Six jeunes Gabonais viennent de lancer une application de paiement mobile. Dénommée « Macarte », cette fintech permet aux personnes ne possédant ni compte bancaire, ni carte de paiement de faire des transactions financières tels que les transferts d'argent de l’étranger vers le Gabon et vice versa. L’application disponible sur App Store et Google Play permet également de faire des commandes et des achats en ligne.
L’accès à cette application est gratuit. « Il faut tout d'abord la télécharger et l'installer. Une fois l'installation terminée, l'utilisateur "particulier" crée son compte et peut effectuer toutes ses transactions à coûts réduits et en toute sécurité vers le monde entier. Cela signifie par exemple, qu'un de vos contacts vivant à l'étranger peut vous envoyer de l'argent directement sur votre téléphone portable au Gabon. La somme perçue peut ensuite être retirée dans un point de retrait Macarte ou chez un autre opérateur de mobile money. Les transactions dans le sens inverse sont également possibles », explique Rodrigue Ndelo de la direction marketing & communication de Macarte.
L'utilisateur « professionnel » quant à lui, « a l'opportunité de créer sa boutique et d'y insérer ses produits qui sont vus par tous les utilisateurs de la plateforme. Ainsi, ses clients ont la possibilité de passer une commande à distance, de payer sur place par QR code et de géolocaliser automatiquement son emplacement », précise-t-il.
Selon le directeur financier de Macarte, Achille Bivigou, la startup a pour mission de favoriser l’inclusion financière. Ce, dans un contexte où le taux de bancarisation demeure faible au Gabon. D’après la direction générale du Trésor français, le taux de bancarisation au Gabon est de l’ordre de 30%. Cependant, grâce à la large couverture téléphonique dont le taux de pénétration est assez élevé (3 millions d’abonnés en 2019), la finance mobile a touché des populations éloignées et fragiles, des commerçants et des salariés.
S.G
Les autorités gabonaises veulent inciter les directeurs d’achats des grandes surfaces à acheter la production locale en substitution des produits importés. C’est dans ce cadre que le ministre gabonais du Commerce Hugues Mbadinga Madiya a conduit le 13 août dernier une délégation composée des directeurs des achats des grandes surfaces et du directeur général du Commerce au village Graine de Bolokoboué.
Cette mise en relation sur site avait pour objectif de mettre en place une plate-forme de communication entre les producteurs du village Graine et les grandes surfaces de distribution. « La politique de substitution des importations conduite par le gouvernement nécessite une relation étroite entre les producteurs et les distributeurs afin de garantir une production quantitative et qualitative, conforme aux normes et l’appui constant de l’administration », a déclaré Hugues Mbadinga Madiya.
Le Gabon a décidé de réduire de 50% les importations des produits alimentaires tel est l’objectif de la stratégie de substitution des importations initiée dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation (PAT). Le ministère de l’Agriculture travaille à augmenter la production et la direction générale du Commerce quant à elle s’occupe de l’organisation de l’irrigation des produits dans les marchés. « Pour cela nous mettons en relation les producteurs locaux et les responsables des supermarchés », a indiqué Jean François Yanda, directeur général du Commerce.
Cette initiative est conforme à la vision du président de la République Ali Bongo Ondimba qui vient de prendre en juin dernier, une loi d’orientation agricole. A travers ce projet de loi, le gouvernement veut imposer aux grandes surfaces et autres entreprises de l’agroalimentaire de s'approvisionner auprès des producteurs agricoles locaux.
Le ministre du Commerce a instruit le directeur général du Commerce pour que dès la fin de cette semaine, une séance de contractualisation entre les parties prenantes soit organisée. Rappelons que la ferme agricole de Bolokoboué est un projet porté par l’ONG Initiatives développement recherche conseil (IDRC-Africa) en partenariat avec la Société de transformation agricole et de développement rural (Sotrader).
