Dans l’édition 2020 de son Index de cybersécurité (GCI) récemment publiée, l’Union internationale des télécommunications (UIT) révèle que le Gabon fait partie des pays où le niveau de protection contre les cyberattaques est faible. Le pays est classé 42e en Afrique sur 54 Etats avec un score de 11.38. Le pays était 18e en Afrique en 2018. Dans le classement mondial, le Gabon est classé 157e en 2020 et 100e en 2018. L’on constate dans ce rapport que le Gabon a régressé entre les deux périodes en matière de cybersécurité.
Pourtant au Gabon, l’attrait à internet croit au fil des ans. Selon des chiffres de la direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF), le nombre d’abonnés à internet a progressé de plus de 6% entre 2018 et 2019 et de 1,2% en 2020 par rapport à l’année précédente. Et un récent rapport de GSMA (l’organisme qui regroupe les opérateurs télécoms dans le monde) et la Commission économique pour l'Afrique (CEA), classe le Gabon comme le pays de la Ceeac qui affiche le meilleur taux d’accès aux réseaux sociaux.
Ceeac
Dans la Ceeac (Angola, Burundi, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo, République démocratique du Congo, Guinée équatoriale, Gabon, Rwanda, São Tomé-et-Principe), le Gabon est moins protégé contre les cyberattaques que le Rwanda (10e), le Cameroun (16e), le Tchad (17e), Sao Tome et Principe (36e), Congo (37e), Angola (39e). Le bas du tableau dans cette sous-région étant occupé par la République démocratique du Congo (48e), la République centrafricaine (50e), le Burundi (52e), la Guinée équatoriale (54e). Cette dernière se positionne donc comme le pays africain qui est le moins protégé contre les cyberattaques.
En Afrique, c’est Maurice qui détient le meilleur score suivi par l’Egypte et la Tanzanie.
L’Index de cybersécurité présente le niveau d’engagement des Etats en matière de cybersécurité par rapport à un ensemble de critères d’évaluation. Notamment, les mesures légales, techniques, organisationnelles, développement des capacités et coopération, répartis sur 20 indicateurs et 82 questions. Selon l’UIT, la faible préparation de l’Afrique à la cybersécurité est une inquiétude. Car, « le besoin d'un cyberespace sûr et sécurisé est devenu plus important que jamais, d'autant plus que nous devenons tous de plus en plus dépendants des lignes de vie numériques », a déclaré Doreen Bogdan Martin, la directrice du Bureau de développement des télécommunications de l'UIT.
Classement des pays d’Afrique selon le niveau de cybersécurité
Pays |
Niveau 2020 sur 100 |
Rang africain 2020 |
Pays |
Niveau 2018 sur 1.000 |
Rang africain 2018 |
Maurice |
96,89 |
1 |
Maurice |
0.880 |
1 |
Egypte |
95,48 |
2 |
Egypte |
0.842 |
2 |
Tanzanie |
90,58 |
3 |
Kenya |
0.748 |
3 |
Ghana |
86,69 |
4 |
Rwanda |
0.697 |
4 |
Tunisie |
86,23 |
5 |
Afrique du Sud |
0.652 |
5 |
Nigeria |
84.76 |
6 |
Nigeria |
0.650 |
6 |
Maroc |
82,41 |
7 |
Tanzanie |
0.642 |
7 |
Kenya |
81.7 |
8 |
Ouganda |
0.621 |
8 |
Bénin |
80.06 |
9 |
Tunisie |
0.536 |
9 |
Rwanda |
79.95 |
10 |
Bénin |
0.485 |
10 |
Afrique du Sud |
78.46 |
11 |
Côte d'Ivoire |
0.456 |
11 |
Ouganda |
69.98 |
12 |
Botswana |
0.440 |
12 |
Zambie |
68.88 |
13 |
Ghana |
0.437 |
13 |
Côte d'Ivoire |
67.82 |
14 |
Zambie |
0.436 |
14 |
Botswana |
53.06 |
15 |
Cameroun |
0.432 |
15 |
Cameroun |
45.63 |
16 |
Maroc |
0.429 |
16 |
Tchad |
40.44 |
17 |
Burkina Faso |
0.400 |
17 |
Burkina Faso |
39.98 |
18 |
Gabon |
0.318 |
18 |
Malawi |
36.83 |
19 |
Sénégal |
0.305 |
19 |
Zimbabwe |
36.49 |
20 |
Soudan |
0.294 |
20 |
Sénégal |
35.85 |
21 |
Gambie |
0.280 |
21 |
Soudan |
35,03 |
22 |
Ethiopie |
0.278 |
22 |
Algérie |
33,95 |
23 |
Malawi |
0.275 |
23 |
Togo |
33.19 |
24 |
Algérie |
0.262 |
24 |
Gambie |
32.12 |
25 |
Seychelles |
0.259 |
25 |
Libye |
28,78 |
26 |
Liberia |
0.206 |
26 |
Ethiopie |
27.74 |
27 |
Libye |
0.206 |
27 |
Sierra Leone |
25.31 |
28 |
Madagascar |
0.196 |
28 |
Mozambique |
24.18 |
29 |
Guinée |
0.191 |
29 |
Madagascar |
23.33 |
30 |
Zimbabwe |
0.186 |
30 |
Guinée |
20.53 |
31 |
Congo |
0.167 |
31 |
Mauritanie |
18,94 |
32 |
Mozambique |
0.158 |
32 |
Eswatini |
18.23 |
33 |
Sierra Leone |
0.138 |
33 |
Cap- Vert |
17.74 |
34 |
Eswatini |
0.133 |
34 |
Somalie |
17,25 |
35 |
Namibia |
0.127 |
35 |
Sao Tome et Principe |
15.64 |
36 |
Mauritanie |
0.107 |
