notamment du forage de quatre puits sur Hibiscus et deux puits sur Ruche. À en croire le ministère du Pétrole, des infrastructures pétrolières sont actuellement en construction sur ces sites. Les chantiers prendront fin en décembre prochain et les premiers barils sont attendus pendant la même période. « Les six puits qui seront mis en production en fin d’année permettront au Gabon d’ajouter 15 000 barils à sa production journalière. Toute chose qui suscite de l’espoir quant aux objectifs assignés au secteur des hydrocarbures par le Plan d’accélération de la transformation », explique le ministère du Pétrole.

« Nous espérons poursuivre ce développement, entreprendre et consentir d’importants investissements dans le pays », a indiqué Richard Morton, directeur technique de Panoro Energy.

Avec les investissements « consentis par Panoro, nous avons affaire à des réserves additionnelles et surtout à des productions additionnelles qui viendront booster le secteur des hydrocarbures au Gabon », a déclaré Vincent de Paul Massassa, ministre du Pétrole.

Mais en plus du secteur pétrolier, la société norvégienne prévoit d’accompagner le Gabon dans d’autres secteurs d’activités. « Nous voulons aussi diversifier les partenariats d’affaires. La Norvège est un pays qui amorce une action importante dans le domaine du climat. Et donc, on espère également contribuer sur ce plan », espère Ghislain Boukoubi, directeur général de la filiale gabonaise de Panoro Energy.

Panoro Energy est présent au Gabon sur deux permis. Etamé opéré en partenariat avec Vaalco et Dussafu avec BW Energie. L'entreprise est présente au Gabon depuis 2008.

SG

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Une délégation du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC), conduite par le vice-Premier ministre chargé de l’environnement et du développement durable, a effectué une visite le 26 avril 2022 à la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok. La RDC est venue comprendre les mécanismes du Gabon dans la transformation locale des produits dans la zone de Nkok.

La délégation congolaise a d’abord été édifiée sur les activités de ladite zone, à travers une présentation générale avant de poursuivre par une visite guidée. Les personnalités congolaises ont exprimé leur admiration du modèle industriel qu’elles veulent reproduire.

La délégation de la RDC a ainsi visité plusieurs entreprises installées dans ce pool économique. Notamment Star Ply, une entreprise spécialisée dans la 3e transformation du bois ; Jia Ming Plastics, spécialisée dans le recyclage des bouteilles en plastique. Le Centre multisectoriel de formation et d’enseignement professionnel de Nkok avant de terminer par le parc à bois. Un intérêt particulier a été accordé par cette délégation au Tracer de Nkok, « bureau indépendant de certification et de traçabilité », destiné à vérifier la conformité des grumes de bois transformées au sein de la ZES de Nkok.

En novembre 2020, pour développer l’économie locale, la RDC a lancé la construction de la première ZES dans la commune de Maluku à Kinshasa. Au total, six zones franches seront construites, avec pour objectifs d’attirer les investissements étrangers et stimuler la création d’entreprises, apprend-on.

Le modèle de réussite de la ZES de Nkok suscite de plus en plus l’intérêt des États africains qui ne cachent pas leur volonté de s’en inspirer. Depuis sa création il y a plus de 10 ans, cette zone n’a cessé d’attirer les investisseurs grâce aux différentes facilités offertes en termes d’incitations fiscales, de droits de douanes favorables. Aussi, grâce à la ZES, le Gabon s’est hissé comme le premier exportateur de bois en Afrique et le second sur le plan mondial.

Brice Gotoa

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Pour prévenir les ruptures des antirétroviraux (ARV), les autorités sanitaires gabonaises ont décidé de mettre en place un comité d’experts en charge de la gestion des stocks des ARV au Gabon.

Dans ce sens, le ministre de la Santé et des affaires sociales, Guy Patrick Obiang Ndong, a rencontré le 26 avril à Libreville, l’ensemble des prescripteurs des Centres de traitement ambulatoire (CTA) en présence du directeur général de la prévention du Sida (DGPS) et du directeur du Programme de lutte contre les infections sexuellement transmissibles et le VIH-Sida (Plist).

À cet effet, le ministre a expliqué que ce comité d’experts aura la charge d’assurer les missions de suivi-évaluation de la gestion des stocks d’ARV dans les différents Centres de traitement ambulatoire et la conformité des différentes files actives dans ces structures. Aussi, pour une amélioration de la prise en charge, ce comité d’experts devra statuer sur les protocoles thérapeutiques et les stocks d’ARV disponibles dans chaque structure.