Brice Gotoa
Le gouvernement gabonais a engagé un cabinet d’études pour faire le cahier des charges des travaux de réfection et de réhabilitation du stade d’Angondjé, a informé le ministre des Sport Gabonais ce 18 août 2021. C’est un budget estimé à environ 2,5 milliards FCFA », a affirmé Franck Nguema lors des conférences budgétaires ministérielles en vue de l’élaboration du projet de loi de finances 2022.
En effet, un groupe d'experts de l'entreprise China state construction engineering corporation avait été recruté en 2019 pour évaluer les travaux à réaliser afin de remettre à neuf ce stade. Le ministre des Sports a affirmé au cours de la conférence budgétaire qu’un appel d’offres devrait être lancé en vue de sélectionner la structure qui va réhabiliter ce stade de 40 000 places. En attendant, les travaux d'entretien se poursuivent sur le site, apprend-on.
A noter que ce stade construit en 2010 a accueilli plusieurs éditions de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) 2012, 2015, et 2017.
Outre le stade d’Angondjè, le ministre des Sports a insisté sur la nécessité de réhabiliter les infrastructures sportives, de jeunesse et de la vie associative. Notamment le stade omnisport Omar Bongo qui a également besoin d’être réhabilité.
Les conférences budgétaires pour l’élaboration du projet de loi de finances de l’exercice 2022 ont débuté le 5 août 2021 à Libreville. Plusieurs membres du gouvernement ont déjà présenté les besoins de leur département ministériel pour le compte de l’exercice prochain à leur collègue du Budget Sosthène Ossoungou Ndibangoye.
S.G
Dans son programme de lutte contre la vie chère au Gabon, les autorités envisagent de supprimer certains postes de contrôle et de filtrage sur le long des corridors liant le pays aux Etats voisins (Cameroun, Guinée équatoriale, Congo). Selon le ministère du Commerce, cette décision concerne les corridors Libreville-Bitam, (frontalière avec le Cameroun, Libreville-Doussala (frontière avec le Congo) et Libreville-Oyem (frontière avec la Guinée Equatoriale).
Il s’agira de supprimer plusieurs points de contrôle situés à l’intérieur du pays et garder principalement les points qui sont au niveau des frontières. « Des postes de contrôle mis en place pour faciliter les statistiques seront supprimés pour éviter les doubles taxations. Et les informations collectées auprès des voyageurs au niveau des frontières seront remontées au niveau national. Il faut pour cela une base de données », explique une source au ministère du Commerce. Le ministère du Commerce informe par exemple que le poste de contrôle de Ntoum, non loin de Libreville a déjà été officiellement supprimé. Le poste de Mebo le sera également.
D’après le directeur général du Commerce, Jean François Yanda, cette mesure est prise « pour faciliter et simplifier les activités commerciales » entre le Gabon et les pays voisins. Ce, dans un contexte où le Gabon a du mal à s’approvisionner comme plusieurs pays d’ailleurs sur le marché international du fait notamment de la crise sanitaire actuelle. Il est donc question de réduire, à travers cette mesure, les tracasseries existantes tout au long des corridors.
A en croire un transporteur congolais, ils sont tous les jours victimes des tracasseries policières et douanières. Ce dernier dénonce également la corruption et la multiplication des taxes le long des corridors qui comptent plus de 100 postes de contrôle. A titre d’exemple, selon des chiffres obtenus au ministère du Commerce, entre Eboro (frontière avec le Cameroun) et Libreville, l’on dénombre environ 100 postes de contrôle pour le compte de plusieurs administrations.
Ainsi, cette mesure selon les transporteurs permettra de lutter contre les circuits de corruption entretenus par certains agents publics sur les corridors. Ce qui permettra en revanche d'après le ministère du Commerce de réduire les coûts des produits importés de ces pays frontaliers sur le marché gabonais.
Cette mesure va également en droite ligne de l’accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) qui a pour but de faciliter la circulation des biens à travers les frontières.
Sandrine Gaingne
– Dans le cadre des mesures d’assouplissement des restrictions sanitaires contre le Covid-19, le gouvernement gabonais vient de décider d’augmenter la cadence des dépôts et retraits des autorisations de sortie du Grand-Libreville (Libreville, Owendo, Akanda et Ntoum).
