Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Nommé au cours du conseil des ministres du 17 décembre 2021, le Dr Malcom Djenno Ngomanda, nouveau directeur général de l’Institut national de la poste des technologies de l’information et de la communication (Inptic), veut ouvrir un cycle de master professionnel au sein de cet établissement. Il a fait l'annonce le 18 janvier 2022 au cours de la passation de charges avec son prédécesseur Claude Ahavi.

« L’Inptic délivre des licences professionnelles dans le domaine du digital. Pour répondre à la demande pressante, des étudiants qui souhaitent se perfectionner, mon équipe et moi envisageons dans un avenir immédiat de proposer des formations en master professionnel. Cette mise en place du système LMD viendra pallier l’absence sur le plan national des cycles d’ingénieur dans le domaine des TIC. Elle répondra à la demande par les entreprises de profit de manager. Enfin, elle viendra combler le manque de cadres qualifiés en matière du numérique dans l’administration », a déclaré Dr Malcom Djenno Ngomanda.

Selon le patron, le Gabon doit se construire une position forte et devenir une référence dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. Les sources d’emplois et de richesses de demain seront dans ces nouveaux métiers. « L’Inptic compte développer un partenariat avec Google afin d’obtenir les informations, les formations, les certifications notamment en ce qui concerne les services Google Cloud. L’Inptic compte aussi développer un partenariat avec Microsoft. Cela consistera à avoir accès à des outils des ressources et des programmes », a ajouté le directeur général de l’Inptic entrant.

L’Inptic a été créé il y a 10 ans dans le but de doter le Gabon d’infrastructures numériques performantes. Cet établissement a pour mission essentielle de mettre à la disposition des opérateurs économiques et de la nation des ressources humaines capables de répondre à la demande croissante dans les métiers relevant de l’économie numérique.

Le nouveau directeur général est optimiste sur l’avenir de l’Inptic et entend le hisser au rang des établissements de référence en matière de formation aux métiers du numérique dans la sous-région. Dr Malcom Djenno Ngomanda remplace à ce poste Claude Ahavi qui a dirigé cet établissement depuis sa création il y a 10 ans.

Brice Gotoa

Une étude des prix mondiaux réalisée par le site britannique Cable.co.uk montre que le Gabon a l’un des indices de prix d’électricité les plus élevés d’Afrique. Avec un prix moyen du kilowattheure (kWh) estimé à 0,183 dollars (105,67 FCFA), ce pays d’Afrique centrale occupe la 40e place sur 52 États africains classés. Le Gabon est donc parmi les 15 pays du continent ayant un cout moyen du kW/h le plus élevé. Au niveau mondial, le pays occupe le 155e rang.

Dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), le Gabon se positionne comme le pays où l’électricité coute le plus cher aux habitants. Soit plus cher qu’au Tchad 0,174 dollar (100,47 FCFA le kWh), en Guinée équatoriale (91,23 FCFA le kWh), République centrafricaine (82,57 FCFA le kWh), Cameroun (78,53 FCFA le kWh), au Congo (53,7 FCFA le kWh).

À l’échelle continentale, la Lybie est le pays ayant le cout moyen du kWh d’électricité le plus faible, suivie de l’Angola, du Soudan et du Zimbabwe. Les plus chers du continent étant la Somalie, le Mali, la Guinée-Bissau. L’Érythrée et le Sahara occidental n’étant pas sur la liste pour des données insuffisantes.

Selon le Conseil national de l’eau et de l’électricité (CNEE), le taux d’accès à l’électricité est estimé à 15 % au Gabon. À moyen terme (2035), l’État envisage de développer un accès universel aux services de fourniture d’énergie électrique et d’eau potable sur l’ensemble du territoire gabonais d’après le CNEE.

S.G

Dans une annonce légale publiée le 19 janvier, la société maritime Norden, basée au Danemark, informe qu’elle a déposé, fin 2021, les documents administratifs requis auprès des autorités gabonaises pour ouvrir une succursale dénommée « Norden Transhipment Services Gabon ».

