Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

La Confédération patronale gabonaise (CPG) a réagi ce 4 mai 2022 à la démission de plusieurs de ses membres. Dans un communiqué, dont Le Nouveau Gabon a eu copie, son président Alain Ba Oumar (photo) affirme qu’il « prend acte du départ de certains de ses membres en désaccord » avec les nouvelles orientations de la confédération et « demeure disponible pour envisager leur réintégration au moment opportun ».

Alain Ba Oumar a saisi cette occasion pour dresser le bilan de ses activités depuis son élection en 2017 comme président de ce mouvement patronal. Il cite notamment à son actif la mise en œuvre de plusieurs réformes comme les nouveaux Codes pétrolier, minier et du travail. Il évoque également, les discussions en cours entre les entreprises des secteurs extractifs (pétrole, mines) et la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) sur la réglementation des changes, l’annulation par le gouvernement de certaines dispositions fiscales (taxe sur les transferts et primes de logement dans la loi des finances 2022) ainsi que la contribution à la formulation du projet de loi pour les investissements. Il met en outre à son actif l’arrivée de deux nouveaux secteurs d’activités importants à la CPG à savoir l’agro-industrie avec le Groupe Olam et la santé avec près d’une vingtaine de pharmacies et une clinique.

Le président du principal mouvement patronal du pays met également en avant les projets en cours tels que la mise en place au sein de la CPG d’un écosystème favorable au développement de champions nationaux (Fonds de garantie de 60 milliards de FCFA, formation en ligne, organisation de la sous-traitance dans le cadre du développement des chaînes de valeurs de la CPG, recherche de partenaires en joint-venture à travers les organisations patronales partenaires à travers le monde, etc.) ou le partenariat avec le Mouvement des entreprises de France (Medef) pour la numérisation des contenus de formation professionnelle pour améliorer l’employabilité des jeunes Gabonais.

Une réponse aux membres démissionnaires qui ont affirmé que l’actuel président de la CPG ne défendait pas leurs intérêts. Cette sortie de la CPG fait, en effet, suite à la démission récente de plusieurs de ses membres. L’on se souvient en effet que huit syndicats et associations d’entreprises ont récemment mis fin à leur adhésion à la CPG. Il s’agit de l’Association professionnelle des établissements de crédit (APEC), le Syndicat des importateurs et exportateurs (SIMPEX), l’Union des représentants automobiles et industriels (URAI), le Syndicat des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics (SEBTP), le Syndicat des sociétés hôtelières et restaurants (SSHR), le Groupement professionnel des pétroliers (GPP), le Groupement des transporteurs terrestres (GTT) et le Général business machines (GBM).

Sandrine Gaingne

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La sous-secrétaire d’État américaine, Wendy Sherman va séjourner à Libreville au Gabon les 5 et 6 mai prochains selon un communiqué du gouvernement américain.

Le programme de sa visite prévoit une rencontre avec le président Ali Bongo Ondimba, le ministre des Affaires étrangères, Michael Moussa-Adamo et le ministre de la Défense, Félicité Ongouori Ngoubili, pour discuter notamment de la promotion de la protection de l’environnement, la lutte contre la crise climatique et le renforcement de la coopération en matière de sécurité. La sous-secrétaire visitera également l’arboretum Raponda Walker pour s’informer sur l’œuvre de pointe du Gabon en matière de conservation des forêts pour lutter contre la crise climatique, informe le gouvernement américain.

Cette visite rentre dans le cadre d’une tournée africaine entamée le 2 mai par la sous-secrétaire d’État américaine. Pendant cette tournée, elle s’est rendue en Afrique du Sud et en Angola.

Elle est accompagnée dans cette tournée par la secrétaire d’État adjointe chargée des Affaires africaines, Molly Phee et la directrice principale du Conseil de sécurité nationale pour l’Afrique, Dana Banks.

SG

 

Le ministre du Budget et des comptes publics, Édith Ekiri Mounombi épouse Oyouomi, a reçu en audience, le 3 mai à Libreville, son homologue de la République démocratique de São Tomé et Príncipe, Engracio do Sacramento Soares da Graça.

« Les échanges ont essentiellement porté sur le modèle gabonais de gestion des finances, notamment en matière de programmation et d’exécution des dépenses dont la République démocratique de São Tomé et Príncipe souhaite s’inspirer ».

Dans le détail, le gouvernement de São Tomé souhaite dupliquer le modèle budgétaire gabonais qui est une programmation par objectif. Ce modèle consiste à affecter des ressources budgétaires par programme (pouvant s’étaler sur trois exercices) à l’inverse de ce qui se faisait dans les lois de finances précédentes où les ressources étaient affectées par dépenses unitaires. Par ailleurs, la digitalisation de l’exécution des dépenses et sa programmation en mode dématérialisée intéressent São Tomé.

Cet attrait vers le modèle gabonais intervient dans un contexte où les ressortissants gabonais qui se rendent à São Tomé et Príncipe n’auront plus besoin de visa et inversement. L’exemption de demande de visa entre les deux pays a été signée le 3 mai 2022 à Libreville entre le ministre gabonais des Affaires étrangères, Michael Moussa Adamo, et son homologue santoméenne, Edite Ten Jua. Un acte qui vise à renforcer la coopération entre le Gabon et São Tomé avec de nombreux enjeux économiques.

