L’Etat gabonais a fait son entrée ce 8 septembre dans le capital de la Setrag (Société d’exploitation du transgabonais (Setrag), filiale la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog). A travers un contrat signé ce jour entre les parties, 9 % du capital de Setrag ont été cédés à l’Etat, a annoncé le minier français Eramet, maison mère de la Comilog.
« En prenant une part du capital de la filiale, l’Etat gabonais, partenaire historique d’Eramet, confirme son engagement à faire croître l’activité du transport gabonais pour accompagner la croissance du pays. Sur le plan financier, cette opération constitue un renforcement significatif du bilan de Setrag qui va lui permettre d’accompagner ses projets de développement futurs et ainsi se hisser aux meilleurs standards du transport ferroviaire », a indiqué Kléber Silva, directeur général adjoint d'Eramet, en charge de la division mines et métaux.
D’après les autorités gabonaises ce contrat « témoigne de la volonté de notre pays de financer ses grandes infrastructures à fort rendement économique et social par des moyens innovants, en faisant appel au privé et en limitant son endettement. Le quotidien des Gabonais qui voyagent à l'intérieur s'en trouvera considérablement amélioré.L'impact sur l'économie du pays sera majeur. La capacité de transport de marchandises passera de 12 à 19 millions de tonnes », a indiqué sur sa page Facebook Jessye Ella Ekogha, le porte-parole de la présidence de la République.
L’Etat gabonais fait son entrée dans le capital de la Setrag dans un contexte où le chemin de fer se trouve dans un état défectueux avec comme conséquence des déraillements réguliers selon un diagnostic posé par l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF). Alors qu’un plan de réhabilitation de cette voie est en cours, certaines sources soutiennent que l’Etat gabonais, veut désormais grâce à ces actifs, avoir le droit d’être informé sur la marche de l’entreprise et se prononcer sur les décisions touchant à la gestion du chemin de fer gabonais.
Avec ce nouveau contrat, la géographie du capital du gestionnaire du transgabonais affiche désormais 51% des parts pour Comilog, 40% pour Méridiam et 9% des actifs pour l’Etat gabonais.
Sandrine Gaingne
Après une phase épidémiologique relativement stable caractérisée par une baisse des contaminations, des hospitalisations et des décès, le Gabon fait désormais face à une troisième vague de la pandémie de la Covid-19 sur son territoire. L’information a été donnée par le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong. C’était au cours d’une conférence de presse tenue ce 8 septembre 2021 à Libreville.
« Actuellement nous observons un regain de nouvelles contaminations, voire un dédoublement des contaminations qui sont liées aux relâchements des mesures barrières au sein de la population et à la propagation du variant Delta au sein des communautés. L’objectif des autorités est de protéger la population contre la pandémie de la covid-19, « qui se complexifie au fur et à mesure avec l’apparition des nouveaux variants dont le plus préoccupant actuellement est le variant Delta qui est aujourd’hui sur le sol gabonais. Ce variant Delta est à l’origine de la 3e vague de la pandémie de la Covid-19 dans le monde », a déclaré Dr Guy Patrick Obiang Ndong.
Selon le membre du gouvernement, le Gabon n’a pas pu échapper à la migration mondiale de ce variant. « Les séquençages effectués sur les prélèvements positifs à la Covid-19 montre un pourcentage d’un taux de 18% du variant Delta, dont 60% chez les voyageurs en provenance de l’étranger. La dangerosité du variant Delta à l’origine des formes graves et de nombreux décès dans le monde, nous oblige à sensibiliser les populations sur l’impérieuse idée de se faire vacciner pour mieux se protéger contre cette pandémie meurtrière », a-t-il précisé.
Le gouvernement va intensifier la campagne de vaccination itinérante dans les arrondissements, les quartiers et ouvrir des centres de vaccination dans les départements, a annoncé le ministre de la Santé. Selon les chiffres du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus (Copil), le Gabon a enregistré en 48 heures, 98 nouveaux cas positifs sur 6 348 tests réalisés, avec 43 personnes hospitalisées dont 15 en réanimation pour détresse respiratoire, 52 nouvelles guérisons et un décès à Libreville. A la date du 6 septembre 2021, le Gabon enregistre 234 cas actifs parmi lesquels 43 hospitalisations, et 15 cas en réanimation. Un mois plutôt, notamment à la date du 4 août 2021, le pays n’enregistrait que 47 cas actifs, dont 11 hospitalisations et 8 patients en réanimation.
