Le Nouveau Gabon

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Le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, s’est entretenu le 31 mars avec la délégation des hauts commissaires, en tête desquels Michel Essongue, le Haut-commissaire général de la présidence de la République.

« Cette rencontre a été l’opportunité pour le chef du gouvernement d’encourager, exhorter les nouveaux promus à faire preuve de pragmatisme afin de mener à bien les missions qui leur sont assignées et apporter plus de lumière sur les dossiers prioritaires de l’heure », renseigne la Primature. Le Premier ministre leur a rappelé que leur rôle principal est d’interagir avec les institutions politiques et les acteurs de la vie publique sur la stabilité et les modalités de maintien des valeurs démocratiques.

La rencontre avec le Premier ministre intervient quelques semaines après la prestation de serment devant le chef de l’Etat Ali Bongo. À cette occasion, il leur a été dit qu’ils ont entre autres missions de proposer les modalités de réalisation de l’action politique du président de la République, de dresser des rapports et bilans de l’activité politique du chef de l’État. Ils doivent également assurer une veille sur l’état de la situation politique au niveau national avec l’ensemble des acteurs de la vie politique et promouvoir l’animation du débat politique auprès des populations dans le cadre des prérogatives qui leur sont conférées.

C’est à la faveur du Conseil des ministres du lundi 13 septembre 2021 qu’a été créé le Haut-commissariat de la République. Cette institution composée d’un Haut-commissaire général, des Hauts-Commissaires et les Commissaires qui sont chargés de l’évaluation, du suivi et de la mise en œuvre de l’action politique du président de la République

S.A.

La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) organise du 9 au 13 mai 2022, le concours d’entrée au Centre des métiers de l’électricité (CME) de Bingerville en Côte d’Ivoire, annonce un communiqué de l’entreprise rendu public ce 31 mars 2022.

« Les candidats admis bénéficieront d’une bourse d’études SEEG et suivront une formation de deux ans, sanctionnée par un Brevet de technicien supérieur (BTS), dans les domaines de la production, du transport, de la distribution, du contrôle commandes et de la gestion des mouvements d’énergie électrique », indique le communiqué.

Ce concours qui se déroulera au Centre des métiers Jean Violas d’Owendo est ouvert aux Gabonais âgés de 16 à 20 ans échus à la date des épreuves, détenteurs d’un baccalauréat dans les filières scientifiques (C, D, E) et/ou technologiques (F1, F2, F3, STI).

Les personnes intéressées doivent envoyer leurs dossiers de candidature complets par mail uniquement au plus tard le 15 avril 2022. Les dossiers de candidature sont composés d’une demande manuscrite adressée à la direction générale de la SEEG comportant le contact téléphonique ; d’une copie de la carte nationale d’identité́ ou du passeport en cours de validité́ ; d’une copie de l’acte de naissance ; d’une copie du baccalauréat et d’une photo d’identité́ couleur.

Le 19 janvier 2022 à Abidjan, la SEEG et la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) ont procédé à la signature pour une durée de 3 ans, d’une convention de partenariat dans le domaine de la formation. La CIE est un opérateur privé, concessionnaire du service public national de la production, du transport et de la distribution de l’électricité en Côte d’Ivoire ainsi que d’importation et d’exportation d’énergie. Au travers de sa structure de formation, le CME de Bingerville, elle contribue à la professionnalisation des acteurs du secteur de l’électricité de l’Afrique. Son offre de formations, apprend-on, complète les niveaux de qualifications non couverts par le Centre des métiers Jean Violas d’Owendo.

Brice Gotoa

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La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (Bdeac), institution financière internationale ayant son siège à Brazzaville (Congo), vient de lancer le recrutement de plusieurs profils pour le renforcement de l’effectif de sa direction générale et ses représentations nationales, informe l’institution.

Sont ouverts, quatre postes d’analystes financiers, deux postes de spécialiste en transactions de financement du commerce, deux agents comptables et financiers, un spécialiste à la trésorerie, des analystes de risques, des analystes de projets, des experts en finance climatique et en changements climatiques, un auditeur interne…

Pour être candidat, il faut « être ressortissant d’un pays actionnaire de la Bdeac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad, Burundi, France, Libye, Koweït et Maroc », précise le communiqué. Il faut également être âgé de 45 ans maximum au 31 décembre 2022.

