Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le groupe bancaire gabonais BGFIBank a conclu un accord pour financer le nouveau programme d’investissement de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), informe BGFIBank. Il s’agit du programme adopté par le conseil d’administration de la SEEG le 18 février dernier et visant à améliorer la production et la distribution de l’eau et de l’électricité dans le pays.

« L’accord de financement du nouveau programme d’investissement de la Société d’énergie et d’eau du Gabon, réaffirme l’engagement du Groupe BGFIBank dans le financement des projets structurants avec un impact réel sur le développement local », a tweeté le 18 mars dernier Henri-Claude Oyima (photo), Président directeur général de BGFIBank. La banque ne dévoile cependant pas le montant de cet accord de financement qui sera destiné à financer les travaux d’entretiens des équipements ainsi que le développement des infrastructures dans le secteur énergétique dans le pays.

À travers cet accompagnement, le groupe bancaire se positionne comme un champion du secteur énergétique au Gabon. Le groupe accompagne déjà le secteur au Cameroun où il s’est récemment engagé dans le financement de deux contrats d’installation de centrales solaires modulaires dans la partie septentrionale du pays.

Le nouveau programme d’investissement de la SEEG vient à la suite du plan d’urgence d’un montant de 11 milliards de FCFA lancé en 2020 dans le but d’améliorer la desserte en eau et en électricité dans le pays. Ce plan d’urgence consistait à la mise en service de nouveaux ouvrages d’exploitation d’eau qui permettront d’apporter une capacité d’eau potable supplémentaire journalière de 44 000 m3 dans le réseau d’approvisionnement d’eau de la SEEG, ce qui va impacter environ 50 000 foyers.

SG

Dans le cadre du programme Gabon égalité, les délais de déclaration des naissances ont été prolongés sur l’ensemble du territoire national. Selon une communication de la presse gouvernementale rendue publique le 18 mars 2022, les déclarations de naissance qui se faisaient auparavant 3 jours après la naissance à Libreville et 2 semaines dans les provinces, passent désormais à 2 semaines pour les communes et 1 mois pour le reste du pays.

Cette mesure est en réalité la mise en application de la Loi N° 004/2021 du 15 septembre 2021. « Les déclarations de naissance sont faites à l’officier de l’état civil : dans les 2 semaines suivant l’accouchement pour les enfants nés dans les communes ; dans le délai de 1 mois pour les autres lieux », indique l’article 169 de cette loi.

Selon le gouvernement, les délais sont prolongés pour mieux protéger les droits et la vie des enfants. Cette loi permettra de réduire le nombre d’enfants sans actes de naissance et de faciliter les démarches des parents après l’accouchement. Car au Gabon, de nombreux enfants restent non déclarés à la naissance à cause de diverses raisons.

C’est l’une des propositions adoptées par le gouvernement gabonais lors du Conseil de ministres du 23 mars 2021. L’objectif de cette réforme est d’en finir avec le phénomène d’absence d’acte de naissance chez plusieurs enfants dans le pays. Un phénomène observé particulièrement dans plusieurs localités à l’intérieur du pays.

Brice Gotoa

Le ministre en charge du Sport, Franck Nguema, vient publier l’audit d’étape du cabinet international ErnstYoung, au sujet de la dette sociale du championnat gabonais de football suspendu depuis la crise sanitaire en 2020.

Selon cet audit, la dette sociale s’élève à 1,84 milliard de FCFA, dont 1,47 milliard pour joueurs (saisons 2016/2018) et 373 millions de FCFA pour les entraîneurs. Celle des arbitres n’a pas été évaluée faute de la communication des pièces justificatives.

 « La dette sociale du championnat national de football professionnel est une problématique sérieuse, qu’il faut gérer avec beaucoup de sérieux et de prudence, et qui nécessite l’implication véritable et sincère de toutes les parties prenantes », a commenté le ministre des Sports. Ce dernier précise que les salaires des joueurs professionnels du championnat national de football sont dus par leurs employeurs, les clubs. L’État n’étant pas l’employeur des joueurs.

