Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Les œuvres de la Première dame gabonaise Sylvia Bongo Ondimba, en faveur de la condition féminine et de l'ouverture d'un bureau ONU-Femmes, ont été évoquées le 27 août dernier à Libreville, au cours d’une audience accordée par le président Ali Bongo au Dr. Savina Ammassari, nouvelle Coordinatrice Résidente des Nations Unies au Gabon, qu’accompagnait Oulimata Sarr, Directrice Régionale de l’ONU Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

« La Responsable de l’organisation susmentionnée [Oulimata Sarr] a salué les avancées significatives du Gabon en la matière. Elle a en outre félicité madame Sylvia Bongo Ondimba, Première dame du Gabon, pour son engagement et son implication à travers sa Fondation qui ne cesse d’œuvrer au quotidien pour la cause féminine et celle des populations vulnérables », apprend-on de la note d’audience au Palais du bord de mer.

Dans le cadre de sa mission au Gabon, Mme Sarr a indiqué qu’elle a eu une rencontre, avec Sylvia Bongo Ondimba, « très engagée dans la lutte contre les discriminations faites aux femmes, à travers le programme Gabon Egalité. Laquelle a abouti à une visite de la Fondation qui porte son nom et de la maison d'Alice, destinée à la lutte contre les cancers féminins ».

Dans les faits, le 24 août dernier, lors de sa visite à la Fondation Sylvia Bongo Ondimba, quelques axes de collaboration avec l’ONU-Femmes ayant abouti à l’ouverture d’un bureau de l’organisme onusien sur place au Gabon ont été rappelés. A titre d’illustration, l’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté en 2010 une résolution proposée par le Gabon, proclamant le 23 juin « Journée Internationale des Veuves » afin de mobiliser les populations autour de la condition de ces femmes. Cette résolution est notamment le résultat du long combat de la Première dame du Gabon pour la reconnaissance des millions de personnes en situation de veuvage dans le monde.

En 2014, le cabinet de la Première dame et l’ONU-Femmes ont entamé des discussions principalement sur l’ouverture d’un bureau pays de l’ONU-Femmes au Gabon, afin de soutenir les initiatives visant à promouvoir les droits des femmes. ONU-Femmes a effectué successivement deux missions au Gabon afin de travailler sur cette possibilité. Entre 2015 et 2019, le Gabon a contribué volontairement au budget ordinaire d'ONU-Femmes pour un montant de 50 millions de FCFA. Des actions qui rendent désormais possibles l’ouverture d’un Bureau tel que souhaité par la Première dame.

En effet, Oulimata Sarr a annoncé, le 23 août 2021, que son organisation ambitionne d’ouvrir un bureau ONU Femmes au Gabon. C’était au cours de l’audience que lui a accordé le ministre gabonais des Affaires sociales, Prisca Koho Nlend. « Je suis venue apporter mes félicitations mais aussi voir comment ouvrir un bureau ONU femmes au Gabon. C’est une demande très forte et ça fait partie de ce que nous allons discuter avec le système des Nations unies », a déclaré Oulimata Sarr.

Ammassari, en sa qualité de Coordinatrice Résidente de l’ONU-Femmes, est désormais en charge de l’ensemble des Agences des Nations Unies au Gabon. Dans le cadre de ses affectations les plus récentes au sein de l'Organisation, elle a occupé le poste de Directrice de pays de l’ONUSIDA au Cameroun. Elle a été, avant cela, Conseillère technique principale auprès des gouvernements, de la société civile et des partenaires au développement de l’Inde, du Myanmar et du Cambodge. Elle a par ailleurs occupé des postes de direction au sein de l’UNICEF, du PNUD, de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), du Programme des Volontaires des Nations Unies (VNU), de l'Organisation internationale du Travail (OIT) et de la Banque mondiale.

S.A.

Libreville, la capitale gabonaise accueille du 30 août au 11 septembre 2021 une formation des torréfacteurs et barista africains, des métiers du café. Cette formation vise selon la Caistab (Caisses de stabilisation et de péréquation) à soutenir la transformation locale, mettre en place un réseau stratégique d’acteurs, accompagner la transition de « pays-producteurs » à « pays-consommateurs ».

