Le Gabon a lancé l’expérimentation du logiciel « Bloom » dans la gestion des stocks de médicaments, à travers le Centre hospitalier universitaire de Libreville (Chul), établissement de référence dans le pays.
Le 5 avril, le Chul, représenté par le directeur général adjoint, Hervé Ismaël Koumakpayi, a donc accueilli une délégation de l’Office pharmaceutique national (OPN) conduite par Simon Essono, venu présenter « Bloom ». Déjà utilisé dans d’autres pays en Afrique, « Bloom pourra répondre aux différents problèmes auxquels sont confrontées les formations sanitaires dans la gestion du médicament. Au nombre de ces problèmes on citera, le retard des livraisons, la gestion des périmés, la rupture de stock, la faible fiabilité des données de consommation, etc. », apprend-on.
Aussi, ce logiciel permettra une meilleure estimation des commandes avant envoi, une expression des besoins, et une émission des rapports d’analyses afin d’avoir une fréquence des mises à disposition des médicaments et d’éviter les ruptures. Il est composé de trois modules à savoir : le module commande, le module stock et le module vente, qui permettent une vue d’ensemble des médicaments et la visibilité des catalogues en stock.
L’OPN peine depuis quelques années à approvisionner en médicaments et autres produits médicaux des structures sanitaires publiques, entraînant des pénuries préjudiciables à 80 % des personnes hospitalisées dans ces établissements, selon les autorités. Face à cette situation, le gouvernement a engagé une réforme de cette centrale publique d’achat des médicaments, dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation (PAT). L’acquisition de ce nouveau logiciel fait également partie des leviers sur lesquels s’appuie le PAT en matière d’approvisionnement des médicaments au Gabon.
S.A.
Le distributeur français Carrefour a annoncé le 5 avril 2022 qu’il va commercialiser près de 700 produits locaux transformés au Gabon dans ses magasins. L’information a été donnée par le président directeur général du groupe Prix-Import, Bernard Azzi, à l’inauguration de la première grande surface commerciale, « l’hypermarché Carrefour-Prix Import » à Libreville.
« Nos clients trouveront plus de 22 000 articles. La mission première de Carrefour est de garantir à ses clients des produits de qualité aux meilleurs prix. Nous proposons ainsi à notre clientèle près de 700 références de produits gabonais. À travers cette démarche, nous voulons mettre en avant le maximum des biens qui sont fabriqués ou transformés au Gabon », a déclaré Bernard Azzi.
Ainsi, les producteurs gabonais pourront exposer leurs produits dans un rayon aménagé pour eux dans ce nouveau magasin. « Des dizaines de fournisseurs gabonais sont référencées chez Carrefour-Prix Import. Grâce à Carrefour et Carrefour Market, nos partenaires locaux trouveront des débouchés supplémentaires qui leur permettront de développer leurs activités, c’est l’une de nos priorités », a indiqué le directeur opérationnel de Prix Import.
Le Gabon a décidé de réduire de 50 % les importations des produits alimentaires à travers la stratégie de substitution des importations initiée dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation (PAT). Le président de la République Ali Bongo Ondimba a pris en juin dernier, une loi d’orientation agricole. À travers ce projet de loi, le gouvernement veut imposer aux grandes surfaces et autres entreprises de l’agroalimentaire de s’approvisionner auprès des producteurs agricoles locaux.
L’hypermarché Carrefour-Prix Import, bâti sur une surface de 3000 m2 a nécessité 10 milliards de FCFA d’investissements en termes de travaux, d’infrastructure et d’équipement. Pour le président exécutif de Carrefour Patrick Lasfargues, ce nouvel espace commercial est la réponse à la demande grandissante des consommateurs gabonais qui souhaitent bénéficier d’un large choix de marques et de produits accessibles répondant aux standards internationaux.
Installé depuis décembre 2021 au Gabon, le groupe français Carrefour compte 8 magasins à Libreville.
