En séjour à Douala, au Cameroun, dans le cadre de la promotion des titres publics du Gabon, le directeur général de la dette, Fernand Ngoussi (photo), a évoqué la question de la dette gabonaise chiffrée par la Caisse des dépôts et consignations (CDC), fin janvier, à 7 000 milliards de FCFA, soit 75% du PIB.
Selon ce responsable, la dette du Gabon se situe plutôt à près de 6 500 milliards de FCFA, soit près de 65% du PIB. Selon lui, le Gabon respecte encore le critère de convergence de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) qui prescrit que le seuil de la dette publique ne dépasse pas 70% du PIB.
Pour expliquer cette différence de chiffres, Fernand Ngoussi indique que la CDC incorpore dans la créance publique, « la dette des entreprises non auditée ». « La dette des entreprises avant de la valider il faut l’auditer. Mais au moment où nous avons saisi un certain nombre d’entreprises ; où nous avons saisi les collectivités, ce qu’ils nous ont envoyé comme dette, parfois ce n’était pas des dettes, mais leur fonctionnement. Ils n’ont pas pu payer un prestataire depuis un mois, ils nous envoient ces factures. Ce n’est pas ce que nous voyons comme dette parce que nous devons regarder les dettes qui peuvent se retourner contre l’État », explique le responsable.
S.A.
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Les autorités gabonaises envisagent de lever le couvre-feu en vigueur depuis le 22 mars 2020 pour limiter la propagation du Covid-19 au sein de la population. C’est ce qu’a laissé entendre le ministre gabonais de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, le 16 février 2022 à l’Assemblée nationale. Lors de la séance plénière consacrée aux questions au gouvernement, il a été interpellé sur cette question par le député Edgard Owono Ndong du 2e siège du département du Woleu.
« Le gouvernement, dans le souci de préserver la santé des populations, a été amené à prendre des mesures restrictives, mais en fonction de l’évolution de la pandémie et du taux de vaccination, il est évident que nous parviendrons, dans les délais très raisonnables, soit à un nouvel assouplissement notable, soit à sa levée définitive », a indiqué Lambert-Noël Matha.
Selon le membre du gouvernement, le couvre-feu est une mesure d’exception et dans le contexte de la pandémie de la Covid-19, « il est surtout une mesure de prévention de la propagation du virus, car en restreignant les déplacements des populations et en réduisant les interactions sociales, on freine la circulation du virus, évitant ainsi une très forte contamination des populations », a-t-il expliqué.
Au Gabon, le nombre de cas de contamination du Covid-19 est en baisse depuis plusieurs semaines. Selon les données du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus (Copil), le Gabon a enregistré en 48 heures (du 14 au 15 février 2022), 21 nouveaux cas positifs sur 2 188 tests réalisés, soit un taux de positivité́ de 1 %, avec 3 personnes hospitalisées et 401 nouvelles guérisons.
Au mois de décembre 2021, le pays a enregistré une flambée épidémique. Une vague plus contagieuse, selon les autorités sanitaires, avec un taux de positivité qui a atteint 31,5 %, le plus élevé enregistré depuis le début de la pandémie. À noter que depuis le début de la pandémie à ce jour, sur les 1 560 376 tests réalisés, le Gabon compte 47 467 cas positifs, dont 2 542 cas actifs, 44 623 guérisons et 302 décès.
Brice Gotoa
La compagnie de télécommunication Airtel Gabon vient de lancer un recrutement pour le poste « Airtel Money Assurance ou contrôleur Airtel Money ». La compagnie explique que ce recrutement vise à veiller à ce qu’il n’y ait pas de pertes ou des fuites de revenus qui exposeraient le chiffre d’affaires de l’entreprise, la fraude, les erreurs et les omissions lors de la configuration des nouveaux produits et offres.
