Le consulat de France à Port-Gentil va fermer ses portes « définitivement » le 30 novembre 2021. L’annonce a été faite par la Consul générale de France à Libreville, Francy Degardin le 23 août 2021. C’était au cours d’une audience à elle accordée par le maire de Port-Gentil Gabriel Tchango. Les raisons de cette décision n’ont pas été données.
Suite à la fermeture de cette représentation diplomatique, une agence consulaire sera mise en place à Port-Gentil « avec la nomination d'un Consul honoraire qui sera chargé d'expédier certaines formalités et qui servira d'interface entre le Consulat général et le public », explique la mairie de Port-Gentil. A en croire les responsables de cette commune, le consulat de Port-Gentil en 60 ans « est passé d'une chancellerie à un Consulat général avant d'être reconverti en simple Consulat ».
La fermeture de ce consulat marque également la fin de la mission pour le consul Christian Hue à Port Gentil, qui va quitter la capitale économique gabonaise après trois années passées à ce poste. Selon des informations du Consulat de France à Libreville, Christian Hue a été affecté dans un autre pays de la sous-région.
Rappelons que la France et le Gabon entretiennent une relation dynamique sur le plan politique, social, économique. Selon la direction générale du Trésor français, la France se positionne en 2020 comme le 1er fournisseur du Gabon avec 25,5% de parts de marché.
S.G.
L’Etat gabonais allouera chaque année une subvention de 1,5 milliards de FCFA au bénéfice des sportifs de haut niveau. A raison de 50 millions de FCFA par athlète, en plus de frais de trousseau sportif et de formation, cette manne permettra la prise en charge d’une trentaine de sportifs selon le ministère des Sports. La cagnotte permettra ainsi à ces professionnels du sport de mieux préparer les différentes compétitions internationales.
« Maintenant, avec les bourses pour le sport octroyées par le Chef de l’Etat, dans le cadre de la réforme de l’ANBG (Agence nationale des bourses du Gabon), c’est une dynamique nouvelle qui se réalise dans le mouvement sportif national afin de détecter, former, soutenir financièrement de manière inédite en Afrique, la sortie de plusieurs sportifs de haut niveau, des champions à même de porter haut le Vert-jaune-bleu au plan continental et international pour le rayonnement du Gabon », a indiqué le ministre des Sport Franck Nguema, sur sa page Facebook.
Selon le membre du gouvernement, le système des bourses d’études des élèves et étudiants nationaux et internationaux « mobilise plus de 60 milliards de FCFA par an, plus de 2% du budget de l’Etat. C’est un effort considérable pour la politique de l’égalité des chances pour que nul ne l’ignore ».
L’octroi des bourses d’étude pour le sport a été adopté par le gouvernement lors d’un conseil des ministres en décembre dernier. Les bourses concernées sont : l’allocation pour les Sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps), la bourse sport étude et la bourse du sportif de haut niveau.
Aussi, en vue de permettre aux sportifs gabonais de bien préparer les prochains Jeux olympiques qui auront lieu à Paris en 2024, le ministre des Sports a décidé d'élargir la liste des athlètes devant bénéficier de la subvention de l’Etat au titre des sportifs de haut niveau. Les disciplines telles que l’athlétisme, la boxe, le judo, le karaté, le taekwondo, le tennis et le tennis de table sont désormais bénéficiaires de ce financement public.
Brice Gotoa
Avec un taux d’endettement estimé à 71% de son produit intérieur brut (PIB), le Gabon se positionne comme l’un des pays les plus endettés de la zone Cemac (Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale) en 2021 selon des données du Fonds monétaire international (FMI), compilées par l’Agence ecofin.
Le Gabon est classé deuxième Etat le plus endetté avec un taux situé au-dessus du seuil en vigueur dans la zone Cemac (70% du PIB). Le pays est devancé par le Congo, présenté comme le pays le plus endetté (91% du PIB) de cette communauté économique qui regroupe six Etats.
Par contre, les autres Etats de la Cemac ont un taux en dessous de 50% de leur PIB. Soit, 44% pour la Guinée équatoriale, 43% pour le Cameroun, la République centrafricaine (42%), et le Tchad (42%).
Dans ce tableau dressé par l’Agence ecofin, la République démocratique du Congo est le moins endetté de l’Afrique avec un taux de 12% du PIB. Avec un taux de 212%, le Soudan est le plus endetté.
Le Gabon veut passer en dessous de 50%
A noter que ces dernières années, le Gabon a multiplié les programmes d’emprunts tant sur le marché sous-régional qu’international pour mettre en œuvre les programmes nationaux de développement. Selon les données du ministère de l’Economie, au cours des trois premiers mois de l’année 2021, l’encours de la dette publique du Gabon a augmenté de 14,6% pour se situer à 6 426,4 milliards de FCFA. Une hausse imputable à l’accroissement de l’encours de la dette extérieure (+2,5%) et de la dette intérieure (+45,7%).