Brice Gotoa
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Le Gabon va rénover et équiper le plateau du journal télévisé de la chaine Gabon Première et le studio de la Cellule de production audiovisuelle du ministère de la Communication. C’est l’objectif des deux accords-cadres signés le 5 avril 2022 entre le gouvernement gabonais et les entreprises Prix-Import et Ceca-Gadis.
Selon le ministère de la Communication, cette action « viendra répondre à deux besoins primordiaux à savoir : la modernisation des infrastructures de communication publique et l’adaptation de nos équipements de production audiovisuelle aux normes internationales, pour plus de compétitivité tout en donnant au secteur de la communication les moyens de répondre de manière efficiente aux immenses défis qui s’annoncent ».
Pour le ministre de la Communication, Pascal Houangni Ambouroue, le domaine de la communication se révèle être pour les États le témoin de leur aspiration au progrès. Ainsi, il est en constante mutation toute chose qui impose de lui qu’il soit plus moderne et plus compétitif. « Conscient de ces enjeux les plus hautes autorités font du progrès de son écosystème communicationnel un levier important pour la consolidation du Gabon émergent », a déclaré Pascal Houangni Ambouroue.
Cette rénovation portera entre autres sur un décor moderne adapté aux normes internationales, la table du journal et accessoires, les sièges des présentateurs et intervenants, les micros, les écrans de contrôle, les ordinateurs, les caméras et les écrans LCD (écran à cristaux liquides) qui servent de fond au décor et sur lesquels sont diffusées les images.
La signature de ces deux accords-cadres intervient dans un contexte où le Gabon se prépare à organiser l’année prochaine, les élections générales. Ce grand rendez-vous de la vie sociopolitique du Gabon est une occasion de forte activité pour le secteur communication qui aura un rôle majeur à jouer, notamment pour informer, assurer et rassurer la population.
Brice Gotoa
Après la France, le Gabon a décidé le 5 avril de retirer du marché des produits alimentaires Kinder en raison d’une suspicion de contamination à salmonella typhimurium. C’est une bactérie responsable de toxi-infection se traduisant par des troubles gastro-intestinaux, accompagnés de fièvre.
Dans un communiqué signé du directeur général de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa), Alia Maheva Bongo, affirme que, faisant suite au retrait-appel de certains produits de la marque Kinder par l’entreprise Ferrero, l’Agasa ordonne, « en l’absence de numéros de lots clairement identifiés et par principe de précaution, le retrait desdits produits des surfaces de vente ».
Il s’agit précisément : Kinder Surprise 20 g (par un, par trois, par quatre et par six) et 100 g avec les dates de péremption comprises entre juin 2022 et fin octobre 2022 ; Kinder Shoko-Bons avec des dates de péremption comprises entre fin avril 2022 et fin août 2022 ; Kinder Mini Eggs avec deux dates de péremption comprises entre fin avril 2022 et fin août 2022 ; Kinder Happy Moments, Kinder Mix 193g, panier 150g, Peluche 133 g, Seau 198, avec des dates de péremption à fin août 2022.
En France, les investigations menées par Santé publique France ont établi un lien entre la consommation de certains produits de marque Kinder faisant l’objet de ce retrait-rappel et l’apparition des symptômes chez 15 malades qui ont pu être interrogés à cette heure. Ces produits sont tous fabriqués dans une même usine à Arlon, en Belgique. Ces cas de salmonellose ont la même souche génétique que la souche responsable d’une épidémie au Royaume-Uni et en Irlande, associée à la consommation de certains produits Kinder faisant l’objet de ce retrait-rappel.
S.A.
Au cours de l’année 2021, la production du sucre a enregistré de bonnes performances selon la note de conjoncture sectorielle de la direction générale de l’Économie et de la politique fiscale. La production de sucre en granulé de 50 kg s’est établie à 26 004 tonnes, en hausse de 14,9 % par rapport à l’année précédente, en raison des conditions climatiques favorables. Une performance qui a fait « chuter les importations de 49,2 % à 5 174 tonnes » en 2021, indique la note de conjoncture. Le Gabon avait importé en 2020, 10 179 tonnes de ce produit dans le but de satisfaire la demande locale du fait de la baisse des productions consécutives aux conditions climatiques défavorables et aux effets des mesures barrières de lutte contre la Covid-19.