Pour diriger cette filiale, Norden a nommé un directeur général en la personne de Hennin Bibow Potland et un directeur général adjoint du nom de Adam Murray Nielsen. Ces deux responsables de nationalité danoise auront pour mission de faire prospérer cette filiale qui va se positionner dans le secteur du transbordement. Il s’agit ici de l’expédition de marchandises ou de conteneurs vers une destination intermédiaire. Ceci à travers des navires de transport ou des camions-citernes.

Norden arrive dans un contexte où l’activité du transport de marchandises dans le principal port du pays, Owendo, est dominée par Olam GSEZ. Selon les données du ministère de l’Économie, au cours des neuf premiers mois de l’année 2021, l’activité dans les quais gérés par Olam GSEZ affiche un volume global de marchandises manipulées de 4,5 millions de tonnes, en augmentation de 10,9 % comparativement à la même période en 2020. Corrélativement, le chiffre d’affaires de cette activité s’est amélioré de 2,7 % à 59,3 milliards de FCFA sur la période sous revue.

La société Norden possède des bureaux au Danemark, à Singapour, en Chine, en Inde, aux États-Unis et au Brésil, ainsi que des bureaux dans des chantiers navals en Asie.

S.A.

Une sculpture haute de six mètres sera bientôt érigée à Oyane 4, une localité située à environ 125 kilomètres de Libreville, dans la province de l’Estuaire, informe le ministère du Tourisme. Il s’agit d’une œuvre réalisée par l’artiste sud-coréen Yoo Young-ho. La statue sera érigée au centre de l’équateur sur un site touristique gabonais aménagé à cet effet. Un site destiné à la valorisation de l’Équateur, un patrimoine en partage avec plusieurs pays de la sous-région.

« Ledit projet consistera à aménager à cet endroit, un site selon les standards de promotion d’une offre touristique avec une statue d’un homme de six mètres de haut s’inclinant dans un geste d’accueil, reflet de l’hospitalité, de la tolérance, de l’acceptation, de la diversité et de la paix », explique le ministère du Tourisme.

En vue de l’installation de ladite statue, une délégation conjointe du ministère du Tourisme et la Direction générale de l’environnement conduite par l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (Ageos) a séjourné à Oyane 4 du 11 au 13 janvier 2022. Il était question de réaliser l’étude du relief de la zone pressentie pour recevoir la stèle. Ce, pour garantir la préservation de l’environnement, apprend-on.

Une fois érigée, cette stèle permettra de renforcer l’attractivité touristique du Gabon dans un contexte où le pays tente de relancer son secteur touristique affecté par la crise sanitaire de la Covid-19. Cette stèle permettra « aussi de consolider les liens historiques et culturels entre les peuples du Gabon et de la Corée du Sud », soutient le ministère du Tourisme.

A noter que le sud-coréen Yoo Young-ho qui va sculpter cette statue est présenté par Pascal Houangni Ambouroue, comme un sculpteur international dont la particularité est de construire et de réaliser des statues qui ont six mètres.

S.G

Le Gabon, à travers la direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC) du ministère de l’Économie, a ordonné ce 19 janvier le retrait des boîtes de sardines de la marque « Belle Ville » présentées sur le site de vente Alibaba comme venant du Maroc.

« Ce produit est impropre à la consommation humaine à cause d’un niveau élevé d’azote volatile supérieur à la limite maximale de 60 mg d’azote/100g de chair. Cela explique la présence des caractéristiques organoleptiques (saveur, odeur, texture) inhabituelles constatées par les consommateurs, indiquant des sardines mises en boîtes », affirme la direction.

