Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Hervyn Ondo Ndong, un jeune Gabonais âgé de 22 ans vient de décrocher son diplôme (licence) de pilote de ligne aérienne au Cape Town Flight Training en Afrique du Sud, rapporte le quotidien national l’Union.

Pour obtenir ce diplôme, il a passé plusieurs épreuves théoriques et pratiques avec, à son compteur, 210 heures de vol après deux années. Ce qui devrait lui permettre dans un premier temps d’assurer le transport du fret aérien et par la suite le transport des voyageurs pour des compagnies aériennes, apprend-on.

Hervyn Ondo Ndong est un ancien élève du lycée national Léon Mba à Libreville où il a obtenu son baccalauréat série C avant de s’envoler pour l’Afrique du Sud pour apprendre le métier de pilote.

Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Hugues Mbadinga Madiya, a procédé ce 10 février 2022, au lancement du Fichier industriel du Gabon (FIG), annoncé depuis 2013. C’est une application électronique sécurisée dont le but est de donner une meilleure visibilité du secteur industriel gabonais.

« Cet outil est un complément nécessaire pour organiser l’information statistique autour de l’industrie, mais aussi un outil de promotion de l’activité industrielle du Gabon », a déclaré Hugues Mbadinga Madiya.

Selon le membre du gouvernement, l’objectif à terme est de calculer l’Indice de production industrielle (IPI), agrégat économique utile pour apprécier chaque année, la contribution réelle du secteur industriel hors pétrole dans le produit intérieur brut (PIB). « Grâce à la mise en ligne du FIG, les informations industrielles sont désormais disponibles aux décideurs de l’administration, aux professionnels industriels, aux potentiels investisseurs, aux universitaires et au grand public », a indiqué Hugues Mbadinga Madiya.

Aussi, grâce à cette plateforme réalisée par Guinex consulting, une PME gabonaise, les informations collectées ou produites seront désormais « dans une seule base de données qui est sauvegardée, sécurisée. Et donc, s’il y a un sinistre et que la source principale de données est perdue, on peut rapidement la reconstituer dans le système d’information », a expliqué Collins Nguimabou, directeur général de Guimex consulting.

Le FIG est un outil indispensable pour la collecte, l’analyse et la production des statistiques industrielles pour réaliser les ambitions industrielles contenues dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT).

Brice Gotoa

Le président de la République a installé, ce 10 février 2022, dans ses fonctions, le général de division Jean Martin Ossima Ndong, nouveau chef d’État-major général des forces armées (Cemgfa).

« Officiers, sous-officiers, officiers mariniers, soldats, aviateurs, matelots et pompiers des Forces armées gabonaises, vous reconnaitrez désormais pour votre chef, le général de division aérienne Ossima Ndong Jean Martin ici présent et vous lui obéirez en tout ce qui vous commandera, pour le bien du service, l’exécution des règlements militaires, l’observation des lois et le succès des armées du Gabon », a ordonné Ali Bongo Ondimba. Le chef de l’État a par la suite renvoyé le nouveau chef de l’armée à l’exercice de ses fonctions.

Avant sa nomination, cet ancien chef d’État-major de l’armée de l’air était le directeur de cabinet militaire du Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda. Le nouveau chef de l’armée gabonaise remplace à ce poste le général de division Yves Ditengou. Ce dernier avait été relevé de ses fonctions le 4 février 2022 par le ministre de la Défense et a été admis à faire valoir ses droits à la retraite. Il était à la tête des Forces armées gabonaises depuis avril 2020.

SG

Au terme de la 7e session de la Commission nationale d’affectation des terres, tenue le 9 février à Libreville, le ministre gabonais de l’Agriculture, de l’Élevage, de la Pêche et de l’Alimentation, Biendi Maganga-Moussavou (photo), a annoncé que 97 000 ha de terre ont été affectés pour des activités d’agroforesterie et la culture du café.

Dans le détail, indique le membre du gouvernement, 87 000 ha de terre sont affectés pour un projet d’agroforesterie sous le pilotage du ministère des Forêts. Et 10 000 ha de terre sont affectés pour les activités caféières. Ce qui permet de disposer des terres sécurisées qui seront ainsi distribuées aux opérateurs économiques et producteurs pour leurs activités agricoles.

Le Gabon souhaite, à l’horizon 2025, produire localement plus de 50% de la consommation alimentaire du pays. C’est la raison pour laquelle le gouvernement a mis en place un Plan national d’affectation des terres (PNAT) ainsi que les critères qui guident les choix des terres à affecter aux populations. Le choix des terres à mettre à la disposition des populations pour les activités agricoles, industrielles, etc., dans le cadre du PNAT, repose sur la proximité avec les infrastructures (routes, de voies ferrées, grandes agglomérations, adduction d’eau et ligne électricité).