Brice Gotoa
Les autorités gabonaises vont offrir des appareils et autres matériels de réadaptation à plus de 1000 personnes à mobilité réduite, identifiées sur toute l’étendue du territoire national. La convention y relative a été signé le 7 septembre 2021 entre le ministre des Affaires sociales, Prisca Koho Nlend et les directeurs généraux du ministère du Budget et des marchés publics.
Un marché de près de 600 millions de FCFA sera exécuté par deux prestataires : le Centre de réadaptation et d’appareillage pour personnes handicapées (CRAGPH) et l’Etablissements pour tous travaux d’équipement et service médicaux (ESTTM). Cette dotation tient compte des besoins exprimés par l’ensemble des provinces du Gabon.
« Il ne s’agit pas de nous appesantir que dans l’Estuaire, mais aussi de tenir compte des coins reculés de notre pays afin que tout le monde bénéficie donc de cette dotation. La deuxième chose, c’est qu’avec près de 40 000 personnes vivant avec un handicap dans notre pays, il faudrait désormais que l’inscription soit faite chaque année dans nos budgets par le biais des filets sociaux pour que chaque année nous puissions équiper ses personnes-là », a expliqué Prisca Koho Nlend.
La signature de cette convention s’est faite grâce à la mise en place d’un guichet unique afin d’accélérer la procédure d’exécution de la fourniture des équipements. « Nous avons compris qu’il fallait accélérer dans les procédures d’exécution du budget, notamment en ce qui concerne les marchés aujourd’hui. Nous avons réuni tous les signataires en un seul endroit, en un seul jour pour signer pas mal de marché ce matin », a indiqué Patrice Inguila, secrétaire général du ministère du Budget et des comptes publics
L’équipement en matériel orthopédique des personnes vivant avec un handicap s’inscrit dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT) qui marque selon le ministère des Affaires sociales, la vision des autorités à offrir aux populations des meilleures conditions de vie sans discrimination. Ce matériel leur permettra de se déployer et contribuer eux aussi, de leurs manières, au développement du Gabon.
Brice Gotoa
La société de droit français Meridiam vient d’acquérir 40% de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), filiale de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), pour un montant d’environ 30 millions d’euros (19,7 milliards de FCFA), a annoncé Eramet, maison mère de Comilog dans un communiqué. Selon la même source, un accord a été signé ce 8 septembre entre les parties.
Devenu actionnaire de référence du gestionnaire du Transgabonais, Meridiam, investisseur privé spécialisé dans la gestion à long terme d’infrastructures publiques durables, s’est engagé à investir 40 millions d’euros (26,2 milliards de FCFA) et à apporter son expertise ferroviaire pour assurer le développement de cette ligne de chemin de fer reliant Libreville à Franceville sur une distance d’environ 650 km.
Actuellement, cette voie de chemin de fer se trouve dans un état défectueux, selon un diagnostic posé par l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF). Un programme de remise à niveau avait été lancé en 2016 pour sa réhabilitation. Mais, les déraillements de train sont régulièrement enregistrés sur cette voie. En effet, entre janvier et juillet 2021, cinq accidents de train ont été dénombrés sur le Transgabonais.
« L’entrée de Meridiam au capital de Setrag représente une étape importante dans la trajectoire de progrès engagée depuis trois ans. Son expérience en gestion d’infrastructures en Afrique et son expertise ferroviaire dans le monde permettront de renforcer encore nos opérations ferroviaires. Sur le plan financier, cette opération constitue un renforcement significatif du bilan de Setrag qui va lui permettre d’accompagner ses projets de développement futurs et ainsi se hisser aux meilleurs standards du transport ferroviaire », a déclaré Kléber Silva, directeur général adjoint d'Eramet, en charge de la division mines et métaux.
Setrag a assuré le transport de près de 9 millions de tonnes de marchandises en 2020, dont environ 90 % de fret minier. Et les actionnaires de l’entreprise souhaitent porter la capacité de transport de marchandises à 19 millions de tonnes par an et développer le transport des voyageurs (330 000 passagers annuels aujourd’hui), afin d’accompagner la croissance de l’économie gabonaise. Pour cela, ils envisagent d’améliorer la performance du chemin de fer par des actions de modernisation et de sécurisation.
