Libreville accueille du 24 au 25 février prochain, les Assises africaines de la cybersécurité (AAC), a-t-on appris à la Société d’incubation numérique du Gabon (SING). Placée sous le thème « La cyberrésilience des entreprises et des États », cette rencontre vise à édifier les décideurs publics et privés sur les enjeux de la cybersécurité. Il s’agira aussi de leur donner des clés leur permettant de mieux faire face aux crises et problèmes cybersécuritaires auxquels ils peuvent être victimes.
Il sera notamment question de montrer aux entreprises la nécessité d’intégrer la cybersécurité au sein de leur entreprise afin de mieux protéger leurs activités contre d’éventuelles attaques. Car, apprend-on, une bonne stratégie de cyberrésilience commence par la protection des systèmes, des applications et des données. Notamment dans un contexte où, avec le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication, les risques de cyberattaques sont « de plus en plus croissants, et constituent une menace pour de nombreux États et des entreprises », indiquent les organisateurs de cet événement.
Organisées en partenariat avec le Club d’experts de la sécurité de l’information en Afrique (CESIA) et de la Société d’incubation numérique du Gabon (SING), ces assises ambitionnent à terme, « de permettre aux participants de rencontrer des experts du secteur, de faire un benchmark du marché, sourcer des futurs fournisseurs, confronter les offres, rencontrer ses paires, et surtout créer de futurs partenariats », indiquent les organisateurs.
Rappelons que selon l’édition 2020 de l’Index de cybersécurité (GCI) de l’Union internationale des télécommunications (UIT), le Gabon fait partie des pays africains ayant un niveau de protection contre les cyberattaques les plus faibles.
S.G.
La Cour constitutionnelle a rejeté le 28 janvier 2022, les trois requêtes introduites par le Copil citoyen dans le but de faire annuler le décret portant modification et suppression de certaines mesures de prévention, de lutte et de riposte contre la propagation de la Covid-19. Ce décret querellé a été publié dans le journal officiel du 7 janvier 2022.
Pour la Cour constitutionnelle, ces requêtes ne peuvent pas prospérer. Car, ce décret est légal et respecte les dispositions de la constitution gabonaise. Il ne viole pas non plus les dispositions de la loi n° 003/2020 du 11 mai 2020 portant mesures de prévention, de lutte et de riposte contre les catastrophes sanitaires comme le stipule le Copil citoyen dans sa requête.
Comme l’explique la Cour constitutionnelle dans sa décision, « il ressort clairement des dispositions de l’article 4 de ladite loi (loi n° 003/2020 du 11 mai 2020 NDLR) qu’en cas de catastrophe sanitaire et pour les besoins de santé publique, le gouvernement prend par voie réglementaire toutes les mesures » nécessaires « en vue de prévenir, de lutter et de riposter contre la catastrophe sanitaire en cause ». C’est donc d’après la Cour constitutionnelle ce qui a été fait par le gouvernement dans le décret querellé.
Pour la haute juridiction, l’absence du visa du Conseil d’État sur le décret critiqué n’est nullement constitutive d’inconstitutionnalité dès lors qu’il est établi, comme c’est le cas en l’espèce, qu’il a régulièrement été consulté.
S’agissant de l’absence de la mention « Parlement informé » dans le décret et qui constitue pour le Copil citoyen un vice de forme, la Cour explique « la communication par correspondance au parlement des mesures prises en la matière suffit à satisfaire ces exigences légales quand bien même aucune mention y relative ne figurerait dans l’acte réglementaire qui contient les mesures en question ».
Par ailleurs, précise la Cour, pour ce qui est de l’argument tiré de la violation du principe de l’autorité, qu’il y a lieu de rappeler que dans l’instant qui a conduit à la décision dont il s’agit, la Cour avait sanctionné la violation de la hiérarchie des normes parce que l’arrêté soumis au contrôle de constitutionnalité remettait en cause les dispositions d’un décret qui est la norme supérieure. En revanche, dans le cas d’espèce, c’est un décret qui vient abroger les dispositions des autres décrets qui sont toutes les normes d’égale valeur.
Le Copil Citoyen dit avoir pris acte de la décision du rejet par la Cour Constitutionnelle de ses requêtes introduites. Rappelons que cette organisation de la Société civile avait déjà obtenu à deux reprises auprès de la Cour constitutionnelle, l’annulation des nouvelles mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la Covid-19.
SG
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La ville Port-Gentil aura une école spécialisée pour les enfants déficients auditifs. Le projet est financé par la société pétrolière française TotalEnergies dans le cadre de ses activités de Responsabilité sociale de l’entreprise (RSE). Ce projet va être réalisé dans le cadre d’une convention récemment signée entre cette multinationale et le ministère des Affaires sociales.
