Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

La dette publique gabonaise a atteint la barre de 7000 milliards de FCFA, informe ce 26 janvier la Caisse des dépôts et consignations (CDC), une institution financière créée sous la forme d’un établissement public à caractère industriel et commercial.

Selon la CDC, avec plus de 7000 milliards de dettes, ce montant représente 75 % du produit intérieur brut (PIB) du pays. Ce pourcentage d’endettement dépasse largement le seuil de convergence communautaire de 70 % du PIB prescrit par la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) pour que la dette soit viable et supportable.

Pour remédier à cette situation, la CDC, indique que le Gabon devrait céder « au diktat de la restructuration ». « En effet, face aux circonstances difficiles engendrées par la pandémie qui ont entamé les efforts de mise en œuvre des réformes budgétaires et de gouvernance, le gouvernement qui au cours de ces dernières années a multiplié les emprunts de remboursements, devrait logiquement user de cette méthode. Toute chose qui devrait à court terme limiter les pressions sur les liquidités, mais d’un autre côté, allonger à la fois les périodes de remboursement et le montant final des crédits », déclare l’organisme public.

La CDC estime que cette restructuration de la dette est nécessaire pour faire face dans l’immédiat aux nombreux besoins de financement notamment des projets structurants qui doivent être mis en œuvre. Mais, prévient-elle, elle s’avère périlleuse pour l’avenir, car elle devra être menée avec des pincettes par un gouvernement dont le projet de loi de finances 2022 est résolument en faveur d’une réduction de la dette publique.

Aussi, que ce soit pour améliorer la viabilité ou simplement repartir sur des bases financières saines, cette restructuration de la cette gabonaise devrait bientôt être entérinée, estime la CDC.

Sylvain Andzongo

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Après la polémique sur l’application des nouvelles mesures gouvernementales, les députés et sénateurs de l’opposition ont saisi le Conseil d’Etat, le 25 janvier 2022. La démarche vise à faire constater qu’à ce jour le président de la République n’a pas promulgué la loi de ratification qui permet au gouvernement de maintenir les mesures d’urgence sanitaire.

Selon ce groupe de parlementaires, ces mesures actuellement en vigueur dans le pays n’ont aucune base légale pour continuer à être appliquées. Ils demandent alors au Conseil d’Etat de les déclarer « nulles », puis procéder à leur lever.

« Nous avons procédé par un moyen juridique qui s’appelle déclaration de non-existence juridique de la loi de rectification et du décret de promulgation. L’Etat de droit est aujourd’hui violé par l’inaction et la carence du gouvernement. Les mesures actuellement en vigueur n’ont plus de raison d’être. Et nous espérons que le Conseil d’Etat apporte une réponse rapide à notre requête pour suspendre des mesures qui s’appliquent sur aucune base légale », ont-ils expliqué.

Le gouvernement avait pris au mois d’août 2021, apprend-on, une ordonnance pour proroger les mesures d’urgence sanitaire pour la lutte et la riposte contre la Covid-19. Cette ordonnance a été présentée par le ministre de la Santé au Parlement, comme prévu dans la Constitution gabonaise. L’Assemblée nationale et ensuite le Sénat ont ainsi voté la loi de ratification de cette ordonnance, qui permettait de maintenir les mesures d’urgence sanitaire, qui sont actuellement en vigueur. « Malheureusement, nous avons constaté plus de 60 jours après que la loi de ratification, que nous avons votée ici, n’est toujours pas promulguée. Il n’y a pas de décret de promulgation de cette loi », ont-ils indiqué.

D’après les parlementaires, le président de la République a 25 jours pour promulguer la loi de ratification. « Or, le gouvernement s’est présenté ici le 25 novembre 2021, et nous sommes actuellement le 25 janvier 2022. Un peu plus de 60 jours après, nous ne trouvons toujours pas les traces de la promulgation de la loi de ratification et du décret de promulgation. Pour nous, il y a un vide », ont-ils souligné.