Par ailleurs, la nouvelle recrue devra identifier les opportunités de revenus manquées, détecter, signaler, fermer et prendre des mesures proactives pour prévenir la survenue de problèmes dans un délai de temps très court. Sans oublier de contrôler tous les nouveaux produits et l’environnement mobile money de l’entreprise. Pour postuler, il faut être titulaire d’un master 2 en informatique et déposer sa candidature au plus tard le 21 février 2022.
Ce recrutement chez Airtel intervient dans un contexte où son service Mobile Money est régulièrement attaqué. En août 2021, la direction de l’entreprise a constaté que des individus tentent de saisir de manière frauduleuse les informations monétaires des clients Airtel Money en se faisant passer pour des télécommunicants d’Airtel Gabon. Ces individus opèrent par appels téléphoniques en prétendant le plus souvent à une réinitialisation de la carte SIM client.
Avant, en juillet 2021, Airtel avait déjà réagi aux accusations de défaillance de son service Mobile Money dans les réseaux sociaux. L’opérateur a alors martelé que, dans le cadre des centaines de milliers d’opérations effectuées quotidiennement dans le pays, l’intégrité et la sécurité demeurent des valeurs qui gouvernent son service Mobile Money. Suite aux attaques de son service Mobile Money, l’opérateur des télécoms Airtel Gabon a lancé une enquête pour traquer ceux qui en sont les auteurs.
S.A.
Après 24 heures d’interruption du trafic routier sur l’axe Bifoun-Ndjolé, les usagers de la Nationale N° 2 peuvent à nouveau circuler, apprend-on du ministère des Travaux publics. Le bulldozer à l’origine de la perturbation du trafic routier sur le pont à une voie de l’Abanga dans la province du Moyen-Ogooué a été dégagé ce jour en présence du ministre des Travaux publics, Léon Armel Bounda Balonzi. Et « le trafic a repris depuis 17h45 ce mercredi 16 février 2022 sur le tronçon Bifoun-Ndjolé dans les deux sens » a indiqué Yves Ghislain Mitoumba, conseiller en communication du ministère des Travaux publics.
Le trafic des véhicules avait été interrompu sur cet axe routier le 15 février suite à un accident intervenu sur le pont à une voie d’Abanga. Un porte-char de la société GSP (Gabon service prestation) transportant « un bulldozer a forcé le passage sur le pont, occasionnant la mise en travers du bulldozer qu’il transportait », précise le conseiller.
Cette situation a été très mal vécue par plusieurs usagers et voyageurs qui voulaient se rendre à l’intérieur du pays, apprend-on. Ces derniers ayant été surpris en cours de route.
Brice Gotoa
Le trafic est interrompu depuis le 15 février 2022 sur l’axe Bifoun-Ndjolé sur la route nationale N° 2, a annoncé ce 16 février le ministère des Travaux publics. Cette situation consécutive à un accident d’un porte-char de la société GSP (Gabon service prestation) sur le pont à une voie d’Abanga. Ce porte-char qui transportait « un bulldozer a forcé le passage sur le pont, occasionnant la mise en travers du bulldozer qu’il transportait », explique la même source.
En attendant la réouverture du trafic, le ministère des Travaux publics recommande aux usagers de ne pas effectuer de déplacement sur cet axe routier.
Le ministre Léon Armel Bounda Balonzi s’est rendu sur place dans le but de « trouver une solution dans les meilleurs délais, en vue d’une reprise du trafic », soutient son cabinet. Ce dernier précise qu’une communication sera faite quand la circulation sera rétablie.
SG
Le directeur général du Centre hospitalier universitaire de Libreville (Chul), Marie Thérèse Vane Ndong Obiang, a reçu le 15 février les sages-femmes des services de gynécologie interne, de la salle d’accouchement et de trois maternités.
Selon le Chul, ces personnels sont venus exprimer leurs inquiétudes au sujet des « avantages sociaux et la décrépitude de leur environnement de travail ». La Dr Marie Thérèse Vane s’est dite « très préoccupée » par la situation de ses collaborateurs en leur garantissant que ces revendications de travail seraient élaguées au fur et à mesure de probables éclaircies financières.