36 |
Congo |
14.72 |
37 |
Tchad |
0.098 |
37 |
Seychelles |
13.23 |
38 |
Angola* |
0.097 |
38 |
Angola |
12.99 |
39 |
Niger |
0.094 |
39 |
Namibie |
11.47 |
40 |
Burundi |
0.087 |
40 |
Niger |
11.38 |
41 |
Togo |
0.087 |
41 |
Gabon |
11.36 |
42 |
Mali |
0.085 |
42 |
Mali |
10.14 |
43 |
Somalie |
0.107 |
43 |
Guinée-Bissau |
9.85 |
44 |
Soudan du Sud |
0.065 |
44 |
Liberia |
9.72 |
45 |
Sao Tome et Principe |
0.064 |
45 |
Lesotho |
9.08 |
46 |
Djibouti |
0.063 |
46 |
Soudan du Sud |
5.75 |
47 |
Guinée-Bissau |
0.055 |
47 |
RD Congo |
5.3 |
48 |
Cap- Vert |
0.051 |
48 |
Comores |
3,72 |
49 |
Lesotho |
0.051 |
49 |
RCA |
3.24 |
50 |
RCA |
0.036 |
50 |
Djibouti |
1,73 |
51 |
Guinée Eq. |
0.031 |
51 |
Burundi |
1.73 |
52 |
Erithrée |
0.020 |
52 |
Erithrée |
1.73 |
53 |
Comores |
0.015 |
53 |
Guinée Eq. |
1.46 |
54 |
RD Congo |
0.008 |
54 |
Source : UIT
Sandrine Gaingne
Des écogardes du parc national de la Lopé sont en grève depuis le 6 septembre, selon une alerte du Syndicat national des professionnels des eaux et forêts (Synapef) du Gabon.
Les grévistes dénoncent le « non-perception des salaires depuis 4 mois ». Le Conservateur du parc, selon le Syndicat, est interdit d'accès à son bureau. « Cette situation de précarité vécue par le personnel de terrain de l'Agence nationale des parcs nationaux [Anpn] a son corollaire dans l'administration de tutelle. Le ministère chargé des Eaux et forêts et de l'environnement reste en effet secoué par une grève à rebondissements des agents publics privés illégalement de leur prime sectorielle. Réfractaire au droit de grève des agents, le ministre Lee White multiplie les persécutions à l'encontre des grévistes, à l'exemple des violences physiques et la séquestration arbitraire des salaires », affirme le Synapef.
Le Syndicat précise que le non-paiement de 4 mois de salaire ne s’explique pas car, dans le cadre du projet « Ecofac 6 » géré par l'Agence nationale des parcs nationaux, les parcs Lopé et Waka bénéficient d'une subvention de 1,5 million d’euros, soit 982,5 millions de FCFA par an sur 4 ans. « Malgré les financements des bailleurs internationaux, les écogardes de l'Anpn sont clochardisés, subissant les affres des impayés récurrents de salaires », déclare le Synapef.
Le ministère chargé des Eaux et forêts, lui, n’a pas encore réagi à ces revendications de ces écogardes du projet « Ecofac 6 ». Ledit projet est une initiative conjointe entre l’Union européenne, bailleur de fonds, et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), en qualité de maître d’ouvrage. Elle bénéficie du soutien de 7 Etats membres de la Ceeac, à savoir le Cameroun, la République Centrafricaine, le Congo Brazzaville, la République Démocratique du Congo, le Gabon, le Tchad et Sao Tomé-et-Principe. Son objectif est de promouvoir une économie verte caractérisée par un développement économique endogène, durable et inclusif, ainsi que la lutte contre le changement climatique.
S.A.
En marge du congrès mondial de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) tenu à Marseille (France) le 6 septembre, Jean-Yves Le Drian, le ministre français de l’Europe et des affaires étrangères et son homologue gabonais, Pacôme Moubelet Boubeya, se sont engagés pour la mise en place d’un Forum d’affaires pour la création de chaînes de valeur durables en Afrique.
Les deux personnalités se sont alors engagées à « convoquer, en marge du Choiseul Africa Business Forum qui se tiendra à Nice les 24 et 25 novembre 2021, les parties prenantes intéressées du secteur privé en vue de la création, dans le cadre des mécanismes existants, d’un Forum d’affaires pour la mise en place de chaînes de valeur durables en Afrique ; ainsi qu’à présenter ce forum conjointement lors d’un side-event [évènement parallèle] dédié à la COP26 à Glasgow, avec les membres de l’Alliance pour la préservation des forêts tropicales et les composantes intéressées de la société civile ».
Libreville et Paris estiment qu'un tel Forum tient du fait qu’un approvisionnement responsable et la mise en place de chaînes de valeur durables à faible intensité de carbone sont essentiels pour prévenir l’exploitation forestière illégale, les feux de forêts et d’autres facteurs de déforestation et de dégradation des forêts, ainsi que pour atteindre l’objectif économique.
