Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

La startup gabonaise Yubile technologie a lancé officiellement le 27 janvier 2022 l’application Hosto. Une plateforme e-santé qui permet de faire des consultations, des visites et examens médicaux, des achats de médicaments en pharmacie et des traitements à distance. Il donne aussi la possibilité aux patients vivant dans les zones rurales ou enclavées de bénéficier d’une assistance médicale à distance grâce aux téléconsultations.

« Cette télémédecine peut s’avérer très importante lorsqu’on se retrouve dans des situations de détresse et qu’on ne peut pas se déplacer. Avec l’application, on peut appeler un médecin, qui à distance peut nous prescrire les premiers soins sans qu’on ait besoin d’être physiquement dans le même environnement. Le Gabon est notre marché d’encrage. Nous avons testé l’application dans plusieurs structures de la place. Et on peut dire que c’est une application très prometteuse. Sur le plan sécuritaire, nous avons mis tout en place pour que le système ne soit pas facilement piratable », explique Holden Opolo Mbany, manager de l’application Hosto.

Disponible sur google playstore, appstore et sur hostosante.com, cette application, apprend-on, se présente en deux types de modules. « Professionnels de santé » et « Usagers ». Le premier type est un système informatique hospitalier où les professionnels de santé retrouvent l’ensemble des fonctionnalités dont ils ont besoin pour la gestion de leurs activités. Sur le second, les usagers vont retrouver un ensemble d’informations d’annuaires, des interactions telles que la télémédecine, la prise de rendez-vous à distance.

« L’innovation de notre application réside beaucoup plus dans le module pharmacie. Car, ce module permet aux usagers, dans le confort de leurs maisons, d’avoir des médicaments en pharmacie sans se déplacer. Ils peuvent par la même occasion, connaitre la disponibilité du médicament, les tarifs, les conditions d’achats des médicaments », explique Holden Opolo Mbany.

L’application est gratuite pour les professionnels de santé. Pour les usagers, elle est libre d’accès, et gratuite pour les informations relatives aux annuaires, selon Holden Opolo Mbany. Par contre, « pour les prestations telles que l’achat des médicaments en pharmacie, la prise de rendez-vous, les préconsultations, les usagers doivent payer des couts supplémentaires hormis les couts qui sont déjà fixés par les différentes structures de santé ou les différents professionnels », précise-t-il.

Selon We Are Tech, cette application a été en partie développée grâce aux fonds obtenus lors du concours « eStartup Challenge », un programme d’accélération et d’appui aux startups et aux entreprises dans le secteur du numérique. L’on se souvient que lors de ce concours en avril 2021, Yubile avec son application Hosto avait remporté le 1er prix avec plus de 40 millions de FCFA de gains.

SG

Le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, a procédé le 27 janvier à Libreville, au lancement de la Plateforme de Coordination des partenaires techniques et financiers du ministère de la Santé.

« Instituée par arrêté ministériel, la plateforme de coordination est un cadre de concertation ayant pour mission principale d’assurer la coordination et le suivi-évaluation de la politique du gouvernement en matière de santé. Elle est placée sous l’autorité du ministre de la Santé qui en assure la présidence », apprend-on.

Outre l’Organisation mondiale de santé qui en assure la vice-présidence, la plateforme des partenaires techniques et financiers du ministère de la Santé comprend aussi l’Unicef, l’Unfpa, l’Onusida, la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, la FAO, l’Agence française de développement, et la cellule du Financement extérieur du ministère de l’Économie. Elle se réunit une fois par trimestre.

Le membre du gouvernement a indiqué que cette plateforme doit être fédératrice de l’ensemble des partenaires techniques et financiers du ministère de la Santé afin de mutualiser les moyens et suivre l’évolution des différents projets gouvernementaux et bilatéraux de développement. « À l’unanimité, les partenaires techniques et financiers ont salué la mise en place de ce cadre stratégique qui permettra d’optimiser leur partenariat avec le ministère de la Santé, car pour eux, l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) passe par un cadre de concertation pour une synergie d’actions des partenaires » renseigne le ministère de la Santé.

