Le ministre gabonais de l’Agriculture, Charles Mve Ellah prend part avec ses pairs ce 11 avril 2022 à la 32e conférence régionale de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à Malabo, en Guinée Équatoriale. Cette réunion qui se tient en présentiel et par visioconférence a pour objectif de déclencher une action urgente au niveau national face à la crise alimentaire qui touche le continent africain.
« Collectivement, nous avons appris à faire les choses différemment, à passer au numérique comme jamais auparavant, et à forger rapidement de nouveaux partenariats pour surmonter les menaces. Cette même agilité et ce même esprit de collaboration sont nécessaires aujourd’hui pour la pandémie silencieuse de pauvreté, de faim et de sous-alimentation et d’extrême vulnérabilité aux chocs en Afrique », a déclaré Abebe Haile-Gabriel, directeur général de la FAO et Représentant régional pour l’Afrique.
Pour sa part, le ministre de l’Agriculture de la République de Guinée Équatoriale a invité les participants à travailler ensemble pour échanger leurs expériences afin de faire face ensemble à ces difficultés. « Cette conférence nous offre une occasion exceptionnelle de traiter les problèmes auxquels l’Afrique est confrontée. Je demande à toutes les délégations de “tout mettre sur la table” afin que nous puissions parvenir à un consensus ministériel », a-t-elle indiqué.
Selon le FAO, la flambée des prix des denrées alimentaires et les tensions sur l’approvisionnement alimentaire dues à la crise entre la Russie et l’Ukraine risquent de faire sombrer davantage de personnes dans la faim en Afrique. Au Gabon, pour freiner la flambée du coût de la vie, les autorités envisagent de réduire les droits de douane appliqués à 23 produits importés afin de préserver le pouvoir d’achat des ménages.
Brice Gotoa
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La Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) a lancé le 8 avril 2022 une campagne d’enrôlement et de sensibilisation des employeurs et des employés de la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok à l’assurance de couverture maladie. Selon l’autorité administrative de la Zone économie à régime privilégié de Nkok, cette campagne a pour objectif d’immatriculer et sensibiliser davantage les responsables et les travailleurs, sur la nécessité de souscrire à l’assurance maladie obligatoire comme le prévoient les dispositions légales au Gabon.
« Cette campagne consistera à les identifier et les sensibiliser, en vue de leur immatriculation pour leur prise en charge personnelle et de leurs familles », a indiqué, Séverin Maxime Anguile, directeur général de la CNAMGS.
Cette opération, apprend-on, est conforme au décret du 14 novembre 2008 fixant les modalités techniques de fonctionnement du régime obligatoire d’assurance maladie et de garantie sociale. Ce décret, selon le directeur général de la CNAMGS, « stipule en son article 5 que faute par l’employeur de déclarer l’agent public, le membre d’une institution constitutionnelle ou tout autre travailleur du secteur public, parapublic ou privé, l’immatriculation de celui-ci est effectuée soit par la requête de l’intéressé soit d’office par la caisse », a-t-il rappelé.
Pour l’administrateur général de la ZES de Nkok, Anne Nkene Biyo’o s’adressant aux opérateurs économiques, « le droit à la santé est un droit fondamental et universel. Concrétiser cette universalité est une obligation que chaque employeur de la ZES de Nkok doit en avoir conscience. Il est donc important de bannir certains comportements, car le succès autant que l’échec de vos entreprises dépendent en grande partie de notre façon de préserver votre santé et celle des travailleurs », a déclaré Anne Nkene Biyo’o. Cette campagne d’immatriculation s’achève le 22 avril prochain.
Créée en 2010 par le président Ali Bongo Ondimba, dans la perspective de la diversification économique, la ZES de Nkok est gérée par 23 administrations. Cette zone engage 144 personnes chargées de gérer une plateforme de près de 6 000 personnes, réparties au sein de 85 entreprises en production.
Brice Gotoa
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La Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), banque centrale des pays de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad), vient de publier une liste de trois candidats présélectionnés en vue de la construction de son agence à Mouila, dans la province gabonaise de la Ngounié.
Dans le détail, le cabinet gabonais 2G est en compétition avec deux groupements français : Archidia/MI/Architek ; Saai/Beau-Archi/Ama. A terme, le candidat définitif qui sera retenu devra procéder à la réalisation des études architecturales et techniques ainsi que la confection d’une maquette en vue de la construction d’une Agence de la Banque centrale. Si ce projet d’ouverture d’une agence est mené à son terme, la Banque centrale va ainsi densifier son réseau dans le pays, car les principales agences du pays sont concentrées pour l’essentiel à Libreville, la capitale, Port gentil ou encore à Oyem.
