Okoumé Capital, filiale du Fonds Gabonais d’investissement stratégique (FGIS), vient de lancer la « Fabrique des champions », un nouveau dispositif pour appuyer les PME au Gabon, a annoncé l’entreprise.
La « Fabrique des champions » a pour but d’accompagner les entreprises des filières bois, mines, agroalimentaire et les filières commerciales dirigées par les jeunes de moins de 35 ans et qui ont au moins trois ans d’existence. Les entreprises concernées sont celles qui réalisent un chiffre d’affaires annuel supérieur à 80 millions de FCFA et qui fournissent des services et des biens aux grandes entreprises ancrées dans l’économie gabonaise. Les entreprises souhaitant candidater auront jusqu’au 10 octobre 2021 pour postuler au programme qui s’étend sur neuf mois.
Ce dispositif prévoit également un programme « Incubation startup » qui débute en novembre 2021 pour une durée de six mois. Et enfin, le programme « Incubation petites entreprises » qui commence en février 2022 pour une durée de six mois.
Les entreprises sélectionnées selon Okoume Capital bénéficieront des « formations et de conseils destinés à renforcer leur organisation et leur performance. Les entreprises bénéficieront d’un diagnostic, d’assistance technique et d’opportunités de renforcement de capacités sur les principaux aspects de la gestion d’une entreprise (comptabilité, règles de bonne gouvernance, renforcement des capacités, formation, coaching…). Elles se verront également donner accès à des informations et données sur leurs segments de marché pour consolider leur stratégie et son exécution », soutient Okoume Capital, une société de capital-investissement dédiée au financement et à l’accompagnement des PMEs au Gabon. Dans le cadre de ce programme, Okoumé Capital sera soutenu par le cabinet ESPartners, expert en accompagnement des PMEs africaines.
En contrepartie de cet accompagnement, les entreprises bénéficiaires doivent être disponibles pour ce programme et être transparentes sur leurs activités, apprend-on. La « Fabrique des champions » est lancée dans un contexte où les entreprises essaient de se relancer après les contrecoups de la crise sanitaire due au Covid-19.
S.G.
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En partenariat avec le ministère de la Santé, la mairie de Libreville informe qu’elle a lancé la campagne nationale itinérante de vaccination contre la Covid-19 dans les marchés de la capitale du pays.
« Après une longue période de sensibilisation sur la vaccination anti-Covid-19 dans les marchés de la capitale, et sur instruction du maire de la commune de Libreville, Christine Mba Ndutume épouse Mihindou, son 1er adjoint Serge William Akassaga Okinda, a procédé ce 28 septembre 2021, au lancement de la campagne de vaccination dans lesdits marchés », apprend-on. Au cours de cette première journée, renseigne la mairie, l'opération a connu un fort engouement. C'est donc le marché de Mont-Bouët, dans le 3ème arrondissement de la Commune de Libreville qui a été le site dans lequel a débuté cette vaste opération de vaccination de proximité.
« Les commerçants nombreux n'ont pas manqué d'apprécier l'initiative. Chacun souhaite retrouver au plus vite une vie normale en invitant ceux, encore réticents à se protéger et à protéger leur entourage. La campagne se déploiera dans les autres marchés de la Commune de Libreville avec des dispositifs de vaccination implantés sur des sites capables de recevoir le plus grand nombre », affirme la mairie
Cette campagne de vaccination intervient dans un contexte où la flambée épidémiologique due au variant delta a été enregistrée ces derniers temps dans la cité. Selon le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus au Gabon, Libreville concentre le plus gros des cas confirmés depuis mars 2020. Ainsi, au 27 septembre 2021, la capitale du pays enregistre 21 197 cas confirmés sur un total de 29 515 cas positifs sur l’ensemble du territoire. Soit une concentration de 71,8% de cas à Libreville.
S.A.
Quatre mois après son dernier séjour à Londres en Angleterre, le président de la République Ali Bongo Ondimba s’y trouve de nouveau pour une visite dont l’objet n’a pas été officiellement dévoilé. Dans le cadre de cette visite, il a été reçu par le Prince Charles de Galles avec qui il a visité le 28 septembre dernier, le Kew Gardens, un parc près de Londres, a-t-on appris sur sa page Facebook.