Le Gabon est arrimé à l'Agenda 2030 qui prescrit de lutter contre les inégalités sociales, d’alléger le fardeau que représente le VIH et d'autres maladies infectieuses. Selon le Pnud, certains de ces Objectifs ne pourront être réalisés qu'au travers d'une couverture de santé universelle, basée sur les principes d'équité et de qualité. C’est le cas de l'ODD 3, « donner aux individus les moyens de vivre une vie saine et promouvoir le bien-être à tous les âges ».

S.A.

Le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) est désormais membre du réseau international des fonds souverains (IFSWF), a annoncé la FGIS le 27 janvier 2022. Il s'agit d'une association de fonds souverains engagés à renforcer la communauté financière et à promouvoir une meilleure compréhension de l’activité des fonds souverains.

Le statut de membre de ce réseau permettra au FGIS de tirer profit de l’expérience des autres fonds souverains en matière de gestion des actifs de son portefeuille, de gestion financière et de gouvernance. Ce qui pourrait être bénéfique au développement de l’économie gabonaise.

« Le FGIS contribue à la transformation durable de l’économie gabonaise en suivant les plus hauts standards internationaux de transparence et de gouvernance. Le fait de rejoindre l’IFSWF souligne davantage cet engagement. Nous sommes particulièrement impatients de collaborer avec d’autres membres pour apporter des solutions financières au défi pressant que pose le changement climatique aux économies en développement », a déclaré Akim Daouda (photo), directeur général du FGIS.

Le FGIS est le gestionnaire exclusif du Fonds souverain de la République gabonaise (FSRG) et des participations non attribuées du portefeuille de l’État gabonais. En tant qu’opérateur financier, le Fonds est impliqué dans la réalisation de projets phares du Plan d’accélération de la transformation (PAT). Notamment dans le financement des infrastructures, l’accompagnement des PME et le soutien aux secteurs sociaux.

SG

Le gouvernement gabonais et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) envisagent d’introduire la digitalisation dans l’enseignement primaire. C’est le but de la rencontre entre le ministre gabonais de l’Éducation nationale, Pr Patrick Mougiama-Daouda et le représentant résident de l’Unicef au Gabon, Dr Noël Marie Zagre. Cette initiative vise à rendre plus dynamique l’enseignement à distance par les nouvelles technologies.

« Il s’agit d’un programme sur 5 ans. Il devrait être pérennisé par un mécanisme incluant l’appropriation de matériels par les enfants et le corps éducatif, mais qui commence par une première phase d’une année, pour mettre en place le socle qui va consister à la préparation des enseignants et à un travail sur un échantillon de 3 établissements par région », a déclaré  Dr Noël Marie  Zagre.

Selon le représentant résident de l’Unicef, ce programme qui est dans sa phase pilote se fera avec le primaire et il va s’étendre par la suite à tous les niveaux. Notamment le secondaire et le supérieur. « Il va prendre en compte tous les aspects incluant la formation du personnel, les infrastructures et les contenus pour faire en sorte que l’enseignement au primaire puisse bénéficier du numérique », a-t-il indiqué.

Au Gabon, depuis une décennie, les autorités insèrent progressivement l’outil numérique dans les différentes administrations et dans certaines activités. Aussi, la crise sanitaire de la Covid-19 qui secoue le pays depuis 2020 a permis à la communauté éducative de constater les limites liées à l’éducation en dehors des salles de classe. C’est une problématique que le Gabon tente de résoudre avec la mise en place de la digitalisation dans le système éducatif.

Brice Gotoa

Les autorités gabonaises ont présenté, le 26 janvier dernier, les résultats de l’enquête sur la séroépidémiologique du SARS-CoV-2, menée par des chercheurs locaux sur 3455 personnes et 864 ménages dans les neuf provinces du pays. Cette enquête révèle que 86,8% des Gabonais ont déjà été infectés par le Coronavirus, informe le ministre de la Santé Guy Patrick Obiang Ndong.