La construction de cet établissement a pour objectif de scolariser et d’offrir à ces enfants, un accompagnement pédagogique adapté à leur handicap et faciliter leur insertion professionnelle et sociale. À en croire Stéphane Bassene, directeur général de la filiale gabonaise de TotalEnergie, ce projet intègre aussi l'acquisition des équipements et du matériel didactique spécialisé, mais aussi la réfection des locaux de la Direction provinciale des affaires sociales de l'Ogooué-Maritime.
Pour ce projet d'école, l’entreprise pétrolière veut s’inspirer des écoles du même modèle qui existent déjà au Gabon. C’est dans cette optique qu’il a visité avec le ministre des Affaires sociales le 26 janvier dernier, l’École nationale pour enfants déficients auditifs (Eneda) à Libreville.
SG
Le Gabon veut assainir le fichier des allocations de rentrée scolaire (ARS), versées aux parents d’élèves par l’État. Une mission de contrôle de la Direction générale du budget et des finances publiques (DGBFIP) sillonne le territoire depuis le 27 janvier 2022. Pendant trois semaines, ces équipes vont s’assurer que les ayants droit pour lesquels la Caisse des pensions et des prestations familiales (CPPF) a reçu des certificats de scolarité, sont effectivement inscrits dans les établissements indiqués.
Ce déploiement de l’unité de contrôle budgétaire (UCB) permettra de débusquer les agents de l’État qui usent de fausses déclarations pour augmenter leurs revenus. « L’objectif de cette mission étant le contrôle sur place des bénéficiaires de l’allocation rentrée scolaire payée en numéraire, d’une part. D’autre part, il s’agit de déceler les cas de perceptions indues et d’optimiser la gestion des finances publiques », insiste Fabrice Andjoua Bongo Ondimba, directeur général de la DGBFIP dans une correspondance adressée au directeur d’académie provinciale de l’Estuaire.
Selon le directeur général, cette opération trouve son fondement dans l’application de la loi fixant le régime des prestations familiales et sociales applicables aux agents de l’État et à leurs ayants droit, ainsi que les textes réglementaires y relatifs.
Cette démarche intervient six mois après la clôture le 30 juillet 2021 de la campagne de collecte des certificats de scolarité en vue du paiement des allocations de rentrée scolaire 2021-2022. L’allocation scolaire est versée chaque année aux familles ayant au moins un enfant scolarisé âgé de 3 à 16 ans, enrôlé à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). Versée à chaque rentrée scolaire, cette allocation est de 62 500 FCFA par enfant et par an.
Brice Gotoa
Le Centre hospitalier universitaire de Libreville (Chul) figure dans la shortlist des sites administratifs retenus dans le cadre du Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et de l’assainissement (Piaepal). Ce programme travaille à la réduction du stress hydrique dans certaines localités du Grand Libreville.
Ce 28 janvier, Dr Marie-Thérèse Vané Ndong-Obiang, directeur général du Chul a reçu une délégation du Piaepal conduite par Gervais Nguema Mba, son coordonnateur. Cette rencontre portait sur les travaux de réhabilitation et de renforcement des capacités des équipements de distribution d’eau au Chul. Ces travaux devraient démarrer dans les meilleurs délais, a assuré Djibril Diagne, chef de projet de la Banque africaine de développement (BAD), principal soutien financier du Piaepal.
Selon DG du Chul, les équipements de production et de distribution d’eau potable du plus vieil et plus grand hôpital du Gabon sont devenus obsolètes. Insuffisamment entretenus, ils peinent à fournir les 300 000 litres d’eau nécessaires au fonctionnement de cette formation sanitaire.
Malgré la bonne pluviométrie du Gabon, des ménages de Libreville et ses environs manquent d’eau potable. Selon le gouvernement, la pénurie d’eau sera bientôt un lointain souvenir avec la construction des ouvrages et le renouvellement du réseau. L’État a prévu, avec le soutien de ses partenaires, d’investir plus de 300 milliards de FCFA d’ici 2023 afin d’améliorer l’accès des populations à l’eau potable et à l’électricité, sur l’ensemble du territoire national.
S.A.
La startup gabonaise Yubile technologie a lancé officiellement le 27 janvier 2022 l’application Hosto. Une plateforme e-santé qui permet de faire des consultations, des visites et examens médicaux, des achats de médicaments en pharmacie et des traitements à distance. Il donne aussi la possibilité aux patients vivant dans les zones rurales ou enclavées de bénéficier d’une assistance médicale à distance grâce aux téléconsultations.