L'atelier devra ainsi permettre aux producteurs africains d'accroître la contribution de celui-ci dans le PIB (produit intérieur brut) d’une part et de promouvoir la transformation et la consommation locale du café en Afrique.

 « Aujourd'hui nous sommes en phase de relance de l’activité caféière et cacaoyère. Les chiffres sont assez calamiteux mais nous nous attelons aujourd’hui, à mettre en place des plans de relance qui permettront de relancer véritablement notre production caféière et cacaoyère », a affirmé Thierry Prosper Mboutsou, directeur général de la Caistab, lors de l’atelier à libreville.

Le Gabon et d'autres pays africains membres de l’organisation internationale du café (OIC) veulent donc désormais s’inscrire dans la durabilité et le développement de l’industrie caféière. Raison pour laquelle, un accent particulier est mis sur la transformation. « Ces torréfacteurs que nous allons former, c’est pour transformer notre café. Plutôt qu’il soit à chaque fois expédié en matière première, nous voulons le transformer pour consommer aussi localement de façon à accroître les revenus des producteurs », a souligné Thierry Prosper Mboutsou.

Cet atelier se tient dans un contexte où le Gabon est engagé dans un programme de diversification de son économie. Dans ce cadre, les autorités travaillent déjà à l’accroissement de la production du café ainsi que la relance durable de la filière café-cacao en zone rurale à travers la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes.

Cette formation est organisée par l’OIC et l’organisation interafricaine du café (OIAC) en collaboration avec l’Agence des cafés d’Afrique et de Madagascar (Acram) et le Centre du commerce international (ITC).

S.G.

Dans le département du Woleu au Nord du Gabon, 110 activités génératrices de revenus (AGR) seront financées dans le cadre du projet « Minvwalane ». D’un montant global de 12,5 millions de FCFA, l’initiative est portée ministre de la Santé Dr Guy Patrick Obiang Ndong. Les bénéficiaires ont été sélectionnés sur un ensemble de 427 demandes analysées.

« Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, nous recommande vivement d'être au contact de nos populations et de soutenir les personnes vulnérables. C'est à ce titre que j'ai initié cet appel à projet pour le financement des Activités génératrices de revenus (AGR) des femmes et hommes du département du Woleu. Ce projet permettra à terme de lutter contre la pauvreté et promouvoir la politique entrepreneuriale dans notre département », a indiqué Dr Guy Patrick Obiang Ndong sur sa page Facebook.

Selon le membre du gouvernement, le premier critère de choix portait sur les personnes qui avaient une activité économique déjà amorcée. Le deuxième critère avait trait au suivi des projets. « Il y a toute une commission, tout un cabinet qui ont été recrutés pour faire le suivi des activités afin que nous puissions être sûrs que les financements mis pour ces AGR puissent être utilisés à bon escient », a ajouté Guy Patrick Obiang Ndong.

Pour s’assurer de la pérennisation de cette action, l’équipe chargée du suivi s’active à mettre en œuvre un programme de coaching de ces bénéficiaires, afin de renforcer leurs capacités techniques.

Brice Gotoa

 

Comme en 2020, la Banque des États de l’Afrique centrale (BDEAC) va procéder au lancement d’un nouvel emprunt obligataire de 100 milliards de FCFA, selon une annonce publiée le 29 août sur son site internet.

« Face à la forte croissance des demandes de financement à la BDEAC, des États et des investisseurs de la Cemac, la Banque annonce la mobilisation, courant septembre [2021], de 100 milliards de FCFA, par appel public à l’épargne, sur le marché financier de l’Afrique centrale. Cette enveloppe, qui constitue la seconde phase d’un plan de financement de 300 milliards de FCFA [sur la période 2020-2022], approuvé par son assemblée générale en 2020, devrait consolider la promptitude de la Banque à répondre aux différents appels de fonds, dans le cadre des projets intégrateurs ; et appuyer la relance économique par un renforcement du financement du secteur privé », informe la Banque sous-régionale.

Pour le plein succès de cette seconde phase, le président de la BDEAC, Fortunato-OFA Mbo Nchama, promet le renforcement de l’inclusion financière à travers un nouveau pourcentage de souscription dédié aux personnes physiques ainsi qu’une meilleure rentabilité. Il invite au passage les ressortissants de la diaspora à souscrire massivement, le moment venu, afin de « bâtir une base solide pour leur retour dans leurs pays d’origine », déclare-t-il.