Cependant, la transformation de sucre n’a pas suivi la tendance haussière de la production en 2021. Elle a baissé de 11,8 %. Les ventes ont également reculé de 2,7 %, impactées par l’atonie de la demande (brasseries, boulangeries, ménages) en pleine crise Covid-19 et par les difficultés d’évacuation des produits aussi bien par la route que la voie ferroviaire. En conséquence, le chiffre d’affaires du secteur a diminué de 2,5 % pour se situer à 21 milliards de FCFA.
C’est donc une performance mitigée pour l’activité sucrière en 2021, dans un contexte où le Gabon tente de mettre en place des stratégies dans le but d’améliorer les résultats du secteur au cours des prochaines années. Dans ce cadre, l’État gabonais a attribué en 2020 à la Sucaf (Sucrerie africaine du Gabon), filiale gabonaise de Somdiaa, 8751 hectares de terre dans la province du Haut-Ogooué. Une surface supplémentaire devant permettre de multiplier la production de la canne à sucre dans le pays afin de satisfaire la demande locale.
SG
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La filière de l’huile de palme brute a consolidé ses performances au terme de l’exercice 2021. Selon les données du ministère de l’Économie, le Gabon a produit en 2021, 449 748 tonnes d’huile de palme. Soit une hausse de production de 54,2 % par rapport à 2020. Le Gabon avait produit 70 340 tonnes de cette denrée l’année précédente. Aussi, la récolte des régimes de palme s’est renforcée de 54,2 % à 449 748 tonnes.
Ces bonnes performances ont été enregistrées « en raison de l’accroissement du rendement des plantations de Mouila et Awala, notamment de l’arrivée à maturité de nouveaux palmiers à huile », explique le ministère de l’Économie.
La masse salariale du secteur est également en hausse de 57,4 % à 19,5 milliards de FCFA sur la période sous revue. Mais les effectifs ont continué à baisser (-11,6 %) pour se situer à 4 221 agents.
Pour l’année 2022, le Gabon projette une production de 112 186 tonnes d’huile de palme en 2022, en hausse par rapport à 2021, selon les données du ministère de l’Économie. Cette projection repose sur l’accélération de la mise en exploitation des nouvelles zones agricoles à forte productivité et la mise en œuvre du Programme de développement agricole et rural (Pdar-Fida). Ce projet consiste à développer les filières porteuses prioritaires au bénéfice des groupes cibles ; renforcer les capacités des acteurs des filières prioritaires et de leurs organisations et enfin renforcer les capacités institutionnelles en matière de services d’appui au monde rural.
SG
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Dans un arrêt rendu ce 5 avril 2022, la Cour d’appel de Paris a annulé la sentence rendue le 19 novembre 2019, par la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale sur l’affaire des marchés publics d’une valeur de près de 400 milliards de FCFA qui oppose l’État du Gabon au groupement Santullo-Sericom Gabon, détenu et géré par Guido Santullo jusqu’à son décès en août 2018.
Dans sa décision, l’instance d’arbitrage avait condamné la République gabonaise à payer à ce groupement 90 milliards de FCFA, représentant la dette liée à l’exécution de ces marchés passés entre 2010 et 2012, et 11 milliards de FCFA d’intérêts de retard, soit au total 101 milliards FCFA. Mais Libreville a introduit le 12 février 2020, devant la Cour d’appel de Paris, un recours en annulation de cette sentence.
Le Gabon estime en effet que ces marchés ont été surfacturés et obtenus par la corruption. Aussi la décision d’arbitrage permettait à Santullo-Sericom Gabon de profiter de ses activités délictueuses. La juridiction française d’appel vient donc de lui donner raison en annulant la sentence d’arbitrage. Elle condamne aussi ce groupement à payer à la République gabonaise une indemnité d’un montant de 80 000 euros (près de 52,5 millions de FCFA) et les dépens dont le montant n’a pas été communiqué.