Cependant, ces données de l’enquête contrastent avec les chiffres publiés par le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus (Copil). À la date du 25 janvier 2022, selon les chiffres officiels, seules 46 469 personnes ont été testées positives à la Covid dans le pays sur une population estimée à un plus de 2 millions, soit moins de 10% de la population.

« Notre étude a porté sur la séroprévalence (les anticorps dans le sang). Le Copil donne les résultats de ceux chez qui le virus a été mis en évidence dans les narines ou la gorge. Aussi, c’est différent des données du Copil, car le Copil publie en majorité les résultats de ceux qui sont allés faire le test. Nous notre étude a porté sur tout le monde que tu sois malade ou pas. Car il y a des personnes qui sont infectées et qui ne présentent pas des signes de la maladie », explique un des chercheurs ayant participé à l’enquête séroépidémiologie du SARS-CoV-2.

À en croire le ministre de la Santé, les Gabonais déjà touchés par la Covid ont développé une immunité naturelle contre le virus. « Mais, cette immunité naturelle n’est pas définitive et s’amenuise au fil du temps. C’est pourquoi il est plus qu’important de renforcer leur système de défense par la vaccination », soutient le ministre Guy Patrick Obiang Ndong.

Financée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), cette enquête a été menée par des laboratoires de recherche gabonais à l’instar du Centre interdisciplinaire de recherches médicales de Franceville (CIRMF), du Centre de Recherches médicales de Lambaréné (CERMEL), du laboratoire du CHU mère et enfants et d’une équipe d’experts locaux…

Sandrine Gaingne

Pour l’année 2021, l’indice de perception de la corruption (IPC) du Gabon est de 31 sur une échelle de 0 (très corrompu) à 100 (très propre). C’est ce qui ressort du dernier rapport de Transparency International qui classe 180 pays en fonction de cet indice, principal indicateur mondial de la corruption dans le secteur public. Le Gabon y occupe la 124e place. En d’autres termes, le Gabon est 56e État le plus corrompu au monde en 2021.

Comparativement à 2020 le Gabon améliore son classement, passant de la 129e position à la 124e, soit cinq places de gagné. Mais du point de vue du niveau de la corruption, le pays ne progresse que d’un point puisqu’il affichait un score 30/100 dans le rapport 2020 de Transparency International.

Par rapport aux cinq autres pays membres de la Cemac, Gabon se positionne comme le pays le moins corrompu de cet espace communautaire. Le pays d’Ali Bongo devance le Cameroun (36e pays le plus corrompu dans le monde avec un score de 27/100), la République centrafricaine (26e avec un score de 24), le Congo (18e pays le plus corrompu), le Tchad (16e) et la Guinée équatoriale, 8e pays le plus corrompu dans le monde. Selon Transparency international, le «score de la Guinée équatoriale a stagné à 17, au bas de l’Indice, car ce pays reste une kleptocratie».

Selon Transparency international, l’Index de perception de la corruption 2021 fait apparaître pour l’Afrique Subsaharienne une stagnation des niveaux de corruption depuis une décennie, dans un contexte de violations de droits de l’homme et de régression de la démocratie. «Une décennie de stagnation des niveaux de corruption a constitué un élément dévastateur pour l’Afrique subsaharienne. Les ressources naturelles sont pillées et des millions de personnes n’ont pas accès aux services publics, tandis que les conflits violents font rage et les menaces terroristes augmentent. En même temps, une corruption à grande échelle donne les moyens aux élites d’agir en toute impunité, en détournant des fonds qui sont acheminés hors du continent et en laissant des miettes au public en termes de droits et de ressources» déclare Samuel Kaninda, Conseiller régional Afrique de Transparency international

Opération Scorpion

Le léger recul de la corruption au Gabon résulte de l’engagement de l’État à lutter contre ce fléau à travers différentes actions menées dans le pays. Le président Ali Bongo a lancé en 2019 l’opération « Scorpion" qui a conduit à l’arrestation d’une vingtaine d’ex-hauts responsables publics soupçonnés de détournement de fonds publics. La création de l'Autorité nationale de vérification et d’audit participe de la même logique. En effet, cet organe est chargé de vérifier et d’auditer les services de l’État, les Collectivités locales et les organismes recevant des concours financiers et matériels de l’État. Le Gabon a également décidé d’assurer un meilleur contrôle des sources et voies de financement de certaines organisations non gouvernementales (ONG). En 2021, le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance a mené plusieurs campagnes de sensibilisation sur les mécanismes de lutte contre la corruption tant dans le secteur privé que dans le public. Des actions et bien d’autres qui ont certainement permis d’améliorer l’indice dans le pays.

