Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Après six ans d’opérations, la compagnie gabonaise Afrijet a décidé de suspendre la ligne São Tomé-Libreville de son programme de vols de la saison été 2022. Selon une annonce faite par la compagnie ce 23 mars, cette décision a été prise en raison de la dégradation des conditions de sûreté et de sécurité sur la plateforme de São Tomé, ainsi qu’un climat aéroportuaire hostile vis-à-vis de son personnel.

« Aujourd’hui, les récents évènements et déclarations calomnieuses tenues à l’encontre de la compagnie gabonaise par les responsables de l’ENASA (Entreprise nationale des aéroports et de la sécurité aérienne NDLR) nous laissent penser que nous ne pouvons plus effectuer sereinement cette mission. La sécurité de nos passagers et de nos collaborateurs étant la priorité absolue d’Afrijet, nous considérons ne plus être en mesure d’assurer notre mission dans les conditions optimales au départ de São Tomé », explique la compagnie.

Le transporteur affirme par ailleurs que ce mauvais climat ne date pas d’aujourd’hui. « En dépit de plusieurs incidents intervenus depuis 2019 sur la plateforme de São Tomé et d’un climat des affaires se dégradant, Afrijet avait choisi de poursuivre ses opérations au service de sa clientèle, en étant même l’une des 3 dernières compagnies étrangères à continuer de desservir São Tomé avec régularité ».

Afrijet rassure que les passagers dont les vols sont affectés par cette décision, seront contactés pour un remboursement ou une solution alternative.

SG

Le Gabon et la Principauté d’Andorre ont signé un mémorandum d’entente, d’amitié et de coopération facilitant la mobilité des investisseurs et des citoyens, a annoncé Liliane Marat Massala, l’ambassadeur de la République du Gabon en France.

Dans cette veine, les deux pays s’accordent l’exemption mutuelle de visa d’une durée de 90 jours. Ce qui permettra de booster les investissements et une coopération dans plusieurs domaines, y compris la protection de l’environnement.

Le Gabon et la Principauté d’Andorre ont engagé en 2015 une coopération dans le domaine des télécoms. À l’époque, le ministère de l’Economique numérique avait contacté la direction de la société des télécoms, Andorra Telecom, pour étudier les schémas d'installation de la fibre optique sur tout le territoire gabonais.

« La Principauté d’Andorre est un bon exemple pour le Gabon en matière de déploiement de la fibre optique, de la TNT et du développement des contenus », estimait alors le ministère. Mais depuis lors, les nouvelles de ce projet n’ont plus été rendues publiques.

Andorre est une petite principauté indépendante située entre la France et l’Espagne, dans les Pyrénées. Elle est connue pour ses stations de ski et sa réputation de paradis fiscal encourageant la vente hors taxes. Andorre-la-Vieille, la capitale, compte plusieurs boutiques et bijouteries sur l’avenue Meritxell, ainsi que plusieurs centres commerciaux.

S.A.

Actuellement au Vietnam dans le cadre de la première Mission économique et commerciale à dimension multilatérale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), une délégation gabonaise conduite par Yves Fernand Manfoumbi, ministre du Commerce, s’est rendue dans la province de Long An (Sud). L’objectif de cette visite était de s’informer sur les modèles de production rizicole dans cette province du Vietnam où sont recensés plus de 22 000 hectares de production rizicole avec de hautes technologies, apprend-on.

Au cours de cette visite, le ministre du Commerce a invité les entreprises vietnamiennes à investir dans la production du riz au Gabon. Car, comme la province de Long An, le Gabon dispose d’énormes potentiels dans la production et même la commercialisation du riz selon le directeur du Service provincial de l’industrie et du commerce, Nguyên Tuân Thanh. Et l’expérience de cette localité pourrait être bénéfique au Gabon, dans un contexte où le pays tente de réduire ses importations de riz en produisant localement.

La production de cet aliment au Gabon est actuellement expérimentée par certains producteurs et financée par la coopération coréenne à travers l’Initiative de coopération alimentaire et agricole Corée-Afrique (Kafaci). À côté de ce projet, des coopératives expérimentent également la production de cette céréale dans des localités comme Tchibanga. Mais, pour l’instant, leur production demeure faible, apprend-on au ministère de l’Agriculture. Le Gabon ambitionne de produire 20 000 tonnes de riz en 2022, dans le but de réduire sa dépendance alimentaire vis-à-vis de l’extérieur.

SG

Le projet Samba’a Gabon a remporté la 2e édition du New Explorer Challenge (NEC) le 18 mars à Paris. C’était au cours du Salon mondial du tourisme (SMT), rapporte le site lechotouristique.com.

Porté par le Gabonais Chris-Warren Vouma et Marine Francillette, deux étudiants à l’Institut de recherches et d’études supérieures du tourisme de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Samba’a Gabon est un projet de voyage pour une immersion dans le Gabon profond.