« Cette télémédecine peut s’avérer très importante lorsqu’on se retrouve dans des situations de détresse et qu’on ne peut pas se déplacer. Avec l’application, on peut appeler un médecin, qui à distance peut nous prescrire les premiers soins sans qu’on ait besoin d’être physiquement dans le même environnement. Le Gabon est notre marché d’encrage. Nous avons testé l’application dans plusieurs structures de la place. Et on peut dire que c’est une application très prometteuse. Sur le plan sécuritaire, nous avons mis tout en place pour que le système ne soit pas facilement piratable », explique Holden Opolo Mbany, manager de l’application Hosto.
Disponible sur google playstore, appstore et sur hostosante.com, cette application, apprend-on, se présente en deux types de modules. « Professionnels de santé » et « Usagers ». Le premier type est un système informatique hospitalier où les professionnels de santé retrouvent l’ensemble des fonctionnalités dont ils ont besoin pour la gestion de leurs activités. Sur le second, les usagers vont retrouver un ensemble d’informations d’annuaires, des interactions telles que la télémédecine, la prise de rendez-vous à distance.
« L’innovation de notre application réside beaucoup plus dans le module pharmacie. Car, ce module permet aux usagers, dans le confort de leurs maisons, d’avoir des médicaments en pharmacie sans se déplacer. Ils peuvent par la même occasion, connaitre la disponibilité du médicament, les tarifs, les conditions d’achats des médicaments », explique Holden Opolo Mbany.
L’application est gratuite pour les professionnels de santé. Pour les usagers, elle est libre d’accès, et gratuite pour les informations relatives aux annuaires, selon Holden Opolo Mbany. Par contre, « pour les prestations telles que l’achat des médicaments en pharmacie, la prise de rendez-vous, les préconsultations, les usagers doivent payer des couts supplémentaires hormis les couts qui sont déjà fixés par les différentes structures de santé ou les différents professionnels », précise-t-il.
Selon We Are Tech, cette application a été en partie développée grâce aux fonds obtenus lors du concours « eStartup Challenge », un programme d’accélération et d’appui aux startups et aux entreprises dans le secteur du numérique. L’on se souvient que lors de ce concours en avril 2021, Yubile avec son application Hosto avait remporté le 1er prix avec plus de 40 millions de FCFA de gains.
SG
Le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, a procédé le 27 janvier à Libreville, au lancement de la Plateforme de Coordination des partenaires techniques et financiers du ministère de la Santé.
« Instituée par arrêté ministériel, la plateforme de coordination est un cadre de concertation ayant pour mission principale d’assurer la coordination et le suivi-évaluation de la politique du gouvernement en matière de santé. Elle est placée sous l’autorité du ministre de la Santé qui en assure la présidence », apprend-on.
Outre l’Organisation mondiale de santé qui en assure la vice-présidence, la plateforme des partenaires techniques et financiers du ministère de la Santé comprend aussi l’Unicef, l’Unfpa, l’Onusida, la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, la FAO, l’Agence française de développement, et la cellule du Financement extérieur du ministère de l’Économie. Elle se réunit une fois par trimestre.
Le membre du gouvernement a indiqué que cette plateforme doit être fédératrice de l’ensemble des partenaires techniques et financiers du ministère de la Santé afin de mutualiser les moyens et suivre l’évolution des différents projets gouvernementaux et bilatéraux de développement. « À l’unanimité, les partenaires techniques et financiers ont salué la mise en place de ce cadre stratégique qui permettra d’optimiser leur partenariat avec le ministère de la Santé, car pour eux, l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) passe par un cadre de concertation pour une synergie d’actions des partenaires » renseigne le ministère de la Santé.
Le Gabon est arrimé à l'Agenda 2030 qui prescrit de lutter contre les inégalités sociales, d’alléger le fardeau que représente le VIH et d'autres maladies infectieuses. Selon le Pnud, certains de ces Objectifs ne pourront être réalisés qu'au travers d'une couverture de santé universelle, basée sur les principes d'équité et de qualité. C’est le cas de l'ODD 3, « donner aux individus les moyens de vivre une vie saine et promouvoir le bien-être à tous les âges ».
S.A.
Le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) est désormais membre du réseau international des fonds souverains (IFSWF), a annoncé la FGIS le 27 janvier 2022. Il s'agit d'une association de fonds souverains engagés à renforcer la communauté financière et à promouvoir une meilleure compréhension de l’activité des fonds souverains.