Aligné sur le Plan stratégique Gabon émergent et sur le Plan d’accélération de la transformation de l’économie gabonaise, le PNAT, selon le Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, a été mis en place dans le but de mettre en valeur les ressources du pays, minimiser le risque de conflit entre les usages incompatibles et optimiser les opportunités en termes d’usages multiples et compatibles. Selon le ministère de l’Agriculture, sur les 5,2 millions d’hectares de terres cultivables dont dispose le Gabon, 2 millions sont non attribués.

S.A.

Pour la production du pain, le gouvernement pense déjà à substituer la farine du blé, qui connait une hausse des prix et une pénurie depuis plusieurs mois, par celle d’autres féculents locaux. « Nous devons voir, comme dans d’autres pays, comment on arrive à fabriquer la baguette de pain à partir des produits locaux », a affirmé le ministre de l’Économie, Nicole Jeanine Lydie Roboty Mbou, au cours de la rencontre du 9 février 2022 avec les différents acteurs de la filière farine.

Il est question d’après le ministère de l’Économie de fabriquer la baguette de pain à partir de la farine de manioc, par exemple. La farine produite par ce tubercule, cultivée localement, de même que celle de patate douce, de banane plantain ou encore d’igname… constituent une alternative à la farine de blé. Elles peuvent la substituer partiellement ou totalement pour la confection de pains, des gâteaux, et autres biscuits.

À en croire un boulanger, plusieurs mesures sont nécessaires pour réussir cette substitution. Il faudrait notamment se rassurer que les farines fabriquées localement seront disponibles en quantité suffisante pour satisfaire la demande. Il faudrait aussi, selon Bonaventure Bassama, agriculteur, que le Gabon dispose d’une unité industrielle de production de farines locales de haute qualité.

La production de baquettes de pain à base des farines locales permettra de réduire la dépendance du Gabon vers l’extérieur et améliorer les revenus des acteurs des chaînes de valeurs du manioc. Ce tubercule est déjà consommé par plus de 80% de la population, selon directeur pays du programme de recherche Wave (West and central African virus epidemiology), le Pr Jean François Mavoungou.

Dans des pays comme le Cameroun, le Niger ou encore la Côte d’Ivoire, les farines locales ont déjà été expérimentées dans la fabrication du pain. Dans le cas du Niger, par exemple, des boulangers ont expérimenté la fabrication du « pain composé » à base de blé et de farines locales (niébé, mil, sorgho). En Côte d’Ivoire, le pain composé avec 85% de farine de blé et 15% de farine de maïs ou de manioc est commercialisé. Au Cameroun également de jeunes entrepreneurs ont expérimenté la fabrication du pain à base du plantain, du manioc ou encore de la patate douce. Cependant, ces pains demeurent peu vulgarisés auprès des consommateurs.

Sandrine Gaingne

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Le ministère de l’Éducation nationale a lancé le 4 février un appel à candidatures en vue de recruter 704 chargés de cours vacataires « de toutes nationalités » pour les besoins des lycées et collèges, a-t-on appris dans un communiqué rendu public ce 10 février 2022. Ces vacataires résidant sur le territoire national devraient permettre au Gabon de combler le déficit d’enseignants dans plusieurs établissements secondaires du pays.

Les postulants sont priés de déposer leur dossier complet en deux exemplaires, jusqu’au 18 février 2022. Le recrutement concerne les disciplines suivantes : français (138), mathématique (325), anglais (96), éducation civique et sportive (145).

Depuis quelques années, apprend-on, le Gabon souffre d’un manque d’enseignants dans plusieurs établissements du pays. Le besoin se fait le plus ressentir dans les matières scientifiques. La suspension des concours internes et externes à l’École normale supérieure (ENS) et à l’École normale des instituteurs (ENI) depuis 2015 a aggravé cette situation, ainsi que l’ouverture des nouvelles salles de classe. Le recrutement des enseignants vacataires permettra au gouvernement de combler le déficit en attendant que les formations au sein de l’Éducation nationale reprennent, apprend-on.

Brice Gotoa

Pour le compte de l’année académique 2022-2023, la Chine offre aux étudiants, 20 bourses d’études pour des niveaux d’études allant de la licence au doctorat, informe la Direction générale de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), dans un communiqué rendu public ce 9 février 2022.

« Les étudiants qui souhaitent étudier en langue chinoise devront pour le parcours licence, passer l’examen HSK3 (test d’évaluation de la langue chinoise) et pour les parcours master et doctorat, passer le HSK3 avant de postuler. Toutefois, ces derniers pourront candidater dans les programmes en anglais et seront exemptés de la langue chinoise », explique l’ANGB.

Les étudiants intéressés ont jusqu’au 28 février 2022 pour candidater. Ils doivent également, effectuer leur demande de bourse sur e-bourse dans les délais.

La Chine comme plusieurs pays dans le monde offre chaque année des bourses d’études aux étudiants et élèves gabonais. Pour le compte de l’année 2021-2021, ce sont également 20 bourses qui avaient été mises à la disposition des Gabonais.

