Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong et le Comité national de vaccination contre la Covid-19 (Copivac), ont procédé ce 27 août 2021, au lancement de la première phase de la caravane itinérante de vaccination dans le Grand Libreville.

Tout au long de cette campagne, le comité national de vaccination sillonnera les différents quartiers du Grand Libreville accompagné des acteurs de la société civile, préalablement formés en qualité de mobilisateurs sociaux, pour l’atteinte des différentes cibles.

 « L’objectif recherché par cette campagne qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de vaccination contre la Covid-19, est l’intensification de la vaccination communautaire conformément à la phase 4 de son troisième axe stratégique », renseigne le ministère de la Santé dans un communiqué.

Les sites retenus pour cette première phase sont les ronds-points de Nzeng-Ayong et de Mindoubé 1 dans la commune de Libreville, le marché du premier campement dans la commune d’Akanda, le carrefour SNI pour la commune d’Owendo et le rond-point du PK12 pour la commune de Ntoum. « Cette campagne de vaccination est gratuite et volontaire basée sur un consentement éclairé et la pharmacovigilance », rappelle le ministère de la Santé.

Depuis le lancement de la campagne de vaccination en mars dernier au Gabon, les populations trainent le pas pour se rendre dans les centres de vaccination ouverts à travers le pays. Les efforts du gouvernement pour susciter leur adhésion massive à traitement préventif, peinent à dissiper les réticences. Pourtant, la vaccination est gratuite et elle constitue pour les autorités gabonaises l’un des moyens de prévention les plus efficaces contre la Covid-19. Raison pour laquelle elles encouragent les populations à se faire vacciner.

Selon les chiffres du Comité national de vaccination contre la Covid-19, du 20 août 2021, 76. 226 personnes éligibles ont été vaccinées, soit 7,51%. Le Gabon est loin de la cible prévue de 60% de la population totale vaccinée. Pourtant, selon une étude du centre de recherche The Economist Intelligence Unit (EIU), le Gabon d’ici 2022 aura vacciné entièrement sa population.

Brice Gotoa

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L’organisation non-gouvernementale (ONG) Brainforest a effectué du 23 au 26 août 2021 une mission de sensibilisation des producteurs de cacao sur de la déforestation, à Minvoul dans la province du Woleu-Ntem.

« Il était question ici de définir qu’est-ce que la forêt, de montrer un peu les causes et les conséquences de la déforestation. Les communautés ont bien compris qu’il faut effectivement lutter contre la déforestation pour préserver la biodiversité et préserver leurs ressources notamment les plantations de cacao », a déclaré Ariole Meye Me Ndong, chef de projet cacao sous ombrage à Brainforest.

Cette mission s’inscrit dans le cadre du projet « Cacao sous ombrage comme développement économique zéro déforestation pour les communautés du Gabon ». Ce projet prévoit l’organisation de plusieurs formations en faveur des producteurs notamment des sensibilisations sur divers thèmes en rapport avec leurs activités. Cette sensibilisation a pour but d’informer et d’édifier les communautés sur les enjeux du projet.

Selon l’ONG Brainforest, les producteurs doivent être les premiers acteurs impliqués dans leur protection. « C’est pourquoi cette campagne de sensibilisation leur est destinée afin de les emmener d’une part à prendre conscience des conséquences de la déforestation et d’autre part à adopter les pratiques de gestion durable des plantations à travers la promotion de l’agroforesterie à base de cacao », a indiqué le chef du projet.

L’exploitation durable de ces plantations de cacao, apprend-on, est capitale pour garantir une productivité à long terme, assurer la résilience aux changements climatiques en cours et diversifier les sources de revenus des producteurs.

Le Gabon est considéré en Afrique centrale comme un modèle en matière de gestion des forêts. En encouragement aux mesures mises en œuvre pour lutter contre la déforestation, le pays a obtenu un financement de 17 millions de dollars soit environ 9,3 milliards de FCFA de la part de la Norvège.