« Samba’a Gabon c’est avant tout une expérience immersive de 15 jours au sein des communautés locales gabonaises. En se déplaçant au moyen de mobilité douce. C’est à travers les sentiers battus que nous irons à la rencontre des populations vivant dans les territoires reculés et à la découverte du patrimoine existant », a expliqué Chris-Warren Vouma sur le site lechotouristique.com. Et, « par la force du tourisme et à travers ce projet, notre objectif est de créer des synergies de partage entre visiteurs et visités pour permettre aux participants à cette aventure d’en faire un gage de responsabilité et d’impact positif », poursuit-il.

En remportant la finale de la 2e édition du Concours New Explorer Challenge (NEC), les porteurs de ce projet gagnent un voyage de repérage. Un voyage au Gabon organisé par Terres d’Aventure, partenaire du NEC, dans le but d’étudier la faisabilité de leur projet sur place. Et les étapes de leur séjour au sein des communautés gabonaises seront publiées progressivement par le NEC, apprend-on.

Le New Explorer Challenge est un concours organisé depuis deux ans dans le but d’inciter les jeunes professionnels du tourisme à concevoir et proposer des offres et concepts de voyage « plus responsable ».

SG

 

Le ministre gabonais des Eaux et forêts, Pr Lee White et son homologue du Suriname, Dinotha Vorswijk ont signé le 18 mars 2022 à Libreville une lettre d’intention pour sceller leur coopération en matière de la protection durable des forêts. Selon le ministère gabonais en charge des forêts, à travers cette signature, le Gabon et le Suriname s’engagent à travailler ensemble pour échanger des informations et des données sur la politique forestière, la gestion et l’exploitation durables des forêts.

L’initiative va renforcer leurs relations dans le domaine de la politique et la législation forestière, de la nature ainsi que des paiements pour la séquestration du carbone forestier et autres services écosystémiques délivrés par les forêts tropicales. Elle permet également le suivi et le contrôle de grumes, la suppression progressive des exploitations de grumes, la certification forestière et la gestion des aires protégées.

Cette initiative entre les deux pays intervient au terme de la visite de la délégation parlementaire de la République de Suriname au Gabon. Durant son séjour d’une semaine au Gabon, cette délégation a d’abord effectué une visite de travail à la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok pour s’inspirer du modèle de l’économie verte du Gabon. Ensuite elle a rencontré tour à tour les autorités gabonaises en tête desquelles le président de la République, Ali Bongo Ondimba.

Le Gabon et le Suriname possèdent chacun une forte couverture forestière (94 % pour le Suriname et 88 % pour le Gabon) et un faible taux de déforestation (moins de 0,1 % par an), apprend-on.

Brice Gotoa

La société pétrolière norvégienne Panoro Energy vient d’effectuer des changements à la tête de ses trois filiales africaines. Notamment au Gabon, en Tunisie et en Guinée Équatoriale. Ainsi le Gabonais Ghislain Boukoubi s’est vu nommer directeur général de la filiale gabonaise. Tandis que Sofiane Gaied prend la direction de la filiale tunisienne, et Antonino Edjang Ondo celle de la Guinée Équatoriale.

« Je suis ravi d’accueillir Ghislain Boukoubi et Antonino Edjang Ondo chez Panoro, qui aux côtés de Sofiane Gaied assureront la présence permanente de Panoro dans chaque pays où nous avons des opérations de production. Il est essentiel pour le succès à long terme de Panoro que nous attirions et retenions des talents locaux de haut calibre, contribuant à garantir que nous disposions d’une plate-forme dans le pays pour investir dans nos actifs, contribuer positivement au bénéfice de nos pays et communautés hôtes et nous engager de manière constructive avec nos parties prenantes et les partenaires », a commenté John Hamilton, PDG de Panoro.

Titulaire d’un baccalauréat de l’Université de l’Oklahoma et d’une maîtrise de la Colorado School Of Mines, Ghislain Boukoubi travaille depuis plusieurs années dans le secteur pétrolier gabonais. Il a notamment occupé des postes de direction dans la gestion des actifs non exploités, le commerce et les ventes de brut pour la Compagnie nationale des pétroles du Gabon. Il a également travaillé à l’international, notamment aux États-Unis d’Amérique, où il a été impliqué dans de nombreuses acquisitions et projets de développement E&P pétroliers et gaziers en amont.

SG

Selon l’édition 2022 du World Happiness Report (WHR), un rapport sponsorisé par l’Organisation des Nations Unies (ONU), le Gabon est le troisième pays le plus heureux de la zone Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) en 2021. Avec un score de 4,9/10, le pays se positionne derrière le Congo (5,07/10) et le Cameroun (5,04/10). Il arrive devant le Tchad 29e dans le classement africain, la Guinée équatoriale et la République centrafricaine n’ayant pas été classés.

Le Gabon se positionne également comme le 14e pays où on vit le plus heureux en Afrique et le 106e dans le monde. Le pays gagne 6 places dans le classement mondial par rapport à l’édition 2021 où il était classé 112e sur 149 pays avec 4,8 points.