Dans ce sens, Judith Koumba Pemba Mombo, le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, a signé le 15 août une note selon laquelle, « en raison de l’augmentation exceptionnelle des demandes d’autorisations de sortie du Grand Libreville, et pour permettre de mieux juguler ce flux, le ministre de l’Intérieur porte à la connaissance de l’ensemble des usagers de ce que le chronogramme des dépôts et retraits desdites autorisations se présente désormais comme suit : -dépôt : lundi de 7h 30 à 13h 00 ; - retrait : vendredi de 04h 00 à 15h 30. - Dépôt : mercredi de 7h 30 à 13h 00 ; - Retrait : mardi de 08 h 00 à 15h 30 ». Ainsi, le nombre de jours de dépôts des demandes de sortie du Grand Libreville et celui dédié aux retraits a été doublé.
Depuis le 15 février 2021, les déplacements sont de nouveau restreints entre le Grand Libreville et l’intérieur du pays. « Seules les personnes ayant une autorisation spéciale pourront circuler », avait précisé le ministre de l’Intérieur Lambert-Noël Matha. Il faut également détenir un test Covid-19 négatif valide. Cette dernière disposition est restée en vigueur depuis le mois d’avril 2020.
Cet isolement du Grand Libreville s’explique, selon les autorités, par le fait que c’est la zone la plus touchée par l’épidémie. Sur 25 607 cas positifs détectés au Gabon depuis le début de la pandémie en mars 2020, Libreville a enregistré un total de 17 670 cas confirmés. Soit plus de la moitié des cas détectés du pays.
S.A.
En 46 ans, la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) a financé des projets d’une valeur de 499 milliards de FCFA au Gabon, a annoncé l’institution financière ce 17 août 2021, à l’occasion du 61e anniversaire de l’indépendance du pays. Ce qui équivaut à un apport moyen d’un peu plus de 10 milliards de FCFA l’an.
Parmi les opérations financées, la BDEAC compte la réhabilitation et l’élargissement de la route nationale PK5-PK12 à Libreville ; le développement du port minéralier d’Owendo à Libreville qui comprend deux grands quais de 600 mètres chacun, une aire de 18 000 mètres carrés pour stocker le manganèse brut, ainsi qu’une connexion au Transgabonais. Cette enveloppe a également permis de financer la construction de 1000 logements sociaux à Libreville. A cette liste s’ajoutent le financement des PME à travers une ligne de crédit accordée au Crédit solidaire Gabon (CSG), filiale gabonaise du groupe Cofina; le Plan national de riposte Covid-19 par le renforcement sur des structures de santé.
L’institution estime que ce portefeuille a contribué au développement économique du pays. « Les financements ainsi octroyés par la Banque ont impacté plusieurs secteurs de l’économie nationale à savoir les transports, le développement urbain, l’eau et l’assainissement, la santé et l’industrie », soutient la BDEAC.
Cependant, l’apport de l’institution sous-régionale créée en 1975 reste de loin modeste au Gabon par rapport au portefeuille d’autres institutions financières à l’instar du Fonds monétaire international (FMI). En témoigne le dernier accord triennal de 307 milliards de FCFA approuvé au bénéfice du Gabon au mois de juillet dernier par le FMI dans le cadre du mécanisme élargi de crédit (MEDC), lequel représente plus de 100 milliards d’apport annuel.
S.G
Selon les données fournies par la Fédération gabonaise des sociétés d’assurances (Fegasa), la compagnie Assurances Industrielles et Commerciales (Assinco), filiale à 60% de BGFI Holding Corporation, domine le marché avec 21,74% des parts pour un chiffre d’affaires estimé à 13,96 milliards de FCFA, à fin juin 2021.
Dans le top cinq, Assinco est respectivement suivi par Sanlam Assurance Iard Gabon (17% des parts du marché avec 10,9 milliards de chiffre d’affaires) ; Ogar (15,13% des parts du marché avec 9,71 milliards de chiffre d’affaires) ; Axa Gabon (14,04% des parts du marché avec 9,02 milliards de chiffre d’affaires) ; Ogar Vie (9,49% des parts du marché avec 6,09 milliards de chiffre d’affaires).