De plus, affirme le service, il y a tromperie sur les qualités substantielles de la marchandise compte tenu de la quantité d’huile végétale trouvée inférieure à la norme qui est de 70% minimum pour les sardines à l’huile végétale. Par conséquent, indique la Direction, les consommateurs doivent cesser la consommation de ces produits et les rapporter au lieu d’achat. Ils sont par ailleurs invités à informer la DGCC au numéro vert (gratuit) à 8085 des lieux de vente desdits produits. Aussi, les opérateurs économiques concernés doivent impérativement retirer ces produits de la vente et les mettre à la disposition de la DGCC pour destruction, sous peine d’être poursuivis.

S.A.

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La société marocaine SDK Wood envisage d’importer et distribuer du bois gabonais, selon les informations diffusées le 18 janvier par l’ambassade de la République gabonaise près le Royaume du Maroc.

En effet, informe la représentation diplomatique, l’ambassadeur Sylvber Aboubakar Minko Mi Nseme est allé visiter la société SDK Wood dirigée par Ahmed Elaroui et ses fils. « Suite à la visite de l’ambassadeur SDK Wood envisage d’ajouter le bois du Gabon à la panoplie des essences déjà disponibles dans ses ateliers », apprend-on. Sans plus de détails sur l’horizon de déploiement de ce plan d’affaires annoncé par l’entreprise marocaine.

Mais l’on sait que depuis 1960, SDK Wood est une société qui s’est forgée une réputation dans le domaine de l’import et la distribution du bois et dérivés au Maroc. Le prochain produit visé désormais par cette entreprise est donc le bois en provenance du Gabon.

SDK Wood est spécialisée dans les contreplaqués, l’ébénisterie, les essences fines, les plans de travail, les parquets et revêtements de sol stratifiés, menuiseries intérieures et extérieures, moulures, mélaminés, etc. En cela, le Gabon représente une opportunité d’affaires, car l’industrie du bois est prospère dans le pays.

À titre d’illustration, au terme des neuf premiers mois de l’année 2021, l’activité des industries de transformation du bois a enregistré de bonnes performances selon les données de la note de conjoncture sectorielle de la direction générale de l’Économie et de la politique fiscale. En effet, la production des bois ouvrés a bondi de 29,8 % pour se situer à 1 million 10 mille 131 m3, du fait de l’approvisionnement régulier en grumes des usines de déroulage, notamment celles installées dans la zone à régime privilégié de Nkok. De même, les ventes locales et les exportations ont augmenté respectivement de 54,3 % à 120 525 m3 et 24,9 % à 675 817 m3.

S.A.

Les travaux du marché central de Franceville pourraient être terminés en cette année 2022, selon une annonce faite le 17 janvier par Yves Sylvain Moussavou Boussougou, secrétaire général gouvernement adjoint, et par ailleurs secrétaire exécutif du Plan accélération de la transformation (PAT).

« En construction, les travaux du futur marché de Franceville sont très avancés et pourraient être conclus au cours du dernier trimestre de l’année 2022 », a déclaré le SG-A du gouvernement sur compte officiel Twitter.

Le chantier du marché central de Franceville avait été lancé le 17 août 2017 par le président Ali Bongo Ondimba. Considéré comme l’un des centres névralgiques de l’activité économique du chef-lieu de la province du Haut-Ogooué, c’est un espace commercial moderne dont la superficie s’étend sur 12 000 m2.

À terme, il sera le plus grand marché moderne du pays. Mais les travaux ont été interrompus chemin faisant pour cause de malfaçons et de multiples manquements, avant d’être relancés en 2020. Le futur marché devrait permettre d’accueillir plus de commerçants et créer des centaines d’emplois.

S.A.