Les pays les moins corrompus dans le monde sont, par ordre croissant, le Danemark, la Finlande et la Nouvelle-Zélande. Ils sont également en tête de liste dans l’Indice de démocratie pour ce qui concerne les libertés civiles. Et au bas de l’échelle, on retrouve la Somalie, la Syrie et le Soudan du Sud, les pays les plus touchés par la corruption.

SG

Teddy Mba, un jeune gabonais de 26 ans, vient de lancer une application destinée à faciliter l’achat en ligne de billets de transport. Dénommée « Ekena », cette plateforme numérique proposée aux voyageurs à destination de l’intérieur du pays leur permet d’acheter des tickets de transport grâce à une interface connectée et gérer par les compagnies de voyages. Cette startup permet également sans se déplacer d’avoir accès aux informations concernant les produits et services des compagnies de voyage nationales.

« L’idée de création d’Ekena m’est venue quand j’étais moi-même confronté à la difficulté d’acheter rapidement un billet de voyage au Gabon. En effet, pour acheter un billet de voyage il fallait se déplacer en agence, passer plusieurs minutes dans des files d’attentes, ce qui est très contraignant pour les professionnels et les personnes actives en général. Et parfois sur place ils ne trouvent pas satisfaction à leurs demandes », explique Teddy Mba, détenteur d’un BTS en informatique de gestion et d’une licence en sécurité informatique et systèmes d’information. Et donc, désormais avec cette application qui est pour l’instant gratuite, le voyageur peut acheter son ticket en ligne ou via le Mobile Money.

Pour la matérialisation de cette application, le jeune gabonais a bénéficié d’un accompagnement de la Société d’incubation numérique du Gabon (SING). La Startup Ekena a suivi plusieurs formations dans les différents domaines de l’entrepreneuriat et du business avec cet incubateur.

Le projet existe depuis 2019, mais son lancement a eu lieu en décembre 2020. Actuellement en phase de lancement avec la première compagnie partenaire, Teddy Mba ambitionne d’avoir au moins 6 compagnies partenaires d’ici la fin de l’année et vendre 3000 billets voyages. Sa vision est de contribuer à l’amélioration des secteurs voyage et tourisme au Gabon dans les prochaines années.

Brice Gotoa

L’ambassade du Gabon au Maroc vient de lancer le recensement des Gabonais sans carte de séjour au Maroc, selon un communiqué ce 27 janvier par l’ambassadeur Sylver Aboubakar Minko Mi-Nseme (photo).

Le diplomate explique que cette démarche fait suite à la prolifération des cas de Gabonais arrêtés en situation irrégulière ces dernières semaines. Pour apporter des solutions à cette situation, l’ambassade demande à tout Gabonais résident au Maroc non détenteur d’une carte de séjour de bien vouloir se faire enregistrer auprès de ses services par e-mail (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.). Ils doivent préciser leurs noms et prénoms ; date d’entrée au Maroc, ville de résidence, raison de la non obtention à la carte de séjour. L’ambassade enregistrera ces informations jusqu’au 15 février 2022. L’objectif à terme étant de mener, selon les cas, des actions de régularisation de ces Gabonais.