« Tous mes remerciements à SAR (Son Altesse royale, NDLR) le Prince Charles pour m’avoir fait visiter le mardi 28 septembre Kew Gardens, près de Londres. Ce fut un moment aussi plaisant que riche d’enseignements à l’heure où la protection de la biodiversité doit être une priorité absolue », a-t-il écrit. Le chef de l’État a par ailleurs félicité le Kew Gardens pour le travail effectué pour la protection de la biodiversité.
« Le changement climatique a des répercussions majeures sur notre patrimoine naturel… Un travail de recherche remarquable est effectué par Kew Gardens pour préserver ce patrimoine au bénéfice des générations actuelles et futures », a-t-il écrit.
Cette visite du chef de l’État à Londres intervient à quelques semaines de l’ouverture de la conférence annuelle de l’Organisation des Nations unies sur les changements climatiques (26 COP), qui sera organisée par le Royaume-Uni du 1er au 12 novembre 2021 à Glasgow en Écosse. Cette question pourrait donc avoir été abordée lors de cette visite ou le président de la République est accompagné par le ministre des Eaux et forêts, Lee White.
Chef de file du groupe des négociateurs africains pour le climat, le Gabon aura un rôle important à jouer lors de la COP 26. Et d’ailleurs, Libreville s’est dit prêt à ne ménager aucun effort pour accompagner le Royaume-Uni dans la réussite de cet événement.
Par ailleurs, cette visite d’Ali Bongo a lieu dans un contexte où le Gabon prépare son adhésion au Commonwealth, une association entre 53 États créée par la Grande-Bretagne initialement dans l’optique de conserver de « bonnes relations » avec ses anciennes colonies.
Sandrine Gaingne
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Le Gabon va bénéficier d’un nouveau financement de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) pour lutter contre la pandémie de covid-19. L’institution financière a signé le 28 septembre dernier avec le gouvernement un accord de prêt de 15 milliards de FCFA pour financer son Plan national de riposte à la pandémie de coronavirus.
Cette contribution de la BDEAC dans la riposte contre la pandémie « intervient juste au moment où le Gabon subit de plein fouet la troisième vague des contaminations avec de nouvelles variantes. Elle constitue donc la confirmation de l’engagement de la BDEAC à soutenir tous ses pays membres en général et la République Gabonaise en particulier, à chaque fois que cela s’avère nécessaire », a déclaré Fortunato-Ofa Mbo Nchama, président de la BDEAC.
Au mois de mars 2020, le Gabon avait déjà bénéficié d’un premier financement de 500 millions de FCFA de la BDEAC dans le cadre de cette lutte. A noter que le Gabon avait arrêté au début de la crise sanitaire, un plan de riposte de 250 milliards de FCFA pour accompagner les entreprises en difficulté de trésorerie.
Ces appuis de l'institution financière viennent donc renforcer les efforts déjà consentis par les autorités gabonaises pour lutter contre cette pandémie. « Je voudrais donc saluer et reconnaître la pertinence des décisions fortes prises par les hautes autorités de la République Gabonaise, qui ont permis de limiter les effets sanitaires et impacts économiques de cette pandémie dans le pays. Avec le financement mis en place par la BDEAC, les dernières marches en vue d’une sortie de crise sanitaire devraient être franchies plus facilement », a affirmé le président de l’institution financière.
Depuis 2017, la BDEAC a approuvé le financement de 11 projets en faveur du Gabon, pour un montant total de 243 milliards de FCFA. Ce qui représente 33% de toutes les approbations réalisées sur la période, apprend-on. De ce fait, le Gabon se positionne aujourd’hui comme « le premier pays bénéficiaire de nos financements depuis le lancement du Plan stratégique 2017-2022 », a-t-il affirmé
Le Gabon fait face aujourd’hui à une troisième vague de la Covid-19, marquée par la présence de nouveaux variants ainsi qu’une forte hausse des cas de contaminations. A la date du 27 septembre 2021, le pays compte 2691 cas actifs et 183 décès sont à déplorer.