Sandrine Gaingne
Dans la perspective d’améliorer son classement dans le rapport Doing Business 2022 produit par la Banque mondiale pour évaluer l’environnement des affaires dans 190 pays, le Gabon a réalisé, entre 2019 et 2020, 13 réformes dont l’une des plus importantes est le paiement des taxes et impôts.
En effet, indique le ministère de la Promotion des investissements, concernant l’indicateur paiement des impôts et taxes, les deux réformes mises en œuvre par la Direction Générale des Impôts (DGI) ont connu des améliorations avec, pour la première, l’augmentation de 80% des adhésions des grandes entreprises [environ 400, selon patronat gabonais] au système E-tax qui permet de déclarer ses impôts en ligne. Selon la DGI, ce portail en ligne permet également d’éviter les erreurs de saisie des informations contenues dans les formulaires papier donnés par les contribuables. En outre, cela participe à la démarche écoresponsable du gouvernement gabonais en réduisant la quantité de papier utilisée.
La seconde amélioration selon cette administration est la mise en place d’un formulaire unique de déclaration TVA-CSS (Contribution spéciale de solidarité). Ainsi, la contribution spéciale de solidarité (CSS) est désormais déclarée et payée dans le même formulaire que la TVA. Ce qui a permis la suppression de 12 procédures au cours de la période sous revue.
Mais, il faut noter que malgré ces évolutions revendiquées par les autorités publiques, le classement du Gabon a stagné dans le Doing Buisiness entre 2019 et 2020. En effet, pays est classé 182è sur 190 économies sur les deux périodes. La note du Gabon est restée statique à 35,9 sur 100 points possibles.
Ce classement du Gabon selon la facilité du paiement des taxes et impôts est déterminé en prenant en compte ses scores relatifs à quatre sous-indicateurs. Le sous indicateur « paiements » montre que le pays perd annuellement 50 paiements à cause du trésor public qui détient un dépôt de garantie des entreprises sur une période prolongée, contre 36,6 paiements par an Afrique subsaharienne.
Le sous-indicateur « délai » montre qu’il faut 632 heures (26,3 jours) par an au Gabon pour payer les impôts contre 280,6 heures annuellement en Afrique subsaharienne. Le sous-indicateur « total à payer » par les contribuables représente 47,1% du bénéfice brut des entreprises contre 47,3% en Afrique subsaharienne. Le dernier sous-indicateur « Indice postérieure à la déclaration d’impôts » (formalités de remboursement de la TVA ou de la Taxe sur les produits et services) au Gabon affiche une note de 42,5 sur 100 contre 55,9 en Afrique subsaharienne.
Sylvain Andzongo
Le Document de cadrage macroéconomique et budgétaire 2022-2024 du Gabon reparle du projet de mise en place d’une nouvelle carte nationale d’identité biométrique en projet depuis cinq ans.
En effet, ledit Document indique : « Sur cet axe, le gouvernement finalisera la mise en œuvre du grand registre d’état-civil de la République gabonaise. A ce titre, un projet de loi relatif au numéro d’identification personnel a été adopté en conseil des ministres. Ce dernier, devra permettre à chaque citoyen, à terme, de bénéficier d’un identifiant personnel pour les démarches administratives et la mise en place de la nouvelle carte nationale d’identité biométrique ».
Le document n’indique pas à quel horizon sera implémenté ce projet de carte nationale d’identité (CNI) biométrique. Mais l’on se rappelle qu’en février 2017, au cours d’une interview avec la presse locale, le ministre de l’Intérieur, Noël-Lambert Matha (photo), avait indiqué qu’une démarche de production de masse de la CNI avait été initiée dans le cadre du projet « Iboga » (Identité biométrique officielle du Gabon). Il visait trois principaux axes à savoir : Le fichier électoral et l’état civil biométrique ainsi que les titres sécurisés tels que la CNI.
Peu avant, le gouvernement avait rompu le contrat signé avec l’entreprise Semlex dans le cadre de la production de la CNI, dite biométrique. Et pour cause: « nous nous sommes rendus compte que la CNI produite jusque-là ne l’est pas. Car, ne elle ne pouvait pas être lue par les équipements appropriés de contrôle de sécurité », avait déclaré Noël-Lambert Matha.