Ce projet à Mouila est aussi un indicateur de ce que la Beac reprend son programme immobilier qui avait été gelé en 2018, « dans le cadre des mesures préconisées pour la préservation de l’équilibre financier de la Banque ». Cette année-là, la Banque centrale avait décidé de ralentir son programme immobilier pour ce qui concerne les projets non engagés et avait préconisé l’engagement d’une réflexion sur les critères d’implantation d’un nouveau centre de la Beac dans l’espace communautaire.
S.A.
Le gouvernement gabonais représenté par le ministre des Transports, celui de l’Économie et celui du Budget, d’une part, et la société Inpax SA, d’autre part, ont signé le 8 avril, un contrat relatif à la réalisation des études de conception et de développement du projet de construction d’une nouvelle ligne de chemin de fer entre les localités d’Owendo et de Booué.
Selon ce contrat, la société Inpax SA réalisera et financera, sur une durée de 30 mois, les études relatives aux aspects technique, économique, environnemental et social, légal et financier, nécessaire à la mise en place d’une nouvelle concession de chemin de fer. Cette nouvelle ligne de chemin de fer appelée « Komo-Ogooué Railway » (340 km) aura pour principale orientation l’acheminement du minerai de fer et de la production industrielle de bois. À la fin desdites études, Inpax soumettra à l’attention du gouvernement une proposition technique et financière pour la suite du projet sous forme de partenariat public-privé (PPP) pour son financement, sa construction, son exploitation et son entretien.
Le DG d’Inpax SA, Emmanuel Eyeghe Nze a déclaré à cet effet : « la signature de ce contrat est un pas en avant majeur pour la réalisation de ce projet. Nos équipes sont mobilisées pour définir pour le gouvernement une feuille de route sur la faisabilité de ce projet qui servira l’économie et l’ensemble de la population gabonaise ».
Ce projet a pour objectif de renforcer l’offre de transport ferroviaire, dans un contexte de forte augmentation de la production de bois et de démarrage de nouveaux projets de mines de fer tels que Baniaka situé à 60 km de Franceville, dont la production annuelle est estimée de 10 millions de tonnes et Bélinga, dans l’Ogooué-Invindo, avec une production annuelle estimée à 30 millions de tonnes.
La ligne de chemin de fer actuelle, dite la Transgabonaise, permet d’acheminer 12 millions de tonnes par an. Selon les prévisions d’augmentation des capacités, cette ligne devrait permettre d’acheminer 19 millions de tonnes en 2028. Face aux nouveaux secteurs productifs, l’augmentation des capacités de fret ferroviaire apparaît indispensable.
Cette signature avec Inpax, apprend-on, fait suite aux discussions menées entre les deux parties, conformément, à l’autorisation préalable donnée au ministre des Transports, par le conseil des ministres, en sa séance du 17 décembre 2021. À cette période, le gouvernement avait opté pour un contrat de gré à gré au détriment de la procédure d’appel d’offres.
Ainsi, le conseil des ministres a marqué son accord à la demande d’autorisation du ministre des Transports de négocier, de gré à gré, avec la société Inpax, filiale du Fonds d’investissement Rise Gabon, un contrat de partenariat public privé pour la mise en œuvre de la phase développement du projet de construction d’une seconde voie ferrée reliant Owendo à Booué, via Ndjolé.
Rise Gabon est un instrument de financement visant à accompagner le développement économique du Gabon, par le développement de projets d’infrastructures visant à mieux intégrer les filières mines et bois aux chaînes de valeur mondiales. Créé en octobre 2020, Rise promeut la compétitivité gabonaise, à travers le financement de tout le cycle de développement des projets et la mobilisation de partenaires techniques et financiers dans le cadre des phases de financement et de construction de ces projets structurants et stratégiques, tels que Owendo Bypass et le chemin de fer Transgabonais.
Sylvain Andzongo
Après 13 ans de suspension, le Gabon relance le processus d’attribution et de gestion des forêts communautaires. Le 8 avril dernier, Libreville a abrité la cérémonie de signature et de remise des conventions d’attribution et de gestion des forêts à 19 communautés sur les 28 dossiers retenus et jugés éligibles pour la signature des conventions. Ces 28 dossiers avaient été soumis à l’examen de la commission nationale d’affectation des terres qui, en sa session du 09 février 2022, a validé 19 dossiers pour les conventions de crédit et neuf dossiers pour les conventions provisoires.
