Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

La compagnie aérienne publique sénégalaise « Air Sénégal » vient d'intensifier son offensive dans la zone Afrique centrale en annonçant une augmentation de ses fréquences de vol notamment dans la capitale gabonaise, Libreville et Douala, au Cameroun.

Dans un communiqué publié le 23 novembre, la compagnie fait l’annonce suivante : « Air Sénégal a le plaisir d’annoncer qu’en raison de la forte demande, elle augmentera ses fréquences vers Cotonou, Douala et Libreville. Le nouveau programme qui démarre à compter du 4 décembre [2021] permettra aux passagers de voyager à destination ou au départ de Douala et Libreville via Cotonou 4 fois par semaine : les mardis, jeudis, samedis et dimanches avec une combinaison d’appareils A321 et A319 ».

Ainsi, la fréquence de vol sur Libreville va passer de 3 à 4. « C'est une stratégie qui vise à occuper le marché. Libreville est un carrefour de communautés, c’est donc une destination stratégique d’autant plus que le Gabon ne dispose pas d’une grosse compagnie publique », explique-t-on à Air Sénégal.

Aussi, cette augmentation de fréquence sur la ligne de Libreville intervient huit mois après qu’Air Sénégal a lancé officiellement ses vols à destination de plusieurs villes africaines dont Libreville. Ce nouveau programme de vols qui a démarré le 29 mars 2021, avec trois fréquences hebdomadaires permet, selon la compagnie, un large éventail de connexions vers l’Afrique de l’Ouest et Casablanca mais aussi l’Europe à travers Barcelone, Paris, Marseille, Lyon et Milan.

La conquête du marché gabonais pour Air Sénégal intervient dans un environnement assez concurrentiel, où opèrent déjà environ dix transporteurs. La compagnie sénégalaise essaie ainsi de gagner des parts de marché face à Afrijet, le transporteur gabonais, Asky airlines, Ethiopian Airlines, Rwandair, entre autres.

Sylvain Andzongo

Prévu pour démarrer ce mercredi 24 novembre 2021 pour trois jours, le mouvement baptisé « ville morte d’avertissement », annoncé par plusieurs syndicats réunis au sein de la coordination provinciale de l’Ogooué-Maritime n’aura pas lieu. Le gouverneur de l’Ogooué-Maritime, Paul Ngome Ayong, a rencontré ce 23 novembre 2021 les partenaires sociaux et s’est engagé à ouvrir le dialogue sur les problématiques posées par ces derniers.

De ce fait, les syndicalistes ont décidé de surseoir à l’appel à la ville morte dans l’Ogooué-Maritime afin de privilégier le dialogue. « Toutefois, nous nous réservons le droit de mener des actions d’envergures si à la date du 14 décembre 2021 les positions du gouvernement et des employeurs ne sont pas reconsidérées en ce qui concerne la question vaccinale/test covid payant et le racket des transporteurs », a averti le porte-parole et coordonnateur provincial des syndicalistes, Jean Robert Boundzanga.

Le 27 octobre dernier, le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, annonçait la fin de la gratuité des tests PCR pour le 15 décembre 2021. À compter de cette date, le test PCR qui était gratuit coûtera désormais 20 000 FCFA tandis que le VIP sera facturé à 50 000 FCFA. En plus, la présentation des tests PCR négatifs ou des attestations de vaccination a été rendue obligatoire pour l’accès aux lieux publics.

Pour les syndicalistes, avec ces décisions, le gouvernement tente d’instaurer la vaccination obligatoire. D’où leur opposition contre ces mesures. Le 3 novembre dernier à Libreville, Dynamique unitaire (DU), l’une des plus grandes centrales syndicales des fonctionnaires du Gabon a déclaré la journée du 15 novembre 2021 ville morte pour interpeller le gouvernement.

Brice Gotoa

Une délégation du ministère gabonais du Tourisme a séjourné du 15 au 19 novembre 2021 à l’École sous-régionale de l’hôtellerie et du Tourisme (EHT-CEMAC) de Ngaoundéré au Cameroun. Cette mission conduite par le secrétaire général du ministère du Tourisme, Liliane Nadège Ngari, était en prospection dans cette école sous-régionale.