Aussi, a-t-elle informé les concernées que des travaux sont déjà effectués depuis la semaine précédente [semaine du 7 février] en salle d’accouchement, notamment la réfection du circuit électrique et l’installation de climatiseurs afin d’améliorer l’environnement de travail de ses collaborateurs.
Les sages-femmes du Chul ont fermé le 1er juin 2021 la salle d’accouchement pour réclamer 15 mois d’impayés de leur quote-part (sortes de primes : Ndlr) et l’amélioration des conditions de travail. Pour se faire entendre par la tutelle, elles ont procédé à un sit-in dans la cour de l’hôpital.
Selon ces personnels, malgré les courriers déposés à la direction générale et toutes les démarches entreprises, rien n’est fait pour le paiement de leurs émoluments et l’amélioration de leurs conditions de travail. Pour calmer la situation, la directrice générale de cette structure hospitalière publique a proposé aux grévistes le paiement immédiat d’un mois sur les 15 exigés. Mais les sages-femmes ont opposé une fin de non-recevoir à cette offre qu’elles jugent « insignifiante ». Depuis lors, la situation est restée tendue malgré la reprise du travail par une partie du personnel.
S.A.
La Direction générale du commerce (DGC) et la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC) informent qu’elles ont démarré une opération conjointe de sensibilisation auprès des boulangers et des détaillants de la capitale Libreville avec l’appui des mairies.
« L’objectif est d’inciter les détaillants à respecter les engagements pris et d’éviter toute pénurie de pain dans les quartiers. L’opération devrait toucher l’intérieur du pays par le biais des délégations provinciales », apprend-on de ces deux administrations.
Cette phase pédagogique intervient dans un contexte où des boulangers menacent d’augmenter le prix du pain à cause de la hausse de la farine de blé (matière première de cette denrée de grande consommation). Et pour cause, sur le marché international, le prix du blé connaît une hausse. Cette augmentation se répercute sur les marges des meuniers qui ont augmenté le prix de la farine. Le sac de 50 kg, initialement vendu à 16 200 FCFA, est passé à 19 000 FCFA. Mais ces meuniers souhaitent le porter à 21 000 ou 22 000 FCFA.
Suite aux négociations avec le gouvernement gabonais, le 4 janvier dernier à Libreville, le prix de vente du sac de farine de 50 kg a été maintenu au niveau « raisonnable » de 19 000 FCFA. Les boulangers bien qu’achetant la farine à un prix plus élevé sont tenus de vendre la baguette à 125 FCFA, selon un accord avec le gouvernement gabonais. Mais cet accord entre les parties est sur une corde raide car, les boulangers n’ont toujours pas abandonné le projet d’augmenter le prix de la baguette.
Pour dissuader des velléités inflationnistes, le ministère de l’Économie a lancé un ultimatum le 9 février dernier selon lequel, toute pratique de coûts excédant les montants de 125 FCFA pour la baguette et de 75 FCFA pour la demi-baguette constitue une infraction. Par conséquent, les populations doivent dénoncer systématiquement tous les abus observés sur le marché en appelant au numéro vert gratuit « 8085 » les services de la direction générale de la concurrence et de la consommation. Les sanctions peuvent aller des amendes à la suspension de l’activité commerciale pour les hors-la-loi.
S.A.
Selon un communiqué de la présidence de la République, le président de la République Ali Bongo Ondimba se rendra à Bruxelles en Belgique où il prendra part les 17 et 18 février prochains au 6e sommet Union européenne -Union africaine.
Le sommet Union européenne -Union Africaine est une rencontre qui va réunir les dirigeants des 27 États européens et ceux des 55 membres de l’Union africaine. Avec au centre des débats : le financement de la croissance, l’appui au secteur privé, l’intégration économique, le changement climatique et la transition énergétique, le numérique et le transport, la paix, la sécurité et la gouvernance, l’éducation, la culture et la formation professionnelle, la migration et la mobilité, l’agriculture et développement durable ainsi que le système de santé et de production vaccinale.