Selon la loi marocaine, tout ressortissant étranger de +18 ans doit obligatoirement être titulaire d’une carte dès lors qu’il souhaitera résider au Maroc pour une période supérieure à 3 mois. L’autorité de délivrance est la direction générale de la sûreté nationale. Le temps de l’instruction de la demande, un récépissé tient lieu de titre de séjour (renouvelé tous les 3 mois jusqu’à délivrance du titre). Mais certains résidents affirment que le temps de délivrance de ce précieux sésame peut être long. Raison pour laquelle, certains se retrouvent sans carte de séjour. D’autres résidents, par contre, sont souvent inéligibles à cette carte parce qu’étant arrivés sur le territoire marocain comme clandestins.

S.A.

Le Gabon veut présenter de nouveaux sites à inscrire sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), a-t-on appris au ministère de la Culture. Il s’agit des grottes de Lastoursville ; les parcs nationaux des Monts Birougou, des plateaux Batéké, de Moukalaba-Doudou et de Loango ; la pile nucléaire de Bangombe et le site fossolière de Moulendé.

Les grottes de Lastoursville (photo) sont situées dans la province de l’Ogooué-Lolo. Il s’agit d’un site touristique situé au centre du Gabon sur une superficie de 9 000 hectares. Avec la particularité de détenir des chauves-souris par milliers, de mystérieux vestiges humains, des salles souterraines, géologie étonnante, rivières. Le parc national des Monts Birougou lui se caractérise par de fortes collines au sommet arrondi ou plat. Il est situé à cheval entre les provinces de la Ngounié et de l’Ogooué-Lolo et est frontalier à la République du Congo. Le Parc national des plateaux Batéké est pour sa part une série de plateaux et de collines ondulées incisées par des vallées et de ruisseaux intermittents dont les altitudes varient de 350 m à 930 m.

Selon le ministre la Culture Michel Menga M’Essone, « ces biens culturels constituent un vecteur d’attractivité touristique pour le Gabon même sans être inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Avec leurs spécificités physiques différentes, ils mettent en valeur l’énorme richesse naturelle, paléontologique et culturelle, parfois méconnue du grand public ». Et donc, le Gabon veut les inscrire au patrimoine mondial pour une meilleure visibilité au niveau international, notamment dans un contexte où le pays veut valoriser ses sites culturels et touristiques afin d’attirer le maximum de touristes dans le pays.

Le Gabon a déjà deux sites inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il s’agit du parc national d’Ivindo en 2021 et du parc national de la Lopé en 2007.

SG

Le ministre gabonais chargé de l’Éducation nationale, Patrick Mouguiama-Daouda et l’ambassadeur de France au Gabon, Alexis Lamek, ont procédé le 26 janvier à Libreville, à la signature du 5e accord intergouvernemental concernant les écoles publiques conventionnées (EPC).

Cet accord, apprend-on, est un renouvellement de l’homologation de six écoles publiques au Gabon. Pour nos compatriotes, les EPC offrent la garantie d'un enseignement de qualité. Elles accueillent surtout une grande diversité d'élèves, issus de nombreux milieux », a déclaré Alexis Lamek. 

Pour sa part, le ministre en charge de l’Éducation nationale a indiqué que le dispositif des EPC est issu de la volonté du feu président Omar Bongo Ondimba, il y a près de 50 ans, de créer un réseau d'écoles permettant à des enfants de nationalités différentes de se rencontrer pour mieux se connaître et s'accepter mutuellement. Et de préciser : « ainsi est favorisée l'éclosion de citoyens dont l'ouverture d'esprit serait à la mesure des ambitions de nos deux pays dans un contexte de coopération éducative efficiente ». En outre, le membre du gouvernement fait valoir que ce dispositif favorise l'implémentation de techniques, méthodes et pratiques pédagogiques largement éprouvées, venant enrichir l'offre éducative en complémentarité avec celles des autres écoles publiques.

Selon les services diplomatiques français, ce réseau de 6 écoles primaires gabonaises, homologuées par la France pour son enseignement, constitue un exemple unique de coopération éducative partagée entre la France et un pays tiers. Situées à Libreville, Owendo, Port-Gentil et Franceville, ces établissements publics qui scolarisent 2 400 élèves dont 400 jeunes Français, constituent le vivier des deux lycées d’enseignement français de Libreville et Port-Gentil.

S.A.

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