Le rapport d’enquête parlementaire portant sur la gestion des fonds Covid ne sera pas publié par l’Assemblée nationale du Gabon. Faustin Boukoubi, le président de la chambre basse du Parlement s’explique à ce propos dans une interview accordée à nos confrères du quotidien l’Union. « L’Assemblée nationale avait effectivement mis en place une commission d’enquête parlementaire. Celle-ci a fait son travail et élaboré un rapport. Celui-ci a été remis au président de l’institution qui l’a soumis à l’appréciation du bureau. Celui-ci l'a présenté à la conférence des présidents avant l’examen en plénière. À l’issue d’un débat, les députés, à main levée, ont voté pour la non-publication dudit rapport. Vous comprenez donc aisément pourquoi il n’est pas rendu public ». Il poursuit : « ce rapport date de 2020, deux ans plus tard, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Les réalités ne sont plus les mêmes ».

Cependant, le Copil citoyen, organisation de la société civile gabonaise ne cesse de réclamer la publication des résultats de cette enquête parlementaire qui pour lui est « douteuse ». Cette exigence fait partie des revendications faites par cette organisation qui exige également l’annulation par la Cour constitutionnelle des mesures gouvernementales de lutte contre la crise sanitaire.

Outre ces résultats de l’enquête parlementaire, le Fonds monétaire international exige également la finalisation et la publication du rapport d’audit des dépenses liées à la pandémie de la Covid-19. C’est d’ailleurs l’une des actions que devra poser le gouvernement gabonais pour bénéficier d’un nouveau décaissement du FMI d’un montant de 60 milliards de FCFA.

S.G

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Les libertés humaines ont reculé au Gabon selon le classement « Human Freedom Index 2021 » de l’Institut Fraser. Le pays d’Ali Bongo perd trois places dans ce rapport publié en décembre 2021, et se classe à la 18e place africaine et la 104e mondiale avec un score de 7,51 pour les libertés individuelles 5,8 pour les libertés économiques et 6,8 pour les libertés humaines.

Mais, malgré ce recul, le Gabon se positionne comme le pays qui respecte le mieux les libertés humaines au sein de la Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale). En effet, le pays arrive devant le Cameroun (39e en Afrique), la République centrafricaine (40e en Afrique), le Tchad (43e en Afrique), le Congo (44e en Afrique). La Guinée équatoriale n’a pas été classée.

Sur le plan continental, le Cap-Vert 36e mondial, est le pays africain le mieux loti en matière de libertés humaines. Il est suivi de l’île Maurice, 46e mondial, des Seychelles 57e, la Namibie 66e mondial, le Ghana 70e mondial, le Bénin 76e mondial… Et les moins respectueux des libertés sont la Somalie, l’Égypte et le Soudan, respectivement, 48e, 49e, et 50e en Afrique.

Le « Human Freedom Index (HFI) » est un classement qui analyse le niveau de la liberté individuelle, civile et économique dans 165 juridictions et États dans le monde. Parue fin décembre 2021, cette septième édition note sur une échelle de 0 à 10, les pays sur 82 indicateurs distincts de la liberté. Notamment, l’État de droit, la sécurité et sûreté, la liberté de déplacement, de religion, d’association, réunion et société civile, d’expression et d’information, ou encore la liberté de commerce international. C’est un rapport produit par les Think Tanks américain et canadien, Cato Institute et Fraser Institute.