Pour comprendre la raison d’être de cet audit, il convient de rappeler qu’en juillet 2021, lors des assises du championnat national de football, les clubs avaient demandé le règlement de la dette envers les joueurs avant la relance du championnat, en donnant l’impression que c’est l’État qui est le débiteur.

Cette situation a poussé le membre du gouvernement à commander un audit qui, pour l’instant révèle que ce sont les clubs qui ne paient pas les joueurs et les staffs d’encadrement. Pour sa part, l’État déclare avoir subventionné le National Foot D1 et D2 de 2012 à 2020 (8 ans) pour près de 40 milliards de FCFA, soit une moyenne annuelle de 5 milliards de FCFA.

S.A.

Le Gabon disposera bientôt d’un Data center qui assurera la gestion et le stockage des données cadastrales, a annoncé le 16 mars dernier lors des Matinées PAT (Plan d’accélération de la transformation), Olivier Nang Ekomie, ministre de l’Habitat.

Dans ce data center, toutes les données cadastrales produites dans le pays seront stockées, soutient le membre du gouvernement. Objectif : « augmenter la capacité de stockage et sécuriser ces données », affirme-t-il. D’après les autorités gabonaises, cette mesure est nécessaire dans un contexte international marqué par la recrudescence des attaques cybercriminelles ou des piratages informatiques.

Pour l’acquisition de fournitures, l’installation et la configuration dudit Data Center, des dossiers d’appel d’offres ont été élaborés et transmis à la direction générale des marchés publics (DGMP) pour avis de non-objection, apprend-on.

Le Gabon prévoit également l’interconnexion des directions provinciales du Cadastre en vue du rapatriement, de la centralisation et du traitement de l’information foncière dans la perspective de l’exécution des travaux sur le même système d’information. Sur cette question, des dossiers d’appel d’offres ont également été transmis à la DGMP pour avis de non-objection.

SG

Hervé Boukamba Mavandji, Directeur général adjoint (DGA) de la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale du Gabon (Cnnii), spécialisée dans le transport par voie maritime, fluviale, lagunaire, n’est plus.

Selon une note publiée par la Compagnie, le désormais ex-DG adjoint est décédé des suites de maladie, le 14 mars dernier en France. « Toutes nos sincères condoléances à la famille, aux amis et connaissances. Soutien moral à la famille si durement éprouvée », écrit la Cnnii.

Hervé Boukamba Mavandji a été nommé à ce poste en juillet 2019. Il meurt moins de trois ans plus tard. Avant cette nomination, il occupait le poste de directeur de cabinet au ministère de l’Intérieur. À cette fonction, l’une de ses œuvres marquantes a été l’inauguration de l’antenne extérieure de la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI) à Paris (France), en 2015. Ce nouveau centre est dédié à l’établissement des passeports aux Gabonais vivant en France et dans les États Schengen.

Avant l’ouverture de cette antenne, les Gabonais d’Europe avaient l’obligation de revenir au pays pour renouveler leur passeport, avant la date d’expiration. Quand ils ne revenaient pas, la DGDI se trouvait dans l’obligation d’envoyer, chaque année, une mission à Paris pour cette opération. Ce qui causait des dépenses supplémentaires à l’État. La délocalisation de ce service de la police a ainsi soulagé près de 6000 Gabonais vivant en France et dans d’autres pays européens.

S.A.

La Confédération syndicale des agents de l’administration publique, parapublique et privée (Cosynap), a lancé le 15 mars 2022 sa caravane dénommée « Finactu ne touche pas à mon salaire ». Cette caravane a pour objectif de sensibiliser les travailleurs, les retraités et les jeunes en attente d’intégration, sur la gravité des résultats des études réalisées par le cabinet Finactu sur le problème des retraités.

Les syndicalistes s’opposent à l’application des conclusions de l’étude actuarielle des régimes de retraite et de sécurité sociale au Gabon réalisée par ce cabinet marocain spécialisé dans la protection sociale en Afrique. En effet, dans une récente étude, Finactu propose au gouvernement gabonais de revoir à la hausse le taux de cotisation (actuellement de 6 %) et d’annuité, l’âge de départ à la retraite (qui est de 60 ans depuis 1998 à 62 ans), le revenu de référence, les règles de revalorisation des pensions, sans oublier la réforme institutionnelle ou l’autonomisation de la Caisse des pensions et des prestations familiales (CPPF).