Face à cette situation, les autorités gabonaises travaillent en ce moment à la baisse de ce taux d’endettement à moins de 50% du PIB. Ce qui selon le ministre de l’Economie va se faire « en plafonnant déjà les emprunts que nous allons avoir sur les trois prochaines années. La deuxième chose sera de voir comment nous pouvons reprofiler les emprunts que nous avons sur le marché international, pour les ramener à des conditions acceptables », expliquait en janvier dernier Nicole Roboty Mbou.
Le FMI prévoit tout de même une croissance réelle du PIB gabonais de 1,2% en 2021, et 2,7% en 2022, après une récession estimée à -1,8% en 2020.
Sandrine Gaingne
Le directeur régional de l’Organisation des Nations Unies Femmes (ONU Femmes) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Oulimata Sarr a annoncé, le 23 août 2021, que son organisation ambitionne d’ouvrir un bureau ONU Femmes au Gabon. C’était au cours de l’audience que lui a accordé le ministre gabonais des Affaires sociales, Prisca Koho Nlend.
« Je suis venue apporter mes félicitations mais aussi voir comment ouvrir un bureau ONU femmes au Gabon. C’est une demande très forte et ça fait partie de ce que nous allons discuter avec le système des Nations unies », a déclaré Oulimata Sarr.
Pour le ministre Prisca Koho Nlend, cette perceptive traduirait le couronnement des engagements déployés par les plus hautes autorités du pays dans le cadre de la politique consacrée à l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.
Cette information intervient dans un contexte où le gouvernement a adopté en mars dernier trois projets de loi qui visent à accorder plus de droits aux femmes en République gabonaise.
Et donc, l’ouverture de ce bureau au cas où le projet se concrétise, permettrait de contribuer à l’émergence de la femme gabonaise mais surtout de soutenir l’engagement du Gabon en matière de protection du droit des femmes.
Oulimata Sarr a souligné l’intérêt pour le Gabon d’accélérer les ambitions et les engagements en faveurs de la femme en ouvrant de nouveaux chantiers tels que la budgétisation sensible au genre, l’accès à l’information relative à la mobilisation des ressources liées à l’autonomisation des femmes afin de consolider son rôle de « champion » de l’égalité femmes/hommes dans la sous-région.
Selon le Cabinet Berger, les femmes représentent 90% des victimes de violences sexuelles et 83% des victimes de violences économiques au Gabon. Le pays d’Ali Bongo Ondimba compte fléchir la tendance, ainsi la période 2015-2025 a été décrétée « décennie de la femme » en 2015 par le président de la République afin de promouvoir la femme souvent victime de plusieurs formes de violence.
Brice Gotoa
Les attestations de perte, dépôt de plainte en vol et bien d’autres documents administratifs pourront désormais être délivrés dans tous les commissariats au Gabon, renseigne un communiqué du Haut commandement des forces de police nationale.
Avant cette note, il fallait se rendre à la direction de la sûreté urbaine et certains commissariats pour se faire établir ces documents. « Il y’a quelques années, certaines procédures administratives n’étaient disponibles qu’à la direction de la sûreté urbaine (établissement des attestations de perte, dépôt de plainte en vol, etc.) et au commissariat de Sogatol (établissement de sépulture etc.). Désormais, comme pour les plaintes, selon votre province, commune et arrondissement de résidence, vous pouvez solliciter ces services de police au commissariat le plus proche », indique le communiqué du Haut commandement des forces de police nationale.
Il est question à travers cette nouvelle mesure selon les autorités gabonaises, de rendre les services de police accessibles aux usagers et réduire le temps de traitement de leurs sollicitations.
S.G.
Au cours de la 71e session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique qui s’ouvre ce 24 août 2021 en présentiel et en virtuel, le ministre gabonais de la Santé va intervenir sur la question de l’intensification de la riposte à la Covid-19.
Dans un panel avec le Dr Anthony Fauci, directeur de l’Institut national des États-Unis d’Amérique pour l’allergie et les maladies infectieuses, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong va entretenir les participants sur le thème : « une approche globale de santé publique afin d’endiguer la troisième vague ».
Ce sera certainement l’occasion pour le ministre gabonais de la Santé, de parler des efforts déployés par le Gabon pour barrer la voie à une troisième vague de la Covid-19 dans le pays, et réduire les cas de contamination.