Le dernier voyage officiel du président Ali Bongo à l’étranger remonte à novembre 2021. C’était lors de la 41e session de la Conférence générale de l’Unesco à Paris en France. Au cours de ce séjour, le chef de l’État gabonais avait été reçu à Paris par le président français.
SG
Le groupe Imprimerie nationale, spécialisé dans les solutions sécurisées d’identité, ambitionne sécuriser les documents de transport en République gabonaise. Ce sujet a fait l’objet d’une séance de travail le 15 février 2022 entre le ministre gabonais des Transports, Brice Constant Paillat et le directeur commercial de cette imprimerie, Thierry Deltail Mc Williams.
Au patron gabonais des transports, l’opérateur français est venu présenter la technologie dont dispose son entité pour produire des documents de transport « ultra sécurisés » au laser. « La sécurisation des documents de transport est un sujet important pour monsieur le ministre. Nous sommes venus proposer un système, une solution qui puisse pallier ce problème récurrent en matière de documents de transport », a déclaré Thierry Deltail Mc Williams.
La production des documents sécurisés, apprend-on, devrait améliorer la gestion du secteur des transports. Le permis de conduire, la carte grise et le certificat de visite technique pourraient ainsi être déclinés sous le format numérique. Ce système permettra leur traçabilité ainsi que la vérification de leur authenticité, lors des contrôles. Pour la direction générale des Transports, il s’agit d’une idée qui permettrait non seulement d’en finir avec les faux documents en circulation, mais également de protéger les détenteurs de « vrais » documents de transport.
Les premiers contacts entre l’Imprimerie nationale et le gouvernement gabonais remontent à 2010. Le ministère de l’Intérieur du Gabon souhaitait alors obtenir des titres sécurisés. La collaboration s’est concrétisée en 2013 avec la mise en place d’un système permettant au Gabon de délivrer des passeports biométriques, des visas et autres titres sécurisés.
Brice Gotoa
La direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC) a procédé ce 15 février 2022 à la destruction de 11 100 boites de sardines de marque « Belle Ville » jugées impropres à la consommation.
« Aujourd’hui nous assistons là à la destruction de ses sardines de marque « Belle Ville » qui ont été retirées du marché avec la collaboration de l’importateur. A l’issu de l’opération de retrait organisée, on a eu à retirer 2222 cartons du marché aussi bien à l’intérieur du pays que dans le Grand Libreville. C’est-à-dire 11 100 boites, soit 13,8 tonnes », a indiqué Anex Rodrigue Ngoyone, directeur de la répression des fraudes et du contentieux de la DGCC
Ces boites de sardines incinérées par la société Gabon environnement, ont été décrétées impropres à la consommation par les services compétentes de la DGCC à l’issu d’un certain nombre d’analyse en laboratoire, apprend-on. Ces analyses effectuées ont laissé entrevoir que ce produit dispose d’un niveau élevé d’azote volatile supérieur au seuil légal. « Nous ne cessons d’appeler à la vigilance des consommateurs et à rappeler notre numéro vert le 8085 qui est le numéro de la DGCC à partir duquel vous pouvez nous joindre à tout moment si jamais ces boites se retrouvent à certains endroits dans certains commerces, pour que nous puissions déployer des équipes qui viendront tout simplement les retirer du marché », a martelé Anex Rodrigue Ngoyone.
Rappelons que depuis le 19 janvier dernier, les sardines de cette marque sont interdites au Gabon, car impropres à la consommation humaine. Et la DGCC a mis en place une organisation pour pouvoir procéder aux retraits de ces produits sur le marché gabonais.
A noter que, suite à l’alerte du Gabon, l’Office Congolais de Contrôle, en RDC, a également procédé au rappel de cette marque mise en cause.
Brice Gotoa
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