En attendant de connaître la date exacte du lancement de ce nouvel emprunt obligataire, la BDEAC note que la première phase (BDEAC 5,45 % Net 2020-2027) en 2020 a connu un succès. Car, entre le 21 au 29 décembre 2020, l’institution bancaire a levé environ 107 milliards de FCFA pour le financement des projets des secteurs privé et public, ainsi que la mise en œuvre des projets intégrateurs prioritaires du Programme économique régional de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad), en monnaie locale.

S.A.

Grâce aux 13 réformes mises en place entre 2019 et 2020, le Gabon espère gagner 10 places dans le Doing Business 2022 que devrait publier la Banque mondiale en octobre prochain, ont indiqué des responsables de l’Agence nationale de promotion des investissements (Anpi), lors d’une réunion au sommet de l’État. Ces réformes, déjà notifiées à la Banque mondiale, incluent la création d’entreprises, le permis de construire, le raccordement à l’électricité, le commerce transfrontalier, l’octroi du permis de construire, le transfert de propriété et la justice commerciale.

Des mesures qui ont déjà un impact concret sur le climat des affaires. « Aujourd’hui, sur la sécurisation du foncier, le pays a fait des efforts incroyables. On arrive à avoir un foncier sécurisé sur une période suffisamment longue pour pouvoir investir, et donc, rendre compétitif le Gabon », témoigne par exemple Anthony Sowan, directeur général de Agri fund for Africa (AFA), un fonds d'investissements basé au Maroc ayant pour mission le développement du secteur agricole en Afrique.

Dans le rapport Doing business 2020 (celui de 2021 n’a pas été publié), le pays se maintient à la 169e place sur 190 pays évalués. Et d’ici 2025, l’objectif du Gabon est de gagner 30 à 40 places. C’est d’ailleurs l’un des deux objectifs assignés à la task force sur la réforme du cadre des affaires, qui a lancé ses activités le 16 avril dernier. Il est aussi question de relancer les activités du Haut conseil pour l’investissement (HCI), plateforme de dialogue public-privé sur les réformes liées à l'amélioration du climat des affaires au Gabon.

Lors de la dernière évaluation, des avancées avaient déjà été enregistrées vers l’atteinte de ces objectifs. Selon des informations issues du gouvernement, l’élaboration de la feuille de route des réformes Doing Business 2021-2023 a été réalisée à 85% et celle de la matrice des réformes du HCI à 60%. Par ailleurs, un accord d’assistance technique et financière (don) de la Banque mondiale pour la mise en œuvre de certaines réformes de la feuille de route Doing Business 2021-2023 a été obtenu. Après l’adoption de ces réformes, le pays devra en plus s’assurer qu’elles sont réalisées à temps pour voir son classement s’améliorer.

Sandrine Gaingne

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Au Gabon qui se prépare à une éventuelle troisième vague de la Covid-19, les autorités vont renforcer le dispositif de riposte aux portes d’entrée terrestres du Cameroun et de la Guinée Equatoriale. Une séance de travail y relative s’est tenue le 29 août 2021 à la direction régionale de la santé du Woleu Ntem, entre le responsable de la commission technique du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus (Copil), Pr Romain Tchoua et le responsable de la commission technique provinciale, Dr Ludger Boulingui.

« On a retenu une stratégie plus adaptée, une stratégie personnalisée à la zone. Nous allons renforcer les personnels qui y sont déjà présents et également exiger que des tests soient refaits systématiquement dans ces frontières-là », a déclaré Pr Romain Tchoua.

Pour le responsable de la commission technique provinciale du Woleu-Ntem, l’ensemble des enjeux devrait permettre d’améliorer tout ce qui se fait sur place. « Nous avons reçu un certain nombre de recommandations qu’on va régler dans l’immédiat par rapport à quelques manquements constatés », a indiqué Dr Ludger Boulingui.