Brice Gotoa

A l’invitation du Centre international de recherches médicales de Franceville (Cirmf), le microbiologiste français Didier Raoult est actuellement au Gabon, a-t-on appris auprès du Cirmf. Cette visite qui s’achève le 4 septembre 2021, sera marquée par la signature d’un accord-cadre entre le Cirmf et l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille que dirige le microbiologiste français. L’objectif de cette convention est d’intensifier la mobilité des chercheurs entre Franceville (où est basé le Cirmf) et Marseille, ville française dans laquelle officie le chercheur âgé de 69 ans.

Par ailleurs, durant ce séjour à Franceville, il participe à un sommet scientifique sur le transfert des microbes des grands singes vers l’homme, organisé par le Cirmf. Aussi, à en croire le professeur Jean Bernard Lekana Douki, directeur général du Cirmf, des discussions scientifiques sur la recherche ainsi que sur la recherche de financement pour la recherche au Gabon seront au centre de cette visite.

Propulsé sur la scène internationale en 2020 quand il avait proposé la chloroquine, comme traitement contre la Covid-19, et par la suite pour ses positions controversées sur cette pandémie, l’infectiologue Didier Raoult travaille depuis plusieurs années avec le Gabon. Notamment, à travers l’IHU.

Créé en 1974, le Cirmf est un laboratoire national de référence pour le diagnostic des maladies infectieuses. Il est aussi Centre régional de référence OMS pour les fièvres hémorragiques virales et des arboviroses.

S.G

L’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) invite les élèves ayant obtenu le baccalauréat gabonais session 2021 et désireux d’obtenir une bourse d’étude pour l’année académique 2021-2022, de s’inscrire sur la plateforme eBourse, apprend-on d’un communiqué officiel de l’agence.

« A cet effet, il est demandé à tout bachelier de procéder à la création d’un compte et d’effectuer la demande de bourse en ligne sur eBourse en se connectant sur www.anbg.online », renseigne le communiqué de la direction générale de l’Agence. Cette dernière précise que cette campagne d’inscription se poursuit jusqu’au 30 septembre 2021.

Pour cette rentrée académique 2021-2022, le gouvernement mettra en application le projet de décret adopté en conseil des ministres le 29 avril dernier qui rompt avec certaines anciennes dispositions instituant le régime des bourses en République gabonaise. A en croire le ministre de l’Enseignement supérieur, Patrick Mouguiama Daouda, les critères d’attribution des bourses d’études au Gabon ont été revues pour donner plus de chance à tous les Gabonais, notamment les personnes handicapées et les sportifs.

Actuellement, la volonté du gouvernement est de promouvoir à la fois l’excellence et les formations porteuses d’emplois. Le Gabon a dépensé 30,68 milliards de FCFA en matière de bourse pour ce qui concerne l’enseignement supérieur en 2019, selon les données disponibles de l’ANBG.

A noter que c’est depuis 2020 que la plateforme eBourse a été mise en place pour permettre aux demandeurs de bourses de postuler depuis un smartphone ou un ordinateur sans avoir à se déplacer. Ce qui permet de de d'éviter tout contact physique entre les usagers dans un contexte de crise sanitaire.

Brice Gotoa

Selon un récent rapport de Gsma (l’organisme qui regroupe les opérateurs télécoms dans le monde) et la Commission économique pour l'Afrique  (CEA), avec 40% de sa population (1,8 million d’habitants), le Gabon affiche le meilleur taux d’accès aux réseaux sociaux dans la Ceeac (Angola, Burundi, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo, République démocratique du Congo, Guinée équatoriale, Gabon, Rwanda, São Tomé-et-Principe) début 2021.

Dans ce classement, le Gabon est suivi respectivement de São Tomé-et-Principe (32%) ; le Cameroun (17%), le Congo (15%), la Guinée équatoriale (9%), l’Angola (8,5%), le Rwanda (6,5%), le Burundi (6%) ; la RD Congo (5%) et le Tchad (5%). « Facebook est de loin le réseau social le plus populaire ici, avec une base totale de 14 millions d'utilisateurs en janvier 2021. Il est également devenu la plateforme préférée de nombreux entrepreneurs du commerce électronique dans toute la région », indique le rapport.