La déclaration de ces parlementaires intervient alors que le Copil citoyen, une organisation de la société civile gabonaise fait pression pour la publication des résultats du rapport d’enquête parlementaire portant sur la gestion des fonds Covid. Cette organisation exige également l’annulation par la Cour constitutionnelle des mesures gouvernementales de lutte contre la crise sanitaire.

Les mesures d’urgence sanitaires de prévention, de lutte et de riposte contre la Covid-19 concernent le respect des gestes barrières. Il s’agit entre autres de l’obligation de porter un masque dans les lieux et espaces publics, de se laver fréquemment les mains, de respecter la distanciation sociale (au moins un mètre), du respect du couvre-feu…

Brice Gotoa

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L’actuel président de la Ligue de football de l’Estuaire, Serge Ahmed Mombo est en détention à la Direction générale des Contre-Ingérences et de la Sécurité militaire (DGCISM) plus connue sous l’appellation B2. Il a été interpellé hier 25 janvier 2022 à l’aéroport international de Libreville, alors qu’il revenait du Cameroun avec l’équipe gabonaise de football.

Il est soupçonné, comme plusieurs autres dirigeants du sport gabonais, d’agression sexuelle sur des mineurs et de complicité d’abus sexuels. Il avait été cité dans cette affaire par le journal The Guardian, alors qu’il était au Cameroun pour la CAN. Il faisait partie de la délégation gabonaise à la Coupe d’Afrique des nations au Cameroun. Mais, malgré ces accusations, il a continué son séjour au Cameroun jusqu’à l’élimination des panthères du Gabon de la compétition africaine.

Des accusations qu’il avait d’ailleurs niées, menaçant de saisir la justice pour laver son honneur. « Je me sens touché dans mon amour propre et les auteurs de cette machination vont répondre de leurs actes. Les archives sont là pour démontrer que cette action de déstabilisation de mêmes auteurs ne date pas d’aujourd’hui. J’ai été arbitre international, aujourd’hui président de la ligue, je n’ai jamais été au centre de ces basses besognes que je condamne avec la dernière énergie. Je vais user de tous les moyens de droit pour laver mon honneur dans cette affaire », avait-il affirmé. Et à en croire ses conseils, il a déjà déposé une plainte en France contre le média France 24 et le journaliste de The Guardian, auteur de l’article.

Pour lui, ce n’est qu’une cabale médiatique orchestrée par ses détracteurs au lendemain de sa réélection à la tête de la Ligue de football de l’Estuaire et à la veille du renouvellement du Comité exécutif de la Fegafoot.

Au B2, il sera interrogé sur l’ensemble des chefs d’accusation qui lui sont imputés avant d’être mis sous mandat de dépôt ou libéré, apprend-on.

Plusieurs dirigeants sportifs ont déjà été emprisonnés dans le cadre de cette affaire. Il s’agit de Patrick Assoumou Eyi alias « Capello », ancien sélectionneur national des moins de 17 ans ; Triphel Mabicka, Orphée Mikala, et maître Martin Avéra, instructeur et propriétaire d’un club de Taekwendo. Le Togolais Jean Komi Vivon et le Gabonais Dandhy Poaty ont été interpellés, le 24 janvier 2022, par les éléments du B2 pour la même affaire.

S.G

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Au cours des neuf premiers mois de l’année 2021, le Gabon a exporté plus qu’il en a importé de l’extérieur. Selon les données de la direction générale de la douane, le commerce extérieur du Gabon s’est caractérisé par un relèvement des exportations et une baisse des importations (-9,5 %).

Pour la période sous revue, les exportations totales ont connu une hausse de 3,9 % à 2 268,8 milliards de FCFA, consécutive au renforcement des ventes à l’export du secteur hors pétrole (+25,0 %), en dépit du recul des exportations de pétrole (-3,9 %). En effet, la vente des produits à l’extérieur par le Gabon a enregistré de belles performances avec notamment les exportations des bois sciés qui ont progressé de 13,9 % à 320 milliards de FCFA. « Cette progression est liée à l'accroissement de la demande internationale de bois débité, soutenue par le renforcement du tissu industriel dans la zone de Nkok et la bonne tenue des prix du bois débité en particulier », soutient la direction générale de la douane.