Foultitude d’indices de corruption
Pour arriver à cette décision, la Cour s’appuie sur plusieurs éléments. D’abord, la juridiction a été intriguée par le fait que sept de ces marchés ont été signés par Magloire Ngambia soit comme ministre de l’Économie du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme ou en qualité de ministre de la Promotion des Investissements, des Travaux publics, des Transports, de l’Habitat et du Tourisme, chargé de l’Aménagement du Territoire.
Ensuite, la Cour constate que l’ensemble de ces marchés a été conclu par voie d’ententes directes (sans appel d’offres ou de mise en concurrence) et pour des prix supérieurs à la moyenne pour des marchés comparables de 16% à 79%, selon une expertise réalisée par le cabinet Gauff et François Pinchon, président d’honneur de la compagnie des experts agréés auprès de la Cour de cassation française et expert judiciaire près de cette même Cour.
Enfin, le rapport de l’Agence nationale d’investigation financière gabonaise du 17 mai 2017, la note de la direction générale de l’économie et de la politique fiscale du Gabon du 2 août 2018, les témoignages de certains employés de Santullo-Sericom Gabon, des courriels, les relevés des comptes bancaires et l’ordonnance du 11 novembre 2021 de la procureure fédérale du ministère public de la Confédération helvétique ont fini par convaincre la Cour de ce que Magloire Ngambia avait signé ces marchés contre des rétrocommissions versées à la fois en espèce et en nature.
« Il ressort de l’ensemble de ces éléments un faisceau d’indices suffisamment graves, précis et concordants pour entacher la conclusion et l’exécution des marchés publics, auxquels la sentence arbitrale donne effet, de corruption. Dès lors, la reconnaissance et l’exécution de cette sentence en France, susceptibles d’avoir pour effet de faire bénéficier le groupement Santullo du produit d’activités frauduleuses, sont de nature à violer de manière caractérisée l’ordre public international », soutient la décision.
Sandrine Gaingne
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Alia Maheva Bongo Ondimba, le directeur général de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa), a signé le 5 avril, un communiqué annonçant le retrait du marché des pizzas surgelées « fraîch’UP » de la marque Buitoni. Cette marque appartient à la multinationale Nestlé.
« Faisant suite à l’alerte sanitaire n°2022.1638 du 23 mars 2022, émise par le Système d’alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (Rasff), relative à la présence de bactéries Escherichia coli dans les pizzas surgelées fraîch'UP de la marque Buitoni, l’Agasa, ordonne, en l’absence des lots clairement identifiés et par principe de précaution, le retrait desdits produits des surfaces de ventes », écrit le DG. Elle indique par ailleurs que l’Agence rassure les consommateurs quant au déploiement effectif des brigades d’inspection et de contrôle sur l’ensemble du territoire national pour s’assurer du strict respect des présentes mesures conservatoires.
Selon le journal en ligne Challenge.fr, le 1er avril, le parquet de Paris a indiqué avoir entamé des investigations après plusieurs cas graves de contamination d’enfants par la bactérie Escherichia coli et des décès, possiblement liés à la consommation de pizzas surgelées. L’ouverture de cette enquête, notamment pour « homicides involontaires », « tromperie » et « mise en danger d’autrui », a été confirmée par le parquet de Paris deux jours après que les autorités sanitaires ont annoncé avoir établi un lien entre la consommation de ces pizzas et des cas graves de contamination. Cette enquête, confiée au pôle santé publique du parquet de Paris dont la compétence est nationale, a été ouverte le 22 mars.
Les autorités sanitaires avaient procédé à un rappel massif des pizzas mi-mars, et demandé aux consommateurs de détruire ces produits. La société a fermé deux chaînes de production à Caudry (Nord de la France), où 200 employés fabriquaient des pizzas. À en croire usinenouvelle.com, habituellement 100 000 pizzas Fraîch'UP par semaine, soit plus de 14 000 par jour, sortent du site Buitoni de Caudry. Cette usine est la seule à fabriquer les pizzas à l’origine de l’épidémie d’infections graves à E.coli qui a déjà contaminé 75 enfants en France et provoqué la mort de deux d’entre eux.