SG

En plus de deux ans, le promoteur sportif et homme d’affaires gabonais, Hervé Patrick Opiangah, dit avoir investi 6,6 milliards de FCFA pour sortir de terre la Société gabonaise de développement agricole (Sogada). Elle est spécialisée dans les activités du maraichage et de l’élevage. L’information a été donnée le 8 février 2022 au cours d’une visite de presse sur le site.

Située dans le village Meyang, à une cinquantaine de kilomètres de Libreville, sur 108 hectares, la Sogada ambitionne de produire 140 000 œufs par jour. « La phase artisanale est de 20 000 œufs par jour. Quand on va extrapoler avec le plateau industriel, qui in fine va culminer à 120 000, ce sera un total en pic de ponte, de plus de 140 000 œufs jour, pour un mensuel de 4,2 millions et en annuel 50 millions d’œufs », a déclaré Hervé Patrick Opiangah. La ferme a également en son sein de nombreuses porcheries qui ont un cheptel d’environ 700 têtes et un abattoir.

Selon l’administrateur général de la Sogada, le projet aspire à participer à la réduction des importations de volaille et d’œufs dans le pays. « L’objectif est de ne plus dépendre d’autres pays en termes alimentaires grâce à une production réalisée par des Gabonais avec le souci de maîtriser la chaîne de production de bout en bout en termes de garanties sanitaires », a-t-il indiqué.

Pour produire des aliments sains, une poussinière industrielle et de biosécurité a été mise en place. « Nous avons investi pour faire en sorte que nous ne minimisions peut-être pas à 100% mais au moins à 95% les problèmes liés aux maladies des animaux », a rassuré Hervé Patrick Opiangah.  

Démarré par le maraichage, le projet cumule désormais la production industrielle et artisanale. La société a déjà créé 300 emplois directs et 100 emplois indirects, apprend-on.

Brice Gotoa

Le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac) a été lancé ce 9 février au Gabon sous le parrainage de Remy Ngoy Lumbu (photo), président de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples.

Lumbu a indiqué que l’installation du Redhac au Gabon va permettre de renforcer l’ancrage organisationnel de la coalition pays-Redhac en impliquant de façon holistique et inclusive les acteurs étatiques et non étatiques au niveau national. Ceci afin d’adopter la loi portant « promotion et protection des défenseurs des droits de l’Homme au Gabon ».

Au Gabon, des figures de proue de la société civile comme Marc Ona, désormais 1er vice-président du Redhac, se plaignent des violations de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’Homme, et notamment de son article 9.3 (c). Cet article dispose que, « chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres […] d’offrir et prêter une assistance juridique professionnelle qualifiée ou tout autre conseil et appui pertinents pour la défense des droits de l’Homme et des libertés fondamentales ».

Pour l’essentiel, a expliqué M. Lumbu, le Redhac est un réseau présent dans sept pays d’Afrique centrale membres de la CEEAC (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad, RD Congo, Sao Tomé) et se veut être une organisation qui milite pour la protection des défenseurs des droits humains dans la sous-région.

S.A.

Suite aux velléités des boulangers d’augmenter le prix du pain à cause de la hausse de la farine de blé (matière première de cette denrée de grande consommation), le ministère de l’Économie vient de publier une note annonçant des contrôles de sa direction générale de la concurrence et de la consommation, pour vérifier les prix et la qualité du pain.

« Les autorités compétentes veillent au respect des normes de qualité de la baguette et de la demi-baguette notamment le grammage de ces produits sur l’ensemble du territoire national. Les opérations de contrôle sont accentuées à cette fin en zone rurale comme en zone urbaine », indique le ministère de l’Économie.

Cette administration précise que toute pratique de coûts excédant les montants de 125 FCFA pour la baguette et de 75 FCFA pour la demi-baguette constitue une infraction. Par conséquent, les populations doivent dénoncer systématiquement tous les abus observés sur le marché en appelant au numéro vert gratuit « 8085 » les services de la direction générale de la concurrence et de la consommation. Les sanctions peuvent aller des amendes à la suspension de l’activité commerciale pour les hors-la-loi.

Sur le marché international, le prix du blé connaît une hausse. Cette augmentation se répercute sur les marges des meuniers au Gabon qui ont augmenté le prix du sac de farine de 50 kg, initialement vendu à 16 200 FCFA, 19 000 FCFA. Mais ceux-ci souhaitent le porter à 21 000 ou 22 000 FCFA. Suite aux négociations avec le gouvernement gabonais, le 4 janvier dernier à Libreville, le prix de vente du sac de farine de 50 kg a été maintenu au niveau « raisonnable » de 19 000 FCFA. Les boulangers bien qu’achetant la farine à un prix plus élevé sont tenus de vendre la baguette à 125 FCFA, selon un accord avec le gouvernement gabonais.

S.A.

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