Le Gabon domine littéralement ses pairs de la Ceeac en termes d’accès aux réseaux sociaux au point où, selon Gsma, cela impacte le classement du top cinq du commerce en ligne. En effet, le pays est classé numéro un de la région avec 38,3% de la population préparée aux achats en ligne. Viennent respectivement par ordre : le Cameroun (32%), le Rwanda (30,9%) ; l’Angola (30,4%) ; le Congo (14%).

Cela a également un autre impact au niveau des paiements numériques car, indique le rapport, seuls le Gabon et le Rwanda enregistrent un pourcentage de paiements numériques supérieur à la moyenne de 34 % en Afrique subsaharienne, au cours de la période sous revue.

S.A.

Dans son rapport publié ce mois d’août sur l’économie gabonaise, le Fonds monétaire international (FMI) révèle que les autorités devraient annoncer une liste d’entités publiques à fermer à fin septembre 2021, afin de rationaliser les dépenses non prioritaires de l'Etat.

« La rationalisation des entités publiques permettra également de renforcer la prestation de services et de réduire les transferts à moyen terme. Après analyse de leur situation financière, un groupe de travail devrait remettre d'ici fin septembre 2021 une première liste d'entités publiques à fermer et recommander des mesures d'amélioration de la gouvernance et de la gestion financière (...) pour celles à conserver sous la propriété de l'État. Ces actions aideront les autorités à atteindre leur objectif de maintenir la masse salariale globalement constante en termes nominaux », indiquent le rapport.

Seulement, le FMI se garde de dévoiler les entités publiques qui pourraient être fermées. Mais, dans un précédent rapport publié en 2017, l’institution financière notait déjà que, depuis 2016, une annexe à la loi de finances présente une liste de 110 opérateurs bénéficiant de transferts du budget de l’Etat. Ces opérateurs interviennent dans des domaines variés, comme la protection sociale, les transports, la communication ou bien l’industrie et les mines. « Cette liste intègre des structures qui ne disposent pas de la personnalité juridique et constituent en réalité des services rattachés à l’administration centrale », indiquait le rapport. Ce dernier a alors prescrit la rationalisation de ces entités qui grèvent le budget de l’Etat.

 A titre d’illustration, au 30 septembre 2020, l’État a octroyé des subventions de l’ordre de 95,3 milliards de FCFA aux entreprises et autres entités publiques, selon le rapport d’exécution budgétaire du troisième trimestre 2020.

Sylvain Andzongo

Selon des prévisions du centre de recherche The Economist Intelligence Unit (EIU), le Gabon fait partie des rares pays d’Afrique qui auront le mieux réussi leur campagne de vaccination d’ici 2022. En fait, d’après le rapport du centre de recherche britannique publié le 25 aout 2021, d’ici fin 2022, le Gabon aura vacciné entièrement sa population.

Trois autres pays africains au même titre que le Gabon auront atteint à fin 2022 leur couverture vaccinale généralisée. Il s’agit de l’Egypte, de l’Ethiopie et du Kenya. L’Afrique du Sud, Maurice et le Maroc, pour leur part, auront atteint cet objectif dès 2021. Les autres pays africains ne seront entièrement vaccinés qu’à partir 2023, selon les prévisions de l’institution britannique.

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PIB

Pour le centre de recherche The Economist Intelligence Unit (EIU), les pays qui restent à la traine, s’agissant du déploiement de leur campagne de vaccination, subiront de lourdes conséquences sur leur économie sur les trois prochaines années. « Les pays qui auront vacciné moins de 60 % de leur population à l’horizon mi-2022 enregistreront au total des pertes de PIB de 2300 milliards de dollars, sur la période 2022-2025 ». Ces pertes, selon l’étude, concerneront beaucoup plus les pays émergents où le taux de vaccinés reste très faible à ce jour. De ce fait, apprend-on, les pays d’Afrique subsaharienne pourraient perdre 2,9 % de PIB, du fait de la lenteur de la campagne de vaccination, contre seulement 0,1 % de perte de PIB pour les pays d’Europe de l’Est sur la période 2022-2025 selon les prévisions.

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Parts de PIB perdues en fonction des retards dans la vaccination.