Sylvain Andzongo
Le Centre national des œuvres universitaires (CNOU) du Gabon recherche un prestataire pour la fourniture de denrées alimentaires destinées aux étudiants du Centre multisectoriel de formation et d’enseignement professionnels (CMFEP) de Mvengué (Haut-Ogooué). Un appel d’offres ouvert pour la passation d’un marché à bon de commande relatif a été lancé ce 5 avril 2022.
Cet appel d’offres est réparti en deux lots : la fourniture de viandes et de poissons (Viande rouge et blanche) et les produits alimentaires divers (boite de maïs, sardines, huile, etc.).
« Sont admis à concourir, tous les soumissionnaires non concernés par les mesures d’exclusion et d’incapacité de l’article 93 portant code des marchés publics. Les soumissionnaires doivent également justifier aux fins d’attribution du marché, de leurs capacités juridiques, techniques et financières », indique le communiqué de l’appel d’offres.
Le dossier d’appel d’offres peut être retiré contre paiement au Trésor public d’un montant non remboursable de 200 000 FCFA ou de 100 000 FCFA pour les PME bénéficiant d’un agrément PME. Ce paiement se fera sur présentation d’un ordre de recette délivré par la Direction générale des marchés publics. Les candidats ont jusqu’au 22 septembre 2022 pour le dépôt de leurs dossiers. Les offres doivent être accompagnées d’une garantie de soumission d’un montant équivalent à 1% du montant de l’offre conforment au code des marchés publics.
La restauration des étudiants du CMFEP de Mvengué sera financée par l’État gabonais. Le coût n’est pour l’instant pas connu. Le centre a ouvert ses portes le 24 janvier dernier. Il est spécialisé dans le génie mécanique, le génie industriel et électronique ainsi que l’ingénierie du soudage. Ce centre de Mvengué est présenté avec celui de Nkok comme une réponse du président Ali Bongo au phénomène de chômage des jeunes au Gabon.
Brice Gotoa
Les Bahamas, État insulaire des Grandes Antilles, situé au sud-est des États-Unis (Floride), veulent s’inspirer du modèle gabonais de lutte contre réchauffement climatique et la protection de l’environnement. Dans cette veine, une délégation ministérielle du Commonwealth des Bahamas, avec pour chef de file le ministre des Infrastructures et Service publics, Alfred Michael Sears QC et le ministre de l’Environnement et des Ressources naturelles, Vaughn Miller, a été reçue le 4 avril, à Libreville par Michael Moussa Adamo, le ministre gabonais des Affaires étrangères.
« Cette visite officielle avait pour objectif de s’inspirer de l’expérience du Gabon en matière de lutte contre le réchauffement climatique, de crédit Carbonne et de promotion du développement durable », apprend-on. Toujours selon le ministère des Affaires étrangères, durant les échanges, les parties se sont entendu sur l’établissement d’une coopération bilatérale entre le Gabon et les Bahamas dans l’objectif de poser les bases d’une collaboration future avec un accord-cadre dans les domaines de l’environnement, du tourisme et de l’immigration, avec exemption de visa pour les ressortissants gabonais et Bahamas qui séjourneront dans l’un ou l’autre pays pour moins de 90 jours.
Le Gabon a absorbé 105 millions de tonnes de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère en 2020, selon les données du ministère gabonais en charge de l’Environnement. Ce qui fait du Gabon le pays qui a absorbé le plus de CO2 net au monde, selon ce ministère. Le Gabon est aussi considéré comme un modèle en matière de gestion des forêts en Afrique centrale. Son territoire terrestre est recouvert par 23 millions d’hectares de forêt tropicale humide, soit l’équivalent de 85% de sa superficie. Cette forêt s’inscrit dans le continuum du bassin forestier du Congo, qui constitue le deuxième « poumon vert » de la planète, après l’Amazonie. Pour son engagement en faveur de la protection des forêts, la Norvège a décidé de lui octroyer un financement de 17 millions de dollars soit environ 9,3 milliards de FCFA.
S.A.