Selon la Fegasa, le chiffre d’affaires global du marché de l’assurance au Gabon est de 64,23 milliards de FCFA à fin juin 2021 contre 62,011 milliards de FCFA à la même période l’an dernier, soit une augmentation de 3,58%. Pour expliquer cette performance haussière, la Fegasa écrit : « sur les deux principales branches d’assurances, seule l’assurance Vie est en considérable augmentation de 23,96% en se chiffrant à 12,162 milliards de FCFA contre 9,811 milliards de FCFA en 2020 à la même période ».
Ci-après le top 10 des compagnies d’assurances au Gabon au premier semestre 2021.
Sylvain Andzongo
Le gouverneur de la province du Haut-Ogooué, Jacques Dénis Tsanga a procédé le 16 août 2021, à l’inauguration du marché Graine (Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés) de la commune de Franceville.
Mise en place par la Société de transformation agricole et de développement rural (Sotrader), ce 8e marché Graine a pour objectif de promouvoir le « made in Gabon » mais également d’offrir des produits frais à la consommation des populations.
« Voici un nouvel espace commercial qui vous offrira la possibilité de vous approvisionner en produits agricoles locaux frais et à des prix raisonnables d’une part et d’autre part de vous épargner les soucis de vente de votre production et de vous encourager à l’intensification de vos activités avec l’appui de la Sotrader », a déclaré Calixte Mbeng, coordinateur général du programme Graine.
Selon le ministère du Commerce, cet espace de commercialisation ouvre des perspectives de développement agricole, de créations d’emploi et de valeur ajoutée dans la province du Haut-Ogooué. Pour le gouverneur Jacques Dénis Tsanga, cette initiative vient renforcer les efforts déjà entamés sur le terrain avec des coûts à la portée de toutes les bourses.
Depuis 2019, la Sotrader se dote de ses propres marchés agricoles, destinés à la commercialisation des produits locaux issus du programme Graine. Cette initiative a pour objectif d’encourager les coopératives et les agriculteurs indépendants à produire plus afin d’inciter les Gabonais au retour à la terre et réduire de 50% les importations alimentaires qui coûtent actuellement près de 550 milliards FCFA par an au pays.
Mis en place en 2014, le programme Graine repose essentiellement sur le soutien apporté à la création de coopératives agricoles industrielles au travers, notamment, de la distribution de parcelles de terre aux agriculteurs et à la mise en place de modalités propres de préfinancement pour faciliter, en particulier, l’accès aux équipements.
Brice Gotoa
Les autorités vont déployer un nouveau dispositif d'aide d'accès à l'emploi. Il s’agit des programmes définis dans le nouveau code du travail et qui consistent à faciliter l’admission des jeunes Gabonais en entreprises pour des stages-formations rémunérés. L’opération vise à atteindre l’objectif d’insertion professionnelle de 60 000 jeunes Gabonais à raison de 20 000 par an entre 2021 et 2023.
D’après le directeur général de l’Office national de l’emploi (ONE), ce nouveau dispositif vise à résoudre le problème d’inadéquation formation-emploi. Car, « jusqu’à présent, on avait des jeunes qui faisaient des stages en entreprises, et ces entreprises disaient que les profils de ces jeunes ne cadraient pas forcément avec les exigences du marché de l’emploi. Dans le cadre de l’apprentissage, c’est un type de formation qui imbrique directement l’offre pédagogique et les réalités du métier, puisque la formation se fait en alternance. Un temps de formation pratique en entreprise pour permettre vraiment l’acquisition des savoir-faire métiers et un temps de formation théorique dans une école, un centre de formation… », explique Hans Landry Ivala.
