Dressant le bilan des 21 mois passés à la tête de la coordination générale des affaires présidentielles (CGAP), Noureddin Bongo Valentin a énuméré quelques projets réalisés par le gouvernement sous son impulsion. C’était dans sa récente lettre ouverte au président de la République.
D’après l’ancien patron de la CGAP, la mobilisation et le déploiement des ressources sur certains projets prioritaires, très attendus des populations, ont été accélérés au cours des 21 derniers mois. A titre d’exemple, on peut citer la réhabilitation de la route nationale n°1 (RN1) qui connecte Libreville à l’intérieur du pays et dont les travaux ont finalement démarré en août 2020. Ce, après un important retard à l'allumage, dû aux contraintes de mobilisation des ressources, et aux contraintes logistiques pour l'importation du matériel. « Désormais, toutes les conditions sont réunies pour que ce chantier majeur de votre mandat soit réalisé avant l'échéance de mi 2023 », a affirmé Noureddin Bongo dans sa correspondance.
Dans la même lancée, plusieurs travaux de voiries principales et secondaires ont été lancés dans l'agglomération de Libreville, Port-Gentil, Moanda, Fougamou, avec la particularité d'être suivis par des missions de contrôle afin que les entreprises adjudicatrices respectent leurs cahiers de charge ainsi que les délais. C’est le cas notamment du bassin versant de Nzeng-Ayong, dont les travaux ont connu de nombreux blocages avant d’être finalement réalisés.
Dans la même lettre ouverte, le fils du président Ali Bongo évoque également de son bilan du point de vue des infrastructures scolaires. Notamment avec la construction de passerelles à proximité de deux établissements secondaires du pays. Au cours de la même période Libreville et Port-Gentil ont bénéficié de 5 établissements disposant de 89 salles de classes livrés. Les travaux de construction de cinq autres établissements sont en cours et pourront être livrés en novembre 2021. A cette liste s’ajoutent des centres de formation professionnelle construits pour former les jeunes gabonais conformément aux besoins du marché de l’emploi.
Investissement
Selon Noureddin Bongo, la feuille de route adoptée par le gouvernement, sous l'impulsion de la Coordination générale des affaires présidentielles, a donné confiance et visibilité au secteur privé. Ce qui « s'est traduit par un niveau inédit d'investissements privés ».
Cet engouement des investisseurs étrangers au Gabon s’est traduit par l’accélération du rythme d'installations d'usines dans la zone industrielle de Nkok. Aujourd'hui 85 usines sont actives dans cette zone, et 15 autres sont en phase d'investissement. Ces dernières devraient entrer en production avant le premier trimestre 2022, apprend-on.
Energies
Les investissements privés au Gabon ont également été accélérés dans le secteur énergétique, avec un nouveau financement en vue pour la construction du barrage hydroélectrique de Kinguele aval. Ce projet va en effet bénéficier d’un financement du fonds d’investissement français Méridiam d’un montant de 117 milliards de FCFA.
S’agissant des projets de construction de deux nouveaux barrages hydroélectriques (Ngoulmendjim et Dibwangui) et d'une station de traitement d'eau d'une capacité de 130 000 m 3 /jour, dite « Ntoum 7 », les contrats de concession devraient être signés dans les tout prochains mois, apprend-on.
« L'ensemble de ces projets étaient réalisés auparavant via l'endettement de l'Etat. Ils le sont désormais grâce à des investissements privés et à la dette supportée par les projets eux-mêmes. Ces évolutions profondes contribuent non seulement à l'amélioration de la compétitivité du pays mais également à l'assainissement des finances publiques et à la soutenabilité de la dette », soutient l’ex CGAP.
Tous ces investissements contribuent aussi à générer de nouveaux emplois. L'objectif du Gabon est d'insérer professionnellement 60 000 jeunes à raison de 20 000 par an entre 2021 et 2023.