S.G.
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Le Gabon vient de contracter un prêt de 20 milliards de FCFA auprès de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) pour financer le plan complet de réinstallation des personnes affectées par les projets d’aménagement de trois bassins versants à Libreville. Notamment, les bassins Gué-Gué, Lowé-IAI et Terre Nouvelle. Cet appui a été matérialisé par la signature ce 28 septembre à Libreville d’un accord de prêt entre le ministre gabonais de l’Economie et le président de la BDEAC.
Ce nouveau financement porte à 60 milliards de FCFA la contribution totale de la BDEAC au financement dudit projet, et va permettre selon Fortunato-Ofa Mbo Nchama, président de la BDEAC, de diligenter l’achèvement des travaux pour favoriser l’occupation du site par les populations déguerpies.
En effet, le Gabon avait déjà emprunté en 2014, auprès de cette institution financière, la somme de 40 milliards de FCFA pour financer la première phase du Plan complet de réinstallation des populations affectées par ce projet. Il s’agit de 6904 personnes qui vivaient autour des espaces concernés par le projet.
Ce plan de réinstallation consistait à la construction à Bikelé de 930 logements, un dispensaire, trois écoles, un collège et d’autres équipements collectifs. Autrement dit, le Plan entrevoyait l’édification d’une zone de relogement moderne au bénéfice des personnes à déménager, à Nkoltang, dans la zone d’Ayeme-Plaine, dans le deuxième arrondissement de la commune de Ntoum.
« L’intervention de la BDEAC dans le cadre de cette première phase a permis la construction effective des logements sociaux, des infrastructures scolaires et des équipements collectifs. Cependant, il est apparu de nouveaux besoins, notamment l’aménagement de la voie d’accès et l’alimentation du site du projet en eau et en électricité », explique Fortunato-Ofa Mbo Nchama, président de la BDEAC. Et c’est pour répondre à ces nouveaux besoins que le Gabon a sollicité ce financement supplémentaire de 20 milliards de FCFA, apprend-on.
Rappelons que l’aménagement de ces bassins versants avait pour but de créer des conditions pour l’évacuation des eaux usées et pluviales auxquelles la ville de Libreville est confrontée. Et la réalisation des travaux d’aménagement de ces bassins était conditionnée à la libération préalable des emprises par les occupants.
Ce nouvel emprunt va contribuer à augmenter l’encours de la dette du Gabon qui se situe à 6 426,4 milliards de FCFA à fin mars 2021.
Sandrine Gaingne
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Un service social vient de voir le jour au Centre hospitalier universitaire (CHU) mère enfant de la Fondation Jeanne Ebori de Libreville. Entré en fonction le 27 septembre 2021, ce service devra prendre en charge les personnes socialement démunies qui sont parfois retenues dans ce centre hospitalier à cause des factures impayées.
« Aujourd’hui on vient d’implémenter un service social qui va travailler en accord avec le ministère des Affaires sociales. Les personnes qui ont des difficultés auront pour référent le ministère des Affaires sociales qui prend le relais pour pouvoir assurer leur prise en charge financière étant donné que la prise en charge médicale se fait par l’hôpital. C’est ce mécanisme que nous venons de réarticuler pour qu’il n’y ait plus ces difficultés-là », a indiqué Pr Jean-François Meye, directeur général du CHU mère enfant Fondation Jeanne Ebori.
Selon le ministre des Affaires sociales Prisca Koho Nlend, « ce service social travaillera en partenariat avec le bureau de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) afin de créer un mécanisme de prise en charge beaucoup plus approfondi des Gabonais économiquement faibles », a-t-elle expliqué.
L’ouverture de ce service intervient quelques jours après la séquestration d’une mère et son nouveau-né pour défaut de paiement d’une facture s’élevant à plus de 700 000 FCFA. Cette affaire, énième du genre pour cet établissement, a été diffusée sur les réseaux sociaux, alors que les accouchements sont censés être pris en charge par l’État gabonais. A noter que le CHU mère enfant est souvent critiqué pour ses coûts de prestations jugés élevés.