En fait, la stratégie du Gabon face à la menace de cette 3e vague a consisté notamment à maintenir l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire national. Cependant, au-delà de cette mesure, la vaccination demeure la meilleure arme contre cette pandémie selon les autorités. D’où l’accent mis sur les campagnes de sensibilisation dans le pays pour vacciner le plus grand nombre de personnes. Selon les chiffres du Comité national de vaccination (Copivac), 76 226 personnes éligibles ont été vaccinées contre la Covid-19 au 20 août 2021. Le pays enregistre à la date du 23 août, 68 cas actifs avec un total de 165 décès depuis le début de la pandémie.
A noter que la 71e session du Comité régional de l’OMS va réunir les ministres de la santé et les représentants des pays africains. Jusqu’au 26 août prochain, ceux-ci devront examiner les principaux défis sanitaires du continent. En dehors de la crise de la Covid-19, les ministres de la Santé des 47 Etats membres de la région africaine de l’OMS vont discuter de la mise en œuvre d’un cadre pour une riposte multisectorielle intégrée à la tuberculose, à l’infection à VIH, aux infections sexuellement transmissibles et à l’hépatite. L’objectif visé à travers cette rencontre est d’améliorer la santé et le bien-être des populations.
S.G.
Le Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG) sollicite le gouvernement pour la construction d’une école islamique à Tchibanga dans la province de la Nyanga au Sud du Gabon. C’est l’objectif de la rencontre du ministre gabonais des Affaires sociales, Prisca Koho Nlend avec une délégation du CSAIG ce 23 août 2021.
, Imam Mouslim Mouissi Mouissi, le membre du gouvernement ne peut rester à l’écart d’un tel projet. C’est un établissement qui va abriter tous les élèves de la province de la Nyanga. « Le soubassement est déjà sorti de terre. Mais nous sommes maintenant asphyxiés et nous faisons un recours vers nos proches, nos autorités pour dire voici une œuvre de la nation qui est là, alors nous sollicitons leurs participations », a déclaré Imam Mouslim Mouissi Mouissi, président du CSAIG antenne Nyanga.
À terme, ce projet devrait former un grand nombre d’enfants dans cette partie de la ville et accompagner l’Etat dans sa politique éducative. « On a prévu 17 salles de classe. A côté des salles de classe il y a également le bureau administratif », a indiqué le président du CSAIG. Après les villes de Franceville, Port-Gentil et Mouila c’est au tour de Tchibanga d’accueillir une école islamique.
Le conseil supérieur des affaires islamiques est l’instance représentative des musulmans du Gabon. Il est placé sous l’autorité morale du Raïs (président de la République, Ali Bongo Ondimba) de la communauté musulmane du Gabon. Il a entre autres pour mission de se préoccuper de l’image, de la défense et de la valorisation de l’Islam et des musulmans auprès de l’opinion publique.
Brice Gotoa
Dans le cadre de l’émission du programme télévisé « Face à Vous » diffusée simultanément sur Gabon 1ère, Gabon 24 et Radio Gabon, le 18 août, Erlyne Antonela Ndembet Damas, ministre de la justice, garde des Sceaux du Gabon a apporté des éclairages au sujet des réformes en cours dans le secteur.
Le membre du gouvernement est revenu sur des réformes qui concernent aussi bien les infrastructures carcérales, notamment les maisons d’arrêt, ainsi que les textes de loi relatifs aux peines et à leur exécution. En ce qui concerne la surpopulation carcérale, elle a indiqué que « le gouvernement effectue des travaux d’extension des prisons, en attendant la construction des nouvelles structures qui respecteront un peu plus les normes internationales ». Aussi, a-t-elle ajouté : « les travaux d’extension qui s’inscrivent dans le droit fil de la volonté des plus hautes autorités du Gabon d’œuvrer davantage en faveur du respect des droits de l’Homme en République gabonaise aideront à asseoir encore plus la notoriété du pays auprès des instances internationales, en matière de respect des droits de l’Homme ».
L’autre réforme abordée par le Garde des Sceaux concerne notamment les délais de détention. Cette réforme consistera à la mise en pratique des peines alternatives, contrairement à l’emprisonnement systématique, tel que préconisé dans le système judiciaire gabonais. Par l’instauration des peines alternatives à l’emprisonnement, le Code pénal prévoit, dans son chapelet de peines, que l’inculpé ou le prévenu pouvait faire un travail d’intérêt général pour payer sa dette à la société. Une bien belle manière, selon le membre du gouvernement, de respecter les droits de l’Homme et de lutter contre la surpopulation carcérale.
La réforme concernant le Juge d’application des peines devrait permettre quant à elle de veiller au respect des conditions de détention, que les délais de détention soient respectés, qu’il n’y ait plus des détenus qui passent des années en prison sans être jugés. Ce sera une juridiction ou un juge qui s’en chargera.