Sandrine Gaingne
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Le Gabon prépare l'ouverture d'une cellule d'analyse criminelle avec l’appui de l'Organisation internationale de police criminelle (Interpol). Cette organisation permet aux polices de 194 pays membres de travailler ensemble pour lutter contre la criminalité internationale.
A cet effet, apprend-on de la préfecture de police de Libreville, dans le cadre de la poursuite de la modernisation des unités et services de Police, une formation d’analystes criminels s’est déroulée récemment dans la capitale. « Cette formation de renforcement des capacités opérationnelles en matière d’investigations des officiers de police judiciaires, organisée par l’Oipc-Interpol, intervient en prélude de l’ouverture prochaine de la salle d’analyse criminelle. Une cellule d’analyse du renseignement criminel au sein des forces de police Nationale qui sera basée à Libreville, et en collaboration avec l’Oipc-Interpol », apprend-on.
Le projet de l’ouverture d’une cellule criminelle d’analyse criminelle à Libreville est en gestation depuis 2019. Cette année-là, Interpol a organisé du 14 au 15 novembre 2019, deux rencontres des chefs de police d’Afrique centrale, axées sur des questions sécuritaires dans la sous-région. Au terme des travaux, il a été convenu d’ouvrir des bureaux centraux nationaux afin de lutter contre la criminalité internationale. Cela permettra à Interpol et ces bureaux d’avoir une meilleure collaboration en matière de lutte contre le crime à l’international.
S.A.
L’Etat gabonais à travers le ministère des Travaux publics, de l’Equipement et des infrastructures, a lancé le 16 septembre 2021, un avis d’appel d’offres national ouvert en vue de trouver deux opérateurs pour la réalisation des travaux des voiries des villes de Lambaréné et d’Oyem.
Cet appel d’offres est réparti en deux (2) lots, dont le premier porte sur les travaux des voiries de la ville de Lambaréné avec un béton bitumeux sur un linéaire de 7 kilomètres et le second sur les travaux des voiries de la ville d’Oyem avec un béton bitumeux sur un linéaire de 11,75 kilomètres.
« Une entreprise peut soumissionner pour un (1) ou pour deux (2) lots. Dans le cas où elle soumissionne pour deux lots, elle devra présenter une offre séparée pour chaque lot en termes de personnel, de matériel, de capacité de financement et de logistique sous peine de rejet. Le marché sera attribué lot par lot », renseigne le communiqué d’appel d’offres.
Selon la même source, tous les soumissionnaires non concernés par les mesures d’exclusion et d’incapacité portant Code des marchés publics sont admis à concourir. Ils doivent justifier aux fins d’attribution du marché, de leurs capacités juridiques, techniques et financières.
Ces travaux des voiries des villes de Lambaréné et d’Oyem seront financés par l’Etat gabonais. Le coût n'est pour l'instant pas connu mais les candidats ont jusqu’au 06 octobre 2021 pour le dépôt de leurs dossiers.
La réalisation des travaux des voiries des villes de Lambaréné et d’Oyem font partie du Plan d’accélération de la transformation (PAT) qui a prévu la réalisation des voies urbaines dans plusieurs villes du pays. Entamés depuis quelques mois, plusieurs chantiers sont actuellement en cours sur l’ensemble du territoire national.
Selon le ministre gabonais des Travaux publics, Léon Armel Bounda Balonzi, le Gabon dispose d’un linéaire routier de 10 000 km, dont seulement 2000 km sont en état. Dans la loi finances 2021, un budget de 156,7 milliards de FCFA est destiné aux constructions, logements et équipements collectifs au Gabon.
Brice Gotoa
Depuis l’édition 2020, la Banque mondiale avait suspendu la publication du Doing Business aux fins de mener une enquête sur des irrégularités constatées dans la manipulation des données. Ce jeudi 16 septembre l’institution annonce l’arrêt définitif des publications.