Les ventes de minerais de manganèse ont également augmenté de 13,6 % à 208,6 milliards de FCFA de janvier à septembre 2021, tirées notamment par la demande internationale d’acier favorisée par les bonnes performances réalisées dans les gisements d’Okouma, Okondja et Biniomi. Aussi, les ventes d’huile de palme ont triplé, passant de 8,7 milliards de FCFA en 2020, à 29,7 milliards de FCFA en septembre 2021. Cette évolution d’après la direction générale de la douane s’explique par la hausse de la demande extérieure contenue grâce aux bons rendements dans les plantations de Mouila et d’Awala.

Seuls les produits tels que le caoutchouc, poissons et produits de la pêche ainsi que le pétrole n’ont pas suivi cette tendance haussière. Au cours des trois premiers trimestres de l’exercice 2021, l’exportation du pétrole brut a chuté de 3,9 % passant de 1 597,9 milliards de FCFA à fin septembre 2020 à 1 535,3 milliards de FCFA à fin septembre 2021. Dans le même temps, la production nationale de pétrole brut a baissé de 8,3 % à 54,63 millions de barils, en lien avec la poursuite de l’application des quotas OPEP+ pour rééquilibrer le marché mondial de l’or noir.

Importations

Les importations à fin septembre 2021 ont quant à elles baissé de 9,5 % à 894,9 milliards de FCFA par rapport à la même période en 2020. Situation consécutive à la baisse de la facture d’équipements, des biens intermédiaires et énergétiques. À en croire la direction générale de la douane, la baisse des commandes des biens d’équipements résulte de la réduction des investissements du secteur pétrolier face à l’incertitude liée à la propagation du coronavirus.

La réduction des importations est un enjeu de taille pour l’État du Gabon dont l’économie est extravertie. À travers la mise en œuvre du plan d’accélération de la transformation de son économie, le pays multiplie des stratégies pour réduire sa dépendance de l’extérieur à l’horizon 2023.

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S.G

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Dans le cadre de la mise en œuvre des conventions du Programme gabonais d’évaluation de la conformité (Progec), la direction générale de l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor) a initié une série de formations et de renforcements des capacités au profit de ses agents.

Ainsi, apprend-on, du 24 janvier au 25 janvier, ces agents ont reçu une formation en ligne axée sur la norme « ISO/IEC 17020 : 2012 », relative à l’évaluation de la conformité et les exigences pour le fonctionnement de différents types d’organismes procédant à l’inspection.

Selon cette norme, pour évaluer les produits mis sur le marché gabonais, l’Aganor devra, entre autres, établir des partenariats internationaux pour attester la conformité de certains produits mis en circulation. L’Agence devra aussi donner aux consommateurs et aux responsables de la réglementation la certitude que certaines règles ont bien été respectées. Ceci passe par la collaboration avec d’autres organismes déjà certifiés et reconnus dans divers domaines.

Dans ce sens, l’Aganor a pris une légère avance. Elle a déjà identifié comme partenaire Cotecna, l’un des leaders mondiaux dans le domaine du contrôle, de l’inspection et de la certification. Depuis août 2020, en effet, la société Cotecna est le mandataire de l’Aganor pour l’exécution du Progec mis en place pour combattre les importations de marchandises dangereuses, de contrefaçon, des produits non conformes aux normes en vigueur. Ce Programme vise également d’assurer la protection des consommateurs et des intérêts des producteurs locaux.

À l’issue de cette formation, indique l’Agence, ces agents cernent désormais les conditions de mise en œuvre dans leurs pratiques professionnelles et comprennent le processus d'accréditation des organismes d'inspection. Pour plusieurs produits, l’Aganor affirme avoir mandaté des sociétés internationales afin de procéder aux inspections, évaluations et contrôles pour la délivrance des certificats de conformité.

S.A.

Les Officiers de police judiciaire (OPJ) n’ont pas la bonne maitrise de certains textes récemment incorporés au corpus juridique gabonais. Notamment la loi portant élimination des violences faites aux femmes, la loi modifiant le Code civil du 15 septembre 2021 et celle modifiant le Code pénal du 6 septembre de la même année. Le sujet était au centre d’un séminaire de formation organisé à Libreville.