S.A.

 

La direction générale de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) envisage de créer un centre de formation nationale de football à Moanda dans la province du Haut-Ogooué. Cette initiative qui s’inscrit dans le cadre d’un partenariat public-privé a fait l’objet d’une rencontre à Libreville le 3 mai 2022, entre le ministre des Sports, Franck Nguema et l’administrateur directeur général de Comilog, Léod Paul Batolo.

« L’objectif est de pouvoir allier formation et participation au championnat national de football. Depuis plusieurs années le constat qui a été fait, c’est qu’il y avait un championnat de football qui ne donnait pas pleinement satisfaction à la direction générale de la Comilog et qui a pensé qu’aujourd’hui, avec l’évolution du monde de football, mettre un accent sur la formation demeurait une priorité. D’où ce projet d’académie de football que nous espérons voir le jour dans les meilleurs délais », a déclaré André Massard, directeur de la communication de Comilog.

Selon la direction générale de la Comilog, le centre permettra aux jeunes joueurs d’être bien formés pour espérer devenir des footballeurs professionnels. « Nous sommes persuadés que la formation c’est ce qui permettra d’avoir de nouvelles pépites à l’instar de Pierre Emerick Aubame Eyang, de Bouanga et d’autres joueurs qui font la force des Panthères aujourd’hui », a indiqué le directeur de la communication.

La Comilog, filiale du groupe français Eramet, sera également partenaire de la course de 10 km de Franceville « Run in Masuku » qui aura lieu au mois d’août prochain.

Brice Gotoa

Le gouvernement gabonais projette de construire un port sec dans la Zone économique spéciale de Nkok où il accorde des facilités (administratives et fiscales) aux entreprises qui souhaitent s’y installer.

Dans ce sens, apprend-on, le ministre de la Promotion des investissements, des partenariats publics privés, chargé de l’amélioration de l’environnement des affaires, Hugues Mbadinga Madiya, s’est rendu à Nkok, le 30 avril dernier. « Cette visite avait pour but de permettre au membre du gouvernement de visiter le site qui abritera le nouveau port sec. Ledit port accueillera des barges d’une capacité de 1000 à 2000 tonnes, cela, en fonction des marées » renseigne le département ministériel.

Pour l’heure, l’administration n’a pas encore dévoilé à quelle échéance cette infrastructure portuaire sera opérationnelle. Le port sec est une étendue de terre aménagée et connectée à un port maritime par voie routière, ferroviaire ou fluviale pour le groupage et la distribution des marchandises dans l’hinterland.

Nkok comprend 3 zones principales : la zone commerciale, la zone résidentielle et la zone industrielle. Cet espace économique spécial est géré par 23 administrations, engageant 144 personnes chargées d’opérer une plateforme de près de 6000 personnes, réparties au sein de 85 entreprises en production.

Sylvain Andzongo

La Confédération africaine de football (CAF) a saisi le 29 avril dernier le ministre gabonais des Sports Franck Nguema. Dans ce courrier, elle demande des explications au sujet de l’interpellation du président de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot), Pierre-Alain Mounguengui, rapporte le quotidien l’Union.

D’après le quotidien national, la CAF sollicite dans « les meilleurs délais » toutes les informations relatives à l’incarcération du président de la Fegafoot ainsi qu’à sa récente réélection à la tête de l’instance faitière du football gabonais.

Réélu à la présidence de la Fegafoot le 16 avril dernier, Pierre-Alain Mounguengui, avait été placé en détention provisoire le 27 avril 2022 à la prison centrale de Libreville. Selon des sources judiciaires, l’ancien arbitre international serait accusé de n’avoir pas dénoncé les faits de pédophilie dans le milieu sportif gabonais. Mais, d’après les avocats de Pierre-Alain Mounguengui, ces accusations ne seraient pas documentées.

SG

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Les ressortissants gabonais qui se rendent à Sao Tomé-et-Principe n’auront plus besoin de visa et inversement. L’exemption de demande de visa entre les deux pays a été signée ce 3 mai 2022 à Libreville entre le ministre gabonais des Affaires étrangères, Michael Moussa Adamo, et son homologue santoméenne, Edite Ten Jua.

« Nous venons de procéder à la signature de cet accord d’exemption de visa qui est en souffrance depuis 2015. C’est un accord qui a été travaillé par les deux parties depuis des années. Il y a eu plusieurs opportunités de signer, mais du fait de la Covid, du manque de liaison aérienne, cet accord n’a pas pu être signé », a déclaré Michael Moussa Adamo.

Cette signature vient renforcer la coopération entre le Gabon et Sao Tomé avec de nombreux enjeux économiques. « Ça permet de développer des échanges commerciaux entre nos deux pays. Les entreprises gabonaises peuvent entrevoir la possibilité d’aller s’installer à Sao Tomé et vice versa », a indiqué le membre du gouvernement gabonais. Selon lui, pour un séjour de moins de 90 jours, « vous n’avez pas besoin de prendre un visa. C’est une facilité que nous avons avec beaucoup d’autres pays », a-t-il souligné.