Cette décision intervient dans un contexte où le Gabon enregistre une baisse généralisée des cas positifs dans toutes les provinces. Mais en 15 jours, le Cameroun voisin a enregistré 1250 nouvelles infections et 15 décès liés au coronavirus, rapporte le très sérieux blog lurgentiste.com. Du 10 au 25 août 2021, le pays est passé de 82 mille 605 et 1341 décès à 83 mille 855 cas positifs et 1356 décès selon la situation épidémiologique officielle. Pour les officiels gabonais, « Il est donc essentiel de renforcer le dispositif à ce niveau afin d’éviter de nous retrouver avec des cas importés des pays voisins ».

Selon les chiffres du Copil, depuis le début de la pandémie de la Covid-19, le Gabon a enregistré 25 819 cas positifs sur les 1 078 893 tests réalisés, dont 89 cas actifs, 25 565 guérisons et 165 décès.

Brice Gotoa

Tous les titres fonciers cédés en 2011 aux aménageurs privés par l’Etat afin d’y réaliser des lotissements font depuis le 27 mai 2021, l’objet d’une mutation au profit de la République gabonaise. Ce, en vue « de réorganiser la distribution des terres aux populations notamment les plus défavorisées », a annoncé dans un communiqué le 25 aout 2021 le directeur général de l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre (Anuttc).

D’après Dexter Ilbert Meye M’Obiang, directeur général de l’Anuttc, ces promoteurs immobiliers privés qui avaient bénéficié de l’appui de l’Etat n’ont pas atteints les objectifs qui leur étaient fixés. En fait, ces terrains avaient été cédés en 2011 à ces opérateurs privés en vue d’y réaliser sur fonds propre des lotissements afin de donner corps au projet de construction de 5000 logements. « Le constat qui se dégage est que les terrains cédés à ces promoteurs immobiliers privés font plutôt l’objet de spéculation réduisant à néant l’engagement des pouvoirs publics de garantir un accès à la propriété pour les plus grands nombre ».

Pourtant, rappelle le DG de l’Anuttc, le chef de l’Etat avait signé en janvier 2021 une ordonnance qui donnait trois mois à ces promoteurs immobiliers pour se conformer à la réglementation. Il était attendu d'eux qu'ils produisent des études validées par l’Anuttc et sollicitent les autorisations requises (permis de lotir et permis de construire) préalables à tous les travaux. Malheureusement, aucun aménageur n’a satisfait à ces exigences.

S.G

Depuis le 26 août dernier, Francis Nkea Ndzigue, le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, fait de petites annonces dans les réseaux sociaux au sujet des détournements de deniers publics au Gabon.

Dans l’un de ses derniers tweets, il déclare : « Suite à la révélation de plusieurs cas de détournements de deniers publics perpétrés ces derniers temps au sommet de l’Etat, le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption tient à rappeler que le président de la République conduit actuellement une politique de tolérance zéro à l’égard de la corruption et infractions assimilées. Autrement dit, tous les coupables seront soumis à la rigueur de la justice. Selon l’article 506 du Code pénal, le détournement de deniers publics est passible de la peine de vingt ans de réclusion criminelle au plus et de 100 000 000 FCFA d’amende au plus ».

Le membre du gouvernement se garde pour l’instant de révéler de quels cas de détournements de deniers publics il s’agit. Il ne nomme personne mais il ne fait aucun mystère sur le fait que la Justice sera mise en branle contre les coupables. « En pleine relance économique, nous ne pouvons pas tolérer de tel comportement au sommet de l'Etat », indique le membre du gouvernement. Ce qui laisse présager qu’une opération de lutte contre les détournements de la fortune publique est en cours au Gabon. Mais les contours restent encore secrets.

Le membre du gouvernement rappelle alors les dispositions de la loi gabonaise : « Se rend coupable de corruption active toute personne qui propose ou remet un pot-de-vin sous quelque forme que ce soit à un fonctionnaire ou un agent public pour que celui-ci accomplisse ou s’abstienne d’accomplir un acte de sa fonction. La loi punit toute personne physique ou morale (une entreprise par exemple) qui a proposé ou remis un avantage quelconque à un agent public, un fonctionnaire, un membre de la force publique ou un magistrat pour obtenir de celui-ci une décision en sa faveur ou celle d’un tiers ».