Ces dossiers ont été retenus à la suite d’une étude préalable menée sur les forêts. « On a constaté une mauvaise gestion des forêts communautaires et il fallait faire un véritable diagnostic. On a également constaté les querelles et disputes entre les populations, car même là où il n’y a pas d’exploitation forestière, les communautés ne parviennent pas à vivre ensemble. Il a donc fallu les mettre en association, ce qui est d’ailleurs le meilleur modèle pour les forêts communautaires. Nous avons présenté ces dossiers à la commission nationale des terres qui a vérifié qu’il n’y avait aucun conflit. Raison pour laquelle la Commission a donné un avis favorable », a expliqué Ghislain Moussavou, directeur général des Forêts.
Grâce à ces conventions, ces communautés vont bénéficier d’un accompagnement de l’État. « On va les aider à identifier les partenaires solides et honnêtes pour veiller à ce qu’il y ait un bon partage des bénéfices de ces forêts. On va les aider à se faire certifier avec FSC (Forest Stewardship Council) qui certifie les permis forestiers et qui a également un module pour les forêts communautaires », a affirmé le ministre des Eaux et forêts Lee White lors de la signature des conventions.
Les bénéficiaires, pour leur part, ont salué l’aboutissement du processus après plusieurs années de travail. « Ce que nous récoltons aujourd’hui est le fruit d’un long processus qui a mis notre patience à rude épreuve, car, depuis quelques années, nous nous sommes consacrés à la création des forêts communautaires. Durant cette période, le soutien de l’administration nous a permis de renforcer notre détermination à poursuivre le processus de création des forêts communautaires pour être des modèles de développement dans notre localité respective », a expliqué Cécile Minkue, représentante des communautés bénéficiaires.
Les forêts communautaires constituent une des innovations sociales de la loi portant code forestier au Gabon. La volonté de l’État gabonais étant d’associer les populations à la gestion de la forêt dans l’optique de contribuer à la réduction de la pauvreté.
SG
Le groupe bancaire gabonais BGFIBank s’est engagé à mobiliser une enveloppe de 100 milliards de FCFA pour financer le nouveau programme d’investissement de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) pour la période 2022-2025. Dans ce cadre, deux accords ont été signés le 8 avril dernier à Libreville par les dirigeants des deux structures.
« Ces accords comprennent un crédit moyen terme de 40 milliards de FCFA (accordé) par BGFIBank Gabon et dont les tirages seront immédiatement disponibles. Et un mandat d’arrangeur accordé à BGFI Bourse, en tant que chef de file, de lever des fonds par emprunt obligataire sur le marché régional de l’Afrique centrale à hauteur de 60 milliards de FCFA, à mettre à disposition d’ici la fin d’année 2022 », a expliqué le président-directeur général du groupe bancaire, Henri Claude Oyima, lors de la signature des conventions.
Selon le directeur général de la SEEG, ces deux crédits sont accordés à la SEEG « sans obligation de garantie de l’État pour une maturation de 7 ans. C’est un gage de fiabilité », souligne Gustave Aimé Mayi. C’est d’ailleurs « l’un des plus importants emprunts obligataires jamais réalisés par le secteur privé dans notre zone », précise Henri Claude Oyima.
Ces fonds vont permettre de financer pendant cinq ans les projets infrastructurels en eau et en électricité dans le Grand Libreville, Port-Gentil, Franceville et Makokou. Il s’agit de sept projets dans le secteur de l’eau et cinq dans celui de l’électricité.
Parmi les projets hydrauliques, comme l’explique le directeur général de la SEEG, il est envisagé l’extension du réseau de distribution d’eau sur 30 km linéaires. « Ce qui veut dire qu’on va rapprocher les compteurs au plus près des logements des populations. Nous allons également construire des stations d’eau potable », indique Gustave Aimé Mayi.
Il s’agira de construire une nouvelle station d’eau capable de produire de 35 000 m3 par jour dans le Grand Libreville et de 20 forages dans cette partie du pays. Il est également prévu le renforcement et la sécurisation de la prise d’eau de Mandorove à Port-Gentil, la construction d’une nouvelle station d’eau potable dans le deuxième arrondissement de Franceville et à Ntoum, ainsi que le renforcement de l’approvisionnement en eau potable de Makokou avec une station d’environ 2400 m 3 par jour. L’objectif est de doter la SEEG d’un apport supplémentaire en eau potable de 60 000 m3 d’eau par jour, apprend-on.
