Le Nouveau Gabon

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Après douze mois de formations dans les métiers de la mécanique, de l’électromécanique, de l’électricité de réseau et de plomberie de réseau, au Centre des métiers Jean Violas d’Owendo, 56 jeunes gabonais vont intégrer les effectifs de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG).

« Au moment où ces 56 jeunes gabonais vont intégrer le monde du travail dans notre institution, je voudrais renouveler l’engagement de la société à œuvrer avec constance aux côtés du gouvernement afin de soutenir la politique d’employabilité des jeunes portée par le slogan un jeune un métier mis en place par le président, Ali Bongo Ondimba », a déclaré Gustave Aimé Mayi, directeur général de la SEEG.

Selon le directeur général, ces futurs employés de la SEEG vont participer aux missions régaliennes de fourniture d’eau potable et d’électricité, au profit de tous les Gabonais. « Le nouveau cadre contractuel de la délégation de service public de l’énergie électrique et de l’eau potable signé avec l’État, le 5 janvier 2022, fixe le cap et engage toute l’entreprise, notamment notre performance individuelle et collective, à travailler sans relâche pour satisfaire les attentes de la clientèle dans l’ensemble du pays », a-t-il souligné.  

Cette initiative est le fruit d’un partenariat public-privé signé le 6 octobre dernier entre la SEEG et le ministère chargé de la Formation professionnelle. L’objectif est de satisfaire les besoins des entreprises en main-d'œuvre locale, bien formée, performante et qualifiée. « Notre volonté en tant que direction générale de la Formation professionnelle est de voir ce partenariat se renforcer pour le bienêtre de nos jeunes compatriotes dans la mesure où en plus de la formation, ils ont la chance d’être intégrés aussitôt », a indiqué Arielle Aurore Ambengat, directeur général de la Formation professionnelle.

Les lauréats de cette première cuvée, formés au Centre des métiers Jean Violas d’Owendo, ont reçu leurs parchemins le 7 avril 2022 à Libreville.

Brice Gotoa

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Face à la pénurie des antirétroviraux (ARV) au Gabon, le ministre de la Santé Guy Patrick Obiang Ndong, a reçu le 5 avril dernier l’ensemble des responsables des associations des personnes vivant avec le VIH (PVVIH). Comme solution alternative à cette pénurie qui dure depuis plus de 4 mois, le membre du gouvernement a recommandé à ces PVVIH de prendre du Bactrim 960 mg. « Pour faire face à cette situation et éviter la survenue de certaines maladies opportunistes chez les malades, le ministre a invité les PVVIH conformément au protocole thérapeutique à poursuivre le traitement avec le Bactrim 960 mg en l’absence des molécules manquantes afin de lutter contre la baisse de CD4 (une des cellules du système immunitaire Ndlr) tout en les rassurant que les stocks d’ARV seront approvisionnés dans les tout prochains jours », indique une note du ministère de la Santé.

Le membre du gouvernement a par ailleurs condamné la mauvaise gestion des ARV dans certains centres de traitement ambulatoire (CTA). Car, à cause de cette mauvaise gestion, les ARV arrivent à expiration et sont détruits. Ce qui crée un manque à gagner dans la prise en charge des PVVIH.

L’on se souvient en effet qu’en septembre 2021, les personnes vivant avec le VIH avaient fait une sortie pour dénoncer la distribution des ARV périmés aux malades. Une situation qui durait depuis le mois de juillet 2021 et qui était préjudiciable à leur santé.

D’après la Directrice de la Prévention du Sida Amissa Briana Bongo Ondimba, le Gabon compte à fin 2020, 46 000 personnes vivant avec le VIH avec un total de 24 208 malades sous ARV, soit 52 %.

SG

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Reportés le mois dernier, les concours internes d’entrée à l’École normale supérieure (ENS) et à l’École normale des instituteurs (ENI) auront finalement lieu les 16 et 17 avril prochain. L’annonce a été faite par le ministre de l’Education nationale, Camélia Ntoutoume-Leclercq à travers un communiqué rendu public ce 7 avril 2022.