Pour y parvenir, le Gabon et la France penchent pour des approches partenariales reposant non seulement sur la collaboration entre les pays dotés de forêts tropicales et les pays partenaires, mais également sur la mobilisation de l’ensemble des parties prenantes issues du secteur privé. Ce qui permettra de mettre en place des politiques d’achats publics et privés responsables et des modes de production et de consommation durables.
Le Gabon est considéré comme un modèle en matière de gestion des forêts en Afrique centrale. Son territoire terrestre est recouvert par 23 millions d’hectares de forêt tropicale humide, soit l’équivalent de 85% de sa superficie. Cette forêt s’inscrit dans le continuum du bassin forestier du Congo, qui constitue le deuxième « poumon vert » de la planète, après l’Amazonie.
S.A.
L’Office national de l’emploi (ONE) va mettre à la disposition des chercheurs d’emploi et des chefs d’entreprises un site officiel de publication des offres et des programmes d’aide à l’emploi dénommé ediandza.ga. Ce dispositif va permettre à tout demandeur d’emploi de parcourir une multitude d’offres dans l’optique de trouver celle qui lui convient.
« Ediandza (travail en langue Nzebi du Gabon) est le site officiel de publication des offres d’emploi en République gabonaise. Il met à disposition des services proposés par le Pôle national de gestion de l’emploi ou encore l’Office national de l’emploi, à destination des personnes à la recherche d’un emploi, inscrites ou non sur la liste des demandeurs d’emploi », renseigne la plateforme.
Cette plateforme, apprend-on, aura trois types d’utilisateurs : les entreprises (en charge de créer des offres), les agents de l’ONE (en charge de valider ou pas une offre) et les candidats (les potentiels postulants aux offres). « En termes de fiabilité, toutes les publications d’offres d’emploi sont vérifiées par les conseillers de l’Office national de l’emploi, garantissant ainsi leur conformité ainsi que la qualité des auteurs. Ce dispositif permettra de freiner de façon considérable, les aspects liés aux fausses annonces ainsi qu’aux arnaques liées à l’embauche », précise l’ONE
Cet outil a pour mission d’assister les personnes à la recherche d’un emploi ou d’une formation pouvant faciliter leur insertion ou réinsertion professionnelle; d’assister les employeurs pour l’embauche et le reclassement (interne et externe) de leur personnel; et de mettre en œuvre les dispositions spécifiques arrêtées par le gouvernement en faveur de l’emploi.
Un espace dédié est réservé à l’employeur pour saisir les informations le concernant notamment les caractéristiques de l’emploi et du poste à pourvoir. Le demandeur d’emploi accède à un moteur de recherche et initie sa démarche selon ces aspirations professionnelles.
Brice Gotoa
Les personnels du service de santé militaire sont désormais autorisés à présenter leurs candidatures au Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (CAMES) en vue de changer de grades, a décidé le gouvernement au cours du conseil des ministres du 6 septembre dernier.
Ce qui leur donne le droit de participer aux différents concours d’agrégation de l’enseignement supérieur ainsi qu’aux grades de Maître assistant, Maître de conférence, agrégé ou professeur titulaire du Cames.
Comme l’explique le gouvernement gabonais, depuis plusieurs années, les personnels militaires ne bénéficiaient pas de ce droit. Or, ce personnel qui travaille en qualité d’assistants ou chefs de cliniques à la faculté de médecine de Libreville est pourtant éligible depuis plusieurs années sur les listes d’aptitudes du Cames, apprend-on.
Le projet de texte adopté par le gouvernement le 6 septembre a également pour but de disposer « d’un corpus de cadres indispensables à l’affirmation de la vocation universitaire de ses hôpitaux et structures de formation », indique le communiqué du conseil des ministres.
Créé en 1968, le Cames a pour missions de gérer les problématiques d'enseignement supérieur et de recherche scientifique des pays membres. Dans ses missions, il est chargé entre autres de concevoir et promouvoir la concertation en vue de coordonner les systèmes d’enseignement supérieur et de la recherche afin d’harmoniser les programmes et les niveaux de recrutement dans les différents établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Le Cames regroupe à ce jour seize États francophones d’Afrique et de l’Océan Indien.
S.G.
L’Etat du Gabon compte accélérer le rythme de la vaccination anti covid-19 après la découverte de la présence du variant Delta, réputé plus contagieux et dangereux. Le sujet a été abordé hier, lundi 06 septembre 2021 lors du conseil des ministres, présidé par le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba.
« Sur le plan national, au regard de la situation épidémiologique de la Covid-19 marquée par une augmentation progressive du nombre de nouvelles contaminations liées au relâchement observé au sein des populations et de la présence du variant Delta, le chef de l’Etat, a instruit le gouvernement à davantage renforcer et étendre la nouvelle stratégie vaccinale illustrée par la campagne de vaccination itinérante déjà effective dans les communes de Libreville, Owendo et Akanda », indique le communiqué officiel du conseil des ministres.
En fait, depuis quelque temps, le variant Delta est en circulation dans le pays. Selon les autorités, sur 954 échantillons envoyés au séquençage entre décembre 2020 et le 5 août 2021, au Centre Interdisciplinaire de Recherches Médicales de Franceville et au Centre de recherches médicales de Lambaréné, 514 sont porteurs de variants. Avec une « prédominance du variant Alpha retrouvés dans 47% des prélèvements envoyés au séquençage. Le variant Delta a été découvert dans 4% prélèvements à partir du mois de juillet, et le variant Beta 2% », apprend-on. Ces variants sont les trois qui préoccupent le plus dans le pays. Découvert pour la première fois en 2020 en Inde, le variant delta est 40 à 60 % plus contagieux que les autres variants en circulation et se montre moins sensible aux anticorps neutralisants selon des scientifiques.