« Il s’agissait entre autres pour ces émissaires du gouvernement gabonais de prospecter avec l’administration du Tourisme camerounais des axes de coopérations touristiques bilatérales entre nos deux pays, de mieux s’imprégner des offres de formations dispensées dans cette école en adéquation avec les besoins du marché domestique et enfin de porter le message d’excellence prôné par les plus hautes autorités aux étudiants gabonais admis dans ce pôle de formation de référence dans la sous-région », informe le ministère du Tourisme sur sa page Facebook.

Une première mission du genre pour le Gabon dans un contexte où les autorités tentent de relancer le secteur touristique encore affecté par les effets de la crise sanitaire. À la fin du premier semestre 2021, selon le ministère de l’Économie, le suivi conjoncturel fait apparaître un secteur hôtelier dont l’activité continue de pâtir des effets de la crise sanitaire (absence d’événements d’envergure internationale et de flux touristique).

SG

Les autorités gabonaises veulent trouver des solutions aux dysfonctionnements des Centres hospitaliers universitaires (CHU) de Libreville et d’Owendo. Une réunion a été convoquée à cet effet ce 23 novembre 2021 par le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, avec les responsables de ces deux structures sanitaires, en présence du ministre gabonais de la Santé Dr Guy Patrick Obiang Ndong.

Il était question pour le chef du gouvernement de savoir ce qui est à l’origine des dysfonctionnements dans ces deux CHU, fragilisant le système de santé. « Il y a effectivement des problèmes de gouvernance, mais il y a également d’autres problèmes financiers liés au fonctionnent de ses structures », a déclaré le Dr Guy Patrick Obiang Ndong.

Selon le ministre de la Santé, ce sont des structures qui ont été construites pour permettre à la population d’avoir accès aux soins de qualité. « Il est aujourd’hui regrettable de voir la situation dans laquelle ses structures se trouvent. Donc un effort doit être fait pour que le gouvernement puisse accompagner ses structures à améliorer ses qualités de soins », a indiqué Dr Guy Patrick Obiang Ndong.

Cette rencontre intervient dans un contexte où les CHU de Libreville et l’Owendo sont au cœur des critiques des usagers. Plusieurs patients se plaignent de l’accueil et de la qualité des soins dans ces deux structures sanitaires publiques. Pour amener les structures sanitaires à fonctionner de manière optimale, un plan d’urgence sera élaboré par les responsables desdites structures, assorti d’actions ciblées, quantifiées et chiffrées qui doivent faire l’objet d’investissements prioritaires, apprend-on.

Dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT), les autorités prévoient au cours des trois prochaines années d’améliorer l’accessibilité aux structures sanitaires qu’elles soient publiques ou privées. Il est également prévu le renforcement des facteurs favorisant le développement du secteur santé et permettant une couverture sanitaire plus élargie qui réponde aux besoins de la population.  

Brice Gotoa

Le Conseil national de l’eau et l’électricité (CNEE) est à pied d’œuvre pour réhabiliter et moderniser les bornes à incendie, l’éclairage et des pompes publiques de la ville de Port-Gentil.

En effet, le 22 novembre, une délégation menée par Arnaud Christian Nguimbi, Directeur Général du CNEE, a été reçue par l'édile de la ville de Port-Gentil, Gabriel Tchango à l'hôtel de ville.

Le DG du CNEE, apprend-on, a tout d'abord, félicité le maire pour son implication dans l'avancée des travaux d'éclairage public initiés dans les grandes artères de la ville, il y a plus d'une semaine. « Ensuite, pour pallier au problème d'incendie et rendre plus efficace l'intervention de nos soldats du feu, le CNEE, avec le concours de la mairie de Port-Gentil, procédera à la modernisation et à l'extension des bornes à incendie dans les quatre arrondissements que compte la commune », apprend-on.

Enfin il a été convenu, avec cette fois-ci l'appui technique de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), que la réhabilitation des pompes publiques se fera dans les prochains jours afin de rendre l’eau potable accessible à toutes les populations de la ville.

Longtemps confronté aux problèmes d’éclairage et d’adduction d’eau, Port-Gentil opère sa mue en direction de la modernisation de ses infrastructures. Par le biais du CNEE, la ville vibre en ce moment au rythme d’une campagne de remplacement des anciens lampadaires de type « Saphir SHP 150 Watts » de luminosité jaune classique par des lampadaires de type télégestion Led 100 Watts plus économiques et écologiques.