Pour cette session 2022, la commission mixte administrative chargée de la sélection des candidatures a retenu 4 126 dossiers pour 600 places à pourvoir. Sur les 600 places à pourvoir, 120 sont réservées aux instituteurs adjoints de l’ENI. Pour les 480 places restantes, il y a 75 places pour les conseillers pédagogiques et 75 places pour les inspecteurs pédagogiques du 1er degré. 90 places pour les professeurs de collège et 90 places pour les professeurs de lycée. Les conseillers pédagogiques 80 places et inspecteurs pédagogiques du second degré 70 places.

Selon le communiqué, les épreuves se dérouleront dans chaque chef-lieu de province dans un cadre aménagé par les directions d’académie provinciale. Pour le centre de Libreville, c’est le Complexe Léon Mba qui va accueillir les différents candidats.

Ces concours sont annoncés après plusieurs rencontres ces derniers jours entre le ministre de l’Education nationale, Camélia Ntoutoume-Leclercq et les partenaires sociaux sur certains problèmes qui minent l’éducation au Gabon. L’organisation de ces concours est une réponse du gouvernement gabonais pour la régularisation des situations administratives.

Brice Gotoa 

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Les 10 bénéficiaires de la 1ère cohorte du projet « un taxi, un emploi, un avenir » ont reçu ce 7 avril 2022, des mains du Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, les clés et les documents de leurs véhicules. Cette opération marque la matérialisation de ce projet lancé par le gouvernement gabonais qui vise la mise à disposition de 90 véhicules neufs à usage de taxi sur l’ensemble du territoire pour l’autonomisation des jeunes gabonais.

« Libreville dispose d’une flotte de 5 000 taxis ayant une moyenne d’âge de 34 ans. Sur les 5 000 chauffeurs, seulement 25 % sont propriétaires et 75 % sont locataires de leur outil de travail. Aujourd’hui, le secteur du transport urbain offre de réelles opportunités d’insertion professionnelles pour nos compatriotes », a déclaré le directeur général de l’Office national de l’emploi (ONE), Hans Landry Ivala.

Selon le directeur général, ce projet se démarque des autres en ce sens que les véhicules qui sont mis à la disposition des bénéficiaires sont la propriété de l’ONE jusqu’au terme des 4 ans d’exploitation. « Le lancement de ce projet par le gouvernement constitue pour nous une véritable bouffée d’oxygène en ce sens qu’il nous permet de sortir de la précarité en nous donnant l’opportunité de nous accomplir », a indiqué Michelle Mboui Siby, représentante des lauréats. Il confie que « l’objectif à terme serait d’avoir plusieurs taxis et être une gestionnaire de flotte de taxis ».

Pour le ministre de l’Emploi, Madeleine Berre, l’auto-emploi reste un enjeu d’employabilité face au salariat classique, c’est dans cette perspective que s’inscrit ce projet qui est une opportunité supplémentaire offerte aux jeunes gabonais pour leur autonomisation. « Le secteur du transport est un axe d’opportunités, vous allez exercer dans un secteur productif où vous pourrez grâce à votre responsabilité, votre implication et votre détermination à avoir des revenus et gagner dignement vos moyens de subsistance », a déclaré Madeleine Berre aux bénéficiaires.

Les véhicules mis à la disposition de bénéficiaires sont la propriété de l’ONE et sont équipés d’un système de géolocalisation avec arrêt à distance et d’un suivi en temps réel des trajets. Au terme de 4 ans d’exploitation, le véhicule reviendra au bénéficiaire. Tout au long des 4 ans d’exploitation, le bénéficiaire versera journalièrement la somme de 22 000 FCFA. Les pannes, les vidanges, les visites techniques, la pneumatique et les assurances sont à la charge de l’ONE.

Brice Gotoa

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Paul Patrick Biffot (photo), l’ambassadeur du Gabon au Cameroun, vient de publier un communiqué annonçant le recensement des Gabonais établis dans sa zone de compétence. Selon le diplomate gabonais, ce recensement va s’effectuer du 4 au 30 avril 2022.

Ce recensement tient compte des différentes catégories socioprofessionnelles notamment : les investisseurs jouant le rôle d’acteur économique local ; les Gabonais exerçant dans le domaine de l’informatique et des ressources humaines ; les cadres, les étudiants, élèves, etc. Ils sont invités à se faire recenser dans le registre ouvert à cet effet dans les locaux de la Chancellerie à Yaoundé, la capitale du Cameroun, sur présentation d’une pièce d’identité auprès du conseiller consulaire chargé de cette opération.