Les candidats ont jusqu’au 21 avril 2022 pour postuler.

SG

 

L'association professionnelle des établissements de microfinance du Gabon (APEMFG) annonce qu’elle va identifier et dénoncer toutes les structures exerçant dans l’informel au Gabon, a-t-on appris dans un communiqué de cette association signé le 29 mars 2022.

« Afin de protéger l’épargne des agents économiques en République gabonaise, la cellule de veille de l’APEMFG va identifier toutes les structures informelles qui se font passer pour des établissements de microfinance et les dénoncer auprès des autorités compétentes », renseigne le communiqué.

En fait, l’APEMFG dit avoir constaté avec regret que plusieurs opérateurs informels se font passer « abusivement » auprès du grand public pour des établissements de microfinance. « Le bureau de l’APEMFG, tient à rappeler que le secteur de la microfinance est encadré et que seuls les établissements de microfinance (EMF) agréés par le Comité national économique et financier (CNEF), après avis conforme de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC), sont habilités à exercer l’activité de microfinance en République gabonaise », précise le communiqué.

Par conséquent, l’APEMFG se réserve le droit de saisir les autorités compétentes pour toute utilisation abusive du statut d’établissement de microfinance sans agrément de l’autorité monétaire. Elle invite le public à ne pas entretenir une confusion entre un secteur règlementé et des structures qui s’installent dans l’informel.

Les Gabonais se souviennent encore de BR Sarl, une microfinance qui a exercé au Gabon de 2011 à 2015. Cette structure a cessé ses activités avec l’épargne d’environ 18 000 personnes. N’ayant pas été remboursées depuis lors, les victimes réunies au sein d’un collectif multiplient des actions pour récupérer leur argent.

Brice Gotoa

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Le Gabon ambitionne de mettre en place un observatoire de lutte contre la corruption afin de réduire les impacts de ce phénomène dans le pays. C’est l’objectif de la rencontre du 30 mars 2022, entre le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption, Francis Nkea et les acteurs de la société civile membres de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE).

« C’était pour des échanges et avoir un objectif clair sur la mise en place d’un observatoire anticorruption au Gabon. Nous saluons déjà les efforts qui se font au niveau du ministère de la Lutte contre la corruption. Nous voulons ensemble agir de façon dynamique et active pour que les efforts du Gabon soient amplifiés et que nous puissions ensemble atteindre des objectifs de réductions significatives de l’impact de la corruption au Gabon », a déclaré Georges Mpaga, point focal du collège de la société civile au Groupement ITIE Gabon.  

D’après le membre du gouvernement, les acteurs de la société civile ont également insisté sur la mise en pratique de la norme Iso 37 001 qui présente de façon pratique comment le dispositif doit être mis. « Le principe c’est que la norme a créé un mécanisme de responsabilité pénale à l’égard de tous dirigeants administratifs, d’entreprises et de la société civile qui ne mettent pas en place un dispositif structurel de lutte contre la corruption. La norme crée ce qu’on appelle les délits des défauts de prévention de la corruption », a indiqué Francis Nkea.

Le ministère de la Lutte contre la corruption envisage également de mettre en place une plateforme de dénonciation des faits de corruption afin de lutter davantage contre ce phénomène. Aussi, le département ministériel de Francis Nkea souhaite créer une académie dite d’excellence de lutte contre la corruption qui sera chargée de former les acteurs aussi bien institutionnels que ceux du secteur privé et de la société civile.

Le Gabon a réintégré l’ITIE le 21 octobre 2021 après 8 ans d’absence. Cet instrument international est au centre de la bonne gouvernance et est crédible pour évaluer la manière dont les États gèrent les ressources minières, pétrolières et gazières.

Brice Gotoa

Le ministère gabonais des Sports ne veut plus être directement saisi en première instance des litiges dans les associations sportives. C’est ce qui ressort d’un communiqué publié le 29 mars par cette administration placée sous l’autorité de Franck Nguema (photo).

Dans ce communiqué, le ministère constate pour le regretter que plusieurs membres des organisations sportives contestant la régularité des processus électoraux ayant conduit au renouvellement des bureaux directeurs de leurs associations sollicitent directement son intervention pour annulation et reprise des élections.