Les efforts du Gabon

Ainsi, si l’on s’en tient au rapport d’EIU, les efforts consentis par les autorités gabonaises pour vacciner les populations pourrait payer d’ici la fin de l’année prochaine. Il faut en effet dire qu’à l’heure actuelle, les autorités multiplient les stratégies pour encourager la majorité des personnes à se faire vacciner. Notamment, les personnes vaccinées sont exemptées de certaines mesures barrières mises en place. Telles que le couvre-feu, l’accès à certains lieux, etc.

Aussi, le Gabon a réceptionné ces derniers mois 410 000 doses de vaccins Sinopharm et Sputnik V. Le pays attend en ce moment 165 600 du vaccin américain Johnson and Johnson. Par ailleurs, l’Etat gabonais met un accent particulier sur la sensibilisation sur le bien-fondé de la vaccination qui est, d’après les autorités nationales et internationales, le seul moyen pour venir à bout de cette pandémie.

Cependant, pour l’instant, de nombreuses personnes peinent à suivre le gouvernement dans son élan. Raison pour laquelle, certains Gabonais doutent que, d’ici 2022, le pays ait atteint comme le prévoit EIU, sa couverture vaccinale généralisée. Ce d’autant plus qu’une partie de la population reste réticente au vaccin qui n’est d’ailleurs pas obligatoire. A la date du 20 aout 2021, 76 226 personnes ont été vaccinées au Gabon soit seulement 7% de la population. L’objectif du gouvernement étant de vacciner plus de 60% de sa population avant la levée de toutes les mesures barrières.  

Méthodologie

Pour sa part, le centre de recherche britannique soutient que pour parvenir à ces projections, s’agissant des critères, il a été pris en compte les accords d'approvisionnement, les contraintes de production, l'hésitation à la vaccination, la taille de la population et la disponibilité des travailleurs de la santé. Puis, les données sont ajustées par les analystes pour refléter les conditions spécifiques sur le terrain. « Tout d'abord, nous avons répertorié les pays qui atteindront 60 % de couverture vaccinale contre le coronavirus entre la mi-2022 et le début de 2023 (représentés en orange sur la carte chronologique mondiale de la vaccination ci-dessus, ndlr) et ceux qui atteindront ce taux de vaccination en 2023 et au-delà (représentés en rouge, ndlr) », justifie EIU.

Il poursuit, « nous avons ensuite calculé l'augmentation « virtuelle » de la croissance du PIB en 2022-25 que des délais de vaccination plus rapides offriraient à chacun de ces pays. Enfin, nous avons comparé ces données avec nos prévisions de croissance du PIB « régulières » pour évaluer les pertes de PIB mondiales et régionales dues à des calendriers de vaccination retardés. Toutes les données sont calculées aux taux de change du marché », explique EIU.

Sandrine Gaingne

Dans sa récente note d’analyse publiée le 24 août dernier, l’agence de notation Fitch indique qu’elle s'attend à ce que la dette publique brute du Gabon tombe à 74,4% du produit intérieur brut (PIB) en 2021, contre 77,4% en 2020.

Cette baisse entre les deux exercices, indique l’Agence de notation, est la conséquence d’un « récent assouplissement des pressions sur les liquidités en raison de la hausse des prix du pétrole et d'un nouveau programme du Fonds monétaire international (FMI) ». Dans la même veine, Fitch prévoit une amélioration du contexte macroéconomique qui permettra que la dette publique du pays tombe à 73,8% d'ici la fin de 2022.

Néanmoins, Fitch considère que « le fardeau de la dette souveraine du Gabon est soutenable, [mais] avec des risques pour la capacité de remboursement de la dette reflétant les problèmes de liquidité et de gestion des finances publiques ».

Car, environ 37% du fardeau total de la dette publique du Gabon est à des conditions concessionnelles. Environ 24 % de sa dette est sous forme d'euro-obligations et un petit montant est constitué de prêts commerciaux. La banque centrale (Beac) détient environ 9 % de la dette gabonaise, dont 7 % sous forme d'avances à long terme que le Gabon a la possibilité de rembourser et 2 % en obligations d'État. Le reste de la dette intérieure est sous forme de prêts bancaires et d'émissions sur les marchés régionaux.