Ces annonces de Francis Nkea Ndzigue interviennent près de cinq mois après que la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite a lancé le 17 mars dernier à Libreville l’audit de 42 administrations. Les résultats de cet audit n’ont pas encore été rendus publics.

En effet, Francis Nkea Ndzigue a annoncé en début d’année que son département ministériel va procéder, en 2021, à la sensibilisation, au contrôle et à la sanction. « Nous allons privilégier le contrôle. Désormais la Navea [Autorité nationale de vérification et d’audit] fera le contrôle de ministère en ministère. La Navea ira de ministère en ministère pour vérifier les dotations budgétaires ; vérifier les encaissements et vérifier ce qui a été fait avec ces encaissements. Nous allons privilégier la sanction disciplinaire sur les agents publics », avait affirmé M. Nkea Ndzigue.

Sur la période 2012-2016, le Gabon a perdu 600 milliards de FCFA à cause de paiements frauduleux à des fournisseurs, selon une récente enquête de l’Agence nationale d’investigation financière. Ce qui a amené le gouvernement à durcir le ton en matière de lutte contre ce fléau.

Sylvain Andzongo

Patrice Neveu, l’entraîneur de l’équipe nationale du Gabon reste à la tête des Panthères jusqu’en 2023. Le nouveau contrat entre le technicien français et le gouvernement gabonais a été signé ce 27 août 2021 à Libreville.

« Ce vendredi 27 août, j'ai signé le prolongement du contrat pour 2 ans du sélectionneur national des Panthères du football comme décidé par le président de la République Ali Bongo Ondimba » a affirmé le ministre gabonais des Sports Franck Nguema.

A la tête de l’équipe fanion gabonaise depuis deux ans, Patrice Neveu aura deux missions prioritaires. Premièrement, qualifier le Gabon pour la coupe du monde 2022, et ensuite, conduire jusqu'à la victoire de l'équipe nationale lors de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui se joue en 2022 au Cameroun.

Patrice Neveu est également chargé, selon le ministre des Sports, de qualifier les Panthères aux CAN 2023 et 2025. Il devra aussi construire l'équipe nationale Gabonaise de football des 10 prochaines années.

Ainsi, le technicien français qui affirmait il y a quelque temps vouloir conduire l’équipe gabonaise jusqu’au mondial, pourrait réaliser son rêve au cas où cette équipe se qualifie pour la phase finale de cette compétition internationale.

Patrice Neveu est à la tête de la sélection nationale gabonaise depuis 2019. C’est sous sa direction que le Gabon s’est qualifié pour la CAN 2021 qui se jouera au Cameroun l’année prochaine.

Sandrine Gaingne

La Société de transformation agricole et de développement rural (Sotrader) souhaiterait disposer d'un partenariat avec la mairie de Libreville pour un emplacement de 40 kiosques dans les six arrondissements de cette commune. Le 26 août 2021, la représentante de la Sotrader, Nellie Linda Matsanga est allée échanger à ce sujet avec le maire de Libreville, Christine Mba Ndutume.

L’installation de ces kiosques dans la capitale gabonaise, apprend-on, permettrait d'accompagner les Gabonais économiquement faibles dans la production et la distribution des produits agricoles. Les kiosques seront des espaces marchands occupés par des Gabonais sélectionnés par la Sotrader. Il est question d’après la société de transformation, de promouvoir le made in Gabon et d’offrir des produits frais à la consommation des populations.

Le projet « un kiosque, une famille » a été mis en place par la Sotrader, en partenariat avec l'Agence nationale de promotion des investissements (ANPI), l'Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) et l'Agence gabonaise de normalisation (Aganor), afin de permettre aux familles gabonaises économiquement faibles (GEF) de parvenir à une indépendance financière en commercialisant les produits de première nécessité à moindre coût.

Depuis plus de 2 ans, la Sotrader se dote de ses propres marchés agricoles afin de commercialiser des produits agricoles issus du programme Graine. L’implantation des kiosques dans la cité devrait encourager les coopératives et les agriculteurs indépendants à produire plus et inciter les Gabonais à s’investir dans l’agriculture pour réduire de 50% les importations alimentaires qui coûtent actuellement près de 550 milliards FCFA par an au pays.

Brice Gotoa

 

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