Pour le ministère, l’appel à son intervention constitue une ingérence flagrante dans la gouvernance de la fédération, de la ligue ou de l’association sportive concernée. Dans le but de mettre un terme à cette attitude et respecter les textes en vigueur, le ministère renvoie les parties en conflit devant le Comité national olympique gabonais, dont la saisine est obligatoire, aux fins de conciliation. Ce n’est qu’après épuisement de cette étape et si l’affaire n’a pas connu de dénouement, qu’elle est portée en dernier ressort auprès de la tutelle dont les décisions en l’espèce sont sans recours.

Le ministère fait cette sortie dans un contexte où des organisations internationales comme la Fédération internationale de football association (FIFA) ont parfois saisi le gouvernement pour relever des cas d’ingérence de la tutelle lors des élections à la tête de la Fédération gabonaise de football. C’est pour ne plus avoir affaire à ce type de remarques que le ministère des Sports fait ce rappel à l’ordre.

S.A.

L’État gabonais envisage d’emprunter 638,8 milliards de FCFA auprès des bailleurs extérieurs, selon les prévisions de la loi de finances 2022. Cette enveloppe est en hausse de 425 milliards de FCFA par rapport aux prévisions de 2021. Soit un accroissement d’un peu plus de 199 % en glissement annuel.

Ces fonds sont destinés à financer les projets de développement du pays. Ainsi, pour cette année, le Gabon pourrait recevoir de l’Agence française de développement, une somme de 60,7 milliards de FCFA pour le renforcement des structures sanitaires (PNDS II), la réhabilitation du Transgabonais et le programme d’investissement dans le secteur de l’éducation.

Également, un prêt de 104,4 milliards de FCFA de la Banque africaine de développement (BAD) pour financer le programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement, le projet d’appui à la diversification de l’économie gabonaise (Padeg), et appuyer le programme Graine et l’employabilité des jeunes.

À travers la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), la Banque mondiale pourrait accorder un prêt de 42,5 milliards de FCFA au Gabon pour le développement de la statistique, le E-Gabon, le projet d’appui à l’employabilité des jeunes et le renforcement des capacités des services ruraux …

Pour l’aménagement du bassin versant Terre nouvelle, le Gabon prévoit de s’endetter à hauteur de 5,6 milliards de FCFA auprès de la Banque islamique de développement (BID). Et de 6,7 milliards de FCFA auprès de Eximbank China pour la construction de 3 centres de formation professionnelle, et la route Farasol Mbegha.

Le Projet de développement agricole et rural bénéficiera quant à lui d’une enveloppe de 1,3 milliard de FCFA du Fonds international de développement agricole (FIDA).

Le Gabon attend également un appui budgétaire de 54,4 milliards de FCFA du Fonds monétaire international (FMI) et 7,5 milliards de FCFA de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC).

S’agissant des tirages sur le marché financier régional, le Gabon prévoit d’emprunter la somme de 100 milliards de FCFA au titre des obligations du trésor assimilables et 251,4 milliards de FCFA d’obligations de Trésor par appel public à l’épargne (APE). Soit un total de 349,9 milliards de FCFA.

Selon les données de la note de conjoncture sectorielle de la direction générale de l’Économie et de la politique fiscale, l’encours de la dette publique du Gabon au cours de cette période a augmenté de 14,7 % à 6539,9 milliards de FCFA à fin juin 2021.

Sandrine Gaingne

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Le port d’Owendo, principale place portuaire du Gabon, a enregistré des performances haussières en 2021, selon les données fournies par le ministère de l’Économie dans sa dernière note de conjoncture économique.

À en croire cette source, le chiffre d’affaires dudit port est passé de 77,6 milliards FCFA en 2020 pour s’établir à 86,1 milliards FCFA en 2021, en hausse de 11 %. Cette progression, explique le ministère, a été rendue possible par la manutention de marchandises qui a augmenté de 14,3 % à 6,4 tonnes, tirée par le manganèse. En effet, 5 087 948 tonnes de manganèse ont été transportées en 2021, contre 4 441 767 tonnes l’année d’avant.