Si toutes ces réformes annoncées aboutissent, cela fera évoluer les conditions carcérales dans le pays. Car, dans son rapport 2019, l’ambassade des Etats-Unis au Gabon indiquait que, « Les conditions carcérales étaient très dures et potentiellement délétères en raison de la mauvaise qualité de l’alimentation, de l’insuffisance des installations sanitaires, du manque d’aération, d’une surpopulation extrême et de la médiocrité des soins médicaux. Les conditions dans les maisons d’arrêt et les centres de détention étaient comparables à celles des prisons. Il n’y avait pas d’aménagements spéciaux pour les détenus en situation de handicap »
A titre d'illustration, la prison centrale de Libreville était extrêmement surpeuplée ; construite pour accueillir 500 prisonniers, elle en contenait environ 3 000 personnes au moment de la diffusion du rapport 2019 au cours de l'exercice 2020.
Sylvain Andzongo
En gestation depuis plus de deux ans, le projet de construction de la centrale solaire de Mouila dans la province de la Ngounié pourrait bientôt voir le jour. L’Etat gabonais a signé ce 23 aout 2021 avec la société Turque Desiba Energy, un contrat pour la construction de cette centrale solaire d’une capacité de 20MW.
Une partie de l’énergie produite sera rachetée par la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). Dans ce cadre, un contrat de rachat de 15MW de cette énergie a été signé en février 2021 entre la SEEG et la société turque.
Une fois construite, cette centrale selon les autorités va contribuer au plan mix énergétique du Gabon. « Le projet, piloté par le ministère de l’Energie et des Ressources hydrauliques, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’accélération de la transformation (PAT). Il favorisera à la fois l’accès des populations à l’électricité et la création d’emplois », explique le ministère de l’Economie. Pour l’instant, aucune information n’a filtré sur la date du début des travaux.
La construction de cette centrale de Mouila sera le tout premier investissement de la société turque Desiba Energy au Gabon. Fondée en 1996, cette société spécialisée dans le développement des énergies solaires, a finalisé la création de sa filiale au Gabon il y a quelques mois seulement.
Dans le monde, cette société compte à son actif près de 30 millions d’euros d’investissement dans ce secteur. Aujourd’hui, en dehors du solaire, le gouvernement gabonais nourrit le vœu de voir cette structure diversifier ses investissements dans d’autres secteurs dans le pays. Notamment, dans l’agro-alimentaire, compte tenu de l’expertise dont jouit le groupe à l’international.
Sandrine Gaingne
Les autorités gabonaises planchent sur une nouvelle stratégie pour susciter une adhésion massive du personnel de santé à la vaccination contre la Covid-19. C’est le but de la rencontre tenue, le 20 août 2021 entre le ministre gabonais de la Santé, Dr. Guy Patrick Obiang Ndong et l’ensemble des responsables des structures sanitaires du Grand Libreville.
« Nous avons perdu une proportion non négligeable de personnel de santé au moment de la première vague et la 3e vague qui s’annonce ailleurs très meurtrière, nous ne pouvons pas affirmer qu’elle n’arrivera pas au Gabon. En préparation de cette 3e vague qui va impliquer le personnel de santé, il s’avère important et urgent de remobiliser, de resensibiliser et surtout de trouver les voies et moyens pour que ce personnel de santé, à l’instar des autres tranches de la population, se vaccine pour être protégé et protéger leurs entourages », a déclaré Pr Marielle Bouyou Akotet, président du Comité national de vaccination (Copivac).
Pour le Dr Guy Patrick Obiang Ndong, le personnel de santé qui occupe la première ligne dans la riposte anti covid-19, doit prendre conscience de l’importance de se vacciner pour éviter d’être des vecteurs de transmission de la maladie. « Le vaccin est à ce jour, le seul moyen de lutter efficacement contre le Coronavirus », a rappelé le membre du gouvernement.
Cette rencontre s’inscrit dans la campagne nationale de vaccination contre la Covid-19. Au Gabon, la situation épidémiologique du Gabon s’améliore depuis le début du mois d’août. Mais les autorités veulent durcir à nouveau les mesures de restrictions sanitaires afin de barrer la voie à la troisième vague du Coronavirus qui sévit déjà dans certains pays africains.
Le ministre de la Santé effectuera dans les prochains jours, une tournée de sensibilisation dans les différentes structures sanitaires. Chaque responsable a été invité à transmettre à la tutelle et dans les meilleurs délais, les statistiques de la vaccination de son personnel.
Selon les chiffres du Copivac du 20 août 2021, 76. 226 personnes éligibles ont été vaccinées contre la Covid-19. Par rapport à la cible prévue de 50% de la population totale vaccinée, le taux de couverture vaccinale complète est de 5,41%, celui de la première dose est de 7,51%.
Brice Gotoa