La caravane itinérante de vaccination, la nouvelle stratégie adoptée par le Gabon a été lancée le 27 août dernier dans le Grand Libreville. Le but étant d’intensifier la campagne de vaccination afin d’atteindre un taux de couverture de 60% de la population. Cependant, les populations demeurent réticentes. Jusqu’à présent, le pays enregistre un taux de couverture vaccinale de 7%. A la date du 6 septembre 2021, 234 cas de covid sont actifs dans le pays avec 168 décès déplorés depuis le début de la pandémie.
S.G.
Mesdames, Messieurs,
Ce lundi 06 septembre 2021, sous la Présidence de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, le Conseil des Ministres s’est réuni dès 10h par visioconférence.
A l’ouverture des travaux, le Chef de l’Etat a rendu un hommage à Monsieur Guy Christian MAVIOGA qui a été prématurément arraché à l’affection des siens et de toute la Nation. Monsieur Guy Christian MAVIOGA s’est éteint samedi 4 septembre 2021 à la Polyclinique du Dr Chambrier. La Nation gardera en mémoire sa franchise, son énergie et son engagement, que ce soit en politique avec le Bloc Démocratique Chrétien dont il était le Secrétaire Exécutif ou dans la vie économique où Monsieur Guy Christian MAVIOGA avait fait le choix de consacrer sa vie à son pays et à ses concitoyens.
Par la suite, le Conseil des Ministres a évoqué l’agenda diplomatique sous-régional de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, à travers sa participation, par visioconférence, le mercredi 18 août 2021, au Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC).
Cette rencontre de haut niveau a permis au Chef de l’Etat et ses pairs d’examiner la pertinente thématique de l’évolution de la situation macroéconomique dans la zone CEMAC en contexte de pandémie de COVID-19 et d’analyser des mesures de redressement. Cette intense activité diplomatique s’est poursuivie, le vendredi 27 août 2021, par l’audience accordée par le Président de la République, Chef de l’Etat, Présidence de la République Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, à la nouvelle Coordinatrice-Résidente des Nations Unies accréditée au Gabon, Madame Savina AMMASSARI et à Madame Oulimata SARR, Directrice Régionale de l’ONU-Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Outre les félicitations adressées au Chef de l’Etat, pour l’élection du Gabon comme membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, pour l’engagement de notre pays pour la préservation de l’environnement et la promotion et l’égalité de genres, cette rencontre a été l’occasion pour les deux personnalités d’échanger sur l’ouverture du Bureau de l’ONU-Femmes au Gabon. L’ouverture dudit Bureau marquera, à ce titre, un tournant majeur de la politique du Président de la République en vue de faire de la promotion de la Femme et l’Egalité de la question genre une réalité dans notre pays.
Sur le plan national, au regard de la situation épidémiologique de la COVID-19 marquée par une Présidence de la République augmentation progressive du nombre de nouvelles contaminations liées au relâchement observé au sein des populations et de la présence du variant Delta, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a instruit le Gouvernement à davantage renforcer et étendre la nouvelle stratégie vaccinale illustrée par la campagne de vaccination itinérante déjà effective dans les communes de Libreville, Owendo et Akanda.
Aussi, le Conseil des Ministres note-t-il sa satisfaction suite au rapport des réunions fructueuses menées dans le cadre du mécanisme COVAX devant permettre à notre pays de disposer de plus de 100 620 doses de vaccin Pfizer et 168 000 doses de vaccin Johnson and Johnson entre les mois de septembre et octobre 2021.
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES MINISTERE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES ET LES AUTORITES ADMINISTRATIVES INDEPENDANTES
Madame le Ministre d’Etat a présenté au Conseil des Ministres, qui l’a adopté, le Projet d’ordonnance portant modification de la loi organique sur la Cour Constitutionnelle. La présente ordonnance, prise en application des dispositions de l’article 93, alinéa 2 de la Constitution, modifie et complète la loi organique sur la Cour Constitutionnelle suite à la dernière révision de la Constitution.
A ce titre, la réforme définit, entre autres : le rôle et missions de la Cour Constitutionnelle pour ce qui concerne l’encadrement et le fonctionnement du Collège chargé d’assurer l’intérim du Président de la République stipulé par les articles 13 et 13a de la Constitution ; – le contrôle de constitutionnalité des actes réglementaires censés porter atteintes aux droits fondamentaux de la personne humaine et aux libertés publiques ; – la durée du mandat des membres de la Cour Constitutionnelle dorénavant unique, les conditions de remplacement d’un membre ainsi que le renforcement des dispositions liées aux violences ou outrages envers la Cour Constitutionnelle ou ses membres ; – le contrôle de la régularité des opérations de recensement général de la population.