L’objectif ici est de mettre en place une stratégie visant une gestion rationnelle des ARV dans les différents CTA eu égard au constat paradoxal de rupture et de destruction de ces ARV observé chaque année. Pour pallier l’éventualité de rupture d’ARV, le ministre de la Santé a annoncé la réception d’une première livraison de stocks et le lancement d’une seconde commande dont la livraison est prévue pour le mois d’août 2022.

Selon l’Onusida, les cinq dernières années ont été marquées par des ruptures de stock répétitives pour les ARV, les tests de dépistage du VIH et les préservatifs au Gabon. Elles sont généralement liées à la faible qualité de la planification des besoins, de l’organisation de toute la chaîne d’approvisionnement et de gestion des intrants en particulier des antirétroviraux, et l’insuffisance des fonds au moment opportun.

S.A.

La Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) vient de se doter d’un centre de psychologie appliquée. Le directeur général de cette structure, Christian Magni, a donné son quitus pour cet investissement, indique un communiqué de l’entreprise.

Ce centre devrait permettre à l’entreprise d’effectuer un recrutement plus efficace dans la sélection des candidats et dans l’attribution des postes, grâce à un ensemble de tests psychotechniques variés. Elle est destinée à évaluer les facultés telles que la logique ou l’exercice de la mémoire.

La Setrag compte donc exploiter ces techniques afin de mesurer les capacités cognitives des candidats à travers notamment des tests d’aptitude psychométrique qui permettent d’aborder le comportement, la personnalité ou encore l’intelligence émotionnelle de ces derniers. Selon la Setrag, l’objectif étant de combiner capital humain et capital technique pour booster de manière qualitative la productivité des agents. Ce qui devrait aider la filiale d’Eramet à avoir un personnel qualifié pour des postes spécifiques. Et par conséquent, améliorer ses résultats.

Une psychologue australienne spécialisée dans l’édition et la digitalisation des tests psychotechniques a formé durant quelques semaines les agents de la Setrag dans l’utilisation de cet outil administratif.

Brice Gotoa

Le trafic illégal du bois fait perdre au Gabon chaque année plus de 184,8 milliards de FCFA, a indiqué le ministre délégué aux Eaux et forêts, Stéphane Bonda. C’était au cours d’un atelier de formation des magistrats et des juges sur l’application des lois en matière de lutte contre le commerce illicite du bois le 26 avril 2022 à Libreville.

Ce phénomène qui n’est pas nouveau au Gabon perdure en raison de la faiblesse de l’application du cadre légal du secteur forestier. « Pour appliquer les lois, il faut des gens qui connaissent la loi. Et ensuite, ces gens doivent avoir les moyens. Et au-delà de ces moyens, ces personnes doivent pouvoir se mobiliser sur le terrain en étant capable à la fois de sensibiliser les différentes composantes de la société, qui sont concernées par la problématique, tout en étant capable de stopper les actions sur le terrain et de conduire les procédures judiciaires jusqu’au bout. Donc, il n’y a pas de problème de lois, mais, un problème d’application de la loi », a expliqué Ghislain Moussavou, directeur général des forêts.

Pour Stanislas Koumba, magistrat hors hiérarchie, le cadre légal présente tout de même quelques faiblesses. « On est supposé connaître toute la loi, mais il y a des détails. Il y a aussi certains événements qui arrivent et qui nous font comprendre que même la loi elle-même a des faiblesses. Donc, il nous faut surmonter cela », a-t-il relevé.

Cet atelier de formation des magistrats et des juges sur l’application des lois en matière de lutte contre le commerce illicite du bois a donc pour but de mettre en place des procédures qui vont renforcer la lutte contre ce fléau. À en croire l’ONG Brainforest, une bonne partie du bois coupé illégalement dans les forêts gabonaises ainsi que des espèces forestières protégées sont vendues clandestinement sur le marché asiatique. Un phénomène qu’il faut stopper afin que ce secteur contribue davantage au développement économique du pays. À noter que la forêt est la deuxième source des richesses du Gabon avec une contribution au produit intérieur brut (PIB) d’environ 6 %.

SG

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Le ministre gabonais de la Justice, chargé des droits de l’homme, Erlyne Antonela Ndembet Damas a échangé le 25 avril 2022 à Ottawa au Canada avec le commissaire du service correctionnel du Canada, Anne Kelly, informe le ministère de la Justice. L’objectif de cette rencontre était de discuter sur la façon dont ce service pourrait appuyer le projet du Gabon sur la modernisation de ses structures pénitentiaires.