Le taux d’endettement du Gabon prévu par Fitch n’est pas très loin des estimations du FMI. Selon les données de Bretton Woods compilées par l’Agence Ecofin, avec un taux d’endettement estimé à 71% en 2021, le Gabon est classé deuxième État le plus endetté de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad). Ce qui est largement au-dessus du seuil en vigueur dans la zone Cemac (70% du PIB). Le pays est devancé par le Congo, présenté comme le pays le plus endetté (91% du PIB) de cette communauté économique.

Sylvain Andzongo

La question de la construction et de la réhabilitation des prisons de Nkoltang et de Libreville était au centre d’une réunion présidée le 25 août par Erlyne Antonela Ndembet Damas, ministre de la Justice.

« Au cours de cette séance de travail qui a vu la présence des techniciens du ministère des Travaux publics, conduits par le ministre Léon Armel Bounda Balonzi et les principaux responsables de la Sécurité pénitentiaire dont le général de brigade Jean Germain Effayong Onong, commandant en chef dudit corps, les principales parties ont convenu de la mise en place d’une équipe censée veiller aux études et à la conception du projet », apprend-on.

Aussi, la rencontre au ministère de la Justice a également été l’occasion donnée au Garde des Sceaux de repréciser les enjeux : travailler avec pragmatisme dans la conduite du dossier ; faire des comptes rendus hebdomadaire de l’évolution des études devant aider à la réalisation du projet ; la nécessité de respecter les normes internationales en matière de construction de prison, avec en ligne de mire l’exigence de respect des droits de l’Homme.

« En ce qui concerne la construction et la réhabilitation de l’ensemble des prisons du Gabon, tous les appels d'offres ont été passés. Le gouvernement et les entreprises adjudicataires ont signé tous les contrats ; en un mot, tout est sous le format de financement, les études sont en cours », apprend-on.

Cette annonce de réhabilitation et de construction des prisons de Nloltang et de Libreville intervient quelques jours après qu’Erlyne Antonela Ndembet Damas, a annoncé, à la télévision, la lutte contre la surpopulation carcérale. En effet, le 18 août, le membre du gouvernement a indiqué que ces travaux en milieu carcéral vont aider le Gabon « à asseoir encore plus la notoriété du pays auprès des instances internationales, en matière de respect des droits de l’Homme ». Surtout que le Gabon est actuellement membre du Conseil des droits de l’Homme de l'ONU.

Mais en attendant le développement de ces infrastructures carcérales, l’on note que la prison centrale de Libreville, par exemple, était extrêmement surpeuplée ; construite pour accueillir 500 prisonniers, elle contenait environ 3 000 personnes, selon le rapport 2019 de l’ambassade des Etats-Unis au Gabon sur les droits de l’Homme.

Sylvain Andzongo                                   

Le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba a invité le gouvernement et les collectivités locales du Grand Libreville à trouver des solutions idoines et pérennes au problème d’insalubrité. C’est le but de l’audience accordée le 25 août 2021 par le Chef de l’Etat au ministre de l’Intérieur qu’accompagnait le maire de la commune de Libreville, d’Owendo et d’Akanda.

« Nos villes ont des problèmes d’insalubrité et d'occupation anarchique des espaces publics, sans oublier les questions de voiries. C’est de ces questions-là que nous avons eues à traiter avec le chef de l’Etat qui a instruit le gouvernement à trouver des solutions rapides avec les collectivités locales que nous sommes », a déclaré Jeanne Mbagou, maire de la commune d’Owendo.

Les rues de Libreville, Owendo et Akanda sont jonchées d'ordures ménagères de toutes sortes. Ces ordures souvent déversées sur la chaussée obstruent la circulation dans certaines rues du Grand Libreville. La société Clean Africa payée par l’Etat gabonais pour débarrasser la capitale de ces déchets ne fait pas bien son travail, selon les usagers.

Il serait donc nécessaire, d'après les populations, que les parties concernées par cette question fassent le nécessaire pour régler de manière efficace et rapide ce problème d’insalubrité avant le retour de la grande saison des pluies le mois prochain.

Brice Gotoa

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