MINISTÈRE DE LA DÉFENSE NATIONALE
Sur présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant autorisation de candidature des personnels du Service de Santé Militaire aux grades universitaires. En effet, servant depuis plusieurs années en qualité d’Assistants ou Chefs de cliniques à la Faculté de Médecine de Libreville et éligibles sur les listes d’aptitudes du Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement Supérieur (CAMES), les personnels militaires ne bénéficient pas du droit de présenter leurs candidatures aux différents concours d’Agrégation de l’Enseignement Supérieur ainsi qu’aux grades de Maître Assistant, Maître de Conférence, Agrégé ou Professeur Titulaire.
A cet effet, le présent projet de texte vise à autoriser désormais, la participation des praticiens du Service de Santé Militaire aux concours du CAMES et de disposer d’un corpus de cadres indispensables à l’affirmation de la vocation universitaire de ses hôpitaux et structures de formation.
MINISTÈRE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX ET CHARGE DES DROITS DE L’HOMME
Madame le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui l’a entériné, le projet d’ordonnance fixant les attributions, l’organisation, la composition et le fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature. Prise en application des dispositions de l’article 72 de la Constitution, la présente ordonnance vise la matérialisation, conformément aux textes en vigueur, de la permanence du Conseil Supérieur de la Magistrature par la création d’un Secrétariat Permanent composé de hauts magistrats chargé d’assister ledit Conseil dans ses missions. Aussi, le présent texte précise-t-il les modalités de fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature et de son Secrétariat Permanent.
EN MATIÈRE DE POLITIQUE GENERALE MINISTERE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Au terme de la présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a marqué son accord aux demandes d’agréments de Leurs Excellences Messieurs : – Théoneste MUTSINDASHYAKA, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Rwanda près la République Gabonaise avec résidence à Brazzaville, en République du Congo ; – Général Muhammad TAYYAB AZAM, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Islamique du Pakistan près la République Gabonaise avec résidence à Abuja, en République Fédérale du Nigéria ;
– Thomas SCHLESINGER, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République d’Autriche près la République Gabonaise avec résidence à Abuja, en République Fédérale du Nigéria ;
– Jon-Âge OYSLEBO, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume de Norvège près la République Gabonaise avec résidence à Kinshasa, en République Démocratique du Congo ;
– Et Monsieur Yessoufou MAROYA, Consul Honoraire de la République du Bénin à Libreville. Enfin le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes.
SECRETARIAT GENERAL – Conseillers du Président de la République : MM. : • Jean-François MAGANGA ; • Commandant MOUKAGNI KOMBILA. – Attachée de Cabinet à la Présidence de la République : Mme Alexia MBOULA. CABINET DU PRÉSIDENT – Conseiller Spécial du Président de la République, cumulativement avec ses fonctions de Directeur Technique de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux : M. Hubert-Claude ELLA EKOGHA. – Conseiller du Président de la République : M. Arsène REBOUKA. Par ailleurs, Monsieur Thierry DZIME est remis à la disposition de son administration d’origine.
PRIMATURE DEPARTEMENT TECHNIQUE A LA PRIMATURE DEPARTEMENT PRESSE, COMMUNICATION, ECONOMIE ET COORDINATION DE LA COMMUNICATION GOUVERNEMENTALE
– Conseiller : Mme Danielle MOUSSA RENAMY. – Attaché de Cabinet, chargé du Service Presse écrite : M. Lionel Joseph OSSOKOUE N’KOMBE. – Chargés de Missions du Premier Ministre, Chef du Gouvernement : Mmes : • Ludmilla Héloise TOUNG NDO ; • Audrey Margeolie OBONE NZE Les Agents dont les noms suivent sont remis à la disposition de leurs administrations d’origine. MM. : • Jacques Fourrier MANGOUMBA MALALOU ; • René Paul SOUZATTE ; • Abel TATY ; • Mme Héléna Gécica BAGUISSI OUVELOU.
MINISTERE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES ET LES AUTORITES ADMINISTRATIVES INDEPENDANTES AUTORITE NATIONALE DE VERIFICATION ET D’AUDIT (ANAVEA)
CABINET DU VERIFICATEUR GENERAL ADJOINT – Chauffeur Particulier : M. Jean DAMAS MOUAWOUMBO en remplacement de Monsieur François MAPAGA, décédé.
UNITE DE VERIFICATION – ASSISTANT VÉRIFICATEUR : M. Fabrice MOHESSOU.
MINISTERE DE L’ENERGIE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES AGENCE DE REGULATION DU SECTEUR EAU ET ELECTRICITE (ARSEE)
– Conseiller du Directeur Général : M. Fred MAGNOUMBA. SOCIETE DU PATRIMOINE
Conseiller du Directeur Général : Mme Phidiase MANGOU. – Directeur du Budget et du Contrôle de Gestion : M. Béranger MOUSSAVOU MABICKA. – Directeur Administratif et Financier : M. Patrick Gomes.
MINISTERE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES SERVICES EXTÉRIEURS AMBASSADE DU GABON AU CAMEROUN CONSULAT HONORAIRE DU GABON A DOUALA AU CAMEROUN
– Consul Honoraire : M. Roméo DEFFO TCHOMTCHOUA.
AMBASSADE, Haute Représentation du Gabon en France
-Attaché de Défense : Colonel Maurice MBANGUI.
AMBASSADE DU GABON PRÈS LES ÉTATS- UNIS D’AMÉRIQUE
-Attaché de Défense : Lieutenant-Colonel Nabiou AÏSSATOU.
AMBASSADE DU GABON PRÈS LA RÉPUBLIQUE POPULAIRE DE CHINE
-Attaché de Défense : Colonel Jean Luc NDONG AMVAME.