La Banque mondiale ne publiera plus de rapport Doing Business. L’annonce vient d’être faite par l’institution dans un communiqué publié ce jeudi 16 septembre 2021. Cette décision est prise à la suite de la publication des conclusions d’une enquête diligentée sur les irrégularités révélées dans les données des éditions 2018 et 2020 du rapport.
« La confiance dans les travaux de recherche du Groupe de la Banque mondiale est d’une importance capitale. Ces travaux guident les actions des décideurs politiques, aident les pays à prendre des décisions mieux éclairées et permettent aux parties prenantes de mesurer les progrès économiques et sociaux avec plus de précision » a indiqué l’institution de Bretton-Woods dans son communiqué.
Et d’ajouter : « Après avoir examiné toutes les informations disponibles à ce jour sur le rapport Doing Business, y compris les conclusions d’examens et audits antérieurs et le rapport rendu public aujourd’hui par la Banque au nom du Conseil des Administrateurs, la direction du Groupe de la Banque mondiale a pris la décision de mettre un terme à la publication du rapport Doing Business ».
Moutiou Adjibi Nourou
La Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea) veut accompagner le Gabon pour la réalisation des projets prioritaires du Plan d’accélération de la transformation (PAT). C’est le but de l’audience accordée par le ministre gabonais de l’Economie et de la relance, Nicole Jeanine Lydie Roboty Mbou à une délégation de cet établissement bancaire.
« Le Gabon ici a créé le Plan d’accélération de la transformation sur les trois années et qui permet à ses partenaires au développement de venir nous accompagner sur un certain nombre de projet qui sont identifiés, les projets qui sont à réaliser aussi bien au niveau du secteur public que par le secteur privé », a déclaré Nicole Jeanine Lydie Roboty Mbou.
Selon le membre du gouvernement, la banque présente au Gabon essaie de rencontrer les acteurs qui permettent de mettre en œuvre un certain nombre de projets pour le bien des économies en développement. « Nous venons pour écouter d’abord les principales priorités du gouvernement pour nous informer sur des projets prioritaires, et à la lumière des priorités qui seront définies par le gouvernement, la Badea entamera des processus d’évaluation et de financement », a indiqué Dr Sidi Ould Tah, manager général de la Badea.
Le Gabon est lancé à travers le PAT dans la relance de ses activités économiques affaiblie par la crise économique et la crise sanitaire de la Covid-19. Ce plan repose sur trois piliers dont les piliers économique, social et transversal. Et il s’évalue à 3 000 milliards de FCFA sur 3 ans (2021-2023) selon le ministre de l’Economie et de la Relance. Cette enveloppe globale est financée partiellement par l’Etat gabonais sur la base de ses ressources propres, soit 33%. Les 67% restants devant être financés entre autres par les ressources extérieures et les mécanismes de financement innovants tels que les partenariats publics privés qui sont en train d’être mis en place.
La Badea est une institution financière, financée par les États membres de la Ligue des Etats Arabes signataires de l’accord portant création de la banque le 18 février 1974. Elle vise à contribuer au développement de la coopération économique, financière et technique arabo-africaine, concrétisant ainsi la solidarité arabo-africaine basée sur l’égalité et l’amitié. Son siège permanent est à Khartoum, capitale du Soudan.
Brice Gotoa
Le Nouveau port international d’Owendo (NOIP) a un nouveau directeur général en la personne de Kumar Mohan. L’information a été donnée le 15 septembre 2021 sur linkedin par Arise ports & logistics, la filiale d’Olam qui gère le NOIP. « Arise Ports & Logistics est heureux de vous présenter Kumar Mohan, qui a récemment été nommé directeur général du Nouveau port international d’Owendo. En plus de son poste de directeur commercial de GSEZ – Gabon special economic zone, il prend maintenant la tête des équipes du Nouveau port international d’owendo au Gabon. Nous sommes ravis de l’accueillir à bord », indique Arise ports & logistics.