Dans le secteur de l’électricité, les investissements seront orientés vers les extensions du réseau avec 50 km de ligne à réaliser, l’installation d’un deuxième banc de transformation (225/90 KV) au poste d’interconnexion de Bisségué, la réhabilitation et le renforcement du poste source de Moanda, la construction de deux microcentrales hydroélectriques à Mimongo (200 KW) et Mbigou (316 KW).
À travers ces financements, le groupe bancaire BGFIBank se positionne comme un champion du secteur énergétique au Gabon. Le groupe accompagne déjà le secteur au Cameroun où il s’est récemment engagé dans le financement de deux contrats d’installation de centrales solaires modulaires dans la partie septentrionale du pays.
Sandrine Gaingne
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L’Office national de l’emploi (ONE) recherche 131 ouvriers agricoles pour un de ses partenaires basés au Gabon, annonce ce service public de l’emploi au Gabon. Ces ouvriers agricoles travailleront dans différents sites agricoles répartis à l’intérieur du pays.
Les postulants doivent être de sexe masculin, inscrit à l’ONE et être âgés de 22 à 45 ans. Ils doivent fournir une copie de la pièce d’identité, une copie légalisée de l’acte de naissance, deux photos d’identité et une copie de la carte ONE.
La personne intéressée doit également s’assurer que sa candidature correspond aux critères requis énoncés. Les dossiers de candidature contenant CV, copies des diplômes, certificat de travail doivent être déposés à l’ONE ou envoyés par adresse mail, en précisant le numéro de la carte ONE, le profil et le numéro de l’offre. Les dossiers doivent être envoyés ou déposés au plus tard le 22 avril 2022.
Créé en 1993, l’ONE est le service public de l’emploi du Gabon. Pour le compte de l’État, l’ONE a entre autres pour mission d’assister les personnes à la recherche d’un emploi ou d’une formation pouvant faciliter leur insertion ou réinsertion professionnelle. Entre 2016 et 2020, l’ONE a placé 3 500 personnes en embauches directes sur un volume de 9 736 places collectées auprès des employeurs. Soit un taux de placement de 36 %, apprend-on.
Brice Gotoa
Comme prévu dans la loi des finances 2022, le gouvernement gabonais vient d’introduire dans le journal officiel, l’impôt unique dans le domaine foncier baptisé « impôt synthétique » ou « contribution foncière unique » (CFU).
Cette CFU fixe désormais les exemptions sur les immeubles bâtis et non bâtis. Au titre des immeubles bâtis, la loi exempte les immeubles appartenant à l’État, aux organismes internationaux, aux collectivités locales, aux chambres de commerce et, sous réserve de réciprocité, aux ambassades et consulats. Cela est aussi applicable aux installations qui, dans les ports maritimes et sur les voies de navigation intérieure, font l’objet de concessions d’outillage public accordées par l’administration aux chambres de commerce ou aux collectivités locales et sont exploitées dans les conditions fixées par les cahiers des charges.
L’exemption fiscale concerne aussi les ouvrages établis pour la distribution de l’eau potable ou de l’énergie électrique, appartenant aux collectivités locales ainsi que les pylônes et stations radioélectriques ; les locaux servant exclusivement à la célébration des cultes religieux reconnus par l’État ; les édifices affectés à des buts scolaire, sportif, humanitaire ou social, appartenant aux missions ou à des groupements régulièrement autorisés.
Au titre des immeubles non bâtis, sont exemptés de la contribution foncière unique : les voies publiques, les places publiques, les cours d’eau ; les propriétés appartenant à l’État, aux collectivités locales, aux organismes internationaux, aux chambres de commerce et, sous réserve de réciprocité, aux ambassades et consulats ; les sols des bâtiments de toute nature et une fraction des terrains entourant les constructions.
Selon la loi, la CFU est assise sur la valeur locative réelle des biens imposables au 1er janvier de l’année d’imposition. La valeur locative réelle est le prix que le propriétaire retire de ses immeubles lorsqu’il les donne à bail dans les conditions normales. À défaut d’informations sur les valeurs locatives réelles, la CFU est déterminée en évaluant le prix que le propriétaire pourrait retirer en cas de location de ses biens. Cette valeur locative est déterminée, soit au moyen de baux authentiques ou de déclaration de location verbale, soit par comparaison avec d’autres locaux dont le loyer aura été régulièrement constaté ou sera notoirement connu, soit, à défaut de ces bases, par voie d’appréciation directe.