Ce recensement, apprend-on, vise un double objectif. Le premier est de dénombrer avec précision les Gabonais établis au Cameroun. Le second est d’identifier formellement les compatriotes dont les compétences peuvent être requises par l’administration. Aussi, c’est un moyen pour la représentation diplomatique gabonaise d’apporter un accompagnement aux Gabonais en territoire étranger qui pourraient avoir besoin d’une assistance.

S.A.

Au cours du second semestre 2021, le secteur des bâtiments et des travaux publics (BTP) a poursuivi son embellissement entamé au premier semestre. Conséquence, le chiffre d’affaires à fin 2021 du secteur a augmenté de 18,6 % en glissement annuel, à 72,6 milliards FCFA, selon la dernière note de conjoncture du ministère de l’Économie.

Des résultats soutenus par « le segment bâtiment et travaux publics, en lien avec les travaux de la Transgabonaise, la réhabilitation de la voie ferrée, la réhabilitation des voiries urbaines et d’adduction d’eau, la construction des nouvelles salles de classe », soutient la note de conjoncture.

Ce regain de l’activité des BTP a également impacté la branche des peintures qui a enregistré des résultats satisfaisants au cours de l’année écoulée. En effet, la production de la peinture s’est portée à 3 729 tonnes, en augmentation de 18,5 % en glissement annuel.

Le secteur des BTP était en difficulté depuis plusieurs années au Gabon. Cependant, il a connu un premier rebond en 2019 avant sa rechute en 2020 en raison de la crise sanitaire doublée à la crise économique. Le Gabon s’est fixé comme objectif de redynamiser ce secteur à l’horizon 2023 comme le prévoit le plan d’accélération de la transformation. Cette redynamisation va se faire à travers la promotion des investissements dans les matériaux de construction, la reprise en main de la production des matériaux de construction dans le but de faire baisser les intrants et maximiser la valeur ajoutée locale dans cette filière.

SG

 

Suite à une rumeur mettant en doute la qualité de 2244 tonnes d’huile importées de marque Cuisin’Or, produites par la société Olam, l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) tente de rassurer l’opinion.

Selon les dires de l’Agasa, ces 2244 tonnes d’huile alimentaire en provenance de Malaisie, ont été certifiées conformes par l’Autorité sanitaire compétente du pays exportateur à travers des certificats sanitaires. L’Agence précise que cette importation a été initiée afin d’anticiper toute pénurie éventuelle pouvant survenir à la suite d’un arrêt de production lors de travaux de réhabilitation.

Aussi, précise l’Agasa, ajoutée à cette huile importée, l’huile d’Olam produite localement est de bonne qualité, car attestée par ses services techniques compétents. « L’Agasa tient à rassurer les consommateurs sur l’absence de trafic d’huile de la marque Cusin’Or et rappelle à toutes fins utiles qu’un dispositif de veille sanitaire est effectif pour garantir la santé du consommateur », écrit Alia Maheva Bongo, DG de l’Agence.

La polémique autour de cette huile est née du fait qu’il y a une différence au niveau des bouchons : couleur jaune sur les bouchons pour l’huile produite localement et couleur rouge pour la version importée. Il y a aussi la problématique des étiquettes sur les bidons des deux versions d’huile. Car il y a la formulation « 100% Made in Gabon » sur l’huile produite localement par Olam et son absence sur les bidons de l’huile importée. À cela s’ajoute, l’absence de la phrase « enrichi en vitamine (A) » sur le bidon de l’huile importée. Autant de détails qui ont alimenté la rumeur que l’Agasa s’efforce d’éteindre.

S.A.

 

Les entreprises de la presse privée sont appelées à s’acquitter de la redevance de la Haute autorité de la communication au titre des années 2021 et 2022. L’annonce a été faite à travers un communiqué rendu public le 6 avril 2022, signé du président de cette institution, Germain Ngoyo Moussavou.

Le montant de cette redevance est de 500 000 FCFA pour la presse papier et en ligne et un million de FCFA pour les radios, 2 millions de FCFA pour les télévisions. Selon la HAC, cette subvention sert à alimenter les caisses de l’Etat et à alimenter le budget annuel de l’institution. Tout cela est acté dans l’ordonnance qui crée la HAC.