Depuis quelques années, le Gabon est engagé dans la transformation de son système judiciaire. À travers cette immersion au Canada, le Gabon se met à l’école du fonctionnement général et de la gestion des établissements du service correctionnel canadien. Cette initiative engagée par le Gabon devrait permettre d’améliorer les conditions de vie des détenus dans les prisons gabonaises, selon le ministère de la Justice.

Le service correctionnel du Canada, apprend-on, est une agence fédérale du gouvernement du Canada responsable de l’incarcération et de la réhabilitation de criminels condamnés à deux années et plus. Il s’occupe également de la gestion des pénitenciers, et de la surveillance des délinquants et des délinquantes dans le cadre de différents types de mesures libératoires.

Trois points marquent la volonté du Gabon à transformer en profondeur son système pénitentiaire, selon le ministère de la Justice. Il s’agit de sa culture du respect de la personne humaine, de ses engagements vis-à-vis de la communauté internationale avec notamment son statut de membre de la Commission de droit de l’homme et l’entrée prochaine du Gabon au Commonwealth.

Le programme de reconstruction des prisons gabonaises et d’amélioration des conditions de détention des prisonniers concerne l’ensemble des infrastructures pénitentiaires du pays. Actuellement membre du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, le Gabon veut s’arrimer aux textes qu’il a signés et ratifiés en matière de respect et d’observation des droits de l’homme.

Brice Gotoa

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Une campagne de vaccination contre la rougeole est en cours au Gabon pour une durée de cinq jours, informe le ministre de la Santé. Ces opérations « gratuites » de vaccination ciblent les enfants de 9 mois à environ 5 ans. Le vaccin est couplé à l’administration de la vitamine A dans six provinces : Estuaire, Haut-Ogooué, Moyen-Ogooué, Ngounié, Ogooué-Maritime et Woleu-Ntem.

La campagne lancée ce 26 avril sur l’étendue du territoire gabonais est organisée, car « depuis quelque temps, nous enregistrons des cas de rougeole chez les enfants. Cette situation est liée au fait que certains parents n’ont pas soit vacciné leurs enfants contre la rougeole, ou n’ont pas respecté le carnet de vaccination édicté par l’OMS contre la rougeole », explique Guy Patrick Obiang Ndong.

Pourtant, selon le membre du gouvernement, la rougeole est une maladie contagieuse qui peut entraîner des contaminations chez les enfants. D’où l’importance de cette campagne qui est menée en partenariat avec l’Organisation mondiale de la santé, l’Agence française de développement et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef).

SG

Le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Guy Patrick Obiang Ndong, a reçu à Libreville le 22 avril 2022, les responsables des centres d’accueil qui œuvrent pour la protection des enfants en difficulté au Gabon, en présence du directeur général des Affaires sociales.

Au cours de cette rencontre, apprend-on, le membre du gouvernement a regretté le manque de dispositions juridiques qui encadrent leurs activités. À cet effet, il a rappelé « l’impérieuse nécessité de renforcer les capacités de ces structures en matière de réglementation afin que les aspects de droit des enfants soient strictement respectés comme le souhaitent les plus hautes autorités du pays non sans condamner l’anarchie observée dans la gestion de certains centres ».

Il a par ailleurs fustigé la lourdeur de la procédure d’adoption dans ces structures compte tenu de l’accumulation de plusieurs dossiers de demande d’adoption privant ainsi ces enfants d’amour et d’affection. Il a tenu à rappeler que la durée de résidence des enfants dans ces structures ne saurait dépasser trois mois conformément à la réglementation en vigueur. « Aussi, le ministre a saisi cette occasion pour mettre en garde les agents des Centres d’accueil sur la divulgation des informations relatives à l’adoption ou au placement d’un enfant dans une famille gabonaise », apprend-on.

Face à la difficulté de prise en charge médicale de ces enfants dans les maisons d’accueil, le ministre a annoncé l’élaboration des conventions avec les structures sanitaires publiques notamment le Centre hospitalier universitaire mère-enfant fondation Jeanne Ebori (Chumefje), spécialisé dans la prise en charge des enfants d’une part ainsi que de collaboration avec la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) pour l’immatriculation de ces derniers, d’autre part.

Guy Patrick Obiang Ndong a mis en place une commission ad hoc chargée de statuer sur l’éligibilité des enfants dans ces centres et sur la procédure d’adoption. À cet effet, les responsables des maisons d’accueil ont été instruits de rendre disponible, un fichier complet de l’ensemble de leurs pensionnaires.

S.A.

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