S.A.
Le Gabonais Emmanuel Edane est le nouveau directeur général de la société d’aménagement Façade maritime du champ triomphal (FMCT), filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS). Il a été confirmé à ce poste par le conseil d’administration du FMCT en décembre 2021, a-t-on appris le 6 avril 2022 auprès du FGIS.
Comme directeur général de la FMCT, Emmanuel Edane aura pour principale mission de piloter le développement du projet de la Baie des Rois. Un projet immobilier qui prévoit la construction à Libreville d’un quartier d’affaires, de logements, d’établissements de loisirs, de commerces divers et d’espaces verts sur une superficie de 40 hectares.
« Je suis reconnaissant d’avoir eu la chance de piloter la mise en œuvre de plusieurs aménagements durables à l’international. En tant que Gabonais, la suite naturelle et évidente de mon parcours est de mettre cette expérience au service de mon pays et du bien-être de ses habitants. À travers la Baie des Rois, notre ambition est de promouvoir la mise en œuvre d’une capitale gabonaise durable, génératrice d’opportunités et au service des générations futures », a-t-il affirmé.
Et comme le soutient le FGIS, le nouveau DG a le profil de l’emploi. Car, en plus d’avoir réalisé l’étude d’aménagement et développement de la requalification du front de mer de Libreville, il a dirigé ledit projet. Il cumule également une expérience de 20 ans dans le domaine du « management de projets complexes ». Il a en effet piloté de nombreux projets structurants au niveau international. Notamment, le Tramway de Paris, le front de mer de Montpellier, tram-train d’Abidjan quand il était directeur d’agence, responsable de département et directeur de projet chez Ingerop. C’est un Groupe d’ingénierie français et bureau d’études techniques dans l’infrastructure, le bâtiment et les installations industrielles.
Emmanuel Edane « dispose ainsi d’une connaissance approfondie des meilleures normes internationales en matière d’aménagement urbain et d’infrastructures, prenant en compte les enjeux sociaux, économiques et environnementaux. Depuis 2014, il est notamment intervenu au Gabon, dans le cadre de certains projets du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) », soutient le FGIS. Emmanuel Edane est diplômé du Centre des hautes études de la construction (CHEC) à Paris en France.
La société Façade maritime du champ triomphal (FMCT) a récemment levé sur le marché financier la somme de 20 milliards de FCFA pour le développement du projet de Baie des rois. À en croire le ministre de l’Urbanisme Olivier Nang Ekomie, une partie de ce projet sera livrée en août 2022.
SG
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L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté, le 7 avril, une résolution suspendant la Russie du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies en raison du conflit armé qui l’oppose à l’Ukraine. La résolution a été adoptée par 93 votes pour, 24 votes contre et 58 abstentions.
Parmi les pays qui ont voté contre cette suspension, renseigne le site de l’ONU, le Gabon en fait partie. Le pays a voté contre dans la même veine que la Russie, la Chine, Cuba, la Corée du Nord, l’Iran, la Syrie, le Vietnam, l’Éthiopie, le Burundi, la Centrafrique, le Mali, l’Algérie, le Congo, l’Érythrée, la Bolivie, etc.
Mais les votes contre cette suspension n’ont pas suffi pour sauver la mise à la Russie. Ce pays a rejoint le Conseil en janvier 2021 en tant que l’un des 15 pays élus par l’Assemblée générale pour un mandat de trois ans. En vertu de la résolution de 2006 qui a créé le Conseil des droits de l’homme, l’Assemblée générale peut suspendre un pays s’il commet des violations flagrantes et systématiques des droits de l’homme.
Le vote sanctionnant la Russie est intervenu alors que le week-end dernier des images ont émergé montrant des centaines de corps de personne qui auraient été retrouvés dans les rues et dans des fosses communes après le retrait des forces russes de la ville ukrainienne de Boutcha, une banlieue de la capitale Kyïv. Accusée d’être à l’origine de ces exactions, la Russie répond qu’il s’agit d’une mise en scène dont elle n’est pas responsable.
Les 2 et 24 mars, le Gabon avait pourtant voté pour deux résolutions condamnant l’invasion de l’Ukraine et exigeant de la Russie l’arrêt de son offensive dans ce pays.
Sylvain Andzongo
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