Agé de 33 ans, le nouveau directeur général cumule déjà plusieurs années d’expérience au sein de la société Arise et Olam international. Chez Olam, maison mère d’Arise, il a notamment été directeur financier dès 2012, avant de rejoindre Arise en 2018 comme directeur commercial. C’est d’ailleurs ce poste qu’il occupait jusqu’à sa nomination comme directeur général.
A la tête du nouveau port international d’Owendo, Kumar Mohan devra œuvrer pour attirer plus d’investisseurs au Gabon. Ce qui consistera notamment à mettre en œuvre les stratégies déjà en place au sein de cette place portuaire. A savoir, la réduction des coûts de prestations et l’acquisition d’une nouvelle zone de stockage pour permettre de simplifier les activités de transit (import/export).
Le NOIP a été lancé en 2017. Cet espace portuaire est considéré comme un outil majeur de la diversification de l’économie gabonaise qui devra aider à réduire la dépendance du pays vis-à-vis des recettes pétrolières. A noter qu’à fin 2020, l’activité au port sous douane d’Owendo, a enregistré des résultats en hausse. Au cours de cette période, le volume global des marchandises manipulées a progressé de 15,8% à 9,8 millions de tonnes selon la note de conjoncture du ministère de l’Economie.
S.G.
Le directeur général de l'Office des ports et rades du Gabon (Oprag), Godwin Alini Yandjangoye et le maire de la commune de Port-Gentil, Gabriel Tchango, ont signé le 13 septembre 2021, une convention sur l’aménagement et la gestion du littoral du centre-ville.
A travers cet accord, l’Oprag et la mairie ont convenu de la cession d’une fraction de la façade maritime de la capitale économique à la municipalité de la ville pour la réalisation des projets de développement économique de la cité pétrolière.
Cette signature de convention vient concrétiser la collaboration entre les deux entités en matière de gestion de la façade maritime de la cité pétrolière en mettant un terme à plusieurs années d’incompréhension. « Ce document formel vient mettre un terme aux différents quiproquos, car l'Oprag et la mairie c'est le Gabon », a déclaré Gabriel Tchango.
Les autorités municipales vont désormais se pencher sur les plans de construction des infrastructures sur cette partie de la capitale économique qui, comme la plupart des villes du Gabon, manque d’espaces de loisir et de divertissement.
Brice Gotoa
En bon élève de la protection de l’environnement, le Gabon a décidé de passer à la vitesse supérieure pour réduire ses émissions de gaz carbonique (CO2). Pour cela, le gouvernement a adopté lors du Conseil des ministres du 13 septembre dernier, un projet d’ordonnance relatif aux changements climatiques.
« Le présent projet de texte qui fixe le cadre juridique applicable en matière de changements climatiques, matérialise les engagements du Gabon au niveau international et particulièrement les dispositions de l’Accord de Paris dans la lutte contre les effets du changement climatique », renseigne le communiqué publié à l’issu de la rencontre. En fait, en signant l’accord de Paris en 2015 en France lors de la Cop 21, le Gabon s’est engagé, comme plusieurs autres pays, à accélérer et intensifier les actions et les investissements nécessaires afin de maintenir la neutralité carbone à l’horizon 2050.
Ce cadre juridique a pour effet, « de mettre en place un système fondé sur le marché pour inciter les émetteurs à réduire leurs émissions conformément à un seuil d’émission dans le cadre du système d’échange de quotas et compenser les émissions résiduelles en utilisant principalement les crédits carbones de projets gabonais », renseigne le communiqué du gouvernement. « Le Gabon est l’un des rares pays d’Afrique à vouloir intégrer les changements climatiques dans son corpus juridique et créer des avantages fiscaux aux entreprises qui réduiraient leurs émissions de CO2. Cela démontre encore le rôle prépondérant du Gabon en matière environnementale », commente une source au sein de l’administration gabonaise.