« Nous trouvons qu’il y a des incohérences dans cette étude. La première incohérence qui ne cadre pas c’est le taux de cotisation qui est très élevé. Ce que le cabinet Finactu propose c’est que nous partions du taux de 6 % actuel à 12 %. C’est un système qui va obérer nos salaires. Ces 12 % vont encore faire la saignée dans les salaires des Gabonais. Nous ne pouvons pas l’accepter. La seconde incohérence, c’est que le cabinet Finactu propose dans l’étude de geler les recrutements. La troisième incohérence c’est de pousser l’âge de la retraite à 62 ans», a déclaré Joël Ondo Ella, président de la Cosynap.

La Cosynap propose que le gouvernement applique les résolutions prises lors du forum de la fonction publique. « Les retraités s’attendaient à l’arrimage de la pension retraite. L’étude du cabinet Finactu vient dérégler le forum de la fonction publique », a indiqué Joël Ondo Ella. Car, selon ce rapport, « l’arrimage entraînera une explosion du coût des pensions ».

La caravane « Finactu ne touche pas à mon salaire » veut fédérer tous les mouvements des travailleurs et retraités du Gabon. Elle est lancée quelques semaines après la remise du rapport de l’étude actuarielle des régimes de sécurité sociale du Cabinet Finactu au gouvernement.

Brice Gotoa

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La société Façade maritime du champ triomphal (FMCT), filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), a récemment levé sur le marché financier la somme de 20 milliards de FCFA pour le développement du projet de Baie des rois, a informé le 16 mars au cours des « Matinées PAT » le ministre de l’Urbanisme Olivier Nang Ekomie. Ces fonds ont été collectés auprès des investisseurs locaux au travers de deux emprunts obligataires verts « FMCT 2021-2026 » arrangés par Africa Bright Securities (ABS) et rémunérés au taux annuel de 7,5 % brut sur une période de 5 ans, dont 2 de différé en capital, apprend-on.

Ces fonds vont contribuer notamment au financement des études et la construction d’immeubles de bureaux, d’un hôtel et d’un centre de conférences sur le site de la Baie des Rois.

Fonds verts

Le membre du gouvernement a précisé que les 20 milliards de FCFA ont été levés grâce à des obligations vertes. Cette opération représente de ce fait la première émission d’obligations vertes en Afrique centrale, apprend-on auprès de la société boursière Africa Bright Securities. Selon Narcisse Konan, Directeur général d’Africa Bright Securities, « le choix des obligations vertes vise à promouvoir le rôle du marché financier dans le financement de la transition écologique, sociale et durable à un coût relativement moindre que les obligations classiques ». Et pour le cas de la FMCT, les bâtiments selon l’entreprise boursière, feront l’objet d’une certification écologique Excellence in Design for Greater Efficiency (EDGE), développée par la Société financière internationale (SFI). L’objectif étant de réduire l’empreinte environnementale dans la consommation d’énergie directe, la consommation d’eau, l’usage des matériaux de construction.

La Baie des rois est un projet immobilier qui prévoit la construction à Libreville d’un quartier d’affaires, de logements, d’établissements de loisirs, de commerces divers et d’espaces verts… sur une superficie de 40 hectares. À en croire Olivier Nang Ekomie, une partie de ce projet sera livrée en août 2022.

Pour rappel la FMCT est une filiale du FGIS en charge du développement du projet de la Baie des Rois, considérée comme le futur quartier d’affaires sur le littoral de Libreville.

Sandrine Gaingne

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Le Gabon vient d’élargir l’assouplissement des mesures de restrictions prises dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus dans le domaine du transport aérien.

Dans ce sens, le ministre du Transport, Brice-constant Paillat, a saisi, le 16 mars, les responsables des compagnies aériennes et les responsables des syndicats des transports aériens pour leur signifier, entre autres, qu’il a été levé « l’obligation pour tout voyageur de présenter un test PCR négatif à l’embarquement ».