Ce service devrait donc soulager plusieurs familles en difficulté sociale qui ne peuvent pas se procurer des soins dans ce centre mère et enfant.
Brice Gotoa
Le Gabon se prépare à accueillir prochainement une délégation d’hommes d’affaires russes. Dans cette perspective, le directeur général de l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI), Ghislain Moandza Mboma, a reçu il y a quelques jours l’ambassadeur de la Fédération de Russie au Gabon Ilias Iskandaravo.
Il était question pour les deux personnalités de faire le point des travaux préparatoires à cette mission. « Les deux parties ont convenu de maintenir un dialogue permanent en vue de la réussite de cette visite en termes de prise de décision d’investir au Gabon pour la partie russe », informe l’ANPI.
Au cours de leur séjour en terre gabonaise, il sera présenté aux hommes d’affaires russes les opportunités d’investissements dont dispose le pays et qui sont inscrites dans le plan d’accélération de la transformation (PAT) de l’économie. Notamment des opportunités dans le secteur minier, forestier, agro-industriel, l’environnement, les infrastructures…
Cette visite d’investisseurs russes s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions prises par les deux pays lors du Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF), tenu en Russie du 2 au 5 juin dernier. Une rencontre au cours de laquelle deux protocoles d’accord ont été signés entre Libreville et Moscou. Un premier protocole signé entre l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI-Gabon) et le Conseil d’affaire Russie-Afrique visait, selon les autorités gabonaises, à promouvoir le cadre des affaires et d’investissements entre le Gabon et la Russie.
L’arrivée de cette délégation russe est la première retombée de cet accord. La deuxième convention signée au cours du SPIEF entre les deux pays avait pour objectif de mettre en place une plateforme de rapprochement des associations d’employeurs russes et la Confédération patronale gabonaise (CPG) ; ainsi que la création du conseil d’affaires Russie-Gabon.
Rappelons que Libreville et Moscou entretiennent des relations de coopération vieilles de plus de 40 ans. Une relation que les deux pays ambitionnent d’intensifier davantage dans les domaines de l’exploitation des ressources minières, dans le secteur énergétique et dans la réalisation de projets d’infrastructure.
S.G.
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Après sa dernière mise en demeure en mai dernier, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a décidé de passer au recouvrement forcé des cotisations sociales non réglées au Gabon.
Dans ce sens, Patrick Ossi Okori, le directeur général de la CNSS a publié, le 27 septembre, la note suivante : « Dans le cadre du recouvrement des cotisations sociales, la Caisse nationale de sécurité sociale informe les employeurs qui lui sont redevables qu’elle déploiera l’ensemble de ses mécanismes de contraintes exécutoires à leur encontre du 29 septembre au 22 octobre 2021 ».
Le DG précise : « A toutes fins utiles, l’ensemble des banques, fournisseurs et clients desdits débiteurs seront mis à contribution pendant cette opération de recouvrement. Toutefois, soucieuse d’accompagner ses partenaires, elle les invite à régulariser leur situation à la lecture de cette note qui vaut pour la dernière relance ».
Cette phase de recouvrement forcé intervient près de cinq mois après que la CNSS a publié une liste d’une centaine d’entreprises défaillantes en matière de paiements de cotisations sociales au Gabon : Rougier, Siat Gabon, le distributeur d’origine camerounaise Foberd, le Fonds gabonais d’investissements stratégiques, l’Agence nationale des bourses du Gabon, Aggreko Gabon Sarl, l’Agence nationale des infrastructures numériques fonds propres, l’Agence nationale de l’urbanisme des travaux topographiques et du cadastre, l’Autorité de régulation des transports ferroviaires, la Caisse des pensions et des prestations familiales...
Selon un audit commandé par la CNSS en 2019, près de 71 entreprises publiques, parapubliques, privées, des collectivités territoriales décentralisées ainsi que l’administration publique doivent près de 260 milliards de FCFA à l’organisme. Ces sommes représentent les arriérés et les retards de paiement des montants pourtant retenus dans les salaires des employés au titre des droits de pensions-retraite.