Par ailleurs, « les entreprises privées de communication presse papier, audio, audiovisuelle, cinématographique et presse en ligne n’ayant pas encore rempli les formalités juridiques sont appelées incessamment à se mettre en règle dans un délai de 30 jours à compter de la date de diffusion du présent communiqué. Faute de quoi la Haute autorité de la communication se réserve le droit de suspendre leurs activités comme l’indique la loi », précise le président de la HAC.

Brice Gotoa 

La Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille (FSBO) vient de lancer l’appel à candidatures pour la troisième édition du prix Agathe Okumba d’Okwatsegue, informe la FSBO. Initié en 2019, par la Première dame du Gabon, ce prix vise à distinguer une organisation ou une association qui, à travers ses actions, contribue à promouvoir les droits des femmes au Gabon. Il est organisé en hommage à Agathe Okumba d’Okwatsegue, militante acharnée pour la cause des femmes qui est décédée en 2020 à 88 ans.

Pour cette troisième édition, la Fondation a décidé de primer les organisations ou associations qui œuvrent en faveur de la promotion de l’égalité des genres en milieu scolaire. Raison pour laquelle les projets doivent porter sur la lutte contre le harcèlement scolaire, la sensibilisation des élèves à l’égalité, la lutte contre les violences basées sur le genre en milieu scolaire, l’éducation sexuelle, la lutte contre les grossesses précoces, la lutte contre le décrochage scolaire et l’autonomisation de la jeune fille. Les lauréats recevront une somme forfaitaire dont le montant servira au financement de leur projet. Les candidats ont jusqu’au 29 avril 2022 pour déposer leur candidature.

En 2021, le premier prix d’une valeur de 30 millions FCFA avait été remporté par l’Organisation non gouvernementale (ONG) Malachie. Une ONG engagée dans le renforcement des capacités des femmes commerçantes. Deux prix d’encouragement, d’une valeur de 10 millions FCFA chacun avaient également été octroyés à l’Association Nationale des Aveugles et Amblyopes du Gabon et à l’Association des Sœurs Salésiennes de Don Bosco.

SG

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Le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda a procédé ce 6 avril 2022 à l’inauguration de la Maison d’arrêt des femmes au sein de la prison centrale de Libreville.

« Entièrement financée par l’État gabonais, elle symbolise, conformément à l’engagement du Président Ali Bongo Ondimba, la volonté de notre pays d’offrir des conditions de détention dignes et sécurisées, notamment pour les femmes qui sont particulièrement vulnérables en milieu carcéral. Sécurité et droits de l’Homme ne s’opposent pas. C’est la mission de mon gouvernement de les rendre compatibles », a indiqué Rose Christiane Ossouka Raponda sur sa page Facebook.

Pour le ministre de la Justice, Erlyne Antonella Ndembet Damas, en dotant les femmes détenues d’une nouvelle maison d’arrêt plus moderne, et conforme à l’ensemble des règles minimales des Nations Unies pour le traitement des détenus, « notre objectif est de leur permettre de vivre leur incarcération dans la dignité, le respect et la garantie de leur droit, et de faire de la prison un cadre plus humain et plus sociable où elles pourront préparer avec plus de sérénité leur réinsertion dans la société », a indiqué Erlyne Antonella Ndembet Damas.

La nouvelle maison d’arrêt des femmes comprend entre autres, un bâtiment administratif, une infirmerie complète, des cellules plus spacieuses avec de lits et une capacité de 106 places. Elle est aussi dotée d’un réfectoire, une cuisine aérée, une buanderie, des cellules individuelles permettant aux femmes enceintes et avec enfants de s’occuper de leurs nouveau-nés avant leur placement en famille ou en centre d’accueil, un espace de promenade et de sport et un bureau pour les avocats, apprend-on.

Selon un rapport de l’ambassade des États-Unis au Gabon en 2019, les conditions carcérales sont très dures et potentiellement délétères en raison de la mauvaise qualité de l’alimentation, de l’insuffisance des installations sanitaires, du manque d’aération, d’une surpopulation extrême et de la médiocrité des soins médicaux. La prison centrale de Libreville comptait en 2019 environ 3 000 personnes.

Brice Gotoa

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