Ce projet sur le changement climatique vise également à créer un registre, clé de voûte du système d’information d’émission de gaz à effet de serre et du système national de quotas d’émission et de compensation carbone. Le texte prévoit aussi la création d’un Fonds destiné au financement des politiques de lutte et d’adaptation au changement climatique.
Cet engagement du Gabon en faveur du climat lui a déjà valu plusieurs récompenses au niveau international. Récemment, le pays a été récompensé de 17 millions $ (environ 9,3 milliards de FCFA) pour les efforts continus déployés entre 2016 et 2017 pour réduire les émissions de CO2 par la préservation de son couvert forestier. Le financement a été accordé dans le cadre de l'Initiative pour les forêts d'Afrique centrale (CAFI), gérée par les Nations unies (ONU).
Sandrine Gaingne
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L’ancien Premier ministre gabonais Casimir Oyé Mba (76 ans) n’est plus. Il est décédé ce 16 septembre à l'hôpital Paris Saint-Joseph en France où il était interné depuis quelques jours.
« C'est avec tristesse que j'ai appris le décès ce matin à Paris de M. Casimir Oyé Mba. Je garderai le souvenir d'un homme d'Etat qui aura consacré sa vie à la chose publique, au Gabon où il a été 1er ministre comme en Afrique centrale en tant que Gouverneur de la BEAC. Mes plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches », a réagi le président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Atteint d’une forme sévère de Covid-19 selon certaines sources, le vice-président de l’Union nationale (UN, parti d’opposition) avait été évacué en France la semaine dernière pour être pris en charge. Mais, finalement, la maladie aura eu raison de lui.
Né en avril 1942, l’opposant gabonais a occupé de hautes fonctions tant au niveau national qu’international. Au Gabon, il a été Premier ministre sous Omar Bongo entre 1990 et 1994 avant de rallier les rangs de l’opposition. Candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2009, il était également en lice pour la présidentielle de 2016 où il a retiré sa candidature quelques jours avant le scrutin au profit de l’opposant Jean Ping.
Au niveau international, il a été entre 1978 à 1990 gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC). Il a également occupé le poste de gouverneur suppléant du Fonds monétaire international pour le Gabon.
S.G.
Suite au retrait annoncé du contingent de 450 casques bleus gabonais de la Mission internationale de soutien à la République centrafricaine (RCA) sous conduite africaine (Minusca), Alain-Claude Bilie By Nze, a réagi, dans la nuit du 15 septembre sur compte twitter officiel.
« Soutien total aux forces de défense de notre pays qui méritent autre chose que l'opprobre, après deux décennies passées à défendre la sécurité des populations et des institutions de la RCA », a déclaré le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques. Et d’ajouter : « La faute de quelques-uns ne doit pas masquer les sacrifices de tous ».
Soutien total aux forces de défense de notre pays qui méritent autre chose que l'opprobre, après deux décennies passées à défendre la sécurité des populations et des institutions de la RCA. La faute de quelques uns ne doit pas masquer les sacrifices de tous.
— Bilie-By-Nze (@BilieByNze) September 15, 2021
Le retrait du contingent gabonais de la Minusca a été annoncé le même jour par son collègue de la Défense, Michaël Moussa Adamo, qui a annonce également avoir ouvert une enquête. « Suite aux nombreux cas d’allégations d’exploitation et d’abus sexuels en cours de traitement, les Nations unies ont décidé du retrait du contingent gabonais de la Minusca », apprend-on du ministre de la Défense.
Selon le membre du gouvernement, ces faits « d’une particulière gravité », contraires à l’éthique militaire et à l’honneur des armées, commis par certains éléments des bataillons gabonais N°6 et N°7 de la Minusca, ont été rapportés ces dernières semaines au ministère gabonais de la Défense. Ce n’est pas la première fois que les casques bleus présents en RCA sont accusés d’abus sexuels. Les soldats français et congolais ont déjà également déjà été accusés pour des faits similaires.
S.A.