Sandrine Gaingne

Classement 2021 des pays africains selon le niveau des libertés humaines

Rang africain Pays/Territoire Rang mondial Libertés personnelles (score) Libertés économiques (score) Libertés humaines (score)
1 Cap-Vert 36 8,7 7,65 8,26
2 Maurice 46 8,01 8,16 8,07
3 Botswana 53 8,1 7,62 7,9
4 Seychelles 57 7,99 7,63 7,84
5 Namibie 66 8,12 6,76 7,56
6 Ghana 70 8,07 6,69 7,49
7 Bénin 76 7,83 6,62 7,32
8 Afrique du Sud 77 7,53 6,97 7,3
9 Sénégal 87 7,66 6,25 7,07
10 Madagascar 88 7,51 6,33 7,02
11 Lesotho 89 7,32 6,57 7,01
12 Malawi 91 7,72 5,96 6,99
13 Côte d’Ivoire 95 7,42 6,18 6,9
14 Gambie 97 6,77 7,04 6,88
15 Burkina Faso 100 7,44 6,04 6,85
16 Zambie 102 6,62 7,09 6,82
17 Liberia 103 7,14 6,35 6,81
18 Gabon 104 7,51 5,8 6,8
18 Mozambique 104 7,27 6,15 6,8
20 Guinée-Bissau 106 7,29 6,06 6,77
21 Kenya 109 6,59 6,94 6,73
22 Sierra Leone 111 7,12 6,15 6,7
23 Togo 113 6,6 6,35 6,5
24 Tanzanie 114 6,29 6,75 6,48
25 Tunisie 116 6,82 5,97 6,46
26 Niger 118 6,78 5,97 6,41
27 Rwanda 120 5,65 7,35 6,36
28 Uganda 122 5,54 7,42 6,32
29 Nigeria 123 5,79 6,97 6,28
30 Mali 124 6,55 5,83 6,25
31 Angola 129 6,5 5,5 6,09
32 Comores 130 5,73 6,55 6,07
33 Ethiopie 132 6 5,87 5,95
34 Maroc 134 5,33 6,69 5,9
35 Djibouti 137 5,24 6,68 5,84
36 Guinée 138 5,96 5,62 5,82
37 Eswatini 139 5,6 6,05 5,79
38 Mauritanie 143 5,18 6,49 5,73
39 Cameroun 145 5,47 5,86 5,63
40 République centrafricaine 147 5,81 5,36 5,62
41 RDC 147 5,81 5,36 5,62
42 Zimbabwe 149 6,07 4,94 5,6
43 Tchad 150 5,54 5,6 5,57
44 Congo, Rep, 152 5,88 5,08 5,55
45 Algérie 154 5,51 4,9 5,26
46 Libye 156 5,17 4,79 5,05
47 Burundi 157 4,57 5,65 5,02
48 Somalie 159 3,68 6,67 4,93
49 Égypte 161 3,63 5,68 4,49
50 Soudan 162 4,74 4,19 4,48

Pour désamorcer le mouvement grève annoncé des retraités au Gabon, les ministres en charge du Budget, de la Défense nationale et de la Fonction publique ont échangé le 17 janvier à Libreville, avec les syndicats des retraités (Association nationale des retraités du Gabon et Machette syndicale des travailleurs gabonais vaillants - MSTGV).

Les discussions qui ont eu lieu dans les locaux de la Caisse des pensions et des prestations familiales (CPPF), apprend-on, ont porté sur plusieurs points de revendication. Notamment : le paiement des pensions arrimées au nouveau système de rémunération ; la revalorisation des pensions conformément au décret 468 du 19/09/ 2016 ; le paiement des rappels solde ; le paiement des dommages et intérêts ; la signature du décret d'application relatif au paiement de l'indemnité des services rendus et l'autonomisation de la CPPF.

« Les membres du gouvernement, après avoir expliqué aux partenaires sociaux le niveau de traitement de chacun des points évoqués, ont demandé au MSTGV de baisser les armes, car en réalité tous ces points, en dehors du texte encadrant les services rendus, sont évoqués dans l'étude actuarielle des régimes de sécurité sociale menée par le cabinet Finactu et dont le rapport se trouve actuellement sur la table du chef du gouvernement », apprend-on.

Au sortir de cette concertation, les syndicalistes n’ont pas indiqué quelle sera leur future action après cet échange avec les membres du gouvernement. En outre, l’on n’a pas plus d’informations sur les délais dans lesquels l'étude actuarielle des régimes de sécurité sociale menée par le cabinet Finactu sera implémentée pour faire baisser la tension sociale.

Selon le ministère du Budget et des Comptes publics, le paiement des rappels soldes dû à 5 321 retraités au Gabon affiche un total cumulé de 2,9 milliards de FCFA à fin décembre 2021.

Sylvain Andzongo

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