Sao Tomé-et-Principe est l’un des plus petits pays d’Afrique. Cette terre au large du Gabon fait partie d’un archipel formé de deux îles, São Tomé et Príncipe, qui s’étend sur environ 1000 km2.

Brice Gotoa

La société pétrolière Maurel & Prom a annoncé le 2 mai dernier qu’elle va réduire progressivement sa production sur le permis d’Ezanga au Gabon de 19 000 barils/jour jusqu’à 4 000, soit une baisse de près de 80%.

Cette décision a été prise à la suite de l’incident survenu le jeudi 28 avril sur les installations du terminal pétrolier de Cap Lopez opéré par Perenco. Une fuite d’hydrocarbures sur un bac de stockage du terminal a conduit à la suspension de ses activités de réception et d’export jusqu’à nouvel ordre.

« La reprise de la production sur Ezanga vers son niveau normal pourrait ainsi intervenir dans les prochains jours. Des solutions d’export alternatives sont par ailleurs déjà en cours d’examen, afin d’accélérer si besoin le retour à la normale de la production d’Ezanga », soutient Maurel & Prom. Cette dernière précise que Péreco, l’opérateur du terminal, travaille actuellement à la remise en route de ses installations. Le pétrolier franco-britannique a notamment renforcé la sécurité sur ce terminal.

Maurel & Prom a découvert son premier champ pétrolier au Gabon en 2006 dans le lac Ezanga, vers Lambaréné. Puis, en 2014, elle a signé un contrat d’exploration et de partage de production (CEPP) Ezanga au Gabon, pour une durée de 20 ans. Basée à Paris en France, la compagnie est détenue à 72,7% par la Société nationale indonésienne des Hydrocarbures, Pertamina.

Sandrine Gaingne

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Selon l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), les demandes de bourse sur la plateforme eBouse de l’année académique 2022-2023 se feront du 4 juillet au 15 aout 2022. L’annonce a été donnée à travers une note-circulaire de son directeur général, Sandra Flore Mambari Pinze Abessolo, signée le 29 avril 2022.

Selon l’ANBG, tous les candidats devront procéder à la création d’un compte et effectuer la demande de bourse en ligne sur eBourse en se connectant sur www.anbg.online. « La création du compte eBourse ne constitue pas une demande de bourse. Elle permet uniquement de s’inscrire sur la plateforme. Il faut obligatoirement suivre toutes les étapes de la procédure de demande de bourse pour finaliser le processus. L’adresse mail et le mot de passe sont indispensables pour accéder à son compte. Il est donc indispensable de les retenir. Les documents de mauvaise qualité et ceux téléversés aux mauvais endroits seront rejetés », précise l’agence.

D’après Sandra Flore Mambari Pinze Abessolo, le téléversement d’une prescription ou inscription dans un dossier doit être compris comme un simple vœu qui pourrait être validé ou invalidé. « Pour toute information complémentaire relative à l’engagement décennal, se rapprocher des gouvernorats », a-t-elle indiqué.

C’est depuis 2020 que la plateforme eBourse a été mise en place pour permettre aux demandeurs de bourses de postuler depuis un smartphone ou un ordinateur sans avoir à se déplacer. Selon les données de l’ANBG, le Gabon a dépensé 30,68 milliards de FCFA pour accorder des bourses dans l’enseignement supérieur en 2019.

Brice Gotoa

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Huit syndicats et associations d’entreprises ont récemment mis fin à leur adhésion à la Confédération patronale gabonaise (CPG), a-t-on appris dans un communiqué datant du 20 avril 2022 et signé par ces anciens membres. Il s’agit de l’Association professionnelle des établissements de crédit (APEC), du Syndicat des importateurs et exportateurs (SIMPEX), de l’Union des représentants automobiles et industriels (URAI), du Syndicat des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics (SEBTP), du Syndicat des sociétés hôtelières et restaurants (SSHR), du Groupement professionnel des pétroliers (GPP), du Groupement des transporteurs terrestres (GTT) et du Général business machines (GBM).

 « À ce titre, ces syndicats, leurs membres et les entreprises concernées ne sauraient désormais être associés aux activités et communications de la CPG ni être engagés par les actes de celles-ci. De même, ne pouvant se prévaloir de leur adhésion, la CPG ne saurait désormais s’exprimer en leur nom et pour leur compte », précise le communiqué.

Les raisons de cette démission n’ont pas été dévoilées par ces associations d’entreprises et syndicats. Mais, des sources en leur sein soutiennent que l’actuel président de la CPG Alain Ba Oumar (photo) ne défend pas leurs intérêts. Raison pour laquelle, ils pensent à créer un autre groupement qui pourrait mieux le faire, apprend-on.

Pour l’instant, la CPG n’a pas réagi à ces démissions. Avant ces départs, la CPG compte plus de 250 entreprises qui représentent et produisent à ce jour près de 80% du PIB et plus de 90% de la main-d’œuvre formelle du Gabon, selon Alain Ba Oumar.

SG

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