En d’autres termes, les compagnies aériennes à destination du Gabon, peuvent désormais embarquer des passagers sans qu’il leur soit exigé de présenter un test négatif du coronavirus. Cette mesure facilite les voyages sur le territoire gabonais, car au plus fort de la crise sanitaire, les passagers devaient présenter un test PCR d’une validité de 72 h au moins. Cette mesure d’assouplissement rejoint d’autres levées concernant : l’obligation d’isolement dans un établissement hôtelier, l’obligation pour les voyageurs de se soumettre à un test PCR à leur arrivée à l’aéroport international Léon Mba.   

Par le passé, les passagers devaient se soumettre à un test PCR de la Covid-19 à la descente d’avion. Ce test était payant au prix de 20 000 FCFA. Ils devaient également présenter obligatoirement un résultat négatif à un test PCR effectué trois jours au plus avant la date de l’embarquement dans le pays d’origine, et ce pour tout passager à partir de l’âge de six ans. Cela a été abrogé.

S.A.

Entamé depuis plusieurs mois, le processus d’indemnisation et de réinstallation des populations impactées par les travaux du premier tronçon de la transgabonaise (entre le pk24 et le pk105) se poursuit. « 1040 personnes ont été impactées par ce projet. On est à 90% de paiement », a affirmé le ministre des Travaux publics Léon Armel Bounda Balonzi, au cours de la 3e journée des « Matinées PAT », organisées le 16 mars par le gouvernement pour dresser le bilan à mi-parcours du plan d’accélération de la transformation de l’économie gabonaise.

Pour ce qui est des relogements, « nous avons recensé près de 10 personnes dont les maisons doivent être construites. Après l’évaluation, un compte a été ouvert à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) et des résolutions ont été prises pour construire à ces personnes des logements. Ce qui reste à gérer, c’est la question des tombes. Donc sur le tronçon, il y a des tombes qu’il faut déplacer. Et là aussi, les paiements sont en cours », a expliqué le membre du gouvernement. Léon Armel Bounda Balonzi affirme cependant qu’il est pour l’heure difficile de donner le coût global indemnisations.

Long de 81 kilomètres (Nkok entre Kango-Nsilé), la livraison du premier tronçon de la transgabonaise est prévue au mois de juillet prochain, selon les autorités gabonaises. Les travaux ont débuté officiellement le 25 septembre 2020 et sont réalisés par l’entreprise indienne Afcons.

Cette route, construite sur 2 x 2 voies à partir du PK 12 jusqu’à Ntoum et sur 1 x 2 voies avec une emprise élargie jusqu’à Franceville, va relier Libreville à Franceville. Les études des autres sections sont en cours et les travaux pourront être lancés bientôt, selon le ministre des Travaux publics. Livraison totale de cette infrastructure, financée à hauteur de 600 milliards de FCFA, est prévue en 2023.

Sandrine Gaingne

La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) fait face depuis deux ans à une pénurie de compteurs électriques, a-t-on appris du ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nzé. C’était au cours des « Matinées PAT » le 16 mars 2022.

Une situation causée par la crise sanitaire actuelle. « Il faut noter qu’à partir de 2020, la SEEG a connu une rupture dans sa chaine d’approvisionnement en matériels de branchement (exclusivement fabriqués à l’étranger) résultant de la période de crise sanitaire mondiale due à la pandémie de la Covid 19 », a-t-il affirmé dans le quotidien national l’Union. À cause de cette situation, les populations qui sollicitent des compteurs d’eau ou d’électricité sont obligées d’attendre des mois voire plus d’un an pour en avoir.

Mais, le membre du gouvernement rassure que les compteurs pourraient être bientôt de nouveau disponibles à la SEEG. Car, « actuellement, la SEEG est en attente de la livraison de 100 000 compteurs électricité, ce qui permettra de résorber progressivement le volume de clients en attente », a assuré Bilie-By-Nzé. 

À en croire le ministre de l’Énergie, la nouvelle convention de concession d’une durée de 20 ans, signée le 5 janvier 2022, entre l’État et la SEEG met un accent particulier sur la protection des consommateurs au Gabon. De ce fait, elle impose à la SEEG des délais de réalisation de branchement contraignants qui sont assortis de pénalités. Notamment, des ristournes ou remboursements du prix du branchement pouvant aller jusqu’à 50%.

SG

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