AMBASSADE DU GABON, HAUTE REPRÉSENTATION PRÈS LE ROYAUME DU MAROC :
– Attaché de Défense : Lieutenant-Colonel Léandre BOUDHOU.
AMBASSADE DU GABON PRES LA REPUBLIQUE DU SENEGAL
-Attaché de Défense : Lieutenant-Colonel Barthélemy LEYOUMA. AMBASSADE DU GABON PRÈS LA RÉPUBLIQUE D’AFRIQUE DU SUD
-Attaché de Défense : Colonel Frédéric BONGO ONDIMBA, confirmé.
AMBASSADE DU GABON PRÈS LE ROYAUME DE BELGIQUE
-Attaché de Défense : Colonel EMVAHOU Arsène, confirmé.
AMBASSADE DU GABON PRÈS LA RÉPUBLIQUE ARABE D’EGYPTE
-Attaché de Défense : Lieutenant-Colonel Romuald ELLA MUNGANGUI.
MISSION PERMANENTE DU GABON AUPRÈS DES NATIONS UNIES – NEW YORK -Attaché de Défense : Capitaine de Frégate Jean Claude MIBISSA.
MINISTERE DE L’EMPLOI, DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE CENTRE MULTISECTORIEL DE FORMATION ET D’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS DE N’KOK
– Directeur Adjoint : Mme. SALAMATOU OUMOUROU ; – Chargé d’Etudes: M. Jean Baptiste TOUNG SIMA ;
– Chef de Service Admission et Orientation: M. Dorcas MBAZO’O ZANG Epouse ONDO; – Chef de Service Formation Continue: M. Régis Nazaire OBIANG NDOUTOUMOU; – Chef de Service Equipement et Maintenance: M. Eric BOUAYOM; – Surveillant Général Adjoint: Mme. Brigitte ROZOUNGUET.
MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DE LA RELANCE SECRETARIAT GENERAL DIRECTION GENERALE DES STATISTIQUES
– Directeur Général Adjoint : Mme ITSIEMBOU NDOSSY Rêve ; – Chargés d’Etudes : MM. – EKOMY HOUNGA Ludovic ; – ABO EKOMIE Alain Martial ; – NKOGHE OBAME Didier ; Mmes. – NFONO NDONG Aurore Serena ; – NZIENGUI BOUANZA Léa Nadège Epse KEDY ONGODA ; – Fleur MENGUE MBOGA ; – Secrétaire particulière du Directeur Général : Mme ANGUE NDONG Clarisse ; – Secrétaire de cabinet : Mme MONGOMO Lauriane Zitha ; – Chef de service patrimoine : M. ESSONO EDOU Hubert ;
DIRECTION DE LA COMPTABILITE NATIONALE
– Directeur : M. ONDO MEGNE Jean Jacques ; – Chef de service Etudes Economiques : Mme AVOMO ASSOUM MVE Jasmine Epse ENGOANG ASSEMBE ; – Chef de service Comptes nationaux : M. ABAGA NGUEMA Samuel ; Chargés d’Etudes : Mmes : – SOUAMY SOUAMY Ida Vial ; – BOGOU KOUMBA Marie Chantal ; M.M : – MINKO MI ONDO Michel ; – KASSA NZAMBA Alain ; – NSOME BIYOGHE Jean Ernest.
DIRECTION DES ETUDES ET DE LA COORDINATION STATISTIQUE
– Directeur : Mme ETOME Patricia Gislaine ; – Chef de Service Etudes et Coordination statistique : M. MOUEKOUKOU MALEKOU Alain Sosthène ; – Chef de Service Informatique : M. MINTSA Armand ; – Chef de Service Juridique : Mme METHE M’OBAME Espérance ; – Chef de Service Archive : M. NGATOU Brice ; Chargés d’Etudes : Mmes – MBOUMBA NDJANA Wynie Charlène Gisèle Epse EYEGHE OBIANG ; – KOUBI Pélagie ; MM. – BAKITA Roland ; – EYEANG OWONO Clémence ; – BIKORO MEZUI Arsène Ludovic ; – MOUKOUMBI Boris ;
DIRECTION DES STATISTIQUES GENERALES
– Directeur : M. MOUANDA Louis Bernard ; – Chef de service des prix et des indicateurs sociaux : M. MASSALA MOUELE Jean Noel ; – Chef de service des statistiques de production et du commerce extérieur : M. NGUEMA MINTOO Ghislain ; – Chef de service des enquêtes : M. MVE ONA Lilian ; Chargés d’Etudes : MM. – MOHAMEDOU Hassan ; – EWONG WOGA Désiré ; – BOUYOUDOU Stéphane Jean-Baptiste ; – MVE ESSONO Samy Edgard ;
DIRECTION DES STATISTIQUES DEMOGRAPHIQUES
– Directeur : M. MAGANGA Serges ; – Chef de service cartographie : M. NGUEMA Jean-Rodolphe ; – Chef de service Etudes Démographiques : M. WAMBERT MASSAMBA Ghislain ; – Chef de service mouvement de la population et de l’Etat Civil : Mme ZANG TOUNG Olga ; Chargés d’Etudes : Mmes : -ZONG MBA Daniella ; -YEMBI YEMBI Raissa Praxede ; MM. -ELLA ELLA Aristide ; -BOUKIKA YOUBOU Jean-Baptiste ; -NDEMEZOGHE ONDO Isaac Paterne ; -NKOGHE BEKALE Serge ;
MINISTERE DU BUDGET ET DES COMPTES PUBLICS SECRETARIAT GENERAL DIRECTION GENERALE DU PATRIMOINE Chargés d’Etudes :
– Mme Dolivera LEKEMBI MM. – Guy Méthode ABESSOLO – Horphé Duamel ALIBELA -Yonni DICKA – Chef de Service Ressources Humaines et Moyens : Mme Gracielle Marie MAKITA Chef de Service Courrier et Archives :Mme TSOUMOU épse NZAOU – Chef de Service Système d’Information, Etudes et Statistiques : M. Rodrigue MBIANGOU – Chef de Service Information et Communication : Mme Charlène MBADINGA
DIRECTION DU PATRIMOINE IMMOBILIER
-Directeur : M. Jean Félix LEKOUNA – Directeur Adjoint : M. Jean Olivier MOUNZIEGHOU – Chef de Service Logement : Mme Hortense NYANGUI – Chef de Service Attribution et Suivi de l’Immobilier : Mme Elida NGOUNDOU – Chef de Service Régularisation Foncière de l’Etat : Mme Marth Tanguy NDOUNOU. – Chef de Service Comptabilité Matière des Biens Immobiliers : Mme Annette Flore MINANG.