Le premier axe touché est « aéroport- carrefour Odombo » où les usagers et les riverains peuvent déjà profiter de la nouvelle luminosité. Le deuxième axe ira du carrefour Corawood au carrefour printemps.

S.A.

Le Gabon pourrait être l’un des premiers pays à bénéficier des vaccins contre la Covid 19 qui seront bientôt produits par le Maroc dès la fin d’année 2021, rapporte le site d’informations Maghreb-Intelligence. Cette possibilité aurait été abordée selon la même source lors du tête-à-tête entre le Roi Mohammed VI et le président gabonais lors de son dernier séjour dans ce pays d’Afrique au début de ce mois de novembre.

La même source informe qu’une délégation officielle de spécialistes gabonais pourrait être dépêchée au Maroc dès ce 25 novembre dans ce cadre.

Rappelons que le Maroc a annoncé au mois de juillet dernier qu’il allait commencer à produire des vaccins contre la Covid-19. Ce, suite à un partenariat entre le laboratoire chinois Sinopharm, créateur du vaccin, et son homologue marocain Sothema. Les premières doses devraient être disponibles sur le marché avant la fin de l’année, probablement en décembre prochain, selon les médias marocains.

Depuis le lancement de sa campagne de vaccination en mars 2021, le Gabon a déjà réceptionné plusieurs doses du vaccin Sinopharm produit en Chine. Notamment 400 000 doses ainsi que des doses du vaccin américain Pfizer, le vaccin Johnson & Johnson et le russe Spoutnik V. Actuellement seulement 10% de la population gabonaise est vaccinée. Le pays vise un taux de vaccination de 60% d'ici fin 2022.

S.G.

Le Gabon vient de la prendre la tête du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC) qui se tient du 22 au 26 novembre à Libreville.

Selon le ministère des Affaires étrangères, la passation à la tête du bureau dudit Comité s’est effectuée entre la République du Burundi (sortant) et la République gabonaise (entrant). Ainsi, pendant une période de six mois, c’est le Gabon qui va diriger ce Comité dont la mission est essentiellement de mener des « activités de reconstruction et de renforcement de la confiance entre ses États membres, notamment par des mesures de confiance et de limitation des armements ».

Plusieurs mécanismes et instruments ont été adoptés dans ce sens. Il en est ainsi, par exemple, de la « Convention de l’Afrique centrale pour le contrôle des armes légères et de petit calibre, de leurs munitions, et de toutes pièces et composantes pouvant servir à leur fabrication, réparation et assemblage » approuvée le 30 avril 2010 lors de la 30e réunion de l’UNSAC tenue à Kinshasa (RD Congo).

A Libreville, plusieurs thématiques seront abordées : la problématique de sécurité et changement climatique en Afrique ; la revue de la situation géopolitique et sécuritaire en Afrique centrale ; l’accompagnement du processus de transition tchadien et la stratégie régionale de lutte contre la pandémie de la Covid-19.

L'UNSAC compte onze Etats membres : Angola, Burundi, Cameroun, République Centrafricaine, Congo, République démocratique du Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Rwanda, Sao Tome & Principé, Tchad. Ils se réunissent au niveau ministériel deux fois par an pour dresser un état de la situation géopolitique et sécuritaire en Afrique centrale et faire un rapport sur les programmes de désarmement et de limitation des armes dans la sous-région.

S.A.

La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) organise le 28 décembre 2021 le concours d’entrée au Centre des métiers (CDDM) Jean Violas. « Les candidats admis suivront des formations diplômantes aux métiers d’électricien de réseaux, plombier de réseaux, électromécanicien et mécanicien. Le concours est ouvert aux Gabonais dont l’âge varie entre 18 et 25 ans échus à la date du concours, de niveau terminal E, F1, F2, F3, C et D (sans baccalauréat), BET, BETI, CFP 2, CFP 3 et CAP (dans les métiers techniques) », renseigne le communiqué rendu publique à cet effet le 22 novembre.

Les épreuves se dérouleront, au Centre des métiers Jean Violas d’Owendo pour les candidats de Libreville. A l’intérieur du pays les postulants vont concourir au sein des directions régionales de la SEEG à Franceville, Port-Gentil, Mouila et Oyem. Les candidats intéressés doivent envoyer leurs dossiers complets par mail uniquement à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. au plus tard le 03 décembre 2021.