Et d’ajouter : « l’exclusivité qui a été accordée à la Semlex faisait en sorte que nous dépendions d’elle notamment pour ce qui est des consommables. Or, aujourd’hui, il n’y a plus de consommables pour produire de nouvelles CNI. Nous avons atteint le seuil fatidique avec pour conséquences, des citoyens qui ont des récépissés à longue durée ». Seulement, sans CNI, certains citoyens font face à des difficultés dans le cadre des transactions économiques ou même lors de l'inscription sur les listes électorales. Et justement, sur la période 2022-2024, indique le Document de cadrage macroéconomique et budgétaire, le gouvernement organisera l’élection présidentielle.
S.A.
Les autorités gabonaises veulent renforcer la sécurité sur les côtes linéaires du Gabon afin de faire face aux menaces de piraterie maritime. A cet effet, une task force de défense et de sécurité devra être mise en place dans le but de lutter contre ce fléau. L’information a été donnée le 7 septembre 2021 par le ministre gabonais de la Défense nationale, Michael Moussa Adamo, au cours d’une réunion de concertation avec ses collègues de la Pêche, du Pétrole, le délégué aux Eaux et Forêts et la Confédération patronale gabonaise (CPG).
« L’une des conclusions de la réunion c’est la création immédiate d’une taskforce qui va permettre aux opérateurs de travailler directement avec les forces de sécurité et de défense. Les instructions fermes que nous avons reçues du Chef de l’Etat, c’est que de tels actes ne se reproduisent plus dans nos eaux. Il faut absolument sécuriser nos eaux quoi qu’il en coûte. C’est ce que nous allons faire », a déclaré Michael Moussa Adamo.
Le membre du gouvernement a rassuré les opérateurs économiques que cette taskforce apportera des solutions durables pour lutter contre ce phénomène. « Nos opérateurs sont les principaux concernés par ce fléau qui est la piraterie maritime. Ils ont donc des besoins de sécurité que le gouvernement s’efforce de pourvoir. Ils ont donc eu une occasion aujourd’hui d’exprimer leurs besoins. Ils auront l’occasion à travers le groupe de concertation qu’on a mis en place de faire des propositions de manière à ce qu’ensemble on puisse renforcer cette sécurité qui existe déjà », a indiqué Alain Bâ Oumar, président de la CPG.
Cette rencontre des membres du gouvernement avec la CPG intervient quelques jours après l’attaque par des hommes armés d’un navire de ravitaillement offshore qui se trouvait au mouillage, près de Libreville, la capitale gabonaise. Le Gabon fait face depuis quelques années à une insécurité maritime grandissante et enregistre ainsi une augmentation de la fréquence des attaques de pirates en mer, des trafics et des activités illégales de toute nature.
Les côtes gabonaises représentent environ 950 kilomètres de linéaire côtier et s’étendent de l’Estuaire du Mouni au nord à la lagune Mekoundji à l’extrême sud du pays. Les autorités rassurent de la mise en place d’un dispositif de sécurité de la façade maritime qui sera activé dans les tous prochains jours.
Brice Gotoa
Le ministère du Tourisme anime depuis le 7 septembre 2021 une formation sur l’appropriation du corpus juridique et les pendants judiciaires, destinée aux agents dudit ministère et aux opérateurs économiques du secteur.
« Le président de la République dans son orientation de faire du Gabon une destination touristique de premier choix dans la sous-région, nous oblige à rendre plus compétitif ce secteur. Cela passe indubitablement par des actions qui consistent à rattraper notre déficit en termes de culture touristique, à travers la valorisation de notre territoire richement contrasté de plages, de parcs, de plateaux, de faunes et de flores en vue d’attirer les investissements directs étrangers », a déclaré Pascal Houangni Ambouroue.
Cette formation cadre avec le Plan d'accélération de la transformation (PAT) notamment à son pivot 3, bataille 9 consacrée à l'amélioration du climat des affaires et l'axe 3 du Plan sectoriel de transformation et de relance du secteur tourisme dédié à la formation. L’objectif est d’élaborer une stratégie afin d’attirer davantage d'investisseurs au Gabon.
À l'issue de cette formation, les participants auront une bonne connaissance de la réglementation du secteur du tourisme. « Je formule le vœu que vos échanges permettent à minimum d’assainir d’avantage les relations entre l’administration du tourisme et les professionnels du secteur, à maximum de renforcer les bonnes pratiques de gestion et de bonnes gouvernances indispensables à l’expansion économique de notre domaine d’activités », a indiqué le membre du gouvernement.