DIRECTION DU PATRIMOINE MOBILIER DE L’ETAT – Directeur : M. Serge DIPAGA – Directeur Adjoint : M. Placide Oswald OLOUNGOU OSSOUNGOU – Chef de Service Gestion du Parc Automobile de l’Etat : M. Jibril Ousman AGNOUANA – Chef de Service Comptabilité Matières des Biens Immobiliers : Mme Cynthia IBINGA – Chef de Service Matériel :M. Daniel Landry MENZOUGUE
DIRECTION DES ASSURANCES ET DU SUIVI DES CHARGES SOCIALES ET ADMINISTRATIVES
– Directeur : Mme Eunice Jessica BINDANG épse MAGULU MA MUSSAVU – Directeur Adjoint : Mme Lydie Marline DIGUENTSA BAKENDA – Chef de Service Assurances : Mme Jacqueline ANGUE OBIANG – Chef de Service suivi des Charges Sociales et Administratives : M. Jonas Gontran BOUYOPA
MINISTERE DE LA SANTE DIRECTION GENERALE DE LA SANTE – Directeur Général de la Santé : Dr. Olivia Prudence BIBA NZENGUE.
INSTITUT NATIONAL DE FORMATION D’ACTION SANITAIRE ET SOCIALE (INFASS)
– Directeur Général : Mme Caroline MIMBOUI NGUEMA.
MINISTERE DU PETROLE, DU GAZ, ET DES MINES SOCIETE EQUATORIALE DES MINES (SEM)
– Directeur des Opérations : M. Wesbert MOUSSOUNDA.
MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’ELEVAGE, DE LA PECHE ET DE L’ALIMENTATION AGENCE GABONAISE DE SECURITE ALIMENTAIRE (AGASA)
Directeur Général Adjoint : M. Ernest OGANDAGA
MINISTERE DES TRANSPORTS AGENCE DE REGULATION DES TRANSPORTS FERROVIAIRES SECRETARIAT EXECUTIF
– Conseiller : M. Olivier BASSIVA.
SOCIETE GABONAISE DE TRANSPORT (SOGATRA)
– Conseiller du Directeur Général : M. André Jacques MINTSA MINTSA.
MINISTERE DE L’HABITAT AGENCE NATIONALE DE L’URBANISME, DES TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES ET DU CADASTRES (ANUTTC)
DIRECTION GENERALE
– Conseiller du Directeur Général : Mme Jade Roselle ONDO épouse EDO.
INSTITUT NATIONAL DE LA CARTOGRAPHIE (INC)
Monsieur Rodrigue NDOUMADIAMBA, précédemment Directeur Général Adjoint, est remis à la disposition de son administration d’origine.
CENTRE TECHNIQUE DE L’HABITAT (CTH) Est remis à la disposition de son administration d’origine : la fonction de Monsieur Dieudonné FOUNGA, précédemment Directeur Général. De même, il est mis fin aux fonctions de l’ensemble du personnel, remis à la disposition de leurs administrations d’origine. Je vous remercie.
Après son récent agrément octroyé par la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) en qualité de société de gestion de portefeuille, la banque d’affaires Africa Bright vient d’annoncer le lancement deux fonds communs de placement.
Ces fonds, portés par sa société de gestion de portefeuille Africa Bright Asset Management (Abam), seront actifs sur le marché boursier de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad).
Ces deux fonds (FCP AB Cash et FCP AB Invest) sont agréés par la Cosumaf comme organismes de placement collectif en valeurs mobilières. Leur objectif est la mise en commun de l’argent des investisseurs sur le marché boursier. Ce qui permet de démarrer en bourse avec de petites sommes d’argent, mais aussi de diversifier le portefeuille des investisseurs ou des entreprises pour minimiser le risque financier. C'est aussi un moyen pour le groupe d'intéresser et inciter les investisseurs à entrer en bourse dans un environnement où la culture boursière est embryonnaire.