Ce concours intervient près de deux mois après la signature d’une convention de partenariat d’une durée de 12 mois entre la SEEG et le ministère de la Formation professionnelle. Cette convention visant à mettre en place un système pédagogique conforme à la réglementation en vigueur, cible des formations diplômantes reconnues par l’État.

Le Centre des métiers Jean Violas a été inauguré le 31 mai 1979 pour satisfaire les besoins en personnel qualifié dans les métiers de base de la SEEG. Permettant ainsi à cette entreprise de remplir les exigences de sa mission de gestionnaire du service public de l’eau et de l’électricité à lui confiée par l’Etat gabonais.

Brice Gotoa

Entre 2019 et 2020, le nombre d’accidents de la route enregistrés au Gabon a augmenté de 145,6 %, selon les données communiquées le 20 novembre 2021 par le ministre gabonais des Transports, Brice Constant Paillat.

« Comparativement à 2019, l’année 2020 a connu une explosion des accidents de la route ainsi que du nombre des blessés. Le nombre d’accidents a plus que doublé pour s’établir à 3 748 contre 1 526 en 2019. Le nombre de blessés a suivi la même tendance. On a enregistré 1 196 blessés contre 660 en 2019. Presque le double », a déclaré, Brice Constant Paillat au cours d’un discours en prélude à la Journée africaine de la sécurité routière.

D’après le directeur général de la sécurité routière, Alex Minto’o, la Covid-19 a eu une incidence sur la hausse des accidents de la route en 2020. « Avec le couvre-feu, une heure assez stressante où les automobilistes veulent rentrer rapidement chez eux, il y a beaucoup plus d'accidents. Mais également la volonté des professionnels de transport, notamment les agences de voyage, les taximen qui ont été privés de leurs activités pendant une certaine période, de faire le maximum de recettes pour compenser les biens manqués », a-t-il indiqué.

A ces causes s’ajoutent la conduite en état d’ivresse, la somnolence et l’usage du téléphone au volant, le non-respect du code de la route ainsi que le mauvais état de la route et les défaillances mécaniques des véhicules.

D’après les données du ministère des Transports, au cours des 5 dernières années, le Gabon a enregistré 10 254 accidents de la route faisant ainsi 2 422 victimes dont 363 morts. Ces chiffres interpellent les autorités compétentes à intensifier les campagnes de sensibilisation et des opérations de contrôle routier sur l’état des véhicules en circulation.

Au Gabon, pour la commémoration de la Journée africaine de la sécurité routière, des équipes de la direction générale de la sécurité routière ont sillonné plusieurs artères des communes de Libreville, Akanda et Owendo pour rappeler aux usagers de la route les mesures essentielles à prendre afin de limiter le nombre d’accidents de la route.

Brice Gotoa

 

En visite dans la zone économique spéciale de Nkok le 20 novembre dernier, le ministre en charge des Eaux et forêts a annoncé que le Gabon compte ouvrir des magasins de meubles à travers le monde à partir de 2022. « On commence à avoir des produits hauts de gamme. Nous allons ouvrir des magasins dédiés aux meubles, à Miami (Etats-Unis), à Paris en France, en Chine, à Londres (Angleterre), un peu partout dans le monde, pour vanter nos réformes, et vendre nos produits », a déclaré Lee White. C’était dans le cadre des journées portes ouvertes de la ZES.

Selon le membre du gouvernement, c’est l’entreprise Gabon Special Economic Zone (GSEZ) « dans lequel l’Etat est le plus grand actionnaire » qui va investir dans un premier temps dans ces showrooms à l’étranger non seulement pour faire la promotion du bois transformé gabonais mais, également « pour commercialiser nos produits qui sont vraiment intéressants », affirme Lee White.

Un projet qui, une fois matérialisé, va montrer aux yeux du monde que le Gabon est passé d’un pays qui vendait des billes de bois non transformées à un pays qui transforme désormais sa matière première, et qui crée de la valeur ajoutée, permettant ainsi au pays de gagner beaucoup plus en termes de profit.

Depuis 2010 en effet, le Gabon a interdit l’exportation des grumes de bois non transformées. Une mesure qui visait à favoriser l'installation d'une industrie locale du bois d’une part. Et d’autre part, de permettre au Gabon d'exporter des produits transformés et pas simplement de la matière première. En 2020, le Gabon a exporté selon la note de conjoncture du ministère de l’Economie, 835 299 m3 de bois, en baisse de 4,3% par rapport à 2019.

S.G.

 

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