Le volume global de marchandises a aussi connu une courbe montante : 6 483 194 tonnes à fin 2021, contre 5 674 209 tonnes en 2020, soit une hausse de 14,3 %. Dans le même temps, les mouvements des bateaux se sont accrus de 13,8 %. En effet, la place portuaire a enregistré 264 mouvements de bateaux au cours de la période sous revue, contre 232 en 2020.

Au vu de ces performances, le ministère de l’Économie estime que l’activité au niveau des quais sous douane gérés par Olam GSEZ (cargo et terminal minéralier) a une nouvelle fois enregistré des résultats satisfaisants. Seul bémol, la masse salariale, elle, a diminué de 2,9 % pour s’établir à 8,8 milliards de FCFA en 2021. 

S.A.

Réuni le 28 mars 2022 par visioconférence, le Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), institut d’émission des pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale), anticipe une embellie de la croissance économique en 2022. Selon les prévisions du CPM, cet indicateur atteindra 3,1% du PIB au terme de l’année courante, contre 1,4% en 2021, ce qui équivaut à un gain de 1,7 point de croissance en glissement annuel.

À en croire la banque centrale, cette embellie sera portée « principalement par le rebond de la croissance pétrolière », qui est elle-même consécutive à un accroissement des cours mondiaux du brut depuis la mi-2020. Selon les données présentées le 18 mars 2022 au Premier ministre par le patronat camerounais, les cours du baril de Brent sur le marché international sont passés de 51 dollars à 91 dollars (+78%) de janvier 2021 à janvier 2022, et ont atteint 139 dollars le baril en mars 2022 à la faveur du conflit russo-ukrainien, soit « le niveau le plus haut depuis la crise de 2008 ».

Pour rappel, dans la zone Cemac, sur les six pays de la communauté, seule la République centrafricaine (RCA) ne produit pas encore de pétrole. Mieux, l’or noir constitue plus de 50% (voire plus) des recettes publiques dans des pays tels que la Guinée équatoriale, le Gabon, le Congo ou encore le Tchad.

BRM

Corà Wood Gabon, filiale de Corà Italie et GMDC, développeur du projet Grande Mayumba et filiale du groupe ACDG (The African Conservation Development Group), viennent de créer au Gabon la société African Equatorial Hardwoods (AEH), a annoncé GMDC le 30 mars 2022.

Ce nouvel acteur dans l’industrie du bois va exploiter du bois à Guietsou et à Grande Mayumba et compte investir 20 milliards de FCFA sur la période 2022-2026 au Gabon. À terme, le nouvel opérateur projette d’atteindre une capacité globale de transformation de plus de 150 000 m3 de bois par an, et exporter principalement des produits de deuxième et troisième transformation, soutient GMDC.

Pour cela, Corà Wood Gabon et GMDC vont renforcer le complexe industriel de Port-Gentil. Aussi, une usine construite près de Mayumba devrait être opérationnelle au second semestre 2023. Elle traitera le bois issu des concessions de Grande Mayumba. Pour la première phase du projet, plus de 3 milliards de FCFA seront investis en équipements industriels. La capacité de l’usine devrait atteindre 50 000 m3 de bois par an, et profitera des infrastructures d’exportation de Port-Gentil qui sont en cours de développement à Mayumba, apprend-on.

Pour mener ses activités, AEH aura accès à plus de 400 000 hectares de concessions forestières à Guietsou et à Grande Mayumba, apprend-on. Par ailleurs, la nouvelle entreprise passera progressivement de l’exploitation de ses concessions forestières de forêt naturelle au développement et à l’exploitation de plantations forestières dans des zones précédemment dégradées, selon GMDC. 13 000 hectares de plantations forestières seront développés.

« Avec le programme d’investissement d’AEH, nous allons développer la recherche et le développement pour proposer et promouvoir de nouveaux produits et espèces sur le marché international. Nous travaillerons aussi sur la formation de nos employés pour introduire de nouvelles technologies, améliorer la qualité des produits et maximiser la transformation du bois pour créer plus de valeur au Gabon », explique Stefano Corà, directeur général du groupe Corà, opérateur à Port-Gentil depuis près de 20 ans.

AEH prévoit de créer plus de 250 emplois d’ici 2025 à Mayumba et à Port-Gentil.

SG

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