Sylvain Andzongo
Dans le Journal officiel du 16 au 23 septembre 2021, il apparaît que le Gabon autorise et circonscrit désormais le cadre du divorce par consentement mutuel.
Ainsi, l’article 266 (nouveau) du Code civil dispose que, « Le divorce peut être prononcé par consentement mutuel des époux ou à la demande de l'un des conjoints ». Pour qu’on en arrive à cette situation, cet article énumère les fautes suivantes : l'adultère du conjoint, caractérisé par une liaison extraconjugale entretenue par un conjoint ; la condamnation ferme de l'autre époux à une peine privative de liberté égale ou supérieure à un an pour crime ou délit volontaire de droit commun ; tout excès, sévices et injures graves rendant la vie conjugale intolérable ; l’alcoolisme invétéré ou l'usage de stupéfiants ; la rupture de l'engagement pris sur le choix du mariage monogamique ; la violence dans le milieu familial ; toute autre violation grave par l'autre conjoint des devoirs résultant du mariage.
Le même article dispose que, « Le divorce peut être également prononcé, soit en cas d'absence déclarée (…) à la demande d'un conjoint, soit lorsque deux époux vivent séparés de fait depuis trois ans, pour altération définitive du lien conjugal, à la requête conjointe des deux époux ou à la demande de l'un d'eux, pour ce seul fait. »
Cette introduction de la possibilité du divorce par consentement dans la loi vise davantage à faciliter l’accès à ce droit à la femme car auparavant, la loi ne prévoyait que le cas du divorce au tort de l’une des parties. Cela freinait certaines femmes qui, bien que voulant divorcer du fait des violences subies, craignaient la loi du tort exclusif pouvant être en leur défaveur. Avec la nouvelle loi, elles peuvent oser demander le divorce sans crainte puisque la possibilité le consentement ou encore le divorce à l'amiable existe.
Aussi, le divorce par consentement facilite désormais le partage du patrimoine commun ; épargnant ainsi de longues batailles judiciaires qui induisent des coûts financiers dont la femme ne peut encore se permettre au Gabon. Ceci d’autant plus que, d'après des chiffres du Cabinet Berger, les femmes représentent 83% des victimes de violences économiques au Gabon. Pour infléchir la tendance, la période 2015-2025 a été décrétée par le chef de l’Etat Ali Bongo en 2015 « décennie de la femme » pour promouvoir la femme souvent confrontée à plusieurs formes de violence.
S.A.
Des personnes « mal intentionnées » arnaquent des populations appâtées par de fausses annonces de recrutement de la Direction générale des Douanes et droits indirects (DGDDI). Dans un communiqué de presse signé du directeur général des douanes et des droits indirects, Boris Admina Atchoughou, la structure dénonce cette opération.
« Les Douanes gabonaises démentent formellement être à l’origine de cette démarche frauduleuse qui vise à extorquer de l’argent à des compatriotes et rappellent que tout concours d’entrée en douanes se fait par voie de communication officielle, conformément aux dispositions des textes en vigueur », a indiqué Boris Admina Atchoughou.
Cette forme d’arnaque sur les recrutements devient récurrente au Gabon. Il y a quelques mois, c’est la Gabon Special Economic Zone (GSEZ) et la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) qui alertaient contre des arnaques à l’emploi en leur nom sur les réseaux sociaux.
Pourtant, au Gabon, ces "fausses » informations véhiculées sont répréhensibles par la loi. C’est pourquoi, « l’administration des douanes invite le public à la vigilance et à signaler ces faits à la gendarmerie nationale ou au commissariat de police le plus proche ».
Créée en 1959, l'administration des douanes gabonaises est chargée de la liquidation des droits et taxes à l’importation et des droits de sortie de certaines marchandises locales à l’exportation, ainsi que du contrôle de la régularité des opérations de dédouanement. Elle accompagne et assiste les opérateurs économiques, promeut les échanges extérieurs et diffuse des informations statistiques.
Brice Gotoa