Le statut de membre de ce réseau permettra au FGIS de tirer profit de l’expérience des autres fonds souverains en matière de gestion des actifs de son portefeuille, de gestion financière et de gouvernance. Ce qui pourrait être bénéfique au développement de l’économie gabonaise.
« Le FGIS contribue à la transformation durable de l’économie gabonaise en suivant les plus hauts standards internationaux de transparence et de gouvernance. Le fait de rejoindre l’IFSWF souligne davantage cet engagement. Nous sommes particulièrement impatients de collaborer avec d’autres membres pour apporter des solutions financières au défi pressant que pose le changement climatique aux économies en développement », a déclaré Akim Daouda (photo), directeur général du FGIS.
Le FGIS est le gestionnaire exclusif du Fonds souverain de la République gabonaise (FSRG) et des participations non attribuées du portefeuille de l’État gabonais. En tant qu’opérateur financier, le Fonds est impliqué dans la réalisation de projets phares du Plan d’accélération de la transformation (PAT). Notamment dans le financement des infrastructures, l’accompagnement des PME et le soutien aux secteurs sociaux.
SG
Le gouvernement gabonais et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) envisagent d’introduire la digitalisation dans l’enseignement primaire. C’est le but de la rencontre entre le ministre gabonais de l’Éducation nationale, Pr Patrick Mougiama-Daouda et le représentant résident de l’Unicef au Gabon, Dr Noël Marie Zagre. Cette initiative vise à rendre plus dynamique l’enseignement à distance par les nouvelles technologies.
« Il s’agit d’un programme sur 5 ans. Il devrait être pérennisé par un mécanisme incluant l’appropriation de matériels par les enfants et le corps éducatif, mais qui commence par une première phase d’une année, pour mettre en place le socle qui va consister à la préparation des enseignants et à un travail sur un échantillon de 3 établissements par région », a déclaré Dr Noël Marie Zagre.
Selon le représentant résident de l’Unicef, ce programme qui est dans sa phase pilote se fera avec le primaire et il va s’étendre par la suite à tous les niveaux. Notamment le secondaire et le supérieur. « Il va prendre en compte tous les aspects incluant la formation du personnel, les infrastructures et les contenus pour faire en sorte que l’enseignement au primaire puisse bénéficier du numérique », a-t-il indiqué.
Au Gabon, depuis une décennie, les autorités insèrent progressivement l’outil numérique dans les différentes administrations et dans certaines activités. Aussi, la crise sanitaire de la Covid-19 qui secoue le pays depuis 2020 a permis à la communauté éducative de constater les limites liées à l’éducation en dehors des salles de classe. C’est une problématique que le Gabon tente de résoudre avec la mise en place de la digitalisation dans le système éducatif.
Brice Gotoa
Les autorités gabonaises ont présenté, le 26 janvier dernier, les résultats de l’enquête sur la séroépidémiologique du SARS-CoV-2, menée par des chercheurs locaux sur 3455 personnes et 864 ménages dans les neuf provinces du pays. Cette enquête révèle que 86,8% des Gabonais ont déjà été infectés par le Coronavirus, informe le ministre de la Santé Guy Patrick Obiang Ndong.
Cependant, ces données de l’enquête contrastent avec les chiffres publiés par le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus (Copil). À la date du 25 janvier 2022, selon les chiffres officiels, seules 46 469 personnes ont été testées positives à la Covid dans le pays sur une population estimée à un plus de 2 millions, soit moins de 10% de la population.
« Notre étude a porté sur la séroprévalence (les anticorps dans le sang). Le Copil donne les résultats de ceux chez qui le virus a été mis en évidence dans les narines ou la gorge. Aussi, c’est différent des données du Copil, car le Copil publie en majorité les résultats de ceux qui sont allés faire le test. Nous notre étude a porté sur tout le monde que tu sois malade ou pas. Car il y a des personnes qui sont infectées et qui ne présentent pas des signes de la maladie », explique un des chercheurs ayant participé à l’enquête séroépidémiologie du SARS-CoV-2.
À en croire le ministre de la Santé, les Gabonais déjà touchés par la Covid ont développé une immunité naturelle contre le virus. « Mais, cette immunité naturelle n’est pas définitive et s’amenuise au fil du temps. C’est pourquoi il est plus qu’important de renforcer leur système de défense par la vaccination », soutient le ministre Guy Patrick Obiang Ndong.
Financée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), cette enquête a été menée par des laboratoires de recherche gabonais à l’instar du Centre interdisciplinaire de recherches médicales de Franceville (CIRMF), du Centre de Recherches médicales de Lambaréné (CERMEL), du laboratoire du CHU mère et enfants et d’une équipe d’experts locaux…
Sandrine Gaingne