Au Gabon, avec la deuxième vague de la pandémie de la Covid-19, le chiffre d'affaires dans le secteur du tourisme, l’hôtellerie et la restauration, a baissé au terme du premier trimestre 2021. Ce chiffre d’affaires a chuté de 20,5% à 1,3 milliard de FCFA, selon les données du ministère chargé de l’Economie. Les acteurs du secteur essaient depuis quelque temps de trouver des solutions pour la relance de ce secteur qui contribue à hauteur de 3% au PIB du pays.
Brice Gotoa
Des 13 réformes réalisées entre 2019 et 2020 pour améliorer le climat des affaires au Gabon, figure en bonne place celle sur le commerce transfrontalier. Cette réforme a consisté à la mise en œuvre et à la vulgarisation du logiciel Sydonia World au niveau des deux ports d’Owendo. Selon le ministère de la Promotion des investissements, cette réforme a permis de réduire les délais et procédures de traitement des déclarations en douanes et d'accroître par la même occasion les recettes douanières.
A titre d’illustration, les droits de douane ont accru de 8,5% entre 2019 et 2020 passant de 285,5 milliards de FCFA à 309,7 milliards de FCFA, d’après la récente note de conjoncture du ministère de l’économie. Ces recettes ont progressé « suite, notamment, aux réformes engagées au sein de l’administration douanière », justifie le ministère de l’Economie dans le même document.
Dématérialisation
L’extension du Sydonia a également permis de dématérialiser les procédures (manifeste électronique, déclaration, transmission des données aux autres Administrations). Aussi comme avancée, selon le ministère de la Promotion des investissements, le renforcement des contrôles (gestion du contentieux, recherche multicritères…) ; l’intégration de la sélectivité multi-agences (analyse et gestion des risques mutualisée); une meilleure gestion des régimes suspensifs (entrepôts, transit, transformation…) ; et une meilleure gestion intégrée des exonérations (gestion dynamique des taxes).
Climat des affaires
Malgré la mise en place de cette réforme sur le commerce transfrontalier, le Gabon a maintenu sa position sur cet indicateur dans le classement doing business 2020. Le pays a enregistré au cours des deux dernières années, le score de 43.9 sur 100 points possibles pour la mise en place de cette réforme. En 2020, il est arrivé 170e sur 190 économies classées sur cet indicateur. Le Gabon doit donc encore faire des efforts pour améliorer le commerce transfrontalier et améliorer son climat des affaires. Le pays devrait notamment continuer à travailler pour réduire le délai et les délais à l’exportation selon un transitaire.
S.G.
Les lauréats du concours des meilleurs élèves du Gabon pour l’année scolaire 2020-2021 ont reçu ce 7 septembre 2021 leurs récompenses des mains du président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba. Ce concours qui devrait récompenser le « génie gabonais » a rassemblé les filles et les garçons de tous les milieux sociaux et de toutes les provinces du pays.
Selon la communication présidentielle, le Chef de l’État gabonais a magnifié les performances et le talent des récipiendaires. « Vous êtes désormais, parmi les meilleurs élèves de notre pays. Vous forcez notre respect. Je forme le vœu, que chacune et chacun d’entre vous soit promis à un brillant et radieux avenir. Toutefois, vos efforts, devront être poursuivis jusqu’au bout. Car la route est encore longue avec de nombreux écueils et obstacles devant vous », a déclaré Ali Bongo Ondimba.
Ce concours a été organisé par le ministère de l’éducation nationale le 31 juillet derniers et cette première édition a vu la participation de 380 apprenants des classes de 5ème année du primaire, 4ème année, 3ème et terminales des enseignements général, technique et professionnel. Le concours s’inscrit dans la vision de développement du capital humain contenu dans le Plan stratégique Gabon émergent. « La réforme des curricula de formation, celle des bourses, et la mise en œuvre du programme de construction, d’extension et de réhabilitation des infrastructures dans le secteur de l’éducation matérialisent également cette vision en améliorant les conditions d’apprentissage », renseigne la communication présidentielle.
Ce concours est perçu par les apprenants comme une source d’émulation à partir de laquelle chacun devrait dorénavant chercher à mettre en valeur son génie et son talent intellectuel pour honorer les familles respectives et mériter les lauriers de la République. Chaque lauréat a reçu un accompagnement en matériels informatiques et didactiques afin de poursuivre ses études dans des conditions optimales.
Brice Gotoa