« Que valent ces lois si elles ne sont pas appliquées et que cette application se fasse en toute méconnaissance de causes. C’est donc tout l’intérêt porté à cette formation qui va amener les Officiers de police judiciaire à s’approprier lesdites lois », a déclaré Sidonie Flore Ouwe, directrice de l’École nationale de la magistrature.

Pour le procureur de la République, André Patrick Roponat, le but recherché est la maitrise, l’appropriation des nouvelles dispositions qui doivent être mises en pratique par les magistrats, les greffiers et autres auxiliaires de justice.

Les 100 OPJ qui ont suivi cette formation se disent mieux outillés, notamment sur les questions d’égalité homme-femme et de lutte contre les violences à l’égard des femmes. « C’est un plus par rapport à nos capacités et ce que nous faisons au quotidien, c’est-à-dire les enquêtes », a indiqué le lieutenant Dieudonné Bourobou, agent au commissariat de Nzeng-Ayong.

Cette formation, destinée aux acteurs chargés de mettre en application ces nouvelles lois, intervient deux mois après la mission de délégation du ministère de la Justice, du 19 novembre au 15 décembre 2021 dans l’ensemble des juridictions provinciales du Gabon. Cette mission avait pour objectif de vulgariser les lois adoptées en vue de lutter contre les violences faites aux femmes et de promouvoir l’égalité homme-femme. Au Gabon, les femmes représentent 90 % des victimes de violences sexuelles et 83 % des victimes de violences économiques, selon le cabinet Louis Berger.

Brice Gotoa

« Le Gabon soutient les déclarations de l’Union africaine & de la Cedeao condamnant la tentative de coup d’État contre le président démocratiquement élu du Burkina Faso, Roch M.C. Kabore. Il ne peut y avoir de solution viable en dehors du cadre constitutionnel et du dialogue ». C’est le message du président Ali Bongo Ondimba publié le 24 janvier au sujet du coup perpétré le 24 janvier contre le président burkinabè

Le président gabonais s’aligne sur la position de la Cedeao qui condamne « fermement » « le coup d’État militaire », estimant que la démission de Roch Marc Christian Kaboré a été obtenue sous la menace, l’intimidation et la pression des militaires après deux jours de mutinerie. Dans la même veine, dans un communiqué publié par l’Union africaine (UA), le président de la Commission, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, a également condamné « la tentative de coup d’État contre le président démocratiquement élu ». Il a appelé l’armée nationale et les forces de sécurité du pays à s’en tenir strictement à leur vocation républicaine, à savoir la défense de la sécurité intérieure et extérieure du pays.

Selon diverses sources médiatiques, des militaires en uniforme ont annoncé le 24 janvier à la télévision publique burkinabè avoir pris le pouvoir dans le pays et chassé le président Kaboré, plongeant dans une nouvelle crise ce pays sahélien, miné par attaques jihadistes. Le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kanoré a été arrêté, puis placé en détention dans une caserne de Ouagadougou.

Kaboré venait d’être réélu en 2020 sur la promesse de faire de la lutte anti jihadiste sa priorité. Seulement, plusieurs médias font état de ce qu’il était de plus en plus contesté par une population excédée par les violences jihadistes et son impuissance à y faire face. À ce jour, la situation de ce chef de l’État reste confuse malgré les condamnations de la communauté internationale.

S.A.

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Le secteur de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme a connu de bonnes performances au cours des neuf premiers mois de l’année 2021, a-t-on appris dans la note de conjoncture de la direction générale de l’Économie et de la politique fiscale. Au cours de la période sous revue, le chiffre d’affaires de ce secteur d’activité a atteint 4,87 milliards de FCFA à fin septembre 2021, contre 2,1 milliards de FCFA un an plus tôt. Soit une hausse de 130,6 %.