Contrat d’apprentissage
A travers le nouveau dispositif qui vient en remplacement du Contrat d’apprentissage jeunesse (CAJ), le Gabon compte imposer aux entreprises qui ont plus de 20 salariés, de réserver un quota de 5% de leurs effectifs à ces stagiaires et apprentis. « C’est obligatoire » selon le DG de l’ONE. Ces stagiaires sont pris en charge par les entreprises. Cependant, au terme du stage, les entreprises n’ont pas l’obligation de les recruter. « Ces contrats d’apprentissages sont dotés d’une totale flexibilité et n’obligent pas l’entreprise à recruter l’apprenti. Mais, l’entreprise a l’obligation de former l’apprenti afin qu’au terme du stage, il puisse bénéficier d’une expérience professionnelle et des acquis devant lui permettre d’intégrer le monde de l’emploi », explique-t-on à l’ONE.
Lors de la présentation de ce nouveau dispositif le 6 août dernier à Libreville au secteur des assurances, le président de la Fédération gabonaise du secteur des assurances et de réassurance (Fegasa) a affirmé qu’il ne leur posait aucun problème. « En tenant en compte des nouvelles dispositions du code du travail, nous allons nous acheminer vers une employabilité plus accrue de notre jeunesse, et ainsi, offrir à cette jeunesse-là à travers ces contrats d’apprentissages, la possibilité d’avoir une expérience dans les entreprises… Nous pensons que les 5% requis par les nouvelles dispositions du code du travail seront facilement atteints par les sociétés du secteur des assurances », a commenté Andrew Gwodog.
Ce nouveau dispositif va remplacer le contrat d’apprentissage jeunesse (CAJ) qui a bénéficié à plus 5480 jeunes Gabonais avec plus de 1203 embauches depuis le 2 novembre 2016.
Sandrine Gaingne
Suite à la détection d’un cas de fièvre Ebola à Abidjan en Côte d’Ivoire, le Gabon revisite son Plan national de préparation et de riposte à cette épidémie. Une réunion d’urgence s’est tenue le 16 août 2021 entre le ministre gabonais de la Santé, Dr. Guy Patrick Obiang Ndong, le représentant résident de l’OMS, Dr. Magaran Monzon Bagayoko et l’ensemble des acteurs nationaux de la lutte contre la fièvre Ebola.
« Selon l’OMS, un cas déclaré est considéré comme une épidémie dans ce pays donc le Gabon ayant un vol direct avec la Côte d’Ivoire, il est important pour nous de pouvoir nous préparer et revisiter notre dispositif de riposte contre Ebola. Nous avons fait le tour du dispositif qu’il faut mettre en place. L’idée ici est de renforcer les portes d’entrée notamment les frontières aériennes au niveau de l’aéroport de Libreville où nous avons le maximum des passagers qui reviennent de l’Afrique de l’Ouest notamment de la Côte d’Ivoire », a déclaré Dr Guy Patrick Obiang Ndong.
D’après le ministère de la Santé, afin de parer à toute éventualité de la survenue de cette fièvre dans le pays, l’assistance a préconisé un certain nombre d’actions dont, la réactivation de la cellule opérationnelle de riposte aux épidémies (CORE), l’évaluation et le renforcement du dispositif de contrôle de la fièvre Ebola au niveau des portes d’entrées terrestres, aériennes et maritimes, le contrôle systématique des passagers internationaux, l’évaluation des consommables et autres implants de laboratoires et des équipements de protections individuelle (EPI).
Le Dr Guy Patrick Obiang Ndong a conduit une mission conjointe Institut d’épidémiologie et de lutte contre les endémies (IELE) et OMS au niveau de l’aéroport international Léon Mba afin d’évaluer le dispositif de contrôle de la fièvre Ebola. Cette mission se poursuivra dans les prochains jours au niveau des portes d’entrées terrestres et maritimes de Libreville, Port-Gentil et Bitam.
Cette préparation de riposte tient compte du trafic très intense entre le Gabon et la Côte d’Ivoire. Le cas de fièvre Ebola détecté en Côte d’Ivoire est un cas isolé et importé qui a été placé en isolement et pris en charge par les autorités ivoiriennes.
Brice Gotoa