Cette amélioration est due notamment au niveau du PIB (Produit intérieur brut) par habitant, au niveau de liberté, au soutien social et à l’espérance de vie en bonne santé. Pour mener cette étude, la World Happiness Report se base principalement sur des sondages Gallup demandant aux habitants leur propre niveau de bonheur, croisé avec le PIB et des évaluations concernant l’espérance de vie en bonne santé, le niveau de solidarité, de liberté individuelle et de corruption, pour aboutir à une note globale. L’enquête WHR est publiée depuis 2012.

Les pays les plus heureux d’Afrique selon ce classement sont l’île Maurice (52e mondial), la Libye (86e) et la Côte d’Ivoire 88e dans le monde. Et les moins heureux sont le Botswana, le Rwanda et le Zimbabwe. Et dans le monde, le haut du classement est occupé par la Finlande tandis que le bas du classement est occupé par l’Afghanistan.

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SG

A l’arrêt depuis plus d’un an, les travaux de réinstallation des personnes affectées par le projet d’aménagement des bassins versants de Libreville, notamment de Gue-Gue, Lowe-IAI et Terre nouvelle, vont reprendre en avril 2022. L’information a été donnée le 21 mars 2022 au cours d’une rencontre entre le ministre gabonais des Infrastructures, Léon Armel Bounda Balonzi et le représentant résident de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), Jean Paterne Megne Ekoga.

« Ce projet a bénéficié d’un premier financement de la BDEAC de 40 milliards de FCFA qui a permis de démarrer les travaux de construction de logement et nous avons mis un financement additionnel de 20 milliards pour terminer lesdits travaux. Avec le ministre nous avons donc fait le point de la reprise des travaux et leur achèvement dans un délai maximum d’un an », a déclaré Jean Paterne Megne Ekoga.

Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme prioritaire d’assainissement de la ville de Libreville débuté en 2014. L’objectif de ce programme est d’améliorer le cadre de vie et les conditions d’hygiène des populations vivant dans les bassins versants. Il s’agit de 6904 personnes qui vivaient autour des espaces concernés.

Selon le représentant du résident de la BDEAC, le Gabon est le premier bénéficiaire des financements de la BDEAC. « Depuis l’arrivée du président actuel, le Gabon a bénéficié de 381 milliards de FCFA en 5 ans. En 5 ans on a fait plus qu’on avait fait en 42 ans. Et aujourd’hui, le Gabon représente 31% du volume d’activités de la BDEAC », a-t-il indiqué.

Brice Gotoa

Six ans après le lancement du Programme de remise à niveau (PRN) du chemin de fer gabonais, près de 290 000 traverses en béton bi-blocs ont été posées sur 173 km de voie, selon des données communiquées ce 22 mars 2022 par la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag). Ce qui représente les 26,6% des 647 km de voie principale entre le port d’Owendo et Franceville.  

Lancé en 2016, le chantier de remise à niveau du Transgabonais est prévu pour être livré en 2024. Ce programme prévoit notamment le remplacement des traverses en bois par des traverses en béton bi-blocs, et le remplacement progressif des anciens rails de 50 kg/m par ceux de 60 kg/m dotés de plus d’épaisseur.

Le Gabon a réceptionné, en fin 2021, une cargaison de 6 000 tonnes de rails, longs de 36 mètres chacun, pour les travaux de réhabilitation de ce chemin de fer. À mi-mars 2021,140 km de cette voie avaient été renouvelés sur les 648 km à l’exception des ouvrages, d’après Christian Magni, directeur général de la Setrag.

Avec plus de 300 personnes mobilisées sur le chantier de la voie ferrée, le PNR va bénéficier d’un budget global de 333 milliards de FCFA selon Setrag, concessionnaire du Transgabonais.

Sandrine Gaingne

À l’occasion d’une séance de travail tenue le 22 mars avec ses collaborateurs et la direction de l’Institut national de formation d’action sanitaire sociale (Infass), Guy Patrick Obiang Ndong, le ministre de la Santé, a évoqué la question de la formation des personnels médicaux au Gabon.

Selon le membre du gouvernement, l’on observe du désordre dans cette formation. Surtout dans les établissements privés. Chaque établissement agissant à sa guise et proposant ses propres curricula en marge des exigences du système LMD (Licence-Master-Doctorat). À cet effet, le ministre de la Santé et des affaires sociales a annoncé une rencontre avec son collègue chargé de l’enseignement supérieur pour la mise en place d’un cadre de travail et de réflexion avec les universités des sciences de la santé (USS) et Omar Bongo (UOB). 

Afin de mettre fin à l’anarchie constatée dans la formation des personnels de santé dans les structures privées, le ministre a annoncé la mise en place dans les « meilleurs délais », d’un comité de réflexion pour l’organisation sur toute l’étendue du territoire national, du premier concours au diplôme national pour les professions paramédicales conformément aux dispositions du décret 0121/PR/MS du 6 mai 2021. Ce qui permettra d’harmoniser les formations et l’arrimage aux normes internationales. 

S.A.

 

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