Selon la note de conjoncture, « la branche de l’hôtellerie de classe internationale a consolidé l’embellie observée depuis le quatrième trimestre 2020. Toutes les variables de suivi sont au vert, en lien avec l’allègement des mesures gouvernementales dans un contexte d’intensification des campagnes de vaccination contre le Covid-19. Une part importante de la demande est induite par la mise en quarantaine systématique des voyageurs non vaccinés en provenance de l’étranger ». Par ailleurs, la redynamisation de cette branche s’est traduite par une hausse du nombre de chambres occupées (+125,3 %), et par un affermissement du prix moyen de la chambre. La branche hébergement a enregistré un chiffre d’affaires en hausse de 145,3 % à fin septembre 2021 d’après la même source.

Le secteur de l’hôtellerie, restauration et tourisme a été le secteur le plus impacté par les contrecoups de la pandémie du Covid 19 en 2020, selon la note de conjoncture. En effet, le chiffre d’affaires du secteur a chuté de 52 % entre 2019 et 2020.

S.G

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Le Gabon a amélioré sa puissance militaire selon le rapport Global Fire Power (GFP) 2022. Dans ce classement des plus grandes puissances militaires, le pays obtient un score de 4,7 (un score de 0,000 0 étant considéré comme parfait). Avec ses 8500 hommes (dont 6500 actifs), 23 aéronefs, 153 véhicules blindés, 15 hélicoptères… et un budget de près de 162, 3 milliards de FCFA, l’armée gabonaise occupe 130e rang mondial sur un échantillon de 140 pays pris en pris compte par GFP. Le pays d’Ali Bongo gagne ainsi deux places comparativement au rapport 2021 où il pointait à la 132e place. La progression du Gabon est tributaire à l’accroissement des effectifs militaires gabonais qui sont passés de 5000 personnes en 2021 contre 8500 hommes en 2022.

Au niveau africain, le Gabon occupe la 32e place sur 36 pays. Dans l’espace Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale), le Gabon détient la 4e puissance de feu avec et ne devance que la République centrafricaine, la Guinée équatoriale n’étant pas classée. Pour le reste, le Congo est 117e, le Cameroun (104e) et le Tchad (87e) qui se positionne comme le pays dont l’armée est la plus puissante de la Cemac.

Comme en 2021, l’Égypte garde le lead de la puissance de feu en Afrique, suivie de l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Nigeria et le Maroc. Les moins puissantes étant la Somalie, le Libéria, la Sierra Leone.

Sur le plan mondial, le Top 5 des puissances militaires en 2021 reste dominé, comme l’année dernière, respectivement par le trio États-Unis, Russie, et Chine.

À noter que les critères pris en compte dans le classement Global Fire Power des plus grandes puissances militaires, sont entre autres le nombre de militaires actifs, les forces navales, la disponibilité du carburant pour les opérations militaires, le nombre d’avions de chasse, le budget consacré à la défense et la flexibilité logistique…

S.G

L'établissement bancaire BGFIBank Gabon vient de publier une annonce selon laquelle Anselme Mpiga est désormais le nouveau directeur de la Banque des particuliers et des professionnels.

Le nouveau promu revendique 15 ans d'expériences dans le secteur bancaire au Gabon et en Afrique de l'Ouest avec des compétences sur le marché de détails, Corporate et dans la formation des équipes. Il a rejoint BgfiBank Gabon à temps plein en octobre 2021 en tant que cadre commercial. Avant ce poste, le nouveau promu a fait ses classes, entre autres, à la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (Bicig).

Il est titulaire d’un diplôme d'études supérieures spécialisées en économie à l’Université d'Auvergne en France en 2005. Anselme Mpiga remplace Virginia Guillen qui occupait ce poste depuis septembre 2019.  Le nouveau directeur est désormais le banquier des particuliers haut de gamme et des professionnels (commerçants, artisans, professions libérales). Il dirige une structure qui propose les services suivants : crédit, épargne, prévoyance, cartes de retrait, banque à distance…

Mpiga est nommé au moment où le groupe bancaire BGFIbank vient d’effectuer une réorganisation de sa direction d’Afrique centrale, en nommant la gabonaise Huguette Oyini au poste de directeur régional Afrique centrale du groupe.

S.A.

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