« Ces fonds communs de placement sont constitués pour une durée de 99 ans, ont pour dépositaire United Bank for Africa (UBA) Cameroon (…) et pour commissaire aux comptes le Cabinet Deloitte & Touche Cameroun », indique le groupe.
Africa Bright Asset Management est la société de gestion d’actifs du groupe Africa Bright qui a la charge du développement des activités de gestion individuelle ou collective de portefeuilles pour la zone Cemac.
Africa Bright Securities, une autre filiale de la banque d’affaires, opère déjà comme société de bourse depuis fin 2020.
S.A.
L’Association française d’assistance médicale dans les formalités d’évacuation sanitaire (ONG AMFES) veut construire un centre d’hémodialyse à Meyo-kye au niveau des trois frontières entre le Gabon, le Cameroun et la Guinée Equatoriale.
Selon Marie Avorbang Minko, présidente de l’ONG AMFES, « trois pays qui bénéficieront de ce centre d’hémodialyse », au vu de sa situation géographique. Ce projet devrait permettre de réduire les évacuations sur Libreville et soulager les personnes souffrant d’insuffisance rénale, apprend-on.
Durant tout le mois de septembre, l’association française va organiser des rencontres avec les autorités concernées afin de présenter ce projet de construction du centre d’hémodialyse.
L’ONG AMFES travaille, apprend-on, en étroite collaboration avec d’autres associations africaines des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) afin de relever « les défis de la santé qui n’ont cessé de freiner l’émergence de l’Afrique », a indiqué Félix Obame, coordinateur de l’ONG AMFES.
A travers ce projet du centre d’hémodialyse à Meyo-kye au Gabon, l’ONG AMFES, dit vouloir encourager les jeunes africains à lancer des projets dans le domaine de la santé sur le continent. « Aujourd’hui les Africains doivent d’abord s'asseoir pour parler de santé. Des fils et filles de ce continent doivent, aujourd'hui, trouver des solutions pour leur continent », a déclaré Marie Avorbang Minko, présidente de l’ONG AMFES.
Au Gabon, il n’existe qu’un seul centre de dialyse public situé au Centre hospitalier universitaire de Libreville (Chul). Mais cette structure ne permet pas à tous les insuffisants rénaux du pays d’avoir accès aux soins. En effet, le centre qui ne reçoit en moyenne que 120 malades, ne dispose que de 25 générateurs, confie une source médicale.
En 2015, le Maroc s’était engagé à aider le Gabon à créer quatre centres d’hémodialyse dans les villes de Franceville (Haut-Ogooué), Mouila (Ngounié), Port-Gentil (Ogooué-Maritime) et Oyem (Woleu-Ntem) afin de désengorger le centre de Libreville régulièrement saturé. Ce projet est toujours en cours de finalisation. Mais selon le ministère de la Santé, la partie marocaine a déjà fourni les équipements nécessaires pour deux centres, notamment vingt générateurs et douze lits.
Brice Gotoa
Actuellement en projet, la construction de la route baptisée « Owendo Bypass » devrait selon les autorités gabonaises, permettre de réduire la distance. Ce qui induira une réduction des dépenses de carburant et par conséquent le coût du transport des marchandises acheminées par la route nationale 1 et de la ZES de Nkok vers le port d’Owendo et inversement.
« Une analyse sommaire des consommations de carburant fait ressortir que pour relier le port d’Owendo à partir du PK15, le nouveau tracé permettra d’économiser environ entre 2000 à 3000 FCFA pour les poids lourds, et entre 1000 à 1300 FCFA pour les poids légers par rapport au trajet actuel beaucoup plus long qui intègre la voie express et l’échangeur du PK5 », lit-on dans le Focus projet Owendo Bypass. Cette route selon la même source réduira par la même occasion l’impact environnemental des poids lourds et légers ainsi que les risques accidentels en zones urbaines.
Une fois construite, la nouvelle route va assurer la totalité du flux fret routier (poids lourds, remorques et semi-remorques) provenant de la ZES de Nkok à destination du port d’Owendo et inversement. Elle permettra aussi de récupérer une partie du flux de transport de marchandises de courte distance (véhicules de livraisons commerciaux) entre la nationale 1 et la zone d’Owendo (Akournam, cité SNI, zone portuaire…)
Tracé de la route
Le projet Owendo Bypass intègre deux tronçons. « Un tronçon d’un linéaire d’environ 12,5 km en 2x2 voies, reliera la zone du PK15 à Owendo dans un périmètre situé autour du carrefour SNI, qui sera défini à l’issue des études, et un second tronçon d’un linéaire d’environ 5 km en 2x1 voies, reliant cette nouvelle voie à la Zone économique de Nkok », lit-on dans le Focus Owendo Bypass.
Actuellement, le transport des produits d’exportation vers le port d’Owendo se fait par le chemin de fer et la route, en empruntant la route nationale 1 puis la Voie Express, via le PK5, en direction d’Owendo. Ceci représentant un linéaire de 30 km à partir du PK15.
Rappelons que le projet de construction de la voie « Owendo Bypass » devrait bientôt entrer dans sa phase d’étude. Le contrat de pré-concession y relatif a été signé le 1er septembre dernier entre l’Etat gabonais et le Fonds Gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) et sa filiale RISE. Cet accord permet à la Société d’aménagement du Grand Libreville (SAGL), créée par RISE pour le développement de ce projet, d’investir dans toutes les études nécessaires à sa concrétisation.
S.G.